Tokyo Demon Campus

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Erkael
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Tokyo Demon Campus

Message non lu par Erkael » 24 janv. 2009, 17:38

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Studio: AIC
Année de production: 2007
Nombre d'épisodes: 26 (14+12)
Disponible en DVD chez Kaze


Sortie tout droit des Studios AIC, cette série de 26 épisodes se découpant en deux saisons de quatorze et de douze épisodes (original…cela change du classique 13/13), est une adaptation d’un jeu vidéo bien méconnu dans nos contrées.

Kaze nous offre donc ici l’intégrale de la première saison, intitulée « La saga des impies » où l’on suit un groupe de lycéens se retrouvant avec de puissants pouvoirs suite à la résurrection de diables…très vite on apprendra que tout cela est du à un homme accomplissant une vengeance séculaire, et que nos lycéens ne sont pas étrangers à cela !
Dans un premier temps, on pense très rapidement à un sentai en découvrant ces cinq lycéens avec chacun sa personnalité et ses pouvoirs spécifiques, trois garçons et deux filles, chacun possédant une arme…on se dit qu’il ne manque que les combinaisons de couleurs ! Mais heureusement la comparaison s’arrête là, car très rapidement de nombreux autres personnages viennent se greffer à l’intrigue, personnages hauts en couleurs, mystérieux et intrigants (le revers de la médaille étant qu’ils ne sont pas, le plus souvent, assez développés, on se demande même à la fin de cette première saison à quoi servent certains), venant renforcer l’intrigue plus profonde qu’elle n’y paraît au premier abord, sans atteindre des sommets de complexité non plus.
Non, le véritable intérêt de la série repose sur son ambiance, entre malsain et gore. Chaque épisode confronte nos héros à un nouvel adversaire, et chacun rappel une référence qui peut venir aussi bien du folklore Japonais que de la culture populaire, on va des élémentaux, aux zombies en passant par un guitariste se transformant en corbeaux…
On se retrouve donc avec une série à la frontière de l’horreur et du shonen, avec des éléments fantastiques, et plus classiques aux séries de lycéens tels que les clubs sportifs, cette série est à la croisée des univers, ce qui lui donne un charme vraiment particulier.

Le dessin n’est pas sans rappeler celui de Samourai Champloo, étant donné que Jun Nakai en est aussi le character designer, ainsi que le responsable d’animation, on retrouve donc la même fluidité dans l’animation avec des corps qui donnent parfois l’impression d’être désarticulés. La musique est un compromis entre rock énergique et morceaux plus envoûtants collants davantage avec les scènes dérangeantes, elle est vraiment un plus pour cette série qui ne manque décidément pas de qualités.

Le plus gros reproche que l’on puisse faire à cette série vient d’une de ses plus grandes qualités : les auteurs ont fait le choix de privilégier l’action, et à ce compte là, on n’est pas déçu, tout va très vite, on en prend plein les yeux, mais tout va justement un peu trop vite, les personnages sont parfois bien lisses, limites caricaturaux, l’histoire bien qu’intéressante n’est pas assez creusée, mais on se rassure en se disant qu’une seconde saison nous attend !

En bref, on se retrouve avec une excellente série, vraiment captivant et énergique à souhait sans temps mort, avec une ambiance et une personnalité propre mais qui aurait mérité d’être creusée d’avantage !
On ne peut pas gagner à tous les coups mais on ne peut pas perdre à chaque fois non plus!

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Re: Tokyo Demon Campus

Message non lu par Erkael » 02 janv. 2010, 19:49

SAISON 2

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La deuxième saison de Tokyo Demon Campus se sera fait attendre ! Après une première saison dynamique à souhait, mais non exemptes de défauts, la seconde saison, qui compte seulement douze épisodes, possède les mêmes qualités, mais souffre malheureusement des mêmes défauts…et en plus elle vient en rajouter !

Qu’on se rassure cette seconde saison est toujours aussi dynamique, l’action est très présente, ça saute dans tous les sens, on trouve (retrouve) une flopée de personnages charismatiques…mais, parce qu’il y a un mais, cela va beaucoup trop vite, on n’a pas le temps d’apprécier réellement les choses, c’est parfois brouillon, à peine certains personnages sont-ils développés qu’ils disparaissent, nombre de nouveaux personnages introduits dans cette saison ne servent pas à grand chose.
D’ailleurs peut on parler réellement de seconde saison ? Si la première connaissait une unité, ce n’est pas le cas de celle ci. On trouve dans un premier temps un premier arc intéressant, mais bouclé en cinq épisodes…un clan attaquent les protecteurs de Tokyo et commencent à les décimer un par un…ils sont au nombre de dix…et six d’entre eux ne servent réellement à rien, quatre seulement ont une importance mais on ne sait pas d’où il viennent à l’exception d’un seul. Ensuite suit une autre courte partie de deux épisodes, pour enfin une dernière partie de trois épisodes. Alors certes il y a bien un lien, mais on garde cette désagréable impression de passer à coté de nombreuses choses. On se retrouve avec un final apocalyptique avec des personnages qui se transforment on ne sait comment, mais il faut reconnaître que le final a de la gueule.
Vous me direz que ça ne fait que dix épisodes ça ! Et vous avez raison. Les deux derniers étant des « hors séries » qui viennent conclure l’animé. C’est bien de prendre le temps de conclure, mais on aurait préféré un développement plus travaillé plutôt qu’une fin qui n’en finit pas de finir.
Pire encore, une porte est ouverte sur des personnages présents depuis le début, dont on se demande depuis des lustres l’utilité…sur les derniers épisodes on nous révèle qu’ils sont des sortes de vampires…et c’est tout, on fait avec…on n’en saura pas plus, ni leur passé ni ce qu’ils font là. C’était bien la peine !

Alors que l’on prend un grand plaisir à suivre chaque épisode tant l’ambiance est exceptionnelle, tant le scénario, simple mais efficace, nous accroche, autant on en sort avec un goût amère d’inachevé particulièrement frustrant.

Au niveau technique, c’est du grand art, qu’il s’agisse du dessin ou de l’animation. Les voix Japonaises sont excellentes et convaincantes. Et la musique est envoûtante au possible et colle parfaitement à cette ambiance dérangeante et malsaine. On retient un thème lyrique qui à l’inverse paraît en total contradiction avec le reste, mais du plus bel effet.

Niveau bonus, c’est le désert, on trouve uniquement les génériques sous titrés ou pas. Pas de VF, mais personne ne s’en plaindra.

Au final, on sort partagé de cette seconde saison, qui s’avère moins efficace que la première et qui donne l’impression d’être un assemblage avec pour seul lien une trame de fond bien légère.
On ne peut pas gagner à tous les coups mais on ne peut pas perdre à chaque fois non plus!

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