La Fille des Enfers (Jigoku Shojo)
Coffret 1 :
La Fille des Enfers (Jigoku Shojo) est une série animée de 26 épisodes réalisée en 2005 par le Studio Deen, à qui l’on doit quelques animes renommés comme Fruits Basket, Equipières de choc et Hinamizawa le village maudit (Higurashi no naku koro ni, sorti en DVD chez Anima). Au Japon, cette série a eu un tel succès qu’elle a eu droit à une suite de 26 épisodes (une troisième saison étant prévue courant 2008), et a connu une adaptation en série live, ainsi qu’en manga (édité en France par Pika).
Et le moins que l’on puisse dire, c’est que cette série mérite son succès !
Chacun des 9 épisodes de ce premier coffret se construit sur le même schéma : victimes des persécutions de leur entourage, des hommes et femmes de tous âges décident d’utiliser le courrier des Enfers pour se venger. Dès lors, la Fille des Enfers va exécuter sa sentence. Mais bien entendu, il y a un prix à payer pour s’octroyer ses services…
On pourrait craindre de tomber sur une série répétitive, mais il n’en est rien, chaque épisode arrivant brillamment à se renouveler. Malgré tout, les raisons des vengeances pourront parfois sembler tirées par les cheveux, mais cela ne gâche en rien le plaisir du spectateur.
Quant à la réalisation, elle est tout simplement superbe ! Si le chara design des personnages secondaires reste assez ordinaire (mais très réussi), on ne peut que rester subjugué par le grand soin qui a été apporté à notre Fille des Enfers, son regard de sang et sa longue chevelure noire la rendant on ne peut plus mystérieuse et lui offrant un look de beauté froide. Les décors ne sont pas en reste, parfois colorés, parfois sombres, toujours enchanteurs. De nombreux plans et jeux sur les lumières sont également là pour offrir à la série une ambiance mystérieuse et envoûtante. Ambiance et atmosphère rendues encore plus envoûtantes et mystérieuses par une bande son particulièrement réussie et qui joue un rôle très important dans l’œuvre. En effet, les morceaux collent parfaitement aux différents passages, et l’ambiance sonore sait donc se faire discrète, triste, sombre ou oppressante quand il le faut. Visuellement magnifique, l’œuvre est en plus dotée d’une animation tout à fait convaincante.
En fin, le doublage japonais est très convaincant, notamment la voix très douce de notre héroïne.
C’est donc avec un immense plaisir que l’on suit ces premiers épisodes de La Fille des Enfers, anime prenant, envoûtant et atypique
L’édition de Kaze reste chère, mais l’éditeur a eu la très bonne idée de nous proposer en guise de bonus le premier CD de l’excellente BO. On notera aussi la présence de deux jolies cartes représentant notre charmante Fille des Enfers, et d’un petit livret de 8 pages qui reste assez succinct. Les sérigraphies des DVD sont magnifiques, tout comme les illustrations du digipack et du fourreau. L’image comporte quelques petits défauts sans grande importance. Quant au son, il est excellent et retranscrit parfaitement l’ambiance.
Coffret 2 :
C’est avec un immense plaisir que l’on retrouve La Fille des Enfers pour 9 nouveaux épisodes.
Le schéma de la majorité des épisodes est toujours le même, à ceci près que le journaliste Shibata et sa fille Tsugumi, désireux de découvrir la vérité sur la mystérieuse Enma Ai alias la Fille des Enfers, se positionnent petit à petit comme les personnages principaux. Ainsi, en leur compagnie, on en apprend petit à petit un peu plus sur la mystérieuse jeune fille, ce qui rajoute beaucoup d’intérêt et empêche un éventuel sentiment de lassitude. Sur les plans visuel et sonore, la série est toujours aussi belle et envoûtante, et n’en est que plus prenante.
Comme pour les premiers épisodes, certaines vengeances paraîtront un peu tirées par les cheveux, mais à côté de ça, d’autres entretiennent le mystère et le suspense jusqu’au bout. Et au final, l’ensemble est toujours aussi plaisant à suivre.
Ce second coffret est dans la continuité du premier, Kaze nous proposant en guise de bonus le deuxième et dernier CD de la très bonne BO, ainsi que deux nouvelles cartes très jolies et un nouveau livret de huit pages toujours aussi peu fourni, le tout dans un digipack une nouvelle fois magnifiquement illustré.
Une seule hâte : découvrir les huit derniers épisodes de cette première saison !
