Les animes non licenciés en France

Pour nous faire découvrir un animé, un film asiatique ou donner des informations relatives à ces univers.
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VpourViennetta
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Re: Les animes non licenciés en France

Message non lu par VpourViennetta » 01 déc. 2012, 17:55

C'est plus la fin de la série qui perd un peu en rythme.

L'ending de la saison 1 au passage :
fCoCiz-WZg8

Et un bonus pour l'anniversaire de Rai :
[spoiler]Image
Rah, la petite moustache. Sieg Ernest ![/spoiler]

Glass Heart
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Re: Les animes non licenciés en France

Message non lu par Glass Heart » 06 déc. 2012, 15:31

Une série qui avait été un vrai coup de coeur quand je l'avais découvert: Phantom - Requiem for the Phantom.

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Année: 2009.
Studio: Bee Train.
Réalisateur: Koichi Mashimo.

Casting: Miyu Irino (Zwei), Ayahi Takagaki (Ein), Aya Hisakawa (Claudia McCunnen), Miyuki Sawashiro (Cal Devens), Ami Koshimizu (Mio Fujieda), Akeno Watanabe (Lizzie Garland) et Isshin Chiba (Scythe Master).


Phantom - Requiem for the Phantom est une série animée datant de 2009 qui est en fait l'adaptation en 26 épisodes du visual-novel eroge Phantom of Inferno. A l'origine de cette série, on trouve le studio Bee Train et le réalisateur Koichi Mashimo qui nous avaient déjà pondu un petit bijou du thriller animé au début des années 2000: la série Noir. Et pour cause, Requiem for the Phantom s'impose clairement comme l'héritier spirituel de Noir, le réalisateur s'étant totalement approprié l'univers et l'histoire de l'oeuvre originale pour y imposer sa patte, délaissant au passage l'eroge au profit d'une sensualité plus artistique qui émane des différents personnages principaux.

Le personnage principal est un jeune homme amnésique qui se réveille dans un bunker en plein désert sans savoir pourquoi et qui est aussitôt attaqué par un mystérieux assassin masqué doté de réflexes supérieurs, le Phantom. Bien que le Phantom soit redoutable, le jeune homme parvient à lui résister grâce à un instinct de survie rare, arrivant à faire tomber le masque de la personne qui essaie de le tuer pour découvrir... le visage d'une jeune fille guère plus âgée que lui. Un visage relativement peu expressif, presque autiste, mais qui dégage néanmoins quelque chose. Il ne peut se résoudre à la tuer, même pour assurer sa survie.

Cette épreuve de survie était en réalité un test préparé par la puissante organisation criminelle qui commande le Phantom, Inferno. Intéressée par l'instinct de survie hors-norme du jeune homme, la belle et vénéneuse Claudia McCunnen projette d'en faire une nouvelle "arme" pour le groupe, un assistant pour le Phantom "Ein". Baptisé "Zwei", le jeune homme doit ainsi suivre un entraînement draconien auprès de la jeune fille s'il désire survivre. Durant son entraînement, Ein est parfois amenée à partir en mission d'assassinat pour le compte d'Inferno, revenant ensuite pour poursuivre l'entraînement de Zwei sans mot dire. C'est ainsi, les assassins sont des machines faites pour exécuter les ordres, réfléchir devient un acte dangereux car il fait naître le doute. Toutefois, Zwei ne peut s'empêcher de réfléchir à l'idée de prendre les vies d'autres gens sans même les connaître ou en savoir la raison.

Son entraînement fini, Zwei commence à épauler Ein dans ses missions en tant que partenaire du Phantom. Mais, au sein d'Inferno, les fractures idéologiques et les egos des différents dirigeants créent des conflits d'intérêt dans l'organisation même. Pour servir sa cause, Claudia McCunnen a besoin d'une personne de confiance, un bras-droit armé qui lui sera entièrement dévoué, pas comme le Phantom qui est l'arme de l'organisation. Elle jette son dévolu sur Zwei, lui révélant une part de son passé oublié pour gagner sa confiance et usant de ses charmes. Une crise naît au sein d'Inferno, les routes divergent et les personnages sont entraînés malgré eux dans un drame à échelle humaine.

Ce n'est que la base de départ de cette série riche en rebondissements qui se compose en réalité de trois périodes distinctes, trois arcs aux ambiances très différentes et où les personnages sont amenés à endosser des rôles différents eux-aussi. Ce qui lie ces trois périodes, c'est le Phantom qui est en lui-même un des thèmes récurrents de la série (en dire plus serait spoiler) ainsi que cette dimension humaine et ce désespoir qui sont omniprésents dans la série mais qui se traduisent très différemment selon l'arc.

Le premier arc est ainsi un véritable bijou noir, un thriller sous sa forme la plus pure. L'univers est éminemment désespéré, les personnages sont emportés dans un conflit qui les dépasse tous et qui met en évidence toute la cruauté dont est capable l'être humain, mais aussi toute son humanité torturée. Tout le long de la série, Zwei est un assassin qui s'interroge, qui philosophe et qui se trouve souvent dans des situations où il est amené à réfléchir sous la contrainte. Par la force des choses, il est écartelé entre son instinct de survie qui exige de lui qu'il devienne une "machine" semant la mort et sa conscience qui le pousse à agir en contradiction, à douter des ordres et à prendre des risques pour protéger ce qu'il considère comme peut-être plus important que sa propre vie. Et pourtant, il est malgré tout amené à être brisé. La relation qu'il partage avec Ein est pour le moins complexe, difficile à définir car elle évolue dans le non-dit. Il la voit comme un mystère, il l'interroge, elle lui donne des réponses "endoctrinées" mais dont elle ne semble pas convaincue sans pour autant avoir la liberté d'esprit de les remettre en cause. A mesure que leur relation évolue, plus que les mots, c'est leur proximité "sensuelle" qui se caractérise et qui donne toute sa dimension dramatique à leur relation: ils devraient être des machines, mais ces machines sont capables d'exprimer des sentiments humains et de ce fait leur relation les rend vulnérables. De là, l'issue pourrait être tragique et, à mesure que les événements grimpent en intensité, on craint de plus en plus pour leurs vies tout en sachant qu'il y a cet inévitable qui guette.

Le second arc tranche radicalement avec l'ambiance du premier pour quelque chose de plus optimiste en apparence (et en apparence seulement). Devenu un assassin jusque dans sa chair mais toujours torturé, l'humanité de Zwei le pousse à recueillir la jeune Cal Devens, une orpheline dont les proches ont été tués et qui aspire à la vengeance. Véritable Mathilda de la série, elle aspire à la vengeance et demande à Zwei de la former, devenant ainsi son assistante. La présence de cet enfant va marquer un espoir de rédemption pour Zwei dont le quotidien va trouver un semblant de normalité jusque là inespéré. Néanmoins, il est obligé de prendre des risques pour protéger cette illusion de bonheur car l'organisation Inferno ignore qu'il a recueilli une enfant et que, de ce fait, il partage une relation avec une personne extérieure à l'organisation, ce qui représente un danger potentiel pour eux. Si l'existence de Cal venait à être découverte, Inferno envisagerait sûrement de la faire assassiner et Zwei se trouve dans une situation tendue où il doit tout faire pour préserver les apparences pour protéger la jeune fille. Mais là encore, la tension monte au fur et à mesure et c'est une véritable lutte pour empêcher l'inévitable que mène Zwei.

Le troisième et dernier arc est aussi le plus déstabilisant: on entre cette fois dans une ambiance lycéenne totalement inattendue et un univers qui présente des éléments décalés. De là, on peut se demander ce qui a pris aux scénaristes, mais thématiquement c'est un choix audacieux et intéressant qui apporte une vraie conclusion à l'histoire de la série. S'il est présenté sous une forme étonnante, cet arc n'est ni plus ni moins que l'aboutissement des nombreux événements qui ont eu lieu dans les deux premiers arcs et le passé finit par rattraper les personnages pour ultimement nous replonger dans l'univers cruel et désespéré de la série, comme si le bonheur en lui-même n'était qu'un rêve, une illusion. Et je n'en dirais pas plus sur cet arc qui réserve de nombreuses surprises, si ce n'est que la séquence finale est tout simplement magistrale, la plus belle fin de série que j'ai vu depuis Code Geass !

Ainsi, on a droit à trois lignes narratives distinctes et pourtant bien liées et qui montent en intensité au fur et à mesure des épisodes, traînant un peu en longueur au début pour monter ensuite crescendo jusqu'à ce que le suspense devienne insoutenable et oppressant à la fin de chaque arc et que l'on craint de plus en plus pour la survie des personnages. C'est toute la magie de cette série, ce requiem en trois mouvements qui commence relativement paisiblement et qui monte peu à peu en puissance jusqu'à atteindre son apogée grandiose. Les rebondissements ne cessent de renouveler l'intérêt et l'histoire est vraiment prenante si le spectateur est capable de passer outre un début "lent" pour laisser le charme agir au fur et à mesure des épisodes. Un bémol tout de même sur le fait que, à mesure que l'histoire gagne en complexité, elle n'est pas imperméable à une certaine confusion, avec le même lot d'invraisemblances qui caractérisait le dernier acte de la série Noir. Le charme opère toujours, indéniablement, mais le spectateur n'est pas pour autant dupe qu'on lui raconte par moments un peu n'importe quoi.

Du point de vue de la réalisation, ceux qui auront vu la série Noir seront en terrain connu: une animation honorable pour notre époque, pas renversante mais qui reste jolie à regarder et qui possède surtout un charme certain. L'ambiance est quant à elle parfaitement maîtrisée si bien que le spectateur ne peut que se prendre d'empathie pour les personnages principaux (malgré l'absence de réel charisme de Zwei dans le premier arc, le personnage ne décollant vraiment qu'à partir du second). Leurs émotions et les situations dans lesquelles ils se trouvent sont parfaitement retranscrite et il faut saluer le remarquable travail qui a été fait au niveau de leurs expressions, notamment pour un personnage comme Ein qui n'est pas si éloignée d'une certaine forme d'autisme (mais de toute façon, les caractères et la relation entre Ein et Zwei, c'est Rei Ayanami et Shinji Ikari en mode tueurs torturés).

Enfin, un petit mot sur l'OST signée Hikaru Nanase (Masumi Ito) qui est une pure merveille avec des thèmes qui alternent entre prenants, grandioses, touchants, dramatiques et qui collent magnifiquement à l'ambiance de la série, la portant au même titre que pouvait le faire l'OST de Noir.

En définitive, une série que je trouve réussie dans son ensemble et qui possède un charme certain. Véritable héritier spirituel de Noir qui avait renouvelé le genre en son temps, Requiem for the Phantom est très certainement l'une des séries qui parvient le plus à s'en rapprocher, l'égalant certainement, la surpassant même sur certains aspects. Cela garantie plus ou moins que ceux qui ont aimé Noir ont de bonnes chances d'aimer cette série, mais aussi que ceux qui y étaient restés indifférents ont aussi des chances de l'être tout autant ici.

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Un AMV que j'aime beaucoup sur cette série:

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Et deux des thèmes de génériques que je trouve magnifiques:

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Modifié en dernier par Glass Heart le 08 déc. 2012, 18:02, modifié 2 fois.

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Re: Les animes non licenciés en France

Message non lu par Koiwai » 08 déc. 2012, 00:55

Phantom, voici une série que j'aimerais beaucoup voir en France aussi, malgré les critiques partagées et le fait que ce soit estampillé Bee Train (studio de tacherons, le plus souvent). J'ai adoré les OAV sorties chez Dybex (je dois être l'un des seuls, d'ailleurs ^^"") et le manga sorti chez Clair de Lune a réussi à m'intriguer encore plus malgré sa médiocrité et l'édition pitoyable de CdL.
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Re: Les animes non licenciés en France

Message non lu par Dear Noctis » 08 déc. 2012, 17:09

Il fait partie de ceux qui m’ont le plus marquée, grâce aussi à une ambiance propre omniprésente. Je ne pensais pas que Zwei pousserait autant la réflexion sur sa condition. Les génériques sont singuliers, d’ailleurs ils représentent bien l’ambiance de l’anime. Et la voix du seiyu Miyu Irino est envoûtante, surtout sur la chanson Haitoku no Gajou. Je ne savais pas que des OAV étaient sortis chez Dybex, si je tombe dessus en occasion, j’hésiterais pas.

Désolé Glass Heart mais je n’aime pas du tout cet AMV. Il n’y a aucun travail de synchronisation, la musique est mal choisie et les images ne sont pas retravaillées.

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Re: Les animes non licenciés en France

Message non lu par titali » 09 janv. 2013, 18:11

Dans les animes non-licenciés, il y a en a pas mal de mon côté qui m'hérite amplement d'arriver chez nous.
Seirei no moribito qui a déjà été cité, Ristorante Paradiso (une pure merveille), Toradora, Saiunkoku monogatari, Arakawa under the bridge, Steins gate, et j'en passe des meilleurs!
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Re: Les animes non licenciés en France

Message non lu par Luciole21 » 17 janv. 2013, 18:06

L’anime de LHC... C'est juste un désastre qui rend tout mignon tout con le chef d'oeuvre de Furuya pour faire la part belle à un humour niai. Mais si on considère l'anime indépendamment de son support littéraire, c'est sympa, et on se marre bien ^^
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Dernier coup de cœur manga : Chiisakobe (Minetaro Mochizuki)
Dernier coup de cœur franco-belge : Septs Nains (Lupano)
Dernier coup de cœur comics : Bone (Jeff Smith)
Dernier coup de cœur roman : La horde du contrevent (Alain Damasio)
Dernier coup de cœur film : Perfect Sense
Dernier coup de cœur jeux vidéo : Portal 2

Platineur débutant : http://www.psthc.fr/profil-psn-Coeluli. ... c7dbc3d294

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Re: Les animes non licenciés en France

Message non lu par TheSpy22 » 04 avr. 2013, 23:10

Ben y'a "Spice And Wolf" dans les manga que je lis. Et "Strike Witches" que je connais car il existe beaucoup de figurines de se manga.

Petite question hors sujet: J'aimerais acheté l'intégrale de la saison 1 de Gunslinger Girl. Est ce que la saison 1 et 2 sont deux histoire différentes ou c'est la même histoire qui à été coupé en deux partie ?
Modifié en dernier par TheSpy22 le 06 avr. 2013, 17:16, modifié 3 fois.
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Re: Les animes non licenciés en France

Message non lu par Koiwai » 05 avr. 2013, 00:27

La saison 1 reprend les 2 premiers tomes du manga sauf sur la fin, où elle offre une "conclusion alternative". Et la saison 2 reprend l'arc de Pinocchio.
La saison 1 se suffit donc à elle-même.
La saison 2 est indépendante de la première, tu peux la voir sans avoir vu la saison 1, mais tu l'apprécieras beaucoup plus si tu as vu la saison 1 avant.
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TheSpy22
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Re: Les animes non licenciés en France

Message non lu par TheSpy22 » 05 avr. 2013, 18:19

Merci de ta réponse, j'avais peur d'avoir mal formulé ma question mais tu ma donné les réponses que j'attendais. :D
Je vais attendre que le prix de la saison 2 baisse avant de l'acheter.
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Re: Les animes non licenciés en France

Message non lu par Glass Heart » 03 sept. 2013, 19:26

Un animé que je vais suivre de très près: Space Dandy de Shinichiro Watanabe (Cowboy Bebop). :o

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