Strawberry Marshmallow

DVD 1:
Strawberry Marshmallow est l’adaptation animée de 12 épisodes du manga de Barasui, en cours de parution chez Kurokawa sous le nom « Les petites fraises », et qui connaît un franc succès au pays du soleil levant.
On y suit la vie quotidienne de Nobue, jeune étudiante de 20 ans, qui passe son temps avec sa petite sœur Chika, 11 ans, et les amies de celle-ci : la pleurnicharde Matsuri, la turbulente voisine Miu, et Ana, fillette d’origine anglaise.
Nous sommes donc invités à suivre des tranches de vie de tout ce petit monde. Malgré un manque de rythme assez fréquent (si vous recherchez de l’action, fuyez !), l’ensemble se révèle plutôt agréable, grâce à des jeunes filles plutôt attachantes et ayant des personnalités assez diverses, et un chara design très mignon qui respecte fort bien celui de Barasui. L’humour reste le leitmotiv de la série. Celui-ci est assez léger, est surtout porté par le personnage de Miu, véritable petite terreur qui passe son temps à embêter les autres, ce qui a tendance à se retourner contre elle ! L’animation est tout à fait satisfaisante pour une série de ce type, et du côté des décors, ça reste assez basique tout en étant bien fait. Enfin, la bande-son, si elle reste discrète la plupart du temps, parvient à surligner de manière efficace certains passages.
En bref, malgré un manque de rythme récurrent, voici une petite série agréable, à ranger dans la catégorie humour/tranche de vie. Nous avons là une sorte de sous Azumanga Daioh (d’ailleurs, les premières secondes de l’opening de Strawberry Marshmallow ne sont pas sans rappeler celles d’Azumanga) très sympathique, qui saura ravir les amateurs du genre, et de séries mignonnes !
Du côté de l’édition, l’image est très bonne et fait parfaitement ressortir l’aspect coloré de l’œuvre, et le son en stéréo est parfaitement fluide. Pas de version française à se mettre sous la dent, mais ça ne manque pas trop, tant la version originale est agréable. Enfin, en guise de bonus, Dybex nous propose, en plus des classiques bandes-annonces, les génériques sans crédits. En conclusion, l’éditeur a bien rempli sa mission et nous offre une édition satisfaisante.
14/20
DVD 2 :
Les quatre nouveaux épisodes de ce second DVD sont dans la continuité des précédents : on continue, avec un plaisir non dissimulé, à suivre la vie quotidienne de ces espiègles gamines, qui sont plus ou moins encadrées par l’étudiante Nobue.
Les petites tranches de vie sont toujours aussi plaisantes, et il s’en dégage une douce poésie et un humour léger (toujours principalement porté par Miu, qui n’en fait qu’à sa tête) qui ne manqueront pas de rendre le spectateur de bonne humeur.
La réalisation est toujours aussi plaisante, avec son chara design mignon tout plein, ses couleurs agréables, ses décors basiques mais efficaces, et ses musiques discrètes mais sachant se faire plus présentes quand il le faut. Le tout est toujours porté par une animation très convaincante pour une série de ce type. Enfin, on notera toujours un léger manque de rythme qui pourra en rebuter certains… mais n’oublions pas que cet anime est avant tout à ranger dans la catégorie « tranche de vie ».
Sur ce deuxième DVD, Dybex nous propose en guise de bonus des sympathiques clips musicaux reprenant chacun l’un des personnages de la série. Enfin, il n’y a aucun reproche majeur à faire à la qualité de l’image et du son. L’édition est donc à la hauteur de cette série très mignonne.
15/20
DVD 3 :
Voici déjà notre dernier rendez-vous avec les espiègles mais non moins mignonnes fillettes de Strawberry Marshmallow.
La série conserve ses qualités et ses défauts jusqu’au bout : le mélange savamment dosé tranche de vie/humour arrive à faire oublier le manque de rythme récurrent, et la douce poésie qui se dégage de l’œuvre est toujours aussi plaisante. La série ne comporte pas vraiment de fin, puisqu’elle nous invitait juste à suivre un bout de la vie de nos petites héroïnes, mais on ne ressent aucune frustration à la fin de l’épisode 12.
Strawberry Marshmallow conserve jusqu’au bout ce qui fait son charme : c’est mignon tout plein, plutôt drôle, parfois poétique, et bien réalisé, et au final on ressort heureux du visionnage. Que demander de plus ?
L’édition de Dybex est toujours exempte de gros défauts, si ce n’est la présence d’une bande bleue verticale à gauche de l’écran sur la bande-annonce d’Escaflowne (tant que ce n’est pas sur la série elle-même). A noter que l’éditeur nous offre pas mal de bonus : l’épisode 0 qui dure un peu moins de 4 minutes, les spots TV japonais, et la rencontre des comédiennes de doublage qui dure une vingtaine de minutes. Mission parfaitement accomplie par Dybex.
15/20