Madara

[Erkael]

Vol 5: Ce volume marque la fin de cette courte série, mais qui restera une bonne expérience. Sans pouvoir parler de grande série, Madara est ce type de série qui laisse une empreinte et à laquelle on repense comme un bon souvenir.
On avait laissé nos trois héros, tous trois potentiellement le sauveur attendu par la prophétie, dans le palais du roi des ombres, et alors que l’on s’attendait à un final plus ou moins en « ligne droite », avec une succession de combat dont notamment un combat final plutôt long, l’auteur nous surprend et nous propose encore de nombreux retournements de situations, pour conclure sur une grande bataille épique où chaque camp jette toute ses forces dans la bataille.
Mais le problème vient aussi de là…cela fait beaucoup pour un seul tome, surtout pour le dernier. On retrouve donc ce qu’on avait ressenti dans les précédents tomes, c’est à dire une certaine densité du récit, mais là on a presque une impression de bâclage. Certains personnages sont laissés de coté (ou quasiment), l’affrontement que l’on espérait dantesque est vraiment pitoyable car traité en deux pages (et après toute la pression qui avait été mise dessus, c’est quand même malheureux), un trop plein de révélations qui arrivent en trop peu de temps, et surtout un final fait à la vite, avec une fin ouverte qui est loin de se montrer satisfaisante. Tout est fait dans la précipitation et forcément cela ne donne pas que du bon.

Alors que l’on attendait de grandes choses de ce dernier volume, celui ci se montre bien décevant et endommage grandement le capital sympathie que l’on avait pour cette petite série au scénario bien plus complexe que ce que l’on pouvait s’imaginer.
Un dernier volume en demi teinte (car pas raté pour autant) qui ne rend pas hommage à l’ensemble de la série…on reste sur notre faim (fin ?)