
Année: 2006
Nombre d'épisodes: 26
Edité en DVD chez Declic
Sorti chez nous grâce à Declic, Glass Fleet est un animé qui n’a pas fait beaucoup de bruit, pourtant il s’agit là d’une production du studio Gonzo, ce qui n’est pas rien, et cet animé possède de nombreuses qualités.
L’action se situe dans un avenir lointain, où l’univers a été unifié par l’empereur Vetti qui se comporte ensuite en tyran. Michel Volban, à la tête de l’armée du peuple fera tout pour le renverser mais il n’y arrivera pas seul, il attend l’arrivé d’un sauveur qui semble être Cléo, le capitaine du vaisseau de verre…
On plonge donc avec cet animé dans un space opéra d’envergure, où les batailles spatiales rassemblant des dizaines voir des centaines de vaisseaux ne sont pas rares, où les nobles se déplacent sur des îles vaisseaux et où malgré tout on retrouve un système monarchique « classique », où les affrontements au corps à corps se règlent à l’arme blanche…bref, un savant mélange de space opéra avec des airs de renaissance !
Dans ce premier coffret regroupant les treize premiers épisodes, on s’attarde surtout sur l’univers de la série, sur la noblesse et son fonctionnement…mis à part les trois personnages principaux on ne sait pas grand chose sur les autres ; et en soi cela n’est pas vraiment dérangeant puisqu’au final on a vraiment l’impression que la série ne repose justement que sur le trio Michel/Vetti/Cleo.
Dans cette première partie on assiste donc à de grandes batailles mais aussi à des duels à l’épée, comme nos bons vieux mousquetaires…et c’est ce mélange qui donne son identité et son charme à la série. Mais tout ne repose pas que sur les affrontements…la série est rythmé par de nombreuses intrigues qui découleront sur des retournements de situations…on se laisse facilement happé par tout cela, même si on pourrait reprocher à la série justement de ne pas suffisamment approfondir les choses, à l’image des personnages secondaires.
Datant de 2006, la série bénéficie d’une grande qualité technique, on assiste à de vraies prouesses graphiques, notamment lors des interventions du vaisseau de verre. Si l’illustration sur le coffret peut laisser croire que le style graphique sera original, il n’en sera rien, le dessin est très classique ce qui ne l’empêche pas d’être très réussi.
Les musiques viennent rythmer savamment la série bien qu’elles n’aient rien de grandiose non plus, ce qui peut paraître dommage pour un space opera (sans jeu de mot).
Declic nous propose un superbe packaging mais le contenu est beaucoup plus léger, sans aucun bonus, ni même de VF disponible.
Une série qui ne rentrera sans doute pas dans les annales mais qui mérite largement d’être découverte et qu’on s’attarde dessus !