Saint Seiya

Pour nous faire découvrir un animé, un film asiatique ou donner des informations relatives à ces univers.

Votre avis

Genial
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Bien
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Moyen
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Mauvais
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Glass Heart
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Re: Saint Seiya

Message non lu par Glass Heart » 06 avr. 2012, 13:46

Les coffrets dvd d'Hadès Inferno et Elysion.

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Sérieux, c'était pas possible de faire encore plus moche ? :? Ca va faire tâche à côté des autres coffrets.

Glass Heart
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Re: Saint Seiya

Message non lu par Glass Heart » 31 juil. 2012, 16:38

Le trailer de Saint Seiya Online, sorte de mythe auquel plus personne ne croyait. Le jeu sera réservé au marché chinois apparemment, mais ça n'empêche pas d'admirer la réalisation de cette cinématique.

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Modifié en dernier par Glass Heart le 02 janv. 2014, 15:48, modifié 1 fois.

Glass Heart
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Re: Saint Seiya

Message non lu par Glass Heart » 31 juil. 2012, 19:36

Une vidéo de gameplay:

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Glass Heart
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Re: Saint Seiya

Message non lu par Glass Heart » 09 mars 2013, 02:17

Première image promotionnelle de la saison 2 de Saint Seiya Omega:

Image

L'ahuri qui se trouve au premier plan s'appelle Subaru, un chevalier d'acier qui va devenir le nouveau compagnon de Koga dans cette saison. C'est un jeune garçon bagarreur et immature qui va prendre Koga pour modèle et qui va tout faire pour essayer de le surpasser. En gros, un clone de Tagiru Akashi de la saison 2 de Digimon Xros Wars (la série de la Toei qui précédait Omega).

Et Pallas serait apparemment une gamine (à moins que l'image soit trompeuse).


Personnellement, j'ai plutôt bien apprécié la première saison de Saint Seiya Omega dans l'ensemble malgré ses défauts (je la préfère en tout cas largement à la série originale), mais là je ne sais pas trop quoi penser. Et je pressens déjà que je ne vais pas aimer Subaru. :lol:


Source de l'image: http://forum.animecdz.com/index.php?topic=17274.0
Modifié en dernier par Glass Heart le 02 janv. 2014, 15:48, modifié 1 fois.

Glass Heart
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Re: Saint Seiya

Message non lu par Glass Heart » 02 janv. 2014, 15:58

Le trailer du film de Saint Seiya:

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Mon dieu, qu'est-ce que c'est moche ! :shock: Sérieux, déjà que l'histoire de Saint Seiya n'est franchement pas tip-top (ça m'a d'ailleurs surpris qu'ils veuillent en faire un film), si en plus la réalisation ne suit pas à côté, c'est une catastrophe annoncée ce truc. :roll:

Après, j'ai pas encore vu le film d'Albator (mais j'en meurs d'envie), mais il me tente autrement plus que ce que je vois là.

Glass Heart
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Re: Saint Seiya

Message non lu par Glass Heart » 26 févr. 2015, 05:26

Saint Seiya - Film 1: La Légende de la Pomme d'Or

Image

Studio: Toei Animation.
Editeur: AB.
Réalisateur: Kozo Morishita.
Année: 1987.
Durée: 45 minutes.


Casting: Toru Furuya (Seiya), Keiko Han (Saori Kido), Hirotaka Suzuoki (Shiryu), Koichi Hashimoto (Hyoga), Ryo Horikawa (Shun), Hideyuki Hori (Ikki), Toshiko Fujita (Eris),
Naoko Watanabe (Miho), Mayumi Sho (Eri Aizawa), Yu Mizushima (Jager), Michitaka Kobayashi (Maya), Ryusei Nakao (Christ), Keichi Nanba (Yan), Yuji Mitsuya (Orpheus).



Critique

Surfant sur le succès de la série animée de 1986, Saint Seiya débarque pour la première fois sur les écrans de cinéma japonais quelques mois après, en 1987, avec un premier film intitulé "La Légende de la Pomme d'Or". Ce premier film se présente comme une histoire annexe se déroulant en marge de l'intrigue de la série, comme la Toei avait coutume de le faire à l'époque avec ses animés à succès. Les chevaliers d'Athéna se retrouvent pour la première fois opposés à une divinité, ici Eris, déesse de la discorde, qui a volé le corps de la petite amie de Hyoga afin d'aspirer l'énergie vitale d'Athéna dans une pomme d'or pour pouvoir enfin se réincarner et semer le chaos sur la Terre (et une divinité maléfique de plus, une !). Bien évidemment, les chevaliers d'Athéna refusent de se laisser faire et portent au secours de leur déesse, devant affronter les cinq chevaliers fantômes d'Eris.

Comme bon nombre de films commerciaux du même genre (voir les films de Dragon Ball Z par exemple), "La Légende de la Pomme d'Or" est un film dont l'unique ambition se résume à reproduire sur un format de moyen-métrage (45 minutes) la formule qui a fait le succès de la série, mais de manière ultra-condensée bien entendu. Fidèle à la grande originalité de la narration de Masami Kurumada (soupir), la narration du film se limite donc à suivre une succession de cinq affrontements, chacun impliquant un chevalier différent contre un adversaire inédit, avant d'atteindre la divinité maléfique qui retient Athéna prisonnière. La formule standard que la série ne cesse de répéter depuis l'arc du Sanctuaire en gros. Seulement, là où la série prenait le temps (et l'avait surtout) de développer un peu certains des adversaires, notamment les célèbres chevaliers d'or ou, mieux encore, les guerriers d'Asgard, ici le film n'a absolument pas le temps de développer ses personnages, devant sans cesse enchaîner rapidement. On se retrouve donc avec des personnages complètement unidimensionnels, que ce soit les héros stéréotypés qui retrouvent leurs personnalités habituelles, ou leurs adversaires qui n'ont aucune profondeur. Le scénario tente vainement de nous jeter de la poudre aux yeux en faisant de l'un des adversaires un des anciens chevaliers les plus loyaux d'Athéna qui aurait vendu son âme à Eris après avoir sombré dans l'oubli pour l'éternité, mais ce n'est guère qu'un prétexte tant rien n'est développé. Et quitte à opposer Seiya à un ancien chevalier corrompu, pourquoi ne pas avoir fait revenir un de leurs anciens adversaires plutôt que d'introduire un ennemi bâclé ? Il y a un paquet de personnages qui auraient pu remplir ce rôle, les trois quarts du Sanctuaire ont déjà tenté de tuer Athéna, c'était plus qu'il n'en fallait à Eris pour monter une armée de chevaliers revanchards. Mais bon, ça faisait toujours une figure de plus que Bandai pouvait ensuite vendre aux fans.

L'intérêt principal de ce film se résume en un mot: fan-service. "La Légende de la Pomme d'Or" est un film sans intérêt pour les néophytes porté par un scénario plus que médiocre mais qui pourra toutefois plaire aux gros fans de l'animé par sa capacité à cumuler en l'espace de trois quarts d'heure un bon nombre d'éléments traditionnels de la série, témoignant ainsi d'une certaine efficacité à reproduire la formule miracle de la série, du moins dans les grandes lignes tant l'exécution est pauvre. On retrouve ainsi exactement le même déroulement que n'importe quelle grande bataille de l'animé, mais aussi et surtout les exacts mêmes rebondissements: Seiya qui perd ses cinq sens mais qui continue néanmoins de lutter en entendant la voix de Saori, Shiryu qui se sacrifie en lançant la méga-attaque de la mort qui tue pour battre son adversaire, Hyoga qui se fait avoir comme d'habitude et Shun qui se fait sauver par son frère Ikki après avoir été mis à Terre comme une lavette par son adversaire, sans oublier bien sûr l'apparition de la légendaire armure d'or, fan-service ultime et deus ex-machina facile qui tombe toujours à point nommé pour permettre aux héros de vaincre leur ennemie alors qu'ils en auraient autrement été absolument incapables. On se retrouve donc avec un film qui est paradoxalement très mauvais et sans surprise, mais qui pourra justement plaire aux gros fans parce qu'il se donne les moyens de remplir efficacement son quota de fan-service pour les séduire, malgré toutes les facilités derrière et l'absence de toute originalité dans le traitement.

Car rien ne marche vraiment dans ce film. L'histoire est tellement peu développée et manque tellement de rebondissements que la lassitude s'installe vite. Cela n'aide en rien que les combats soient expédiés en un rien de temps, manquant cruellement d'enjeux dramatiques et de tension, et tout simplement d'aura épique en comparaison de ce qu'on avait pu voir dans la série. Heureusement, la réalisation est autrement assez dynamique, l'animation est plutôt bonne, les character designs plutôt bons aussi en dépit d'armures toujours aussi kitschs (Bandai est certainement passé par là), et les musiques correctes bien que manquant cruellement d'inspiration mais au moins elles ne dérangent pas l'action. En plus de ça, le doublage japonais se révèle assez convaincant avec des comédiens talentueux tels que Toru Furuya, Keiko Han, Ryo Horikawa ou encore le regretté Hirotaka Suzuoki. On ne peut en revanche pas en dire de même du doublage français qui est toujours aussi médiocre même s'il n'est pas aidé, il faut dire, par une traduction toujours aussi hasardeuse.

Au final, "La Légende de la Pomme d'Or" est-il un film à recommander ? Cela dépend essentiellement du degré d'adhésion de chacun à l'univers Saint Seiya. En soi, le film est vraiment sans intérêt et je dirais même franchement nul. Les néophytes et ceux qui ne portent guère plus d'intérêt à l'univers de Saint Seiya peuvent donc passer leur chemin, il est fort probable que ce film risque de les ennuyer plus qu'autre chose à défaut de les intéresser (et croyez-moi, je les ai vu passer ces 45 minutes). Mais il arrive à cumuler tellement de fan-service, même sans génie, qu'il bénéficie d'une certaine popularité auprès de nombreux gros fans de Saint Seiya (les vrais passionnés) et c'est essentiellement à ce public que ce moyen-métrage est destiné. Du coup, ma note est à relativiser grandement car, si elle reflète un certain point de vue sur ce film, il est probable que d'autres lui trouveront bien davantage d'intérêt et c'est à eux que ce film est surtout destiné, primant avant tout sur un fan-service outrancier plutôt que sur de réelles qualités d'écriture ou d'exécution. Au final, ce film est avant tout un gros fan-service et guère plus, ce moyen-métrage étant en lui-même très médiocre. Et il y a fort à parier que même la plupart des anciens fans de la série d'origine risquent d'avoir du mal à s'en contenter tant ce film se contente finalement de répéter ce que faisait déjà la série mais sans jamais retrouver le niveau ou l'intérêt de celle-ci. Un bien piètre simulacre que voilà !

Verdict: Très Mauvais (05/20).

Glass Heart
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Re: Saint Seiya

Message non lu par Glass Heart » 26 févr. 2015, 07:13

Saint Seiya - Film 2: La Bataille des Dieux

Image

Studio: Toei Animation.
Editeur: AB.
Réalisateur: Shigeyasu Yamauchi.
Année: 1988.
Durée: 45 minutes.


Casting: Toru Furuya (Seiya), Keiko Han (Saori Kido), Hirotaka Suzuoki (Shiryu), Koichi Hashimoto (Hyoga), Ryo Horikawa (Shun), Hideyuki Hori (Ikki), Iemasa Kayumi (Dolbar),
Keichi Nanba (Frey), Satoko Yamano (Freya), Yu Mizushima (Loki), Ullr (Akira Murayama), Rung (Tessho Genda).



Critique

Après la catastrophe du premier film, c'est avec un certain scepticisme que je me suis lancé dans cette seconde aventure cinématographique de Saint Seiya sortie dans les salles japonaises en 1988 et intitulée "La Bataille des Dieux". Un titre finalement assez trompeur puisque, pour une fois, ce n'est pas une divinité que nos héros vont devoir affronter dans ce nouveau film. Cette fois, Athéna et ses chevaliers partent sur les lointaines terres nordiques d'Asgard où Hyoga a récemment été disparu afin d'y rencontrer le grand prêtre Dolbar et les chevaliers du dieu Odin. Une bonne idée de départ puisque, pour la première fois, la franchise s'attarde sur une mythologie différente de celle des dieux grecs, la popularité de ce film allant par ailleurs engendrer la création de l'arc filler d'Asgard qui est considéré par pas mal de fans comme le plus riche et le plus abouti de la série animée. Maintenant, ce film augurait-il déjà de ce que cet arc allait devenir dans la série animée ?

Il y a une chose qui crève aux yeux dès le départ, c'est de voir que ce film est finalement une redite des événements du Sanctuaire, à savoir un prêtre corrompu par les forces du mal qui tente de tuer Athéna pour dominer le monde et un guerrier honorable qui découvre la trahison et qui devient un paria en tentant de protéger Saori. Mais l'histoire fonctionne, en grande partie aidée par une narration beaucoup plus travaillée que dans le film précédent et par une réalisation elle-aussi bien supérieure, sans parler de musiques plus inspirées qui contribuent à créer une ambiance différente mais pleine de charme à cette nouvelle aventure. Maintenant, on retrouve quand même les défauts du film précédent et, j'ai envie de dire, de la franchise elle-même, à savoir un scénario tout ce qu'il y a de plus classique qui sert essentiellement de prétexte à une succession de combats, des rebondissements tout ce qu'il y a de plus prévisibles, des schémas qui continuent de se répéter (Shiryu qui se sacrifie, Ikki qui sauve son frère le nullard et Seiya qui revêt l'armure d'or pour vaincre le gros méchant à la fin, fan-service oblige) et des adversaires inédits que ce moyen-métrage de 45 minutes n'a guère le temps de vraiment développer. Pour contourner le problème, les scénaristes ont eu la bonne idée de s'attarder sur seulement une poignée d'entre eux et sur leurs combats, les plus importants, afin de proposer des personnages un peu plus mémorables que les simples figurants du film précédent. Rien de bien surprenant et les personnages manquent toujours un peu de profondeur mais c'est mieux que rien, et puis surtout on commence à ressentir un peu la nature plus ambigu du futur arc Asgard à travers le personnage de Frey duquel s'inspireront grandement les futurs guerriers divins, torturés entre leur âme et leur allégeance, même si dans le cas présent le personnage ne doute guère à l'image du chevalier du Sagittaire en son temps.

Du côté du doublage, ça reste dans la continuité de la série et du film précédent avec un doublage japonais très convaincant où on doit relever en particulier l'excellente interprétation de Koichi Hashimoto qui livre une interprétation assez différente et très intense du personnage de Hyoga (même si malheureusement ça n'aura pas duré très longtemps). De l'autre côté, on trouve une version française toujours aussi mauvaise, et on notera en particulier le fait que Hyoga est doublé ici par Gilles Laurent au lieu de Marc François (qui reprend ici son rôle de Shiryu). Un choix pas forcément regrettable tant l'interprétation de Marc François dénaturait considérablement ce personnage, même si cela ne change guère le résultat final qui est toujours aussi catastrophique. Je ne saurais que trop recommander la version japonaise pour réellement en profiter, même si la VF a aussi ses adeptes.

"La Bataille des Dieux" est un film divertissant et bien réalisé qui profite d'un scénario un peu plus travaillé et nettement plus honorable que ce qu'on avait pu voir dans l'horreur précédente qui avait tenté de faire digérer sa nullité avec une débauche de fan-service pour caresser les fans à rebrousse-poil. Ici, on trouve un divertissement de meilleure qualité mais qui accuse quand même un certain nombre de défauts et qui demeure encore trop imparfait, s'apparentant davantage à un épisode allongé de la série qu'à un véritable film avec les ambitions qui s'y prêtent, même s'il propose en retour quelques séquences particulièrement réussies et émouvantes (le sacrifice final, l'arbre-monde...). Un bon divertissement, encore insuffisant eu égard au média, mais nettement plus agréable à suivre que le film précédent, en espérant que le prochain film, qui tiendra cette fois vraiment la durée d'un long-métrage, saura se montrer enfin à la hauteur des ambitions qui n'ont pu être complètement concrétisées dans le cas présent. Mais surtout, ce second opus donne envie de se replonger dans l'arc Asgard qui demeure pour pas mal de fans le plus réussi de la série originale.

Verdict: Médiocre (09/20).

Glass Heart
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Re: Saint Seiya

Message non lu par Glass Heart » 26 févr. 2015, 10:16

Saint Seiya - Film 3: Les Guerriers d'Abel

Image

Studio: Toei Animation.
Editeur: AB.
Réalisateur: Shigeyasu Yamauchi.
Année: 1988.
Durée: 1h12.


Casting: Toru Furuya (Seiya), Keiko Han (Saori Kido), Hirotaka Suzuoki (Shiryu), Koichi Hashimoto (Hyoga), Ryo Horikawa (Shun), Hideyuki Hori (Ikki), Taichiro Hirokawa (Phoebus Abel), Akira Kamiya (Atlas),
Toshio Furukawa (Berenice), Katsuji Mori (Jao), Koji Yada (Dohko), Kazuyuki Sogabe (Saga), Ryoichi Tanaka (Deathmask), Keichi Nanaba (Aphrodite), Rokuro Naya (Camus), Koji Totani (Shura).



Critique

Après le succès commercial des deux premiers films présentés sous un format d'épisodes doubles, Saint Seiya tente à présent l'épreuve du long-métrage à travers ce troisième opus intitulé "Les Guerriers d'Abel" et sorti dans les salles japonaises en 1988. Dans ce nouveau film, Athéna retrouve son frère Abel, un dieu oublié de la mythologie, qui lui annonce son intention de purger la Terre des humains (et un dieu fanatique de plus, un !). Il lui demande de se tenir à ses côtés alors qu'il détruira le monde, ce à quoi Saori obtempère sans broncher, se soumettant à la protection de son frère et virant ses chevaliers à l'instant même. Sans déesse à protéger, les chevaliers d'Athéna ont perdu leur raison d'être mais Seiya refuse d'accepter et de croire que Saori ait pu les abandonner de la sorte et qu'elle ait pu trahir l'humanité, l'abandonnant à la folie d'un dieu mégalomane comme Abel. Et pour cause, Saori n'a jamais eu l'intention de laisser son frère détruire le monde mais elle ne croyait pas ses chevaliers capables de vaincre un dieu, préférant assumer elle-même cette responsabilité qui l'amène bien sûr à se faire avoir encore une fois. Désormais entre la vie et la mort, le sort de Saori repose entre les mains des chevaliers de bronze, les seuls qui soient revenus au sanctuaire pour la retrouver, mais ses actions ont brisé leur lien et ces derniers sont désormais plongés dans le doute sur la confiance qu'ils ont en elle, sur la confiance qu'ils ont en eux-mêmes, et en celle qu'ils portent à leur mission.

Ce troisième film de Saint Seiya est assurément l'un des plus intéressants et l'un des plus aboutis cinématographiquement, mais surtout celui qui se rapproche le plus de la transposition fidèle de la série animée sur grand écran que les fans attendaient, pour le meilleur comme pour le pire. La formule ne change pas: on a toujours affaire à un énième ersatz de la traversée du Sanctuaire, une histoire que l'univers Saint Seiya n'a jamais cessé de remaker à tort et à travers à longueur de temps. Athéna se retrouve donc à nouveau à la merci d'un dieu malveillant comme la princesse Peach qui se fourre toujours dans le pétrin et une fois encore ses cinq chevaliers de bronze vont devoir venir la sauver dans une histoire qui consiste à nouveau dans les grandes lignes à battre les méchants un par un pour progresser jusqu'à arriver devant le gros méchant du film. En soi, rien de bien original dans le concept, c'est ultra-classique et... c'est ce que l'auteur original Masami Kurumada fait à longueur de temps de toute façon (je n'ai jamais dit que je considérais Kurumada comme un auteur de talent). Seulement, à côté, le réalisateur Shigeyasu Yamauchi a développé toute une histoire pour interroger et approfondir les liens qui unissent Saori et ses chevaliers, quelque chose d'encore inédit qui n'avait jamais été abordé par Kurumada et qui permet d'enrichir un peu des personnages désormais familiers mais encore bien trop stéréotypés et unidimensionnels. Athéna, la déesse qui passe son temps à se sacrifier pour le bien de l'humanité tout en comptant sur ses chevaliers pour venir la sauver, commet cette fois la faute de douter d'eux, tout comme eux finissent par douter d'elle alors qu'il semble qu'elle les ait abandonné et qu'elle ait choisi de trahir l'humanité. Nos héros commencent donc cette aventure séparés et divisés et ils devront apprendre à se redécouvrir afin de réparer un lien de confiance qui a été brisé des deux côtés, introduisant ainsi une petite dimension introspective qui amène des enjeux humains encore inédits dans cette saga et qui vont pas mal contribuer à dynamiser l'enjeu des affrontements. Yamauchi réussit là un exploit, apportant une profondeur nouvelle à une série et à des personnages désespérément vides de tout développement intéressant dans le manga d'origine, dépassant ainsi la vision originelle de l'auteur Masami Kurumada. Il a aussi amené l'idée intéressante d'une divinité ennemie plus ambigu, Abel tenant sincèrement à sa soeur Athéna bien que leurs idéaux les opposent, changeant ainsi des divinités caricaturales qui n'ont aucune qualité rédemptoire. Bref, pas mal de très bonnes idées qui augurent d'un très fort potentiel, reste encore à voir comment tout ça a été développé.

Et c'est là que le mât commence à blesser: le film n'est pas toujours à la hauteur de ses ambitions. Déjà, le spectateur ne croit pas un seul instant que Saori puisse subitement rejoindre Abel parce qu'il le lui demande et de trahir ainsi ses chevaliers et l'humanité toute entière. Cela va à l'encontre de sa caractérisation même, une déesse qui se sacrifie sans cesse pour protéger l'humanité et qui compte sur ses chevaliers pour venir la sauver. Cela a tout simplement été mal amené au début du film, ce changement sortant subitement de nulle part, sans chercher à développer la raison d'un changement aussi brutal pour tenter de nous le faire croire. Il aurait été tellement plus intéressant de développer les raisons qui auraient pu pousser Saori à douter de l'humanité, de retourner sa veste et d'amener ainsi ses chevaliers à douter légitimement d'elle (ici, on ne comprend même pas qu'ils puissent y croire, ce qui amène effectivement à se demander si leur lien jusque là était aussi fort qu'on le pensait, et je ne parle pas que des bronzes mais de tout le sanctuaire qui a déserté sans revenir après avoir été "virés"). Il aurait été intéressant aussi de développer davantage sa relation avec Abel, ce qui aurait rendu aussi davantage crédible la possibilité d'un retournement de veste. On les sent très proches au début mais, dès l'instant où Abel fait part de ses intentions, on n'y croit plus un seul instant non plus, devinant facilement les intentions d'Athéna. Bref, le début du film ne prend jamais le temps de tenter de nous faire croire à son histoire et il est ainsi très difficile de partager les émotions et les doutes des chevaliers de bronze.

Ce qui n'aide pas non plus le film, c'est finalement sa grande fidélité à l'esprit de la série. C'est simple, on a l'impression de voir cette dernière transposée directement sur grand écran et cela vaut aussi bien pour les qualités que pour les défauts. Le changement positif le plus appréciable est certainement qu'on nous propose enfin de voir des combats qui ne se bâclent pas en cinq minutes contre des adversaires qui ont un minimum d'intérêt, même si ces derniers ne sont pas nécessairement très travaillés (mais bon, c'était aussi le cas de la plupart des ennemis dans la série). On retrouve enfin l'aura épique de la série, les efforts surhumains des personnages, la foi qui les habitent... Bref, les éléments qui font l'essence même des batailles de Saint Seiya ! Mais on retrouve aussi à côté ces insupportables dialogues pompeux et, surtout, cette tendance fâcheuse qu'avaient Kurumada et la série à toujours surcharger l'action de dialogues inutiles pour surexpliciter la moindre attaque, perdant un temps infini en blabla qu'on aurait volontiers sacrifié pour développer à la place les personnages. Ca a toujours été un énorme défaut du manga et de la série, cette incapacité à s'attarder sur des éléments qui n'ont finalement pas grande importance et à négliger à côté le développement de l'histoire et la profondeur des personnages, c'est la marque de fabrique de l'oeuvre de Kurumada et elle s'oppose ici directement à celle de Yamauchi qui tente à l'inverse de développer une véritable profondeur à l'univers et aux personnages.

Car à côté de ça, les combats ne sont pas gratuits, ce qui est assurément une première dans l'univers Saint Seiya pour l'époque. Yamauchi profite de chaque combat pour pousser les personnages dans leurs limites les plus intimes, des choses qui vont bien plus loin que de croire en l'amitié, en l'amour, en la paix et en la justice et tout ce baratin qu'on retrouve à longueur de temps dans les nekketsu les moins inspirés... et dans Saint Seiya justement. C'est là notamment l'une des raisons du retour des chevaliers d'or tombés lors de la bataille du sanctuaire. S'il est évident que la raison principale de ce retour attendu est avant tout le fan-service avec les revanches des matchs Seiya/Saga, Shiryu/Deathmask et Shun/Aphrodite, c'est aussi l'occasion pour eux de se confronter à des fantômes de leur passé qu'ils avaient vaincu alors qu'ils étaient animés par une foi qui leur fait défaut aujourd'hui, et cela se traduit tout particulièrement au cours du combat entre Seiya et Saga. Il est cependant regrettable que le film continue de recourir à certains rebondissements déjà suremployés par le passé tel que Shiryu qui passe son temps à se sacrifier soi-disant mortellement pour se relever un quart d'heure après ou encore Ikki qui vole à nouveau au secours de Shun qui se fait encore latter par son adversaire. Seulement, dans le cas présent, c'est plutôt grave car Shun se fait massacrer par un adversaire qu'il a vaincu par le passé et qu'il est désormais incapable de battre. Contrairement à Seiya et à Shiryu, Shun serait-il devenu plus nul avec le temps ? Est-il le seul à être incapable de retrouver la foi qui l'habitait à l'époque ? Le film abandonnera son personnage sur cette contradiction regrettable, donnant plus que jamais l'impression que Shun ne mérite plus sa place au sein du groupe. On notera cependant des efforts dans le traditionnel deus ex-machina final de l'apparition de l'armure d'or qui, pour une fois, n'incarne plus la toute puissance et la victoire facile car, malgré ce boost nécessaire pour lutter contre une divinité, c'est cette fois bien la détermination de Seiya et sa foi qui font toute la différence, quelque chose qu'on n'a jamais ressenti jusque là dans les films précédents. Mais au bout du compte, malgré des efforts et des ambitions beaucoup plus importantes que dans les films précédents et dans la série même, "Les Guerriers d'Abel" reste sur le constat d'une demie réussite, abordant pour la première fois des thématiques très intéressantes mais qui ne sont pas toujours aussi bien développées qu'il l'aurait fallu. On est passé à côté d'un film qui aurait potentiellement pu s'affirmer comme une oeuvre phare sur Saint Seiya. Au lieu de ça, on se retrouve avec un énième film, certes plus ambitieux, mais finalement à peine plus abouti que ceux qui l'ont précédé.

Du côté de la réalisation, on sent que les gros moyens ont été mis pour ce long-métrage, clairement beaucoup plus beau que les moyen-métrages qui l'ont précédé, avec une animation souvent belle (même si on ne retrouve pas la poésie visuelle de certaines séquences du film sur Asgard). Les affrontements sont spectaculaires et assez dynamiques (malgré cette tendance toujours soulante à interrompre l'action pour blablater pendant un moment avant de lancer la prochaine attaque deux minutes plus tard) et les musiques sont beaucoup plus variées et proches de celles de la série animée que dans les films précédents. Notons aussi un doublage japonais particulièrement réussi avec des invités de marques tels que Akira Kamiya et Toshio Furukawa pour doubler les nouveaux personnages. En comparaison, la version française s'avère plus foirée qu'elle ne l'a jamais été, la palme revenant à un travail de traduction et d'adaptation catastrophique. De toute évidence, le traducteur n'était pas celui de la série vu les termes employés et probablement même qu'il ne connaissait rien à Saint Seiya. Je ne saurais que trop conseiller une nouvelle fois d'éviter cette horrible version française et de privilégier l'excellente version japonaise afin de profiter pleinement de ce long-métrage.

Au final, "Les Guerriers d'Abel" est certainement le film que les fans de Saint Seiya attendaient, la transposition la plus fidèle et la plus réussie de la série animée sur grand écran (à défaut d'être la meilleure adaptation cinématographique), mais ce n'en est pas pour autant un film vraiment abouti. Malgré les très hautes ambitions affichées au départ, le film ne s'est jamais vraiment donné les moyens d'aller jusqu'au bout et de raconter l'histoire qu'il souhaitait nous raconter, se contentant d'un résultat plutôt basique et décevant étant donné le potentiel. Ce n'est finalement qu'un film de Saint Seiya de plus, certes d'un meilleur niveau que ceux qui ont précédé, mais toujours aussi imparfait et ne dépassant pas le stade du simple divertissement. Une vraie occasion manquée et peut-être est-ce cela qui a motivé plus tard Yamauchi à réaliser le film "Chapitre des Dieux" qui reviendra à nouveau sur ces thématiques avec un résultat beaucoup plus développé et approfondi avec un résultat autrement plus abouti et artistiquement plus mûr.

Verdict: Passable (11/20).

Glass Heart
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Re: Saint Seiya

Message non lu par Glass Heart » 28 févr. 2015, 02:33

Saint Seiya - Film 4: Le Temple de Lucifer

Image

Studio: Toei Animation.
Editeur: AB.
Réalisateur: Masayuki Akehi.
Année: 1989.
Durée: 43 minutes.


Casting: Toru Furuya (Seiya), Keiko Han (Saori Kido), Hirotaka Suzuoki (Shiryu), Koichi Hashimoto (Hyoga), Ryo Horikawa (Shun), Hideyuki Hori (Ikki), Masane Tsukayama (Lucifer),
Toshio Furukawa (Mois), Katsuji Mori (Belzebuth), Keichi Nanaba (Astaroth), Ken Yamaguchi (Eligor), Akiko Tsuboi (Natasha), Kaneto Shiozawa (Mu).



Critique

Sorti dans les salles japonaises en 1989, "Le Temple de Lucifer" est le quatrième film dérivé de la franchise Saint Seiya et le dernier à avoir été réalisé à l'époque de la série animée, précédant de quelques semaines à peine son arrêt définitif. Il faut dire que le succès de Saint Seiya était cruellement retombé à la fin des années 80: le manga ne passionnait plus grand monde, au point que l'éditeur allait forcer l'auteur à achever sa série l'année suivante, et les audiences de la série étaient en chute libre. Il devint alors évident que l'arc Hadès, alors en cours dans le manga, ne serait pas adapté en animé. Situé quelques temps après la défaite de Poséidon, ce film devait donc servir de conclusion à la série en proposant une alternative au dieu Hadès: l'ange déchu Lucifer, le mal incarné et l'ennemi juré des dieux. Un adversaire si redoutable que ses sbires sont parvenus à vaincre les chevaliers d'or en l'espace de dix secondes et qu'il a déjà plongé le monde dans le chaos dès les cinq premières minutes du film. Mais surtout, tous les anciens adversaires des chevaliers ne font pas le poids face à ce nouvel ennemi au point qu'ils ont décidé de se rallier à lui afin de ressusciter et de gouverner ensuite le monde sous ses ordres.

Partant de cet adversaire inédit, le film se construit alors sur un schéma des plus classiques: Athéna décide de se sacrifier pour convaincre Lucifer d'épargner l'humanité, tandis que ses chevaliers de bronze tentent de la rejoindre, devant vaincre les anges démoniaques en chemin (en dépit de leur nom, ce sont des adversaires tout ce qu'il y a de plus quelconques). L'histoire que l'on connait tous par coeur depuis que l'auteur Masami Kurumada et les différents scénaristes de l'animé n'arrêtent pas de remaker la bataille du sanctuaire à chaque nouvelle histoire. Ce film retrouve par ailleurs toutes les idées déjà utilisées cent fois dans l'animé: Hyoga pleure sa mère (alors que cette intrigue est censée avoir été résolue lors de son combat avec Camus), Shun se fait battre comme une merde et il est sauvé in-extremis par Ikki, n'ayant pas eu l'occasion de vaincre un seul adversaire par lui-même des quatre films, et puis bien sûr l'apparition inévitable du plus fan-service des deus ex-machina, l'armure d'or, qui débarque encore à point nommé pour permettre à Seiya de vaincre sans peine et rapidement un adversaire dont il n'aurait eu autrement aucune chance de triompher.

Mais cela en devient d'autant plus gênant que l'histoire du film se limite strictement à ça. Il n'y a pas vraiment d'histoire à proprement parler, pas d'intrigue que les scénaristes tentent de développer contrairement au film précédent par exemple. Ici, on se retrouve avec le schéma ultra-classique de la divinité maléfique qui capture Athéna et des chevaliers de bronze qui doivent explorer les lieux pour les rejoindre en triomphant de leurs adversaires à tour de rôle. La formule Saint Seiya sous sa forme la plus épurée et la plus dénuée d'intérêt.

Pour ne rien arranger, on remarque vite que la Toei a cruellement limité les coûts en ce qui concerne la production de ce film. Après s'être aventuré sur le terrain du long-métrage avec l'opus précédent, Saint Seiya revient à une durée de moyen-métrage, ce qui limite grandement les possibilités de développement de l'histoire (et, soyons honnêtes, ils n'ont même pas essayé !) mais qui impacte surtout sur les affrontements, censés être l'intérêt central du film et qui s'avèrent ici tout aussi bâclés, expédiés et inintéressants que dans le film sur Eris, sans parler des adversaires qui ont autant de charisme et d'intérêt qu'une grenouille. Produit avec un budget très réduit, le film se retrouve aussi avec une animation très inférieure à celles des autres films qui donne plutôt l'impression d'avoir été produit pendant les heures sup du staff de la série, donnant plus que jamais l'impression de voir un épisode allongé de cette dernière. Mais surtout, le travail de réalisation est calamiteux. La mise en scène est tout bonnement catastrophique, il suffit de voir l'armageddon du début pour s'en convaincre, rappelant les mauvaises séries Z fauchées aux idées ultra-clichées (un exploit quand on parle d'un animé !), ou encore la "présence" des dieux précédemment vaincus sous la forme d'images fixes, le staff ne s'étant même pas donné la peine de les animer. Au lieu de ça, on voit leurs visages en images fixes tourner dans tout les sens sur fond d'images apocalyptiques (un volcan en éruption, un mauvais film de zombie, etc...) en ricanant. Alors que ces scènes sont censés paraître menaçantes, on a bien du mal au contraire de se retenir d'exploser de rire tellement c'est grotesque. Une purge totale !

Quelque chose qui aurait pu éventuellement sauver le film, ce sont ses musiques. En effet, celles-ci sont tirées de la série et elles sont plutôt bonnes. Et on connait le potentiel de cette série à transmettre l'émotion et l'aura épique à travers ses musiques pour accompagner l'action. Un bon moyen de rattraper une réalisation qui échoue à créer la moindre tension dramatique et la moindre aura épique ? Probablement qu'ils ont dû y penser car le film s'apparente à un véritable fourre-tout musical, surchargeant chaque scène au point d'étouffer complètement l'action et la patience déjà fortement éprouvée du spectateur. C'est une chose d'avoir de bonnes musiques, encore aurait-il fallu qu'elles soient bien employées, de réfléchir à la manière dont elles pourraient accompagner efficacement l'action. Ici, c'est du pur travail d'amateur et ça détruit tout encore un peu plus. Heureusement, on a tout de même droit à un doublage japonais de bonne qualité, même si les comédiens se contentent de lire leurs répliques sans vraiment apporter de prestation mémorable. Ne parlons même pas de la version française que je ne peux que vous déconseiller, tant par sa qualité générale que par son adaptation bancale et peu inspirée (enfin bon, on connait tous la série de toute façon).

Au final, "Le Temple de Lucifer" réussit à s'imposer comme le plus mauvais film de la franchise Saint Seiya, un exploit vu le niveau général déjà très bas. On se retrouve ici avec un film qui ne fonctionne absolument pas, qui ne comporte pour ainsi dire pratiquement que des défauts et où même les fans ont généralement du mal à lui trouver un quelconque intérêt, ce qui relève de l'exploit. Manque d'ambition, manque d'inspiration, manque cruel d'originalité, ce film n'a en tout cas rien de la conclusion attendue et espérée par certains, au point de se demander si la Toei n'avait pas vu juste en pensant avoir fait le tour de la franchise Saint Seiya, l'auteur Masami Kurumada lui-même n'arrivant pas à renouveler sa série et se contentant de remaker à longueur de temps la bataille du sanctuaire d'un arc à l'autre comme s'il ne savait pas quoi faire d'autre pour relancer l'intérêt. Un mal pour un bien finalement car cet arrêt en pleine déroute aura cependant fait naître une certaine nostalgie auprès des spectateurs, réclamant finalement l'adaptation de l'arc Hadès qui sera lancée plus d'une décennie plus tard.

Verdict: Catastrophique (02/20).

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