Après tout, on le juge seulement sur la surface, le temps d'un tome, c'est encore bien trop tôt pour rendre un avis bien défini.
Bref, moi je le trouve bien sympathique, Yugo, pas à plaindre ou à détester mais à encourager, et c'est typiquement le genre de personnage qui ne demande qu'à grandir et à s'épanouir naturellement, sans nécessiter un évènement brutal pour secouer le tout. Juste d'être séparé un moment de tout l'environnement qui lui pourrit la vie et qui ne lui permet pas de souffler.
Un peu ce que je pense aussi, je n'ai pas trouvé le personnage attachant ou charismatique pour le moment, mais je pense que la série a besoin d'un peu plus de temps pour développer ses personnages. C'est pour ça aussi que je parlais de premières impressions sur la série, parce que j'attends d'en voir davantage.
Je crois que vous vous méprenez sur le "besoin" d'Hachiken d'être le premier de classe et qu'il ne se définit que par son esprit de compétitivité. En tout cas, ce n'est pas ce que j'ai ressenti. Quelqu'un qui voudrait juste être le premier pour être le premier ne "s'abaisserait" pas à aider quelqu'un de faible en maths ou partirait comme ça à la poursuite d'un veau ou se proposerait pour ramener des poules. "Ca ne lui rapportera absolument rien", comme l'a dit Ichiro. Et c'est la vérité, il n'a pas besoin de s'investir autre-part que dans ses études s'il veut juste être le premier. C'est juste, je pense, que son environnement familial et la société en général lui ont mis plein d'idées dans la tête sur ce qu'était la vie et ce que signifiait "réussir", et qu'on l'a sans doute poussé à être dans le classement de tête à l'école, sinon il n'était rien. La façon dont il réagit au texto de sa mère en dit long selon moi, tout comme le regard qu'il a dans le flashback avec son conseiller d'orientation. Il a juste l'air exténué et perdu, morne et sans vie, et avait besoin d'un grand changement d'air, là où la compétition n'est pas si féroce. Je ne crois pas qu'il ait choisi cette école parce que c'est plus "facile". Il étudie toujours autant et se donne à fond, et se retrouve déjà face à un mur, ce qui lui fait à nouveau remettre en question sa mentalité.
Intéressant. Mais je ne pense pas tout à fait qu'il ne se définit que par son esprit de compétitivité. Il veut initialement être le meilleur, clairement, comme si cela déterminait la valeur d'un individu. Mais en atteignant le sommet, qu'a t-il accompli au final ? A t-il reçu des félicitations, des éloges ou quoi que ce soit ? Ressent-il une vraie satisfaction ? La mentalité dans son nouveau milieu est effectivement très différente de la compétitivité de la société à laquelle il était habitué, et Yûgo est très imprégné de ces dernières ce qui crée des difficultés d'adaptation lorsqu'il entre au lycée agricole (il est tellement habitué à essayer d'entrer dans un moule scolaire qu'il est totalement perdu dès lors qu'on lui demande d'être lui-même et de s'affirmer). Mais effectivement, il est vrai qu'il les rejette en même temps comme en témoigne son soutien au cochon "sacrifié d'office" auquel il s'identifie ou à son camarade qui est nul en maths.
Du coup, j'attends de voir comment ça évolue. Je n'ai pas ressenti les choses de la même manière que toi mais on en voit aussi assez peu dans ce tome pour le moment. J'espère que la venue du conseiller d'orientation nous permettra d'en apprendre un peu plus.
à toujours faire des comparaisons avec ce qu'il connaît d'avant en pensant que c'est mieux (la moyenne des commentateurs de MN sur le site est infiniment plus à baffer dans cet aspect)
Pffffffffff.... Explosé de rire !
Par contre, je rejoins totalement Glass sur Mikage, elle a vraiment du charme. Les gars, je crois que vous lisez trop de manga, les filles dans la vie réelle ne sont pas toutes des canons dont la beauté vous saute au visage. Elle est très bien comme elle est, la petite, et a suffisamment de présence que pour ne pas avoir besoin d'"arguments de poids".^^ Moi je l'aime beaucoup en tout cas.
Je pense qu'une partie des critiques parlaient de son design (que j'aime bien pour ma part), pas de sa beauté en tant que telle.
Sinon, je suis d'accord par rapport au "charme" d'Aki Mikage. Ce qui m'a séduit chez ce personnage, c'est son naturel, sa bonne humeur et sa fraicheur. Je trouve même que c'est justement le fait de ne pas avoir fait du personnage un canon de beauté mais une jeune femme naturelle qui fait aussi tout son charme. Je l'ai trouvé très touchante.
C'est bien raconté, la réalité n'est pas déformée, Arakawa ne nous ment pas sur les conditions du métier, et parvient quand même à faire de l'humour et un travail sur les relations entre les personnages.
Il n'y a pas beaucoup d'auteurs de manga je pense qui peuvent raconter ce genre d'expérience à partir de leur vécu, la plupart d'entre eux étant surtout des citadins. La sincérité et une volonté de nous faire découvrir en nous divertissant et en nous racontant malgré tout une histoire, je crois que c'est ça qui m'a plu dans ce début de série.
Une grande partie de ce que j'espère pour cette série sur le long-terme, mais je n'en suis pas encore là pour le moment. J'ai peut-être besoin de davantage de temps pour m'attacher à tout ça, là où tu as été beaucoup plus réceptif d'entrée de jeu. J'ai l'impression que ce début de série nous parle plus ou moins selon les personnes, d'où certaines qui sont convaincues dès le début et d'autres qui ont peut-être besoin d'un peu plus de temps. En tout cas, c'est pas un manga qui laisse indifférent.
Pourtant, j'étais un peu craintif en voyant les premières pages, principalement à cause des dessins (je suis le seul, apparemment ?). J'ai quand même trouvé ceux-ci largement plus relâchés et moins denses que sur FMA (je n'ai pas lu Hero Tales), limite moches
Moches ? A ce point-là ?

Les dessins ne m'ont pas dérangé perso (je les trouve même très bien), la seule réflexion que je me suis fait c'est juste que les personnages ressemblaient un peu trop à ceux de Fullmetal Alchemist, mais ça ne m'a pas gêné au-delà.