Windy Tales

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Blacksheep
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Windy Tales

Message non lu par Blacksheep » 20 avr. 2008, 13:58

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Windy Tales, comme son nom l'indique, est une série qui va nous parler du vent.
Nao, présidente du club de photographie de l'école, va par hasard découvrir que l'un de ses professeurs maîtrise le vent. Avec ses amies Kimi et Ryôko, elles vont tous faire pour que le monsieur leur apprenne son secret. Vont s'ensuivre diverses aventures où, bien sûr, le vent tiendra une place à part.

Dès les premières images, un mot vous vient à l'esprit : c'est moche. Pourtant, j'ai été positivement bluffé par cette série.
Le trait choisi pour l'animation est grossier, il tient plus du brouillon que du dessin. On a donc des personnages disproportionnés avec de très grosses cuisses (et par extension un très gros derrière) et de minuscules pieds et mains. Les décors sont eux aussi brouillons, le tout colorisé avec des teintes pastels, et de très rares ombres pour créer un contraste.
On est d'autant plus étonné par ces choix graphiques quand on sait qu'à la base de cette série se trouvent Mamoru Oshii et Productions I.G. qui nous ont habitué à des déluges d'effets techniques. Mais ça fonctionne! Une fois passé le choc de l'animation, on se laisse porter par l'ambiance onirique de l'animé, supportée par la musique de monsieur Kenji Kawai, rien que ça!
Le dessin a donc été volontairement délaissé pour mettre en avant une histoire simple, drôle, touchante, avec un soupçon de magie, dans la lignée du Totoro ou Chihiro des studios Ghibli.

Le doublage est quant à lui exceptionnellement réussi. Que se soit les voix des doubleurs ou leur jeu tout est parfaitement en place. Est-ce du à la particularité de l'animation, moins japonisante? Peut-être, mais c'est en tout cas du très bon travail.

On passe un moment très agréable, sans prise de tête, et on adopte vite l'esprit zen de la série.
"Dès qu’on tombe amoureux, on devient des menteurs" Harlan Ellison
"Tout homme normal est tenté à un moment de sa vie de cracher dans ses mains, de hisser le drapeau noir et se mettre à trancher des gorges." H. L. Mencken
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