Outlaw Star
C'est en 1998 que les japonais peuvent découvrir sur leur écran Outlaw Star, série de science-fiction de 26 épisodes, sortie tout droit du célèbre studio Sunrise, à qui l'on doit un certain nombre de perles de l'animation japonaise comme Cowboy Bebop, Escaflowne ou encore City Hunter.
Gene Starwind et Jim Hawking vivent sur la planète Sentinel III, où ils sont tous deux mécaniciens,mais également chasseurs de primes. Un jour, ils sont engagés par Hilda, une jeune femme poursuivie par une bande de redoutables pirates. Après avoir réussi à leur échapper, Gene et Jim découvrentent que Hilda transportait une jeune fille cryogénisée appelée Melfina. Ils cherchent à en avoir plus auprès de Hilda, en vain, la jeune femme se contentant de leur donner pour mission de récupérer un mystérieux vaisseau... Pour eux, c'est le début d'une aventure mouvementée.
Avec Outlaw Star, Dybex nous propose de découvrir en France une série qui, sans faire preuve d'une originalité folle, se suit sans déplaisir. L'intrigue comporte assez de mystères pour nous tenir en haleine, bien qu'on pourra reprocher par moments une certaine lenteur nuisant un peu à un titre de ce type. L'équipage du vaisseau est formé de personnages sympathiques, aux caractères tranchés et complémentaires. De plus, leurs disputes régulières apportent une dose d'humour non négligeable. Le niveau est le même d'un bout à l'autre, même si la fin paraît un peu expéditive.
La réalisation a fort bien vieilli, comme beaucoup de séries estampillées Sunrise. Le character design est classique pour l'époque mais plaisant, et l'univers de la série est mis en valeur par d'excellents décors. Malgré tout, il arrive que quelques scènes soient beaucoup plus inégales. L'animation prise dans son ensemble ne comporte pas de défauts majeurs. Enfin, l'ensemble est rendu encore plus immersif par une bande son réussie.
Voici donc une série qui, à défaut d'originalité, et malgré ses quelques années d'existence et des épisodes moins prenants que d'autres, se révèle plaisante à suivre, d'autant que l'édition de Dybex est de qualité et ne comporte aucune tare importante.
