Umineko No Naku Koro Ni: discussions et théories.
Posté : 28 oct. 2010, 13:48
Un topic pour parler de la seconde oeuvre des créateurs du célèbre visual-novel (puis animé) Higurashi No Naku Koro Ni.

L'Histoire
Octobre 1986.
Kinzo Ushiromiya, le patriarche de la famille, est mourant. Ses enfants se réunissent donc sur l'île pour discuter de l'héritage. Si la tension est grande entre les héritiers, les petits-enfants, eux, profitent des retrouvailles pour s'amuser.
La réunion prend un tournant inattendu lorsqu'une personne se présentant comme la sorcière Béatrice remet une lettre à Maria.
Selon la légende, il y a bien longtemps, après que le business familial ait été anéanti par le tremblement de terre de 1923, Kinzo avait passé un pacte avec la sorcière Béatrice. Celle-ci lui remit alors une montagne d'or qui redémarra comme jamais l'affaire familiale en une vingtaine d'années.
En échange, lorsque leur accord sera arrivé à son terme, elle viendra réclamer tout ce que Kinzo a pu bâtir à partir de l'argent (incluant les vies de ses descendants). C'est exactement ce que Béatrice annonce dans sa lettre.
Toutefois, une clause spéciale existe, stipulant que si une des 17 personnes présentes sur l'île (famille, amis ou majordomes) réussit à résoudre l'épitaphe située sous le portrait de Béatrice et à trouver ainsi l'or caché, la sorcière renoncera à sa déclaration, le massacre cessera et tout sera rendu à celui qui sera alors devenu le nouveau chef de famille.
Pendant des années, les rumeurs circulaient que Kinzo avait une maîtresse du nom de Béatrice qui aurait vécu sur l'île mais serait morte, plongeant le maître dans une folie qui lui fit étudier la magie noire dans l'espoir de ressusciter la sorcière.
L'épitaphe en question, justement, annonce cette résurrection en dix crépuscules, chacun annonçant un massacre. Les morts inexplicables commencent et les résidents de l'île luttent pour leur survie, craignant la 18ème personne qui y est présente.
Toutefois, personne ne survit et tous se retrouvent dans une sorte de purgatoire. Tous sont désormais convaincus que la sorcière existe bel et bien, tous sauf Battler, l'un des petit-enfants, qui est convaincu que quelqu'un a voulu faire croire à l'existence de la sorcière pour commettre les meurtres sans éveiller les soupçons.
Béatrice apparait alors et défie Battler. Les événements de la nuit vont être rejoués à plusieurs reprises, avec un déroulement différent à chaque fois (des alternatives des événements) et impliquant à plus ou moins grande échelle l'intervention de la magie et des sorcières.
Dans cette partie d'échecs, le but de Battler est de prouver que chacun des meurtres qu'il a verra aurait très bien pu être commis par un ou plusieurs êtres humains s'il arrive à trouver l'astuce derrière chaque meurtre, élaborant et présentant des théories, tandis que la sorcière (qui connait la vérité derrière le jeu) doit contrecarrer ses théories jusqu'à ce que Battler renonce et reconnaissent l'existence des sorcières.
Le "jeu" recommencera de nombreuses fois jusqu'à ce que l'un des deux parviennent à son objectif au terme d'une partie.
L'opening de la série:
http://www.youtube.com/watch?v=-wNxbz8G ... re=related
Commentaires
Comme Higurashi No Naku Koro Ni, Umineko No Naku Koro Ni est un roman présenté en huit parties (sept actuellement disponibles au Japon, la 8ème disponible dès Décembre), une histoire tournant autour d'événements mystérieux où le surnaturel et l'esprit rationnel s'opposent sans cesse.
L'animé Umineko est composé actuellement d'une unique saison de 26 épisodes adaptant les quatre premières parties qui sera probablement suivi d'une seconde saison adaptant les quatre parties restantes (à la manière justement d'Higurashi dont la seconde saison, Higurashi No Naku Koro Ni Kai, expliquait de manière réaliste la quasi-intégralité des événements surnaturels survenus dans la saison 1).
Umineko a une ambiance très différente de son prédécesseur. Le traitement est beaucoup plus réaliste, l'humour est beaucoup moins présent et la violence graphique est beaucoup moins affirmée mais néanmoins présente (Higurashi présentait des séances de torture absolument malsaines et autres réjouissances du même genre. Umineko évite de montrer les meurtres pour ne dévoiler souvent que leur résultat).
Néanmoins, c'est quand même une série qui n'est pas à mettre en toutes les mains.
A noter qu'Umineko présente de manière beaucoup plus explicite certains termes présentés métaphoriquement dans Higurashi, tel que la construction de la série comme un jeu vidéo aux multiples parties avec le game-over final.
Enfin, l'une des forces de cette série c'est que, comme n'importe quel roman policier, le spectateur se voit présenter les éléments pouvant lui permettre d'élucider la manière dont ces meurtres apparemment inexplicables auraient pu être réalisés. Il peut donc jouer le détective en parallèle du personnage principal de la série. Les meurtres eux-mêmes sont dans la lignée des Détective Conan, avec en plus un certain sens du spectacle dans le résultat final (c'est glauque ! Vraiment glauque !).
Au fur et à mesure des parties, Battler et le spectateur plongent de plus en plus dans le monde des sorcières et sont forcés de s'y impliquer pour continuer leur recherche de la vérité. Au fur et à mesure, les pièces du puzzle se réunissent et, une fois complet, la vérité sur les événements tragiques de l'île pourra enfin éclater.

L'Histoire
Octobre 1986.
Kinzo Ushiromiya, le patriarche de la famille, est mourant. Ses enfants se réunissent donc sur l'île pour discuter de l'héritage. Si la tension est grande entre les héritiers, les petits-enfants, eux, profitent des retrouvailles pour s'amuser.
La réunion prend un tournant inattendu lorsqu'une personne se présentant comme la sorcière Béatrice remet une lettre à Maria.
Selon la légende, il y a bien longtemps, après que le business familial ait été anéanti par le tremblement de terre de 1923, Kinzo avait passé un pacte avec la sorcière Béatrice. Celle-ci lui remit alors une montagne d'or qui redémarra comme jamais l'affaire familiale en une vingtaine d'années.
En échange, lorsque leur accord sera arrivé à son terme, elle viendra réclamer tout ce que Kinzo a pu bâtir à partir de l'argent (incluant les vies de ses descendants). C'est exactement ce que Béatrice annonce dans sa lettre.
Toutefois, une clause spéciale existe, stipulant que si une des 17 personnes présentes sur l'île (famille, amis ou majordomes) réussit à résoudre l'épitaphe située sous le portrait de Béatrice et à trouver ainsi l'or caché, la sorcière renoncera à sa déclaration, le massacre cessera et tout sera rendu à celui qui sera alors devenu le nouveau chef de famille.
Pendant des années, les rumeurs circulaient que Kinzo avait une maîtresse du nom de Béatrice qui aurait vécu sur l'île mais serait morte, plongeant le maître dans une folie qui lui fit étudier la magie noire dans l'espoir de ressusciter la sorcière.
L'épitaphe en question, justement, annonce cette résurrection en dix crépuscules, chacun annonçant un massacre. Les morts inexplicables commencent et les résidents de l'île luttent pour leur survie, craignant la 18ème personne qui y est présente.
Toutefois, personne ne survit et tous se retrouvent dans une sorte de purgatoire. Tous sont désormais convaincus que la sorcière existe bel et bien, tous sauf Battler, l'un des petit-enfants, qui est convaincu que quelqu'un a voulu faire croire à l'existence de la sorcière pour commettre les meurtres sans éveiller les soupçons.
Béatrice apparait alors et défie Battler. Les événements de la nuit vont être rejoués à plusieurs reprises, avec un déroulement différent à chaque fois (des alternatives des événements) et impliquant à plus ou moins grande échelle l'intervention de la magie et des sorcières.
Dans cette partie d'échecs, le but de Battler est de prouver que chacun des meurtres qu'il a verra aurait très bien pu être commis par un ou plusieurs êtres humains s'il arrive à trouver l'astuce derrière chaque meurtre, élaborant et présentant des théories, tandis que la sorcière (qui connait la vérité derrière le jeu) doit contrecarrer ses théories jusqu'à ce que Battler renonce et reconnaissent l'existence des sorcières.
Le "jeu" recommencera de nombreuses fois jusqu'à ce que l'un des deux parviennent à son objectif au terme d'une partie.
L'opening de la série:
http://www.youtube.com/watch?v=-wNxbz8G ... re=related
Commentaires
Comme Higurashi No Naku Koro Ni, Umineko No Naku Koro Ni est un roman présenté en huit parties (sept actuellement disponibles au Japon, la 8ème disponible dès Décembre), une histoire tournant autour d'événements mystérieux où le surnaturel et l'esprit rationnel s'opposent sans cesse.
L'animé Umineko est composé actuellement d'une unique saison de 26 épisodes adaptant les quatre premières parties qui sera probablement suivi d'une seconde saison adaptant les quatre parties restantes (à la manière justement d'Higurashi dont la seconde saison, Higurashi No Naku Koro Ni Kai, expliquait de manière réaliste la quasi-intégralité des événements surnaturels survenus dans la saison 1).
Umineko a une ambiance très différente de son prédécesseur. Le traitement est beaucoup plus réaliste, l'humour est beaucoup moins présent et la violence graphique est beaucoup moins affirmée mais néanmoins présente (Higurashi présentait des séances de torture absolument malsaines et autres réjouissances du même genre. Umineko évite de montrer les meurtres pour ne dévoiler souvent que leur résultat).
Néanmoins, c'est quand même une série qui n'est pas à mettre en toutes les mains.
A noter qu'Umineko présente de manière beaucoup plus explicite certains termes présentés métaphoriquement dans Higurashi, tel que la construction de la série comme un jeu vidéo aux multiples parties avec le game-over final.
Enfin, l'une des forces de cette série c'est que, comme n'importe quel roman policier, le spectateur se voit présenter les éléments pouvant lui permettre d'élucider la manière dont ces meurtres apparemment inexplicables auraient pu être réalisés. Il peut donc jouer le détective en parallèle du personnage principal de la série. Les meurtres eux-mêmes sont dans la lignée des Détective Conan, avec en plus un certain sens du spectacle dans le résultat final (c'est glauque ! Vraiment glauque !).
Au fur et à mesure des parties, Battler et le spectateur plongent de plus en plus dans le monde des sorcières et sont forcés de s'y impliquer pour continuer leur recherche de la vérité. Au fur et à mesure, les pièces du puzzle se réunissent et, une fois complet, la vérité sur les événements tragiques de l'île pourra enfin éclater.