Blue Gender

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Erkael
Entité Démoniaque
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Blue Gender

Message non lu par Erkael » 06 déc. 2008, 17:21

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Studio: AIC
Année de prduction: 2000
Nombre d'épisodes: 26
Edité en DVD chez Declic Images


Les humains ont du quitter la Terre, désormais sous la domination des Blues, insectes géants et surpuissants ne pouvant être tué qu’une fois leur noyau détruit. C’est dans ce contexte que Yuji se réveille de son sommeil artificiel dans lequel il était maintenu en espérant que la science futur puisse soigner sa maladie…Dur retour à la réalité donc, il découvre une Terre dévastée où les humains ne sont plus qu’un réservoir de nourriture pour les insectes

Cet animé de 26 épisodes, datant de 2000 fait forcément penser à Starship Troopers, à la différence qu’ici les humains ne sont plus les envahisseurs mais tentent de reconquérir leur planète…quoi qu’il en soit se sont bel et bien les insectes qui jouent à domicile !

A première vue, le scénario paraît assez simpliste, voir classique, mais il évolue au fil des épisodes pour donner plus d’ampleur à la série, celle ci se découpant en plusieurs phases.
En premier lieu, et durant plus d’un tiers de la série, les héros vont tenter d’accéder à une navette pour retourner sur la station spatiale qui abrite le dernier espoir de l’humanité. Cette partie à le mérite de planter le décor et nous plonge vraiment dans l’ambiance de fin du monde recherché. Ensuite, une fois dans l’espace, les choses changent, avec les nouveaux personnages, de nouveaux enjeux apparaissent : les « sleepers », c’est à dire les humains d’une époque passée qui étaient maintenus en sommeil, semblent être la clé pour la reconquête de la planète, mais c’est une arme à double tranchant…
Et enfin, la tentative de reconquête que je vous laisse découvrir (bien évidemment, tout ne peut se passer comme cela était prévu), qui est agrémenté d’intrigues politiques dans l’espace.

On a donc de tout dans cette série, beaucoup d’action pour commencer, un peu d’angoisse, un peu d’émotion, beaucoup d’action, des intrigues, de la violence, beaucoup d’action, un peu de sexe (toute proportion gardée) et pas d’humour du tout…on n’est pas là pour rire ! Et de l’action aussi…mais pas que, il y a aussi de réflexion, il serait dommage de réduire cette série à un animé de bourrins.

Cette série est vraiment captivante, pour autant, l’ambiance ne fonctionne pas toujours, le rythme est assez irrégulier, les épisodes où tout va trop vite s’enchaînent avec des épisodes qui donne l’impression que les choses n’avancent pas (mais il y a de l’action). Chaque combat contre les Blues est une boucherie, mais très vite voir les héros les affronter ne provoque plus la même tension, en tuer un en début de série est un problème, alors qu’à la fin ils tombent comme des mouches…bien entendu, seuls les héros arrivent à les tuer sans trop de problème, les figurants n’ayant visiblement pas suivi les mêmes cours à l’école militaires. Tout cela nous amène aux personnages, assez clichés dans un premier temps puis qui heureusement évoluent au fil des épisodes, mais hormis Yuji et Marlène, les autres ont une espérance de vie bien courtes, attention à ne pas trop s’attacher…

La série, bien que ne datant que de 2000 paraît beaucoup plus vieille, pas au niveau de l’animation qui est très bonne, mais les graphismes semblent avoir dix ans de plus, surtout quand on s’attardent sur le design des personnages, rien de choquant ni de désagréable pour autant. Par contre les musiques sont très inégales, et certaines nous renvoient effectivement quinze ans en arrière…étrange !

Blue Gender est une série vraiment intéressante, qui provoque un certain malaise, et entraîne même une réflexion sur l’environnement et notre comportement vis à vis de la planète, et si la série ne nous provoque des frissons et ne restera peut être pas dans les annales, on ne s’ennuie pas et chaque épisode apporte son lot de surprises et d’action.
On ne peut pas gagner à tous les coups mais on ne peut pas perdre à chaque fois non plus!

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