Hokuto no Ken

[Erkael]

Je me permets de supprimer le précédent topic consacré aux animés de HOkuto no Ken pour refaire une présentation, des différents éléments plus d'actualités! (et aussi pour que le topic suive la même norme que les autres...obsessionnel? non pas du tout)

Maintenant place à Ken!

[Erkael]

Hokuto no ken: L'ère de Raoh

Studio: North star pictures
Année: 2006
Durée: 90 minutes
Edité en DVD chez Kaze

Il y a quelques années, pour fêter l’anniversaire de Hokuto no ken, un vaste projet fut lancé : il consistait à produire trois films d’animations et deux OAVs, apportant de nouveaux éléments à la saga et du point de vue de différents personnages afin de donner du relief à l’ensemble de ce titre possédant déjà une grande richesse. A suivi un projet visant à créer des mangas centrés d’autres personnages que Ken…
Mais pour l’heure revenons sur le premier film, celui que Kaze nous propose aujourd’hui, le film qui a relancé la grande machine « Ken » !

Autant le dire de suite, ce film est à l’image du mausolée que Souther érige: un monument !

Ayant pour sous titre «L’ère de Raoh » on s’attend en toute logique à ce que le film soit centré sur Raoh…Ce qui n’est pas vraiment le cas, le héros restant quoi qu’il arrive notre bon vieux Ken au sourire dévastateur.
Le film se centre sur l’épisode de la construction de la pyramide de Souther, et reprend donc les passages des volumes 10 et 11 du manga. On y retrouve donc bien entendu les trois frères du Hokuto : Ken, Raoh et Toki mais également le terrible empereur Souther et l’aveugle Shuh. Mais de nouveaux éléments sont apportés qui justifient en quelque sorte le titre du film : on y découvre deux nouveaux personnages, amis d’enfance de Raoh : Soga et Reina. Avec le recul c’est d’autant plus intéressant de voir la correspondance entre ce film et le manga de Yuko Osada : « La légende de Raoh ».
Peu d’éléments nouveaux cependant à l’arrivée, ceux qui s’attendait à un regard totalement nouveaux seront déçus, mais le personnage de Reina apporte un peu de fraîcheur, un peu de féminité à un titre franchement viril, et contribue à montrer Raoh sous un angle quelque peu différent.

Mais qu’importe si les nouveaux éléments ne sont pas légions ! Quel plaisir de découvrir un film de cette qualité rendant hommage au magnifique titre qu’est Ken !
Du début à la fin on est happé par la puissance que dégage le film, une puissance qui correspond au titre lui même, il s’en dégage quelque chose, on est tour à tour touché, excité, ému, soufflé…

Ce film est superbement réalisé, le dessin est d’une grande qualité, on prend claque sur claque, et l’animation n’est pas en reste ! Bien évidemment, les auteurs originaux, Buronson et Tetsuo Hara ont participé au projet, le film étant d’ailleurs produit par North Star Pictures, la société de production de Tetsuo Hara ! Pour la petite histoire, on trouve aussi un invité de marque dans ce film : il faut savoir que le célèbre Tsukasa Hojo (City Hunter, Cat’s Eyes, Angel Heart…), ami de longue date de Tetsuo Hara à lui même dessiné le personnage inédit de Reina ! Si ça c’est pas du VIP !
L’ensemble est portée par des musiques de qualités et d’envergures, apportant une dimension encore plus imposante à ce film ! Et cerise sur le gâteau, le célèbre générique de la série est intégré au film pour le plus grand plaisir des fans (on parle bien entendu du générique original, pas le Français)…je vous laisse imaginer la puissance de la scène dans laquelle il intervient : Ken super énervé, la musique énergique…on fait des bonds d’excitation dans son fauteuil ! A noter qu’elle a d’ailleurs été réenregistré pour l’occasion !

Même si bien entendu on préfèrera la version originale, le doublage Français est de très bonne qualité, avec une mention spéciale pour la voix de Kenshiro qui lui va comme un gant !

En ce qui concerne les bonus, on se régale ! Si la bande annonce du film, un clip avec le générique et autres courtes vidéos sont anecdotiques bien que sympathiques, on trouve également un interview croisé de Buronson, Tetsuo Hara et Nobuhiko Horie des plus enrichissants ! Pendant trente minutes on les écoute nous parler de la création du manga, des difficultés qu’ils ont connus, de leurs motivations, du film, et le tout avec bonne humeur ! Si Buronson apparaît jovial et extravertie, Hara lui paraît tout timide et discret.
A coté de ça on trouve une autre vidéo revenant sur différents évènements de la promotion du film (avant première, interview public avant la sortie du film…) et si on trouve certaines redites, cela reste passionnant…on prend alors conscience de tous les efforts fournit pour en arriver là !

Au final on se retrouve avec une superbe édition d’un film absolument remarquable, puissant et touchant…au prix Kaze ! Cependant cela en vaut largement la peine !

[Erkael]

La légende de Julia

Studio: North stars pictures
Année: 2007
Durée: 60 minutes
Edité en DVD chez Kaze

Plus d’un an après la sortie du premier (et remarquable) film consacré à Raoh, Kaze nous propose en DVD cet OAV consacré lui à Julia ! Second opus sur les cinq visant à ressusciter Ken pour ses vingt ans !
Et comme le premier film, tout en respectant l’histoire que tous connaissent, cet OAV nous apporte de nouveaux éléments qui raviront tous les fans de la série

Autant le premier film, « La légende de Raoh » était passionnant, autant il n’apportait pas grand chose de nouveau aux fans, de même alors que l’on s’attendait à ce que tout soit vue du point de vue de Roah, ce n’était pas vraiment le cas, mais ici, dans « La légende de Julia », bien que plus court (une heure environ), on découvre de nombreuses choses et tout ou presque est vue par les yeux de Julia ; ainsi on en apprend beaucoup sur l’envers du décor.
Comme par exemple le fait que Julia avait rencontré Rei et Toki (retrouvé dans son cas) avant que ceux ci ne meurt vaincu par Raoh, on voit Rei aux prises avec les forces Nanto…des détails diront certains, mais des révélations passionnantes pour les fans.
De même alors que le film consacré à Raoh, se référer à un moment précis (l’affrontement contre Souther), cet OAV nous montre Julia dans tous les moments clés de sa vie : on la découvre enfant avec son jeune demi-frère Ryuga, on assiste à sa rencontre avec les frères du Hokuto, ensuite on retrouve bien entendu le tragique événement avec Shin…et ce pour finir au même moment que le premier film : après l’affrontement antre Ken et Souther. Comme pour mieux insister que tous les destins se rejoignent en un seul point…mais abordés de points de vue différents. Moins de combats donc ici, le ton est plus tragique, plus pessimiste, mais tellement fort et touchant.

Coté technique, cela reste moins beau et impressionnant que le premier film, mais justement, il ne s’agit pas d’un film mais d’un OAV, le budget n’étant donc pas le même. Ceci dit cela reste très beau malgré tout. La bande son reprend des thèmes déjà connus, et le thème principale sans être exceptionnel passe plutôt bien.

Kaze fait un bel effort pour ce DVD, et Ken oblige, la qualité est au rendez vous. Par contre il faut souligner que la VF présente sur le DVD est vraiment très bonne, les voix sont convaincantes et justes.
Les bonus sont sympathiques, on trouve deux clips de l’ending de l’animé (on ne relèvera pas que le chanteur est vraiment ridicule dans sa gestuelle), un condensé de toutes les bandes annonces de la saga et un interview de Tetsuo Hara et de l’actrice doublant Julia.

A la limite le plus gros défaut de cet OAV est qu’il est trop court, une heure cela reste assez court, mais c’est toujours trop court quand il s’agit de Ken…on en aurait bien pris une heure de plus.
Un OAV que les fans se doivent de posséder mais qui saura plaire à tous les autres !

[Erkael]

L'HERITIER DU HOKUTO

Studio: North Star Pictures
Année: 2007
Durée: 90 minutes
Distribué chez Kaze

Quelle joie d’accueillir un nouveau film de Hokuto no ken. Le projet visant à ressusciter cette remarquable série qu’est Ken continue de faire son œuvre en France…sans parler des spins of du manga et des adaptations animés, les cinq « films » sur Ken nous arrive petit à petit…et personne ne s’en plaindra !
Après le chef d’œuvre qu’était le premier film, après l’excellent OAV basé sur Julia, voilà le second film intitulé : Les héritiers du Hokuto !

Si le premier film, plutôt centré sur Raoh, nous amenait jusqu’à la défaite de Souther, si l’OAV centré sur Julia nous faisait découvrir l’envers du décor, et ne développait pas l’histoire plus avant, ce film ci nous conduit jusqu’au grand affrontement opposant, comme le titre l’indique, les héritiers du Hokuto, à savoir Kenshiro et Raoh !
Ce film tout comme le premier est également un peu plus centré sur Raoh, personnage puissamment charismatique, qui pour certains irait jusqu’à voler la vedette à Ken. On découvre ses pensées les plus profondes, son apparente cruauté trouve enfin une excuse, il est totalement pardonné pour ses actes, au contraire l’affection qu’on lui porte s’en trouve grandit. Après un rapide prologue passant rapidement sur la mort de Toki, on suit les chemins des deux frères ayant le même but en parallèle : trouver le dernier général du Nanto, celui qui sera la clé de la restauration de l’ordre dans le monde. Bien entendu comme dans le manga il sera protégé par les forces Nanto…et ici on regrettera l’absence de deux d’entre elles. Si Hyuh du vent ne manque pas plus que ça, Juza le nuage par contre provoque un grand vide. Mais le film ne fait que 90 minutes, il faut donc faire des choix, et il semblait impossible de raccourcir l’affrontement entre les frères ou encore de zapper Fudoh la montagne tant il est important autant pour Ken que pour Raoh (alors que Ken ne rencontre jamais Juza). Et justement cette confrontation entre la montagne et l’empereur est un moment fort du film, l’émotion est présente et on pleur la mort d’un valeureux guerrier.
L’émotion est véritablement le maître mot de ce film, qu’il s’agisse de la perte d’hommes braves et intègres, des retrouvailles avec Julia dont la bonté est vraiment bien retranscrite tant elle arrive à vraiment nous toucher…mais bien entendu on retient surtout le grand final, véritablement magnifique où les deux hommes les plus forts de cette Terre s’affrontent tout en s’aimant profondément. La mort du conquérant que l’on respectait tant est parfaitement mise en scène, et elle est accompagnée par les larmes de nombre de personnages.

Au niveau technique on est en dessous du premier film, on note par moment des faiblesses graphiques qui viennent contraster avec l’ensemble pourtant assez réussi. L’animation elle par contre est irréprochable.
Les thèmes musicaux sont tantôt violents (quoi de mieux que d’entamer ce film sur un thème Metal ?) tantôt superbes et touchants…celui accompagnant la mort de Raoh est magnifique.

Si les voies Japonaises sont excellentes et particulièrement convaincantes, on ne peut en dire autant des voies Françaises…on retrouve celle de la série originale (une partie du moins) mais on retrouve aussi certaines blagues qui ont fait la honte d’une époque…peu présente certes, et heureusement, mais tout de même. A bannir !

Sur le DVD Bonus on n’en trouve qu’un seul mais quel bonus !! On peut ici véritablement parler de bonus vraiment original qu’on ne trouvera dans aucune autres séries ou films : les funérailles de Raoh ! Ce n’est pas une plaisanterie, après la diffusion de ce film, des funérailles officielles ont été organisés pour Raoh ! On y trouve les créateurs de la série (pas Buronson), l’éditeur, et des milliers de fans…le tout dans un temple Bouddhiste en respectant les rites consacrés. Un hommage vraiment impressionnant mais presque effrayant ! Certes on ne peut y voir ici qu’un grand coup de pub, mais aussi y voir des arguments pour les gens ne sachant pas de quoi ils parlent mettant en cause les dangers et les influences des mangas sur notre pauvre jeunesse tellement influençable.
Quoi qu’il en soit c’est vraiment à voir, et avec un minimum de recul cela reste vraiment un bel hommage.

Ce n’est pas une surprise, ce film est une vraie réussite, du pain béni pour les fans et au moins un excellent film pour les autres.

[Erkael]

LA LEGENDE DE TOKI

Studio: North star pictures
Année de production: 2007
Edité en DVD chez Kaze

Arrivant en quatrième position après les deux films consacrés à Raoh et l’OAV racontant la vie de Yuria, cette fois c’est au tour de Toki d’être le héros de son propre OAV, intitulé en toute logique « La légende de Toki ».

Chronologiquement, si il s’agit du quatrième film/OAV réalisé pour les vingt cinq ans de la série, il reprend de nombreux éléments traités dans les trois premiers, en effet, ici, de l’enfance à sa mort, toute la vie de Toki sera évoqué.
Tout commence par le face à face avec son frère Raoh, et alors qu’ils sont sur le point de commencer le combat, on replonge dans la jeunesse du personnage. Tous les évènements importants seront traités, de sa promesse faite à Raoh (à l’origine du combat), à sa maladie en passant par son abandon de la succession ou encore ses retrouvailles avec Ken. Mais l’originalité de cet OAV tient dans le fait que tout cela n’est pas raconté de manière linéaire, en effet, on passe d’une époque à une autre sans forcément d’ordre logique, bien que tout étant lié. Un parti pris intéressant qui s’avère vraiment efficace.

Ceux qui connaissent bien la série (et c’est utile pour pleinement profiter de ce film) n’apprendrons pas grand chose, quelques dialogues inédits que l’on ne trouve pas dans le manga, comme une discussion avec le maître Ryuken. L’apport principal de ce film se trouve être un personnage féminin du nom de Sarah qui au final ne sert pas à grand chose.

Mais tout cela n’a pour but que de nous amener au grand affrontement final opposant les deux aînés du Hokuto, les deux frères de sang ayant grandi et appris le Hokuto ensemble. L’affrontement est tout simplement magnifique ! Dans sa réalisation mais surtout dans son traitement, avec tous les images et symboles qu’il transpose. Un combat vraiment touchant.
D’ailleurs les réalisateurs du film ne s’y sont pas trompés, car cet affrontement occupe plus d’un tiers de l’OAV (qui s’avère assez court, et c’est bien dommage).

La réalisation est de qualité même si elle s’avère en dessous de celle des films, ce qui au final reste logique. On retrouve les musiques composés pour le projet et qui sont présentes dans les cinq films et OAV, reste un thème original consacré à Toki vraiment superbe.

La VF n’est pas des plus palpitantes, on a vu bien pire, mais on a aussi vu bien mieux.
En bonus on trouve un entretien avec Tetsuo Hara, on apprend des choses intéressantes, mais, typique des Japonais, c’est l’actrice qui double Sarah qui fait l’entretien, et très vite (dés le début en fait) on s’agace à voir cette dinde glousser et pousser des cris suraigus pour un rien.

Un excellent OAV qui n’apprendra rien au fans mais qui les ravira sans aucun doute !

[Erkael]

LA LEGENDE DE KENSHIRO

Studio: North star pictures
Année: 2008
Durée: 90 minutes
Edité chez Kaze

Enfin il est là ! La pièce ultime de la pentalogie Hokuto no ken ! Après deux excellents films consacrés à Raoh, après deux excellentes OAVs consacrés à Yuria et Toki, voici enfin venu le troisième et dernier film, celui qui vient clore l’énorme machine mise en marche pour les 25 ans de la série : La légende de Kenshiro !

Alors que les précédents volets reprenaient les éléments de la série et apportaient quelques rares nouveautés qui n’apparaissaient pas dans le manga, ce film est entièrement original ! Non vous ne rêvez pas, même les fans les plus assidus vont apprendre et découvrir des choses dans ce film !!
Bien que faisant suite à la mort de Raoh, et même si le film commence par les premiers instants de Ken et Yuria après leur retrouvaille, très rapidement on plonge dans un flash-back qui nous conte ce qui s’est passé durant l’année de trou noir du début de la série ; c’est à dire les évènements que Ken a vécu entre sa défaite cuisante contre Shin et la perte de Yuria et le moment où il apparaît pour la première fois dans le manga, là il va rencontrer Batt et Lin… Ce film, qui est en quelque sorte l’épisode zéro, va nous expliquer pourquoi Ken a pu vaincre Shin lors de leur deuxième affrontement, on va apprendre ce qui l’a rendu plus fort ! C’est magique ! vous en réviez, North Star Pictures l’a fait !

On commence donc par une scène d’ouverture absolument magnifique : nos deux héros sont enfin réunis, la paix est revenue sur le monde, et les sentiments se bousculent…nostalgie, chagrin, joie…alors qu’on les croit seuls, une cloche retentit et tous leurs proches apparaissent…ce moment est tout simplement bouleversant.
Alors, après une annonce à couper le souffle (mais qui nous laisse perplexe jusqu’au bout), Ken commence à raconter son histoire…

On le retrouve affaibli, à la merci des voyous qui rôdent, il a à peine la force de se tenir debout…chose impensable : il va être réduit en esclavage ! On découvre alors un Ken qui n’est que l’ombre de lui même, rongé par le désespoir, ayant perdu toute confiance, toute foi en un quelconque avenir…mais les évènements qu’il va vivre vont le marquer, et c’est ici qu’il va prendre conscience de son rôle de sauveur, de son destin, mais aussi et surtout du poids de la souffrance et de la perte d’êtres chers !
Les rebondissements seront légions jusqu’au final dramatique assez inattendu même si c’est souvent comme cela que ça se termine dans Ken…

Au niveau des personnages, mis à part Yuria au tout début et Shin qui est évoqué à plusieurs reprises, on ne trouve que des personnages inédits, dessinés pour l’occasion par Tetsuo Hara himself ! On a donc des méchants classiques avec leurs sales gueules, le géant de quatre mètres servant de faire valoir à notre héros, les pauvres gens qui subissent l’horreur de ce monde, les martyrs et bien entendus les maîtres ! Pour l’occasion on découvre le maître de Shin ainsi qu’un autre de ses disciples, présenté comme au moins aussi fort que ce dernier. Suivant la tradition de la série on apprendra pourquoi ce valeureux guerrier est passé du coté obscur, on découvrira un passé tragique et emplie de douleur…du Ken dans la plus pure tradition !
Malgré la durée relativement courte pour développer des personnages (90 minutes), ces derniers sont exploités convenablement, on retrouve aisément les figures de style de la série, comme le sacrifice tragique qui va rendre Ken fou de rage, le méchant pas si méchant que ça, plus à plaindre qu’à blâmer. Les personnages créés pour l’occasion par maître Hara, bénéficiant d’un design vraiment réussis, s’intègrent parfaitement dans l’univers de la série.
L’action se situant vraiment peu de temps après la catastrophe nucléaire, on retrouve dans ce film des vestiges de l’ancienne civilisation ce qui est un fait rare dans la série mais qui ici permet une cohérence dans la temporalité et la chronologie des évènements.

La réalisation est impeccable, la qualité est évidente, on sent le soin qui a été apporté à ce film. On retrouve les thèmes musicaux écrits pour les films, toujours aussi superbes, et cerise sur le gâteau, on a de nouveau droit, à un moment fort du film, au célèbre « You wa shock » ! Purement vibrant ! L’excitation est à son comble!

On trouve en plus du film un DVD bonus qui ne contient qu’un seul bonus…mais quel bonus ! Un reportage d’une heure sur un sujet inconcevable chez nous… Après la cérémonie funéraire pour Raoh effectuée pour la sortie du second film, cette fois on assiste stupéfaits à une cérémonie pour célébrer le mariage de Ken et Yuria !! Rien que ça !
Cette cérémonie a eu lieu le 13 Septembre 2008, soit 25 ans jour pour jour la date de création de la série. En présence des auteurs, et du producteur, de nombreux invités, des chanceux qui ont visiblement sans doute été impressionné par un tel événement…qui ne l’aurait pas été ?

Aussi grandiose qu’aient été les films précédents, on ne s’attendait pas à découvrir de nouvelles choses sur la série, du coup même si ce film est moins fort émotionnellement, et nous laisse un peu sur notre faim (on le trouve trop court, mais il faut se rendre à l’évidence, même si il avait duré une heure de plus, on l’aurait trouvé trop court ; et nous n’aurons pas la réponse à la très surprenante révélation du début), ce film est tout simplement une œuvre inestimable qui bien que représentant la fin d’un phénomène, marque aussi le début d’une œuvre légendaire…la boucle est bouclée, et l’émotion devient alors intense.

Un acquisition obligatoire pour tous ceux qui apprécient ne serait ce qu’un peu Hokuto no ken ! Et les autres feraient bien de s’y mettre !

[Erkael]

Souten no ken

Studio: Trans art co
Année: 2006
Nombre d'épisodes: 26
Edité en DVD chez Kaze

2008 et 2009 auront définitivement été les années “Ken” en France ! Après la superbe réédition du titre chez Asuka, suivi pas les spin-offs, la sortie des premiers films et OAVs, sorti chez Kaze, voilà qu’arrive l’adaptation de Soten no ken, la série préquelle à Hokuto no ken.

Si le héros se nomme lui aussi Kenshiro, il ne s’agit pas du même personnage que dans la série originale. Ici, on suit les aventures du 62e héritier du Hokuto, non pas le 64e, le premier s’avérant être l’oncle du second. L’histoire se déroule dans le Shanghai des années 30, sur fond de conquête de territoire entre triades. On retrouve ici la passion pour les gangs mafieux de Buronson, scénariste de la série, qui a travaillé sur de nombreuses séries traitant de ce sujet. Mais qu’on ne s’y trompe pas, si le fond traite de guerre de gangs, cela reste bel et bien du « Ken » avec ses affrontements entre grands maîtres, amitié virile et sacrifices touchants.

Pour ce qui est du scénario, les lecteurs du manga, édité chez Panini ne seront pas dépaysés, c’est en tout point la même chose, la trame reste la même, le déroulement est en tout point identique, on retrouve les mêmes personnages, les mêmes évènements et ce dans le même ordre…ce qui choque un peu plus au premier abord c’est le style graphique adopté pour cette adaptation. C’est assez paradoxale, mais tout en conservant le trait « Ken », les personnages énormes et anguleux, une certaine distance a été prise, on ne retrouve pas le trait du génial Tetsuo Hara. Mais qu’importe le dessin reste très réussi, et colle parfaitement à l’ambiance de la série.

On retrouve avec plaisir l’héritier de la Grande Ourse et ce changement de décor est l’occasion d’aborder de nouveaux thèmes, tel que le grand banditisme, la drogue…bien entendu le camp choisit par Ken apparaît comme un gentil gang avec de gentils mafieux qui ne commettent que de gentils crimes…tout est un peu simplifié, mais l’intérêt se trouve bien entendu ailleurs. Il est dans la confrontation de Ken à d’autres grands maîtres, on a notamment droit à des révélations sur le Hokuto et ses dérivés…
Ce qui est assez paradoxale dans cette série, c’est son évolution…on a parfois l’impression que les choses traînent de trop, qu’il ne se passent pas grand chose, alors qu’en fait si. Il y a un faux rythme assez particulier et perturbant. La problème venant plus de l’adaptation si fidèle au manga : ne se passant pas grand chose dans les premiers tomes de ce dernier, la série reproduit ce manque de rythme. Pour autant on ne s’ennuie pas, bien au contraire. Et les derniers épisodes de ce premier coffret viennent nous combler totalement avec l’apparition et les affrontements contre un guerrier puissant lui aussi issu du Hokuto !

Pour ce qui est de l’édition, Kaze nous propose ici une version minimaliste: pas de souci de doublage puisqu’il n’y a en pas, pas plus qu’il n’y a de bonus, pas la peine de les chercher. Bien entendu personne n’a jamais acheté une série pour ses bonus (enfin je suppose), mais ça fait toujours plaisir quand il y en a.

Un premier coffret bien plaisant pour se mettre dans l’ambiance de cette série qui ne révèlera tout son potentiel que plus tard. Mais un titre dont on ne regrettera pas l’achat à coup sur !

Coffret 2

On retrouve Kasumi Kenshiro pour treize nouveaux épisodes avec ce second coffret nous contant les aventures du 62e héritier du Hokuto Shinken à Shanghai !
On avait laissé notre héros en plein combat contre Lin Wang, l’héritier du Hokuto Sonkaken, et à l’issue de cet affrontement (sans surprise) Ken apprend que son aimée est toujours en vie…une nouvelle phase commence alors ; mais apparaît le leader du Hong Hua Hui en la personne de Zhang Tai Yan, héritier du Hokuto Sôkaken…

Nouveau but pour notre héros, nouvel adversaire et aussi étrange que cela paraisse nouveau ton pour cette seconde partie ! Autant la première paraissait lente, autant celle ci paraît plus dynamique, on a l’impression que les évènements se précipitent, en particulier au début. Mais le plus étonnant c’est le changement de toile de fond si l’on peut dire. La première partie restait une série d’art martiaux avec en fond une histoire de triades, ici dans cette seconde partie, on a plus l’impression de suivre une série sur les triades avec des arts martiaux en fond, un peu comme, toute proportion gardées, « Le Parrain » de l’animation ! Tous les éléments y sont : infiltration, coups bas, vengeance sanglante, fusillades mortels….et au milieu on trouve deux surhommes qui utilisent des techniques ancestrales… Et aussi étrange que cela paraisse, malgré tout l’amour que l’on peut porter à Ken, cela relance l’intérêt de la série. C’est d’autant plus surprenant que tout ceci ne transparaissait pas dans le manga, au contraire, on se languissait de voir des affrontements entre grands maîtres ; à moins que cela vienne du fait que connaissant le manga on sait à quoi s’attendre, où plutôt à ne pas s’attendre…

Le 26e épisode, marquant la fin de la série, on note quelques légères différences avec le manga, afin de nous offrir une conclusion correct : Ken n’affrontera qu’une fois Tai Yan et son frère, Zhang Lie Shan n’apparaîtra pas, la fin de l’animé se concentrant sur Yue Lin, la fiancée amnésique de Ken…une fin plus lente qui s’attarde un peu plus mais qui termine l’animé de fort belle manière, sur l’équivalent du vol 8 du manga.

Le graphisme et l’animation reste les mêmes qu’au premier coffret, satisfaisants, mais on sent bien qu’il ne s’agit pas d’une grosse production. Les musiques, tout en étant discrètes restent efficaces et de bons tons.

Un deuxième coffret plus passionnant que le premier qui vous fera voir l’univers de Ken autrement !

[Glass Heart]

Sans être vraiment fan de Fist of the North Star, j'ai envie de témoigner sur la qualité des films suscités.

Avant toute chose, je précise que je n'aime pas du tout la série animée, aussi bien la VF que la VOst (que j'avais essayé parce qu'on me disait que j'allais enfin pouvoir découvrir ce que Ken vaut vraiment, que c'est un chef d'oeuvre, etc... Bah finalement, je l'ai trouvé vraiment ennuyante).

En revanche, j'avais essayé par la suite le manga, ne serait-ce que pour la qualité des dessins de Tetsuo Hara qui me plaisaient beaucoup, et j'avais beaucoup aimé ce dernier, au point de considérer la série animée comme un massacre de l'oeuvre originale (la richesse et la tension présentes dans le manga, je ne les ai pas du tout retrouvé dans la série animée, sabotées par un rythme lent et des épisodes fillers sans saveurs).

Aussi, je ne savais pas trop à quoi m'attendre en abordant L'Ere de Raoh et La Légende de Yuria pour la première fois: est-ce que j'allais à nouveau ne pas accrocher ? Est-ce qu'au contraire j'allais voir une adaptation qui rendrait enfin hommage au manga original et lui restituer son statut de chef d'oeuvre culte (j'ai beau ne pas être fan, je considère le manga comme tel) ?

Eh bien, pour être honnête, j'ai littéralement adoré ces deux premiers films (notamment L'Ere de Raoh qui est l'un des rares films animés à m'avoir emporté à ce point dans l'émotion et l'action) et j'en redemandais, trouvant là une adaptation magistrale qui, portée par un rythme, une tension et une animation de grande qualité, sublimait, magnifiait même l'oeuvre originale.
Alors que les problèmes de rythme et de fluidité de l'histoire et l'animation pauvre m'avaient fait détester la série animée, ici c'est du tout bon: l'animation est magnifique et l'histoire a été condensée afin de garder principalement les meilleurs éléments, d'approfondir davantage les personnages, et au final c'est une histoire forte et pleine de sens qui prend forme, meilleure adaptation possible du chef d'oeuvre original, le tout dans une mise en scène visuellement superbe et dynamique.

C'était donc avec un enthousiasme non dissimulé que j'ai guetté la sortie de L'Héritier du Hokuto, film qui achevait l'histoire du premier arc du manga. Là encore, une adaptation superbe, meilleur hommage possible à l'un des personnages les plus magnifiques et les plus ambigu de l'univers manga. Et là encore, j'ai vraiment été ému par la fin, avec comme seul léger regret que Kenshiro et Yuria aient été un peu mis à l'écart au profit de ce magnifique hommage à Raoh.

En revanche, je n'ai pas encore vu La Légende de Toki et La Légende de Kenshiro. Je ne sais pas du tout à quoi m'attendre pour Toki. Pour Kenshiro, en revanche, j'avais entendu des critiques plutôt négatives sur ce film, mais la critique juste au dessus est très positive, donc je verrais bien par moi-même ce que j'en pense (je compte acquérir les deux prochainement de toute façon).

Voilà, c'était juste pour partager mon point de vue sur ces magnifiques films qui m'ont réconcilié avec les adaptations animées de Fist of the North Star (j'ajouterais aussi le film d'époque, que j'avais découvert par la suite et qui, malgré de grosses libertés dans le scénario, est assez plaisant à suivre lui aussi).
Pour dire que si comme moi vous n'avez pas aimé la série, laissez quand même une chance à ces films à l'occasion, peut-être que vous apprécierez vous aussi.

[Erkael]

Ajout de la légende de Toki