Bilan lecteur manga 2010
Posté : 26 déc. 2010, 16:50
Bon, c'est à la mode, c'est la période, et j'ai envie de faire un peu le point. Je m'étonne que personne n'ait encore lancé un topic de ce genre, d'ailleurs.
Donc, bilan personnel de l'année 2010, toute ressemblance avec un autre topic autre part est parfaitement assumée :
Gros ralentissement des achats, revente des derniers titres qui étaient en stand-by depuis un an ou presque, achat des derniers tomes de séries terminées, et attention particulière à ne plus m'embarquer dans des séries à rallonge, tels sont les mots d'ordre pour cette année. Concrètement, ça donne :
Unbreakable :
Les titres qui ne faiblissent pas malgré les volumes et les années qui passent. Kekkaishi, malgré un changement de traducteur qui m'a fait un léger choc (faut dire que c'était pas le moment pour me faire un coup pareil), continue de m'enchanter et de me passionner. Le rythme de quatre mois est vraiment mal venu à ce stade de l'histoire. Ippo continue sur sa fantastique conclusion de la première saison (je viens de la relire, et bon sang, ça vaut bien les derniers tomes de Slam Dunk) avec des boxeurs qui prennent vraiment leur destin en main. Et on attend avec impatience le combat pour le titre mondial de Takamura, évidemment, une façon parfaite de terminer cette saison. Quant à Soul Eater, on ne sait pas trop où on va, mais on y va. Un scénario plein de mystères, des personnages barrés et crédibles, un univers vaste et vivant,... Un divertissement intelligent et bien mené, qui sait ne pas avoir les yeux plus gros que le ventre et rester vraisemblable. Sawako, exception shôjo de cette catégorie. Une série toujours aussi agréable, touchante, amusante,... on ne se lasse pas une seconde de suivre la jeune fille dans son épanouissement tout en douceur. Letter Bee m'a surpris cette année, et j'attends chaque tome avec impatience. Un graphisme magnifique qui fait passer beaucoup d'émotion, et une histoire se laisse lire avec plaisir, beaucoup de mystères, et une bonne part de nekketsu. Et ça fait du bien. Nodame Cantabile, malgré un rythme compte-gouttes depuis peu, conserve toute sa fraîcheur et sa bonne humeur. Un josei dont je ne m'explique pas le non succès, car à l'instar de Beck, on est entraîné dans la musique lors des concerts, et suivre le couple un peu loufoque de la série est toujours aussi amusant depuis le premier volume. Mais tant que la série va, tout va.
Once
Ils sortent une fois par an, mais l'attente en vaut toujours la chandelle. Aucune frustration avec Yotsuba, chaque volume se suffit à lui-même et est un enchantement, tout simplement. Dommage pour ceux qui prendraient le train en marche, la série est difficile à trouver. Gunslinger Girl, le seul titre Asuka qui avait attiré mon regard. Un thème dur et traité de main de maître par la mangaka. La relation entre les personnages est peut-être ce qui se fait de plus déchirant en manga. Cinq ans que je suis Sing "Yesterday" for me, et il me semble pourtant que c'était hier*. Une série réaliste et à l'ambiance inimitable, où les personnages se laissent vivre au fil des saisons, tout en essayant de passer le cap difficile du passage à l'âge adulte et des responsabilités. Sans oublier d'au moins tenter de vivre leur rêve. Le meilleur titre de Kei Toumé, tout simplement. Le Pacte des yôkai a cette force dans le dessin, cette douceur, cette poésie, qui convient parfaitement pour nous conter l'impression de solitude et de tristesse. Mais il y a aussi cette joie de la rencontre et de l'amitié naissante dans cette histoire. Un titre que j'adore et dont chaque tome est une découverte. Quant à Un drôle de père, le trait de Yumi Unita me plait toujours autant, et l'histoire de Rin et Daikichi ne cesse de m'impressionner dans la justesse des propos. On peut lui reprocher un petit manque d'émotion, mais c'est aussi une force de la série. Et le dernier tome parut donne tout son sens à la décision de l'auteure de ce saut brusque dans le temps depuis le tome 5.
*
Out of the blue
Je croyais n'avoir commencé que peu de séries en 2010, force est de constater que je me suis trompé... Et c'est la faute de Kazé manga, qui a su trouver les titres qu'il me faut pour acheter chez eux. Des titres qui ont su m'accrocher cette année, et qui je l'espère ne me décevront pas sur le long-terme.
Blue Exorcist est un titre venu de nulle part (pour moi), et dont l'ambiance m'a accroché d'entrée. Une mangaka qui a su imposer son style de narration pour en faire quelque chose de réellement original. Moonlight Act a signé le grand retour de Kazuhiro Fujita et j'ai été bluffé à nouveau. Certes, les bases sont classiques, mais le coeur y est et on se replonge avec plaisir dans l'univers de ce grand mangaka. Avec un seul volume pour l'instant, difficile de juger, mais on tient normalement un titre excellent sur la durée. Avec Ascension, je me suis retrouvé à faire de l'escalade avec le héros, à ressentir le même sentiment d'accomplissement que lui lors de sa montée, à ressentir le vent et l'impression d'immensité,... Bref, un titre qui m'a happé et m'a donné envie de reprendre ce sport que j'avais délaissé faute de temps. L'histoire est certes un peu classique, mais le principal n'est pas là, car l'attachement aux personnages est bien là, le trait est splendide et l'immersion fantastique. Un titre dont j'attends beaucoup en tout cas. Cat Street prouve à nouveau que Kana fait des choix en shojo qui sont parfaitement dans mes goûts. Une héroïne attachante et volontaire, un récit qui n'est pas centré sur l'histoire d'amour mais davantage sur la progression des personnages, une ambiance un peu mélancolique et très positive aussi... J'ai vraiment adoré. En shôjo toujours, Akata frappe fort avec deux titres dans le même environnement (un village un peu perdu), mais à la narration radicalement différente. À fleur de peau possède une vraie force de narration impressionnante au niveau du dessin, du découpage et dans son propos, qui a fait mouche chez moi en tout cas, même si je n'arrive pas vraiment à bien l'expliquer. Simple comme l'amour, le dessin en rebutera plus d'un, alors qu'il s'agit d'un de mes grands coup de coeur cette année. Je ne sais pas, j'adore le trait pas très bien maîtrisé à première vue, les histoires tranche de vie qui mettent en scène les gens du village et pas seulement les personnages principaux, l'ambiance contemplative, la psychologie approfondie des protagonistes, les zones d'ombre autour de certains, l'humour,... Bref, une très bonne lecture. My Girl joue dans la même catégorie que Un drôle de Père, mais pas du tout dans le même ton. Ceux qui reprochent un manque de pathos ou d'empathie au titre de Delcourt accrocheront sans aucun doute bien mis mieux à My Girl. La petite est toute mimi, l'histoire touchante et bien amenée, et on ne lui en demande pas plus. Un vrai bon moment d'émotion. Et enfin Samourai Usagi, un bon petit shônen comme Glénat sait nous en proposer. Rien de vraiment original, mais la sincérité du titre est telle qu'on ne peut qu'adhérer. Et en huit tomes, l'investissement en vaut vraiment la chandelle.
"Auld Lang Syne"
Certaines séries viennent, d'autres séries s'en vont. Hyde & Closer remplit son contrat à la perfection pour ses sept tomes. Rien de transcendant, mais ça se laisse lire facilement. Parfait pour les plus jeunes ou ceux qui ne sont pas fans hardcores de shônen. Une bonne entrée en matière pour un jeune auteur. Il en va de même pour , qui ne paie pas de mine mais est d'une lecture extrêmement plaisante de par son ambiance et sa douceur. Sweet Relax aura également été une bonne surprise, et prouve qu'un shôjo peut-être à la fois parfaitement classique et déjanté, sans pour autant en faire des tonnes dans le traitement des sentiments des personnages. Le couple est formé dès le premier volume, et on assiste à l'évolution de la relation, ce qui est assez rare que pour être souligné. Papa Told me m'a bluffé, même si j'aurai de loin préféré voir toute la série plutôt que cette anthologie. Mais il vaut mieux ça que rien, j'imagine. Un récit parfait dans le style tranche-de-vie, et dont j'ai beaucoup aimé le propos et l'aspect onirique de certaines histoires. Touch se termine enfin et la conclusion est à la hauteur de la série. Peut-être le meilleur shônen d'Adachi, en tout cas celui qui sort le plus du lot et qui aura marqué nombre de fans, à raison. Et sans doute le personnage principal pour lequel j'ai le plus de sympathie et d'empathie. I'll est fini quant à lui depuis un bout de temps, mais le treizième tome restait introuvable. Toute la série était en vente, sauf ce volume. Vraiment frustrant. Jusqu'à ce que je tombe dessus en occaz, enfin. J'aurai en tout cas appris ma leçon: toujours acheté dès la sortie ou pas trop tard en tout cas si la série me plaît. Qui sait ce qui peut arriver à une série maintenant...
Almost there
Et certaines séries touchent à leur fin en 2011. Zatchbell !, ah, je n'y croyais plus, mais oui, je verrai (normalement) la fin de la série l'année prochaine. Elle aurait du se terminer il y a au moins un an, même avec un rythme de quatre mois. Une série qui ne mérite clairement pas ce sort, mais je ne ferais que me répéter. Une sacrée mamie devrait également finir l'année prochaine. Une très bonne longueur pour une histoire pleine d'humanité et dont on ressort toujours le sourire aux lèvres après lecture. J'aime beaucoup cette plongée dans l'enfance et dans le passé avec un regard adulte. Un de mes titres préférés. Ga-rei, la bête enchaînée aura eu la bonne idée de ne pas trop s'allonger non plus. Sincèrement, je ne peux conseiller la série, mais j'aime pourtant beaucoup. La série a de nombreuses qualités, mais n'apporte rien de plus au genre. Il y a une certaine originalité, mais le classique est quand même évident. Un titre qui navigue entre deux extrêmes, et qu'il faut donc tenter par soi-même pour se faire une idée.
Avant de commencer de nouvelles séries, je m'emploierai au moins à terminer ces deux-ci : Cross Game, deux volumes restants, un titre d'Adachi, très plaisant, mais où je me suis laissé distancer par l'affluence. Lone wolf and cub, où il me manque le 23, 24 et 25. Avec Panini, j'ai préféré avoir au moins la conclusion de l'histoire (Astonishing, by the way). Le tome 23 promet d'être dur à trouver par contre... Et je ne connais toujours pas le fameux secret de la lettre des Yagyu... Bon, je l'apprendrai l'année prochaine.
Never too late
Il est impossible de tout suivre et certaines séries en pâtissent obligatoirement. Alors qu'elles méritent toute mon attention. Onmyoji nous emmène dans un univers ésotérique et magique. D'une érudition rare, le titre nous plonge dans le Japon de l'ancien temps. Un voyage où il faut savoir donner un peu de soi lors de la lecture, mais le retour en vaut bien la chandelle. À réserver à ceux qui veulent lire du manga différent. Nabi m'a enchanté de par le trait de son auteure et son univers coréen, ainsi que la narration. Problème, il s'agit d'une série coréenne et publié en Made-in. Verrons-nous donc un jour la fin ? Peu importe quelque part, l'histoire est bizarrement satisfaisante dans l'état. Étrange. Vagabond, on ne le présente plus, il fallait juste que je me décide à reprendre la série. Mais plus de vingt tomes de retard, c'est rude... Et enfin, Vinland Saga, qui ne me demandait aucune persuasion, seulement un peu de motivation.
Beyond
Pour l'année prochaine, les titres qui m'intéressent. Pas grand-chose à ajouter, on verra bien à la lecture. Une petite hésitation pour Nura, parce que je crains la redondance. Chi, je suis sûr d'adorer, donc pas d'hésitation. Pareil pour Fight Girl, je ne me fais pas trop de soucis. Punisher m'a l'air pas mal, et de toute façon est déjà terminé en 7 volumes. Et Les Vacances de Jesus et Bouddha, même si j'adore le principe de base, la redondance le guette aussi. Et on verra pour Kylooe et Arata, mais ça devrait me plaire. Syndrome 1866, tout le monde en dit du bien, et la série est dans sa conclusion. Pas trop à hésiter. Et le reste, ce sera à l'inspiration de l'année, comme d'hab. Mais avec toujours la volonté de terminer d'abord et poursuivre ensuite.
In the end
Je passe aussi rapidement sur ma découverte cette année de la mangaka Natsume Ono, et du fait que j'ai totalement accroché à son style et suis tombé sous le charme avec ses titres Goyo ainsi que Gente. Et avec Koko, on retrouve enfin du Fumiyo Kouno, et j'espère vraiment en revoir aussi l'année prochaine. Et j'ai aimé les titres proposés par Nobi-Nobi, notamment Princesse Pivoine et 1000 vents 1000 violoncelles, et je continuerai à suivre ce que cet éditeur propose.
En tout cas, quand je vois ce bilan, et malgré mes efforts pour limiter un maximum, je me dis que je ne suis pas prêt d'arrêter d'acheter du manga...
Donc, bilan personnel de l'année 2010, toute ressemblance avec un autre topic autre part est parfaitement assumée :
Gros ralentissement des achats, revente des derniers titres qui étaient en stand-by depuis un an ou presque, achat des derniers tomes de séries terminées, et attention particulière à ne plus m'embarquer dans des séries à rallonge, tels sont les mots d'ordre pour cette année. Concrètement, ça donne :
Unbreakable :
Les titres qui ne faiblissent pas malgré les volumes et les années qui passent. Kekkaishi, malgré un changement de traducteur qui m'a fait un léger choc (faut dire que c'était pas le moment pour me faire un coup pareil), continue de m'enchanter et de me passionner. Le rythme de quatre mois est vraiment mal venu à ce stade de l'histoire. Ippo continue sur sa fantastique conclusion de la première saison (je viens de la relire, et bon sang, ça vaut bien les derniers tomes de Slam Dunk) avec des boxeurs qui prennent vraiment leur destin en main. Et on attend avec impatience le combat pour le titre mondial de Takamura, évidemment, une façon parfaite de terminer cette saison. Quant à Soul Eater, on ne sait pas trop où on va, mais on y va. Un scénario plein de mystères, des personnages barrés et crédibles, un univers vaste et vivant,... Un divertissement intelligent et bien mené, qui sait ne pas avoir les yeux plus gros que le ventre et rester vraisemblable. Sawako, exception shôjo de cette catégorie. Une série toujours aussi agréable, touchante, amusante,... on ne se lasse pas une seconde de suivre la jeune fille dans son épanouissement tout en douceur. Letter Bee m'a surpris cette année, et j'attends chaque tome avec impatience. Un graphisme magnifique qui fait passer beaucoup d'émotion, et une histoire se laisse lire avec plaisir, beaucoup de mystères, et une bonne part de nekketsu. Et ça fait du bien. Nodame Cantabile, malgré un rythme compte-gouttes depuis peu, conserve toute sa fraîcheur et sa bonne humeur. Un josei dont je ne m'explique pas le non succès, car à l'instar de Beck, on est entraîné dans la musique lors des concerts, et suivre le couple un peu loufoque de la série est toujours aussi amusant depuis le premier volume. Mais tant que la série va, tout va.
Once
Ils sortent une fois par an, mais l'attente en vaut toujours la chandelle. Aucune frustration avec Yotsuba, chaque volume se suffit à lui-même et est un enchantement, tout simplement. Dommage pour ceux qui prendraient le train en marche, la série est difficile à trouver. Gunslinger Girl, le seul titre Asuka qui avait attiré mon regard. Un thème dur et traité de main de maître par la mangaka. La relation entre les personnages est peut-être ce qui se fait de plus déchirant en manga. Cinq ans que je suis Sing "Yesterday" for me, et il me semble pourtant que c'était hier*. Une série réaliste et à l'ambiance inimitable, où les personnages se laissent vivre au fil des saisons, tout en essayant de passer le cap difficile du passage à l'âge adulte et des responsabilités. Sans oublier d'au moins tenter de vivre leur rêve. Le meilleur titre de Kei Toumé, tout simplement. Le Pacte des yôkai a cette force dans le dessin, cette douceur, cette poésie, qui convient parfaitement pour nous conter l'impression de solitude et de tristesse. Mais il y a aussi cette joie de la rencontre et de l'amitié naissante dans cette histoire. Un titre que j'adore et dont chaque tome est une découverte. Quant à Un drôle de père, le trait de Yumi Unita me plait toujours autant, et l'histoire de Rin et Daikichi ne cesse de m'impressionner dans la justesse des propos. On peut lui reprocher un petit manque d'émotion, mais c'est aussi une force de la série. Et le dernier tome parut donne tout son sens à la décision de l'auteure de ce saut brusque dans le temps depuis le tome 5.
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Out of the blue
Je croyais n'avoir commencé que peu de séries en 2010, force est de constater que je me suis trompé... Et c'est la faute de Kazé manga, qui a su trouver les titres qu'il me faut pour acheter chez eux. Des titres qui ont su m'accrocher cette année, et qui je l'espère ne me décevront pas sur le long-terme.
Blue Exorcist est un titre venu de nulle part (pour moi), et dont l'ambiance m'a accroché d'entrée. Une mangaka qui a su imposer son style de narration pour en faire quelque chose de réellement original. Moonlight Act a signé le grand retour de Kazuhiro Fujita et j'ai été bluffé à nouveau. Certes, les bases sont classiques, mais le coeur y est et on se replonge avec plaisir dans l'univers de ce grand mangaka. Avec un seul volume pour l'instant, difficile de juger, mais on tient normalement un titre excellent sur la durée. Avec Ascension, je me suis retrouvé à faire de l'escalade avec le héros, à ressentir le même sentiment d'accomplissement que lui lors de sa montée, à ressentir le vent et l'impression d'immensité,... Bref, un titre qui m'a happé et m'a donné envie de reprendre ce sport que j'avais délaissé faute de temps. L'histoire est certes un peu classique, mais le principal n'est pas là, car l'attachement aux personnages est bien là, le trait est splendide et l'immersion fantastique. Un titre dont j'attends beaucoup en tout cas. Cat Street prouve à nouveau que Kana fait des choix en shojo qui sont parfaitement dans mes goûts. Une héroïne attachante et volontaire, un récit qui n'est pas centré sur l'histoire d'amour mais davantage sur la progression des personnages, une ambiance un peu mélancolique et très positive aussi... J'ai vraiment adoré. En shôjo toujours, Akata frappe fort avec deux titres dans le même environnement (un village un peu perdu), mais à la narration radicalement différente. À fleur de peau possède une vraie force de narration impressionnante au niveau du dessin, du découpage et dans son propos, qui a fait mouche chez moi en tout cas, même si je n'arrive pas vraiment à bien l'expliquer. Simple comme l'amour, le dessin en rebutera plus d'un, alors qu'il s'agit d'un de mes grands coup de coeur cette année. Je ne sais pas, j'adore le trait pas très bien maîtrisé à première vue, les histoires tranche de vie qui mettent en scène les gens du village et pas seulement les personnages principaux, l'ambiance contemplative, la psychologie approfondie des protagonistes, les zones d'ombre autour de certains, l'humour,... Bref, une très bonne lecture. My Girl joue dans la même catégorie que Un drôle de Père, mais pas du tout dans le même ton. Ceux qui reprochent un manque de pathos ou d'empathie au titre de Delcourt accrocheront sans aucun doute bien mis mieux à My Girl. La petite est toute mimi, l'histoire touchante et bien amenée, et on ne lui en demande pas plus. Un vrai bon moment d'émotion. Et enfin Samourai Usagi, un bon petit shônen comme Glénat sait nous en proposer. Rien de vraiment original, mais la sincérité du titre est telle qu'on ne peut qu'adhérer. Et en huit tomes, l'investissement en vaut vraiment la chandelle.
"Auld Lang Syne"
Certaines séries viennent, d'autres séries s'en vont. Hyde & Closer remplit son contrat à la perfection pour ses sept tomes. Rien de transcendant, mais ça se laisse lire facilement. Parfait pour les plus jeunes ou ceux qui ne sont pas fans hardcores de shônen. Une bonne entrée en matière pour un jeune auteur. Il en va de même pour , qui ne paie pas de mine mais est d'une lecture extrêmement plaisante de par son ambiance et sa douceur. Sweet Relax aura également été une bonne surprise, et prouve qu'un shôjo peut-être à la fois parfaitement classique et déjanté, sans pour autant en faire des tonnes dans le traitement des sentiments des personnages. Le couple est formé dès le premier volume, et on assiste à l'évolution de la relation, ce qui est assez rare que pour être souligné. Papa Told me m'a bluffé, même si j'aurai de loin préféré voir toute la série plutôt que cette anthologie. Mais il vaut mieux ça que rien, j'imagine. Un récit parfait dans le style tranche-de-vie, et dont j'ai beaucoup aimé le propos et l'aspect onirique de certaines histoires. Touch se termine enfin et la conclusion est à la hauteur de la série. Peut-être le meilleur shônen d'Adachi, en tout cas celui qui sort le plus du lot et qui aura marqué nombre de fans, à raison. Et sans doute le personnage principal pour lequel j'ai le plus de sympathie et d'empathie. I'll est fini quant à lui depuis un bout de temps, mais le treizième tome restait introuvable. Toute la série était en vente, sauf ce volume. Vraiment frustrant. Jusqu'à ce que je tombe dessus en occaz, enfin. J'aurai en tout cas appris ma leçon: toujours acheté dès la sortie ou pas trop tard en tout cas si la série me plaît. Qui sait ce qui peut arriver à une série maintenant...
Almost there
Et certaines séries touchent à leur fin en 2011. Zatchbell !, ah, je n'y croyais plus, mais oui, je verrai (normalement) la fin de la série l'année prochaine. Elle aurait du se terminer il y a au moins un an, même avec un rythme de quatre mois. Une série qui ne mérite clairement pas ce sort, mais je ne ferais que me répéter. Une sacrée mamie devrait également finir l'année prochaine. Une très bonne longueur pour une histoire pleine d'humanité et dont on ressort toujours le sourire aux lèvres après lecture. J'aime beaucoup cette plongée dans l'enfance et dans le passé avec un regard adulte. Un de mes titres préférés. Ga-rei, la bête enchaînée aura eu la bonne idée de ne pas trop s'allonger non plus. Sincèrement, je ne peux conseiller la série, mais j'aime pourtant beaucoup. La série a de nombreuses qualités, mais n'apporte rien de plus au genre. Il y a une certaine originalité, mais le classique est quand même évident. Un titre qui navigue entre deux extrêmes, et qu'il faut donc tenter par soi-même pour se faire une idée.
Avant de commencer de nouvelles séries, je m'emploierai au moins à terminer ces deux-ci : Cross Game, deux volumes restants, un titre d'Adachi, très plaisant, mais où je me suis laissé distancer par l'affluence. Lone wolf and cub, où il me manque le 23, 24 et 25. Avec Panini, j'ai préféré avoir au moins la conclusion de l'histoire (Astonishing, by the way). Le tome 23 promet d'être dur à trouver par contre... Et je ne connais toujours pas le fameux secret de la lettre des Yagyu... Bon, je l'apprendrai l'année prochaine.
Never too late
Il est impossible de tout suivre et certaines séries en pâtissent obligatoirement. Alors qu'elles méritent toute mon attention. Onmyoji nous emmène dans un univers ésotérique et magique. D'une érudition rare, le titre nous plonge dans le Japon de l'ancien temps. Un voyage où il faut savoir donner un peu de soi lors de la lecture, mais le retour en vaut bien la chandelle. À réserver à ceux qui veulent lire du manga différent. Nabi m'a enchanté de par le trait de son auteure et son univers coréen, ainsi que la narration. Problème, il s'agit d'une série coréenne et publié en Made-in. Verrons-nous donc un jour la fin ? Peu importe quelque part, l'histoire est bizarrement satisfaisante dans l'état. Étrange. Vagabond, on ne le présente plus, il fallait juste que je me décide à reprendre la série. Mais plus de vingt tomes de retard, c'est rude... Et enfin, Vinland Saga, qui ne me demandait aucune persuasion, seulement un peu de motivation.
Beyond
Pour l'année prochaine, les titres qui m'intéressent. Pas grand-chose à ajouter, on verra bien à la lecture. Une petite hésitation pour Nura, parce que je crains la redondance. Chi, je suis sûr d'adorer, donc pas d'hésitation. Pareil pour Fight Girl, je ne me fais pas trop de soucis. Punisher m'a l'air pas mal, et de toute façon est déjà terminé en 7 volumes. Et Les Vacances de Jesus et Bouddha, même si j'adore le principe de base, la redondance le guette aussi. Et on verra pour Kylooe et Arata, mais ça devrait me plaire. Syndrome 1866, tout le monde en dit du bien, et la série est dans sa conclusion. Pas trop à hésiter. Et le reste, ce sera à l'inspiration de l'année, comme d'hab. Mais avec toujours la volonté de terminer d'abord et poursuivre ensuite.
In the end
Je passe aussi rapidement sur ma découverte cette année de la mangaka Natsume Ono, et du fait que j'ai totalement accroché à son style et suis tombé sous le charme avec ses titres Goyo ainsi que Gente. Et avec Koko, on retrouve enfin du Fumiyo Kouno, et j'espère vraiment en revoir aussi l'année prochaine. Et j'ai aimé les titres proposés par Nobi-Nobi, notamment Princesse Pivoine et 1000 vents 1000 violoncelles, et je continuerai à suivre ce que cet éditeur propose.
En tout cas, quand je vois ce bilan, et malgré mes efforts pour limiter un maximum, je me dis que je ne suis pas prêt d'arrêter d'acheter du manga...