Black Mask

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Erkael
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Black Mask

Message non lu par Erkael » 28 juil. 2010, 16:43

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Pays: Hong Kong
Réalisateur: Daniel Lee
Durée: 90 minutes
Edité chez HK Video


On ne présente plus Jet Li, ni même Tsui Hark, tout le monde sait que le premier est un artiste martial de grandes qualités et qu’en plus il peut aussi être un bon acteur, et que le second est un réalisateur touche à tout qui a multiplié les classiques !
Ensemble, sous l’impulsion de Tsui Hark ils s’attaquent à l’adaptation d’un manwhua pour faire un film de super-héros assez atypique.

Du moins sur le papier, parce que soyons franc, en soi, ce film n’a rien de révolutionnaire. Cependant il faut replacer dans le contexte : en 1996, la culture des super-héros au cinéma n’est pas encore très étendue, pourtant le personnage de Black Mask, n’est autre qu’un croisement entre Batman et Kato, le majordome du Frelon Vert. Le scénario est des plus simple, un ancien agent d’un commando d’élite se rebelle contre son ancienne unité qui veut s’emparer du monopole de la drogue pour s’enrichir. Et qui dit super-héros dit aussi super-vilain, et ici les auteurs ont fait fort, on a droit à un vieux savant fou ressemblant à Ozzy Osborn.

Au niveau du casting on retrouve Jet Li avant qu’il ne devienne une star en Occident (et multiplie les mauvais films), toujours aussi impressionnant et imposant un capital sympathie important ; Lau Ching Wan dans un rôle de flic bourru qui lui va à merveille et même un Anthony Wong en chef de cartel déjanté. Tsui Hark n’est ici que producteur, il ne réalise pas lui même, il confie les rennes à Daniel Lee qui tente d’imposer son univers avec un visuel particulier et des décors sombres, et bien entendu les chorégraphies, toujours aussi impressionnantes, reviennent à Yuen Woo Ping

Si le scénario n’est pas ce qui porte le film, les scènes d’actions sont suffisamment impressionnantes pour retenir l’attention. Malheureusement il faut reconnaître que ce film a grandement vieilli. Si à l’époque il a pu faire sensation, notamment en Occident où l’on découvrait le « phénomène » Jet Li, le revoir maintenant lui donne des aspects kitschs qu’il ne possédait pas alors, le rapprochant presque de la série B.

En bonus, outre les classiques bandes annonces et filmographies, on trouve un reportage court mais enrichissant de vingt minutes sur la création du projet.
Le doublage a lui aussi mal vieilli mais reste correct. Par contre on trouve une belle édition avec un visuel et un packaging de qualité.

Black Mask a certes vieilli, il peut paraître dépassé sur bien des points maintenant, mais il demeure un classique du cinéma d’action Hong Kongais, et de la filmographie de Jet Li..
On ne peut pas gagner à tous les coups mais on ne peut pas perdre à chaque fois non plus!

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