La Colline aux coquelicots

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Koiwai
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La Colline aux coquelicots

Message non lu par Koiwai » 12 janv. 2012, 20:39

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La fiche sur le site.


Chaque nouvelle sortie d'un film du studio Ghibli, symbole de réussite de l'animation japonaise à travers le monde, constitue, en soi, un événement. Ainsi, après l'envoûtant Arrietty il y a un an, c'est au tour de la Colline aux coquelicots de fleurir sur les grands écrans français. Un film attendu avec une impatience mêlée de crainte, après l'échec public et critique (malgré sa première place au box-office annuel japonais) des Contes de Terremer, précédent et premier film de Goro Miyazaki, fiston de Hayao, qui avait lui-même dénigré la première oeuvre de son fils, qu'il ne jugeait "pas encore prêt".

C'est donc sous la houlette très rapprochée de son paternel, qui a par ailleurs signé ici l'écriture du scénario, que Goro réalisa son deuxième film. La Colline aux coquelicots, c'est donc avant tout une histoire de famille, et l'histoire d'un clash entre un fils et son père qui n'a jamais cessé d'être sur son dos pour apporter ses conseils et reproches, pour ordonner de refaire certains passages jugés mauvais, pour diriger le projet aux côtés de Toshio Suzuki. Au final, c'est dans la difficulté, sur les bases d'une relation père/fils et professeur/élève à la fois tendue et bienveillante, et juste après le drame du 11 mars 2011, que le film naquit dans sa version définitive. Alors, une expérience aussi éprouvante a t-elle permis à Miyazaki fils de faire des progrès depuis l'assez vide Terremer ?

Umi, 16 ans, élève de première, fort caractère au coeur tendre, est malgré tout hantée par la disparition d'un père marin dont elle refuse inlassablement la mort, hissant alors jour après jour les drapeaux signifiant sa présence sur la colline aux coquelicots, et entretenant, sans rechigner à la tâche et en attendant le retour de sa mère partie en voyage, la grande demeure où logent toute sa famille ainsi que Mademoiselle Hokuto. Un contexte peu évident à gérer, mais Umi sait faire preuve de ténacité.
En plus de cela, viennent s'ajouter les tumultes du lycée, où se lève une révolte contre la démolition du Quartier Latin, très vieille bâtisse délabrée servant de local à plusieurs clubs du lycée.
Entre ses douleurs familiales et la révolte grandissante au lycée, la jeune Umi doit évoluer, se faire une place, trouver l'équilibre entre la famille, la vie sociale du lycée, et la naissance de ses sentiments pour Shun Kazama, membre du club de journalisme.

A l'origine du film, on retrouve un shôjo manga du début des années 80, publié en France par Akata/Delcourt. L'adaptation s'avère être en réalité proche dans les grandes lignes, mais différente sur plusieurs points quand on regarde légèrement plus en détail. Ainsi, parmi les grandes différences, on remarque que dans le manga, la lutte estudiantine ne concerne pas ce Quartier Latin (qui n'existe d'ailleurs pas dans le manga), mais le port de l'uniforme. Le personnage de Hokuto est, dans le manga, un jeune homme qui est en quelque sorte le premier amour d'Umi, et dans le film celui-ci devient une femme. Sur ce point, on peut vraiment regretter que le réalisateur n'ait pas conservé la version masculine, qui lui aurait sans doute permis d'aborder plus finalement l'évolution amoureuse de son héroïne, mais nous reviendrons là-dessus plus tard. Chose également très importante dans le manga, la naissance de la lutte estudiantine est, à l'origine, montée de toute pièce par Shun et son ami à lunettes, qui y voient un moyen de rembourser les dettes qu'ils ont accumulées en utilisant l'argent de leur club pour aller fréquenter... une geisha. Un aspect totalement effacé du film, sans doute pour le rendre plus accessible aux plus jeunes.

Les différences sont donc nombreuses, et de taille. Parmi les thèmes abordés dans le manga, on retrouve des choses fortes et graves, comme le souvenir toujours présent d'un père disparu il y a longtemps, les révoltes estudiantines, les "mauvaises" fréquentations de certains élèves, voire même, beaucoup plus loin, un amour sincère mais interdit. Parmi tout ceci, Goro Miyazaki a dû faire des choix, modifier de nombreuses choses, en supprimer d'autres, et occulter certaines étapes de l'évolution d'Umi pour faire tenir son film en 1h30. Beaucoup d'étapes on été supprimées, et il faut croire que certaines n'auraient pas dû l'être si le réalisateur avait voulu mettre en avant avec plus de force ce qu'il a conservé.

Si l'on découvre rapidement en Umi une héroïne forte, gérant quasiment à elle seule la demeure familiale tout en n'oubliant jamais son père disparu, son évolution sentimentale aux côtés de Shun s'avère un peu maladroite, assez lisse. Il y manque cet impact qui aurait pu trouver sa source via le personnage de Hokuto qui, ici, ne sert finalement franchement à rien, ou encore dans le rapprochement des deux adolescents pendant la réfection du Quartier Latin.
Quartier Latin qui, par ailleurs, est sans doute la modification que le réalisateur a le mieux exploitée. Si, de par cette modification, l'aspect "lutte estudiantine" en prend un petit coup, il ressort en revanche de la réfection de la vieille bâtisse quelques-uns des moments les plus vivants du film. Même s'ils manquent cruellement de présence, les quelques personnages secondaires qu'on y rencontre, comme le responsable du club de philosophie, apportent une certaine fraîcheur, et de manière plus générale, c'est la vivacité avec laquelle tout le monde se serre les coudes pour retaper le bâtiment, la solidarité entre élèves qui en découle, qui réchauffent le coeur, d'autant que ces moments sont aussi ceux où les décors sont plus inventifs et sont les plus colorés et chaleureux.
Malgré tout, il manque bel et bien au film des personnages secondaires réellement intéressants et attachants. Des protagonistes comme le responsable du club de philosophie, la petite soeur d'Umi ou l'ami de Shun sont sympathiques, mais manquent cruellement de consistance, sont cantonnés à leur rôle. Résultent de tout ceci des interactions pas toujours très poussées d'Umi avec son entourage, ce qui tend à renforcer l'aspect un peu lisse du film, jusque dans la relation amoureuse entre Umi et Shun.

Finalement, la plus belle réussite de fond du film est d'avoir su sublimer la figure du père, ce père disparu d'Umi, qu'elle n'a jamais oublié, comme le montre, par exemple, la vieille photo qui revient de manière récurrente dans le film, et qui prend tous son sens dans les révélations finales. On se retrouve avec un final touchant, pour une véritable élégie de la figure du père. Quelques autres messages forts sont là, comme celui de ne jamais oublier l'héritage du passé. L'ambiance un peu nostalgique, nous le verrons, appuie bien cela.

En somme, une impression mi-figue mi-raisin se dégage de l'histoire. Un sentiment que le film a voulu aborder de nombreux thèmes, des sentiments à la paternité en passant par la vie lycéenne, en ne parvenant à digérer pleinement que peu de choses. Il aurait sans doute fallu au film quelques minutes en plus pour mieux aborder certains aspects et éviter ainsi ce côté trop lisse de plusieurs éléments de fond.

Passons maintenant à l'aspect visuel du film. Du côté des décors, il n'y a rien à redire : ça fourmille de détails, que ce soit dans les intérieurs, à commencer par le Quartier Latin, ou les paysages, qui font souvent appel à des vues sur le port et la mer ou sur les drapeaux érigés par Umi, le tout rappelant de manière régulière ce père disparu en mer. L'univers est très coloré quand il le faut (le Quartier Latin), et fait appel à des couleurs plus pastel, plus légères, en extérieur et lors des moments d'émotion. Le tout appuie à merveille la peinture d'époque et le petit vent de nostalgie qui souffle sur le film.
Du côté des personnages, on retrouve le design typique des films de Ghibli, simple mais expressif et agréable. On regrettera par contre une certaine indigence dans l'animation des personnages, pas toujours d'une fluidité exemplaire.
Mais comme pour Terremer, la principale qualité du film réside dans sa bande son, magistrale, variée. Alors que l'on a encore en tête le générique de fin envoûtant découvert dans la bande-annonce, on découvre au fil des minutes des musiques variées, de jolis morceaux de piano, des musiques au parfum de nostalgie, des chansons qui sonnent assez rétro et font parfaitement ressortir cette légère nostalgie du Japon de l'époque. Pourtant, malgré la beauté indiscutable de la bande son, celle-ci n'est pas toujours utilisée à bon escient. A quelques reprises, on peut la trouver trop envahissante, et trouver qu'elle appuie de manière trop grossière et prévisible certains moments d'émotion.
Dans le ton, on est fort logiquement beaucoup plus proche des oeuvres réalistes, intimes et personnelles d'Isao Takahata que des ambiances merveilleuses et fantastiques de Miyazaki père. Goro Miyazaki prend son temps pour créer des ambiances, affiche une volonté de bien faire, y arrive régulièrement en sachant nous toucher de par le réalisme et l'ambiance douce-amère ou nostalgique du fond, mais à cause des défauts explicités auparavant, n'atteint pas encore la maestria de Takahata dans le genre.

Au final, que penser de la Colline aux coquelicots ? Indéniablement, du chemin a été parcouru par Goro Miyazaki depuis les Contes de Terremer. On trouve ici une oeuvre plus riche, plus belle, plus vivante, mais encore maladroite. Sans cesse, on a l'impression que Goro Miyazaki, peut-être stoppé dans son élan par son père, n'a pas pu aller au bout de ses idées, l'un des exemples les plus frappants étant peut-être d'avoir conservé le personnage de Hokuto alors qu'il ne sert ici à rien. On a là un film agréable, parfois superbe, mais encore trop lisse, voire impersonnel, Goro semblant flirter entre le cinéma de Takahata et celui de son dirigiste de père. Il lui manque encore sa propre patte, qu'il ne pourra peut-être acquérir qu'après s'être pleinement affranchi des géants du studio Ghibli. Qui sait, peut-être qu'un troisième film pourra nous aider à y voir encore plus clair à l'avenir ?
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Wang Tianjun
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Re: La Colline aux coquelicots

Message non lu par Wang Tianjun » 15 janv. 2012, 18:33

Je n'ai pas vu les Contes de Terremer, je ne connais que très vaguement la mauvaise réputation de Goro Miyazaki, je n'ai pas lu le manga original et j'étais encore il y a peu un véritable ignare concernant les productions du Studio Ghibli (et aujourd'hui encore, j'ai pas mal de lacunes). C'est donc d'un oeil particulièrement naïf et presque sans aucun a-priori que je suis allé voir La Collne aux coquelicots hier soir.

Et je l'ai a-do-ré !!

Pour faire simple, j'ai adhéré à tout ce qui nous était proposé, en commençant par une histoire que j'ai trouvée particulièrement juste et sans fioritures. La relation entre Umi et Shun m'a paru sincère du début à la fin, sans jamais un seul écart de conduite, et aux rares moments où j'ai cru que ça allait s'enfoncer dans des longueurs ou dans le pathos, le scénario s'est ravivé de plus belle. Certes, ce genre d'histoire n'est pas nouvelle, mais tout était si bien raconté, si bien dosé en émotion que j'ai cru en leur histoire de bout en bout. Quant aux personnages, ils m'ont tous séduits, nos deux héros en tête : Umi est une héroïne vraiment volontaire (et plus mature que dans le reste des productions du studio que j'ai pu voir), et qui ne se plaint jamais de sa situation comme une Cosette ou une Princesse Sarah qu'elle aurait pu devenir. La chanson d'ouverture, une ode aux taches ménagères et à la cuisine, donne bien le ton là-dessus ! Shun est très attachant aussi, très volontaire sans être le garçon parfait pour autant. Quant aux personnages secondaires, leur manque de relief ne m'a pas tellement gêné tant la focale se veut proche des deux protagonistes.

Au niveau du scénarioJ'aurais peut-être un seul bémol pour chipoter :

*Attention, gros spoilers, si ne voulez rien vous gacher du film, passez votre chemin !!*
[spoiler]La petite déception fut le dernier rebondissement scénaristique, où l'on apprend que finalement, ils ne sont pas frères et soeurs, ce qui apporte un volte-face de trop et un dénouement un peu facile. Peut-être que l'amour incestueux était une pilule trop dure à faire passer pour un film pour gamins ?
Enfin, vu qu'une ou deux scènes auparavant, ils s'avouent leur amour malgré la situation, j'ai aussi été contenté par cette finalité-là. ^^[/spoiler]
*C'est bon, le pire est passé !*

Outre l'amourette, j'ai été très emballé par la peinture des années 60 qui était proposé, en particulier lors de l'escale à la capitale qui foisonnait de vie. L'accent était bien sur mis sur le milieu lycéen et les défenseurs du Quartier Latin, métaphore de quelques rebellions adultes. Le film réussit d'ailleurs à faire passer des messages très discrètement, sans jamais appuyer le trait, à l'image de la guerre, évoquée de manière explicite à une seule reprise, et pour laquelle les personnages ne semblent jamais meurtris ni ne jouent les victimes.
Pour revenir aux lycéens, il était également surprenant de noter le contraste entre les valeurs de la société nipponne de l'époque avec les notres à l'heure actuelle. Cela a provoqué quelques éclats de rire dans la salle sur des passages faussement burlesques (notamment de la part de trois poufiasses au rang de derrière que j'avais envie de flinguer, mais je m'égare...).

Visuellement, c'est un pur régal. J'ai parfois pu m'égarer dans un coin du décor que je trouvais magnifique en oubliant le reste (notamment les quais de Tokyo la nuit et les reflets sur l'eau). Tout était criant de vie et de vérité, sans pour autant avoir la volonté de nous en mettre plein les yeux. Mais surtout, j'ai été happé par la bande son, sorte de mélange entre thèmes jazzy, sonorités rétro façon Layton et même, plus surprenant, un peu de 007 (époque Connery), pour offrir un fond sonore que j'ai trouvé toujours juste et adapté.
Les seuls moments qui m'ont gêné dans la bande-son sont les moments où les élèves se mettaient à chanter, mais c'est imputable au décalage culturel et aussi (et surtout) du fait de la VF. Je suis sur que ça passe beaucoup mieux en VO, même s'il était assez normal qu'ils traduisent les chants pour rendre le film accessible aux plus jeunes.


Je crois que j'ai fait à peu près le tour... En fait, j'ai bien du mal à rassembler mes idées tant le film a formé pour moi un tout, sans grands défauts, constituant pour moi mon premier gros coup de coeur de l'année tous médias confondus. Je le classe même très haut parmi mes Ghibli préférés (même si, une fois encore, il m'en reste beaucoup à voir ^^").
Assurément un très très bon film, et j'ai maintenant envie de me plonger dans le manga, pour une inévitable comparaison..


Voilà pour l'avis d'un "novice", mais ce qui m'a rassuré,c'est que l'experte en Ghibli à mes côtés partageait totalement mon ressentiment ! :)
(C'est un appel pour qu'elle se motive à répondre à son tour... mais j'ai peu d'espoir :mrgreen: )
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NiDNiM
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Re: La Colline aux coquelicots

Message non lu par NiDNiM » 15 janv. 2012, 19:45

Wang Tianjun a écrit : Voilà pour l'avis d'un "novice", mais ce qui m'a rassuré,c'est que l'experte en Ghibli à mes côtés partageait totalement mon ressentiment ! :)
(C'est un appel pour qu'elle se motive à répondre à son tour... mais j'ai peu d'espoir :mrgreen: )
Bien tenté, de me confronter devant tout le monde mais tu es trop naïf.

Je partage totalement ton avis, voilà :mrgreen:
J'ai adoré aussi, mais tu as tout dit (excepté que moi les chants ne m'ont gênés que lors des premières notes où un élève chante en solo pendant quelques instants).
[Définir, c'est limiter.]
[Le critique est celui qui peut transposer d'une autre manière ou traduire en éléments nouveaux, son impression de la beauté.]

Oscar Wilde, Le portrait de Dorian Gray

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Kit
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Re: La Colline aux coquelicots

Message non lu par Kit » 26 janv. 2012, 19:11

Bonsoir :

J'ai enfin eu le temps d'aller voir la colline aux coquelicots ! Après les contes de Terremer qui m'avait un peu déçu par son histoire - l'impression qu'il manquait un bout du récit - force est de constater qu'il y a eu un beau progrès de la part de Goro ! Une histoire qui nous plonge dans le Japon de l'après guerre, en pleine reconstruction et où l'on suit une bande de lycéens eux aussi en pleine construction. La jeune Umi a une vie bien rangée, gérant à la fois une pension et sa vie de lycéenne, vivant dans le souvenir d'un père disparu et dans l'attente d'une mère absente. Heureusement le jeune Shun, un des rédacteurs du journal du lycée est là pour chambouler sa vie et l'entraîner dans la sauvegarde du Quartier Latin qui est menacé de destruction. Le dessin porte la patte typique des studios Ghibli, d'un trait plutôt sobre - notamment visible selon moi à travers les photos - il nous offre quand même de magnifiques paysages avec vue sur la mer, la colline (la vue de la chambre de la grand-mère est sublime) ou le Quartier Latin digne de la maison de Hauru. J'ai préféré le rendu visuel à celui d'Arrietty. Il a je trouve quelque chose de plus clair, de moins étouffant. Le scénario était plus maîtrisé que dans le premier film de Goro, plus complet, l'histoire m'a pleinement satisfait. Petite critique avec les flash-back, pas toujours bien amené selon moi comme la destruction du bateau du père en plein milieu d'une conversation -je me suis vraiment demandé ce que ça venait faire là - où le rêve de Umi qui avait une introduction étrange...
Un très bon point (le meilleur ?) tout comme dans son précédent film : la musique. Ce n'est pas du Hisaishi mais ça reste une pure merveille. Un brin laytonnesque mais avec un côté plus jazzy, plus dynamique, on se laisse porter avec entrain par cette dernière - on apprécie les chansons façon vieillottes - et les multiples chants qui ponctuent le film (que j'ai vu en VO, je ne sais pas ce que ça donne en VF). Arrietty m'avait déçu sur le plan de la BO (pas taper), la colline aux coquelicots m'a réconcilié avec la production musicale du studio, c'est une franche réussite, j'adore ! La musique de fin est juste magnifique.
Bref un film agréable et bien plus réussi que le précédent selon moi ! Il faut aller le voir ;)

Waouh, j'ai posté un avis long et développé (pour moi, je suis loin de vos pavés), ça fait bizarre... c'est que j'ai vraiment du apprécier le film :arrow:
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