Cinderella Boy

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Kimi_
The Jelly
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Cinderella Boy

Message non lu par Kimi_ » 28 oct. 2012, 17:06

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Studio : AT-X.
Auteur : Monkey Punch.
Année de production : 2003.
Nombre d'épisodes : 13 x 20 mn.
Disponible en DVD chez Mabell.


Ranma Hinamatsuri est un détective privé qui arrive toujours à se tremper les pieds dans une mouise sans nom. Véritable poule mouillée, ne supportant pas d’être en hauteur, il se retrouve toujours au mauvais endroit, au mauvais moment. Une version beaucoup plus soft de John McClane en quelque sorte… D’un naturel solitaire et désopilant, il est prêt à accepter n’importe quelle offre pour se faire un minimum d’argent mais se retrouve rapidement fauché, ayant dépensé tout la somme qu’il vient d ‘acquérir.

Rella Cindy Shiruyaki, quant à elle, est strictement l’opposé de Ranma. Cette jeune femme blonde séduisante, aux formes généreuses est très intelligente et très joueuse. Avide de danger et de sensations fortes, elle n’accepte que des offres alléchantes voir dangereuses, moyennant un gros pactole une fois l’enquête bouclée.

Malgré leurs différences respectives, Ranma et Rella forment un duo de détectives privés très complémentaires, leur agence R & R (Ranma & Rella et inversement) ne connaît pas la crise et nos deux compères sont sans cesse sollicités pour défendre la veuve et l’orphelin.

Derrière Cinderella Boy se cache Kazuhiro Kato (Monkey Punch), mangaka sexagénaire à l’heure actuelle, mondialement connu pour ses travaux sur la série Lupin III et Edgar de la cambriole. Très actif à la fin du vingtième siècle, Cinderella Boy fut sa première série à paraître au début du vingt-et-unième siècle. Je vais être clair, net et précis : Cinderella Boy est une franche réussite.

Nos deux compères détectives officient dans la ville fictive de Kirin Town, plus communément appelée « Killing Town » étant donné quelle fait l’objet que bon nombres de malfrats et autres dealers y trament… Cette zone urbaine sortie tout droit de l’imagination de Monkey Punch fait beaucoup penser à celle de Londres, notamment grâce à la musique très jazzy, funky par moments, typiquement anglaise.

Le premier point de Cinderella Boy réside en son scénario : très inventif et très bien pensé. Au cours d’une investigation périlleuse, Ranma & Rella vont être victimes d’un regrettable accident, voulant échapper à des personnes mal intentionnées. Miraculeusement, les deux détectives se retrouvent à partager un seul et même corps, s’échangeant ce dernier quand les douze coups de minuits retentissent dans Kirin Town. Le spectateur suivra donc les péripéties des deux détectives, bien déterminés à retrouver l’auteur de ce petit tour de passe-passe, découvrir les raisons de cette mascarade et ainsi « réintégrer » leurs corps respectifs.

C’est cette dualité « Ranma/Rella » qui nous amène au second point fort de cette série : l’humour. En effet, dès que minuit pointe le bout de son nez, les rôles s’intervertissent, celui ou celle qui entre en « possession » du corps ne se souvient pas des dernières vingt-quatre heures qu’il a passé, ce qui donne lieu a des situations inattendues et très amusantes, surtout avec le personnage de Ranma, pataud sur les bords.

Si Monkey Punch développe beaucoup ses deux personnages principaux, il n’en oublie pas les personnages secondaires, très attachants, et qui ont également leur importance au sein de la trame principale de Cinderella Boy. L’exemple le plus frappant restera Portos de Aramis, qui, à défaut de ne pas être mousquetaire, se retrouve sous le charme de la belle et charmante Rella. Impossible de ne pas éclater de rire, tant ce personnage est un hurluberlu de première classe.

L’ambiance résolument anglaise, old school et un brin futuriste apporte beaucoup à l’œuvre de Monkey Punch. Comme indiqué ci-dessus, la musique joue un rôle important et apporte encore plus de dynamisme dans les épisodes. En revanche, pour une ville se faisant appelée la mégapole du crime, cette dernière est particulièrement vide. Il y a quelques passants, quelques voitures, rien de plus. Le graphisme est un tantinet vieillot (en particuliers les rafales de balles), ce qui pourrait déplaire à certains. A contrario, cela rajoute un touche de charme et à la série et nous fait rappeler les dessins animés de notre enfance.

En terme d’épisodes, Cinderella Boy se divise en treize phases d‘une vingtaine de minutes chacune, plus ou moins liées les unes aux autres. Certains contrats peuvent être bouclés en un rien de temps, pour d’autres, ils feront l’objet de deux épisodes au lieu d’un. Petite remarque à ce sujet : certaines mésaventures auraient mérité un traitement plus approfondi, quitte à ce que cela se prolonge sur l’épisode suivant. En revanche, d’autres péripéties auraient méritées le procédé inverse. D’une manière générale, Cinderella Boy est un anime se laisse suivre facilement et qui est très plaisant, le spectateur ne s’ennuiera pas une seule seconde avec Ranma & Rella. Cependant, une petite déception subsiste concernant la fin de l’œuvre : bien qu’elle est inattendue, elle est un poil précipitée et fait pale figure face aux précédents épisodes. Si elle se prolonge sur quasiment trois épisodes, elle aurait méritée d’être creusée encore plus et nous aurions pu atteindre facilement la barre des quinze épisodes.

Du côté de l’édition, Mabell nous a servi quelque chose de mi-figue, mi-raisin. D’un côté nous avons le droit à un menu reflétant parfaitement le côté fantaisiste de Cinderella Boy. Naviguer dans ce dernier est très facile, le système de choix des épisodes est particulièrement astucieux. Soulignons également que l’œuvre de Monkey Punch ne peut-être visionnée qu’en version originale. A côté de cela nous avons le droit à quelques fautes d’orthographes qui feront grincer les mordus de la langue française. Il y a également de gros bugs durant certains épisodes, il arrive que les sous-titres soient en décalages ou même bloqués tandis que l’épisode suit son cours, ce qui a tendance à agacer. Les bonus présents sur les DVD sont anecdotiques, seules les fiches des personnages sortent du lot.

Cinderella Boy est donc un anime d’une qualité très satisfaisante. On reconnaît bien la patte de Monkey Punch à travers les péripéties de Ranma & Rella, alliant humour et aventure à gogo. A titre personnel, Cinderella Boy est typiquement le genre d’anime que je pourrais regarder une multitude de fois sans me lasser. Une très bonne surprise que je ne peux que vous conseiller.

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