Mario Land / Wario Land

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Takato
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Mario Land / Wario Land

Message non lu par Takato » 07 janv. 2014, 23:45

Hop. Vu que j'entame les test d'une grande saga de jeux de plateforme, j'en profite pour ouvrir un topic adéquat. Il était indispensable, selon moi, de rendre honneur à cette double saga qu'est celle des Mario Land et Wario Land, des jeux tous plus excellents au fil des épisodes ! J'associe les deux sagas car celles-ci sont intimement reliées. Super Mario Land 2 introduit en effet le personnage de Wario en tant qu'ennemi, puis celui-ci devient le héros du revirement de la saga dès l'épisode suivant nommé Wario Land : Super Mario Land 3.

Commençons par le tout premier opus, Super Mario Land.
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Plateforme : GameBoy / Console Virtuelle
Date de sortie : 28 Septembre 1990
Développeur : Nintendo
A sa sortie en 1989, la Gameboy de Nintendo fut accompagnée d’un jeu emblématique dans la saga du plombier le plus célèbre du Japon : Super Mario Land. Après avoir conquis la console NES, l’icône de Nintendo faisait ses premiers pas sur console portable, chose qu’il poursuit actuellement avec, par exemple, le remarquable Mario 3D Land sur Nintendo 3DS. A l’époque, le jeu fut une révolution en soir car sur le plan portable, passer d’un jeu Game & Watch à ce Super Mario Land était absolument bluffant.

Comme d’habitude dans Mario, on ne s’encombre pas d’un scénario complexe, un point non dérangeant tant on n’attend pas d’un jeu de plateforme (surtout d’un Mari), une quelconque complexité scénaristique, mais surtout une bonne dose de fun. Cette fois, la princesse Daisy se fait kidnapper par un alien du nom Tatanga. Armé de son courage, le plombier grassouillet à la salopette bleue s’apprête à traverser le royaume de Sarasaland pour sauver celle qui était (à l’époque), sa bien-aimée.

Ce scénario, le joueur le connaitra en lisant les informations relatives au jeu, sur la notice ou par le biais d’internet, mais certainement pas dans le jeu lui-même. En effet, passé l’écran titre, nous sommes directement transportés dans le premier niveau. Et pour ceux qui auraient quelques décennies de retard, l’aventure de ce Mario (comme la plupart), se présente par une vue de côté, chaque niveau consistant à se déplacer d’un point A à un point B en éliminant ou en évitant les ennemis, avant la fin du timer, en s’aidant régulièrement de différents bonus. Ces derniers, peu nombreux, se composent du champignon permettant de croître de quelques centimètres (et donner une possibilité d’être touché par un ennemi sans mourir), la fleur donnant le pouvoir de lancer des boules de feu, et l’étoile rendant le joueur invincible pendant quelques secondes (sur fond de musique de french cancan). Chaque niveau dispose de deux issues, l’une d’entre-elles étant plus complexe à atteindre et permettant d’accéder à un petit jeu permettant de gagner une fleur ou des vies. Le jeu s’avère très rapide puisque les niveaux sont au nombre de 12, répartis en 4 mondes, chaque monde incluant un « boss » à affronter, consistant presque systématiquement à éviter l’adversaire pour se faufiler derrière lui et conclure le niveau.

Le jeu ne se présente pas comme un Mario Bros, et le niveau suivant est accessible dès le premier terminé, sans que le joueur ait accès à une map du monde. Le jeu a une vocation de challenge rapide, tant les niveaux s’enchainent sans laisser le temps de faire une pause. Car le jeu ne permettant ni sauvegarde ni continu, le joueur n’a d’autre choix que de se frotter à l’aventure en une seule fois. C’est peut-être là le grand défaut du jeu, sa facilité et sa courte durée. De plus, l’absence de sauvegarde oblige le joueur à recommencer depuis le début l’aventure s’il arrive à court de vies. Heureusement, les niveaux sont peu nombreux et le jeu plutôt simple, si bien qu’une quarantaine de minutes est amplement suffisant pour parcourir l’épopée.

Ainsi, que faire une fois Super Mario Land achevé ? Heureusement, le jeu dispose d’une très bonne rejouabilité. Pour les amoureux des gros scores, un système de points permet de se perfectionner à chaque nouvel essai, en dégommant d’avantages d’adversaires ou en finissant le plus rapidement possible un niveau. Et pour les férus de défis, finir le jeu une fois donne accès à un mode « hard » incluant d’avantage d’ennemis. Mais là aussi, le défaut est de ne pouvoir accéder à cette difficulté qu’après avoir fini une première fois le jeu et ne peut en bénéficier directement.
Du côté de gameplay, Super Mario Land est fidèle à la licence Nintendo : la jouabilité est intuitive et ne requiert que les boutons A et B de la consoles pour courir, sauter et lancer les boules de feu. En fait, manipuler le personnage de Mario est tellement simple qu’en se précipitant, le joueur tombera dans le piège du gameplay précis et sera victime des trous et ennemis.

Graphismes
Il faut bien sûr se replacer dans le contexte d’époque pour juger la patte graphique de Super Mario Land et sur ce plan, le jeu s’en sortait terriblement plan. Les décors variés et la présence de différents ennemis contribuaient à rendre le soft très joli. Maintenant, si graphiquement le jeu a mal vieilli, l’allure rétro de celui-ci a son charme et rappelle de nostalgiques souvenirs.

Bande son
Les premières musiques de la Gameboy sont celles de ce Mario et sont emblématiques. Très plaisante, la touche sonore du jeu contribue à rendre agréable l’aventure. Force est de constater que Nintendo a apporté en 1989 un soin précis aux musiques du jeu tant celles-ci s’accordent avec le level design. Par exemple, le thème musical des niveaux inspirés de la Chine se permettent quelques sonorités orientales agréables à l’écoute.

Durée de vie
Là est le gros point faible du jeu. Super Mario Land se découpe en 12 niveaux répartis en 4 mondes, pour une durée de jeu totale entre 30 et 40 minutes. Difficile alors d’espérer passer une journée sur le soft tant celui-ci est simple à boucler. En revanche, les amateurs de défis ou de scoring peuvent tenter d’accéder au mode « hard » en finissant le jeu une première fois, pour bénéficier d’un challenge plus important.

Scénario
Dans Super Mario Land, c’est Daisy et non Peach que notre plombier secoure. Bowser n’est pas le ravisseur, le rôle est détenu par un extra-terrestre nommé Tatanga. Pour le reste, le jeu ne s’embarrasse pas d’un scénario complexe ou développé, mais ce n’est pas du tout ce qu’on lui demande.

Jouabilité
Manier Mario est quelques chose de simple tant la jouabilité est précise, un véritable plus pour ce jeu dont les derniers niveaux réservent quelques pièges vicieux. Il n’y a rien à redire sur le gameplay de Super Mario Land tant celui-ci est intuitif et bien pensé.

En résumé
Super Mario Land est le premier épisode de la saga Mario sur console portable. En ce sens, c’est un opus emblématique. Le titre souffre d’une trop grande facilité et d’une courte durée de vie, mais le soin apporté par Nintendo à la réalisation du soft fait de ce jeu un excellent titre de plate-forme de la Gameboy. A l’heure où la première console portable Nintendo est morte depuis belle lurette, il reste un moyen efficace de se délecter une fois encore du jeu : la Console Virtuelle de la DS ou 3DS qui propose le jeu à très petit prix. Ainsi, pas d’excuse pour les détenteurs des consoles citées de passer à côté de ce jeu mythique ! Et pour ceux qui n’en aurait pas assez, une suite a vu le jour quelques années après, le tout aussi célèbre Super Mario Land 2 : 6 Golden Coins.
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Takato
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Re: Mario Land / Wario Land

Message non lu par Takato » 10 janv. 2014, 14:54

Super Mario Land 2 : 6 Golden Coins
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Plateforme : GameBoy / Console Virtuelle
Date de sortie : 1992
Développeur : Nintendo
Trois ans après Super Mario Land, en 1992, Nintendo remet le couvert sur sa première console portable avec une suite directe, le deuxième épisode de la trilogie intitulé « Super Mario Land 2 : 6 Golden Coins ». Et force est de constater que ce second épisode a su exceller là où le premier opus s’avérait faiblard, tout en gardant ses qualités.
Pas de princesse à sauver cette fois. Le château de Mario est envahi par un sinistre individu bien connu aujourd’hui sous le nom de Wario, obligeant notre plombier à retrouver les 6 pièces d’or permettant l’accès à sa demeure. Une nouvelle aventure commence alors pour notre héros.

Le scénario de Super Mario Land 2 est donc très simpliste, prétexte à une nouvelle aventure agrémentée d’un boss final, l’ennemi à abattre. Mais cette histoire a quelque chose d’emblématique puisqu’elle introduit à la licence le personnage de Wario, bien connu pour son côté délirant, l’excellente saga des Wario Land ou encore les Wario Ware très farfelus. Mais au départ, Wario était bien un ennemi de notre héros, au même titre que Bowser. Super Mario Land 2 le présente ainsi sous un jour plus machiavélique puisqu’il s’agit de l’introduction du personnage en tant qu’antagoniste.
Premier constat lorsque le jeu commence : le joueur a droit à 3 fichiers de sauvegarde, et a le loisir de parcourir une grande map pour sélectionner le monde de son choix. La linéarité faisait défaut au premier opus de la trilogie mais cette fois, le joueur est libre de débuter par le monde de son choix. Ceux-ci sont au nombre de six, de manière logique puisque chaque univers débouche sur l’une des six pièces d’or à récupérer. Un monde se voit composé de 2 à 5 niveaux, plus un niveau secret à débloquer en fouillant tous les moindres recoins des différents tableaux. Un peu à la manière du premier opus, chaque monde possède son univers, ses codes. Mais cette fois, Nintendo est allé plus loin dans le délire. Ainsi, Mario voyagera dans l’espace, dans le corps d’une tortue (qui a avalé un sous-marin !), dans un Mario-Légo immense, dans une ville hanté… Cette variation des univers permet un renouveau constant du plaisir de jeu, ce qui passe par un level design réinventé à chaque fois, une galerie conséquente d’ennemi… C’est simple, nous n’avons jamais l’impression de faire deux fois le même niveau, le jeu se renouvelle sans cesse ! En ce point, Nintendo a exploité jusqu’à n’en plus pouvoir les bons points du précédent opus.

Au total, Super Mario Land 2 nous offre 32 niveaux différents (contre 12 dans le précédent volet). Le jeu se montre ainsi plus long, mais aussi plus subtil étant donné que la présence des niveaux secrets force le joueur à refaire les différents mondes de fond en comble afin de les dénicher et finir le jeu à 100%. Malheureusement, si Nintendo a omis un défaut du premier opus, c’est bien la difficulté. Encore une fois, le jeu est facile, beaucoup trop facile, puisque seuls l’un des niveaux dans l’Espace et le niveau final accordent un challenge véritable au joueur. Faire « Game Over » est chose impossible puisque le jeu nous offre des vies en permanence, sans compter que le système de sauvegarde automatique à chaque fin de niveau permet, au pire, de recommencer un niveau à son début. Nintendo aurait pu corser le challenge avec les boss de fins de mondes, plus travaillés que dans le jeu précédent, mais là aussi les affrontements sont assez simples tant ces ennemis ont des déplacements prévisibles et leur sauter trois fois dessus suffit à en venir à bout.

Du côté du gameplay, Nintendo a tenu à aboutir l’excellent système de jeu crée dans Super Mario Land. Concernant les items, nous retrouvons avec plaisir le champignon le croissance, la fleur à boules de feu ou le cœur de vie. Mais à ces bonus viennent s’ajouter une carotte donnant à Mario des ailes qui lui permettent, après un saut, de planer jusqu’à son atterrissage au sol, un excellent moyen de franchir de longs vides. La palette de mouvements de Mario a aussi évolué. Le saut « tourbillon » permet de détruire des briques en leur sauter dessus, et le système de longs sauts en pressant la touche B a été peaufiné pour rendre ces mouvements plus conséquents. Malheureusement, tout n’est pas sans défaut et dans ce second volet, Mario a tendance à avoir des savons en guise de pieds. Le défaut se ressent notamment lors des longs sauts tant il est fréquent que Mario « glisse », quitte à tomber dans un trou. Sur ce point-là, la crise de nerf du joueur est d’autant plus légitime dans le niveau final où le joueur doit manier les différents types de saut à la perfection, et en prenant garde aux savonnettes de Mario en guise de petons.

Graphiquement, les efforts de Nintendo sont tout bonnement incroyables. Le second opus de la saga des Super Mario Land n’est pas comparable avec le premier volet tant les progrès sont là. Mario est plus grand et détaillé, de même pour les différents ennemis, nous n’avons plus affaire au design du premier volet semblable à celui d’un Game & Watch. Le level design se renouvelle sans cesse et si celui-ci peut parfois paraître vide, la variété des univers et leur inventivité est un réel point fort. Les mouvements de Mario et des ennemis ont été revus à la hausse, afin de renforcer le dynamisme du jeu.

La bande sonore se montre très agréable à l’écoute. D’abord, les effets sonores sont plus aboutit que dans le premier opus, rendant chaque action dans le jeu impactante et précise. Les musiques proposées sont, elles aussi, très réussies et plus ancrées dans l’âme d’un Mario. Seulement, on peut reprocher à Nintendo que presque toutes les musiques soient des reprises du thème principal du jeu.

Graphismes
Le bond en avant depuis Super Mario Land est juste incroyable. Que ce soit Mario, les ennemis, la palette de mouvement de chaque élément du jeu, tout est bien plus détaillé. Ajoutons à ça un level design inventif qui se renouvelle en permanence, malgré que les fonds de décor soient parfois un peu vides.

Bande son
Les musiques du jeu sont très agréables à l’écoutes, peut-être plus que celles du premier opus. Seulement, le fait que chaque musique soit presque systématiquement une reprise du thème principal fait défaut au jeu tant on a l’impression que Nintendo ne s’est pas trop foulé de ce côté-là.

Durée de vie
Super Mario Land 2 est, certes, plus long que son prédécesseur, c’est indéniable. Mais finir le jeu en ligne droite ne prend pas plus de deux heures tant les niveaux sont courts et faciles, seuls deux niveaux dans le lot offre un challenge honnête. En revanche, la présence de niveaux cachés, pas toujours très simples à débusquer, augmente le plaisir de rejouabilité du titre. Mais pour ses nombreuses qualités, Super Mario Land 2 est un jeu que l’on prendra de nouveau en main de nombreuses fois.

Scénario
En soi, l’intrigue de Super Mario Land 2 n’a rien de très poussé puisque notre plombier doit simplement récupérer son château, aux mains de l’infâme Wario, en allant récolter les 6 pièces d’or. Seulement, le fait que la princesse ne soit pas à sauver est appréciable, et il est important de soulever la symbolique de cette histoire qui intègre à la saga du plombier le personnage de Wario, son alter-ego négatif.

Jouabilité
Nintendo a développé à son paroxysme l’excellent gameplay du premier opus. Ainsi, cette suite met à notre disposition un nouvel item, introduit de nouveaux déplacement pour Mario et peaufine plus que possible le système de sauts longs. De plus, la possibilité d’accéder au monde de son choix et de naviguer d’un univers à l’autre à travers une imposante map renouvelle l’expérience de jeu comparé au premier volet. En revanche, attention aux patins de Mario qui lui fait office de pieds, les sauts longs peuvent devenir de vrais calvaires au cours du jeu, sans compter les ralentissements fréquents qui brisent le dynamisme de l’aventure.

En résumé
Super Mario Land 2 est une suite très différente de son prédécesseur. Les améliorations sont nombreuses, l’aventure est plus longue et ne fait plus office de jeu de métro. Il n’est donc pas étonnant que le jeu soit emblématique pour de nombreux possesseurs de Gameboy car malgré ses petits défauts, ce deuxième volet reste un excellent jeu de plateforme. Comme pour le premier opus, il est important de noter que le jeu est disponible sur la Console Virtuelle des plateformes modernes de Nintendo, passer à côté de ce hit relève donc presque du crime vidéo-ludique !
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Glass Heart
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Re: Mario Land / Wario Land

Message non lu par Glass Heart » 10 janv. 2014, 18:52

Mon préféré de la série, ça reste Wario Land II avec ses multiples embranchements de scénario selon les actions du joueur et de multiples fins. J'avais trouvé ça très intéressant à l'époque. :)

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Takato
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Re: Mario Land / Wario Land

Message non lu par Takato » 10 janv. 2014, 19:08

Mon préféré est aussi Wario Land 2, vraiment riche en terme de niveau et de gameplay. :)

J'ai entamé Wario Land 3 mais j'avoue être dépaysé... Toute la panoplie d'action de Wario est absente sauf que contrairement au premier opus, il n'y a pas d'items à récupérer. o_o J'espère que les pouvoirs se "débloquent" progressivement parce que là... ^^'
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adson3492
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Re: Mario Land / Wario Land

Message non lu par adson3492 » 14 nov. 2014, 05:32

Persona est un spin-off de Megami Tensei il me semble, tu me conseille quand même de ne pas commencer par la série mère ? (je n'ai pas encore de PSvita) Les jeux ont-ils une continuité logique ou peuvent-ils être prit indépendamment ?
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