Tome 6:
Ayant désormais plus confiance en ses capacités, Shunpei finit par expliquer à tous les sorciers du monde le traquenard de "l'homme à la fenêtre" et ses terribles desseins. Désormais débarrassé de tout sorcier cherchant à dévorer son coeur, notre héros, toujours aidé de Hyde et de sa bande d'amis sorciers ou autres, entreprend d'effectuer un voyage en Afrique pour libérer son grand-père et se préparer à l'affrontement final. C'est sur ces évènements que se conclut la première partie du manga.
La deuxième partie peut alors commencer, mais au lieu de poursuivre son récit normalement après l'arrivée de Shunpei et de ses compagnons en Afrique, Haro Asô préfère nous proposer ici un retour en arrière, pour nous dévoiler les évènements ayant eu lieu entre la fin du combat contre le P.D.G. Schwald et leur arrivée en Afrique. Ainsi, le mangaka adopte ici une narration s'écartant un peu des carcans habituels, et continuant d'offrir un certain cachet à ce petit shônen sans prétention mais diablement efficace.
On découvre donc un intervalle de quelques mois riche en évènements, pendant lequel nos héros vont devoir faire face aux trois plus redoutables sbires de "l'homme à la fenêtre": un sorcier amateur de fossiles, et, surtout, deux véritables démons cachés sous des apparences humaines, et qui nous sont d'emblée présentés comme totalement mauvais et inhumains: une espèce de brute sanguinaire égocentrique, et une beauté fatale au sadisme et à la perversité exacerbés, dont nous découvrirons les causes de cette inhumanité avant même leur véritable entrée en scène, durant des explications directement données au lecteur par "l'homme à la fenêtre" lui-même ! Qu'on se le dise, Haro Asô prend décidément plaisir à nous offrir quelques écarts narratifs du plus bel effet.
Face à deux tels phénomènes, inutile de dire que le combat s'engagera rapidement et rassemblera tout ce que l'on aime dans la série: de l'actions survoltée, ultra dynamique, qui s'enfonce allègrement dans les clichés du genre (méchants très méchants, héros soutenu par pléthore d'alliés et qui gagne en courage et en force...) pour en retirer quasiment le meilleur.
Ne cherchant jamais à révolutionner le genre, Hyde & Closer, grâce à son aspect barré et survolté, à sa verve visuelle et narrative de chaque instant, continue de divertir sans chercher à apporter quoi que ce soit d'autre. C'est déjà très bien, en attendant le dernier opus de la série, qui, espérons-le, sera à la hauteur.
Hyde & Closer
Re: Hyde & Closer
Tome 7:
Shunpei et ses compagnons doivent faire face aux deux terribles sbires de "l'homme à la fenêtre". Deux affrontements qui, tout en restant classiques, tiennent toutes leurs promesses, Haro Asô parvenant à apporter aux combattants des deux partis un minimum d'approfondissement au coeur de l'action... Les deux ennemis sont-ils si mauvais que ça ?
Après cette bataille, l'heure est venue pour nos héros d'apporter "Pureté" en Afrique pour contrer "Ressentiment", le jugu ultime que souhaite réveiller "l'homme à la fenêtre"...
C'est donc fort logiquement que s'engage une ultime bataille contre "Ressentiment" et "l'homme à la fenêtre"...
Jusqu'au bout, Hyde & Closer poursuit sa route de petit shônen d'action dans la plus pure tradition du genre, et de ce fait, les différents rebondissements n'ont à nouveau rien de foncièrement original, et l'on notera même des facilités, des grosses ficelles et des heureux ou malheureux hasards qui auraient pu gâcher en partie la lecture, si le style de l'auteur n'avait pas été à nouveau là pour permettre au titre de divertir efficacement: aucun temps mort, un découpage ultra-dynamique, un coup de crayon déjanté, des personnages fonceurs et francs, des idées barrées (le cours sur la cire, ou encore l'invasion de bébés géants...), pour un résultat final particulièrement fun et divertissant. Ajoutons à cela quelques réflexions intéressantes sur la sorcellerie, le développement d'un "homme à la fenêtre" finalement touchant, et une ultime pirouette bien trouvée quant à la véritable identité de "Pureté", et l'on obtient un final qui, à défaut d'être profondément original, tient ses promesses.
D'un bout à l'autre, Hyde & Closer aura donc été un divertissement efficace, et si le titre ne révolutionne rien (ce qu'il ne cherche aucunement à faire) et accumule tous les plus gros clichés du genre, il remplit fort bien, d'un bout à l'autre, son rôle de divertissement pur et simple. Pour un premier manga, Haro Asô s'en sort honorablement, et l'on a d'ores et déjà hâte de retrouver dans d'autres oeuvres le style attachant de ce jeune auteur à suivre de près.
Shunpei et ses compagnons doivent faire face aux deux terribles sbires de "l'homme à la fenêtre". Deux affrontements qui, tout en restant classiques, tiennent toutes leurs promesses, Haro Asô parvenant à apporter aux combattants des deux partis un minimum d'approfondissement au coeur de l'action... Les deux ennemis sont-ils si mauvais que ça ?
Après cette bataille, l'heure est venue pour nos héros d'apporter "Pureté" en Afrique pour contrer "Ressentiment", le jugu ultime que souhaite réveiller "l'homme à la fenêtre"...
C'est donc fort logiquement que s'engage une ultime bataille contre "Ressentiment" et "l'homme à la fenêtre"...
Jusqu'au bout, Hyde & Closer poursuit sa route de petit shônen d'action dans la plus pure tradition du genre, et de ce fait, les différents rebondissements n'ont à nouveau rien de foncièrement original, et l'on notera même des facilités, des grosses ficelles et des heureux ou malheureux hasards qui auraient pu gâcher en partie la lecture, si le style de l'auteur n'avait pas été à nouveau là pour permettre au titre de divertir efficacement: aucun temps mort, un découpage ultra-dynamique, un coup de crayon déjanté, des personnages fonceurs et francs, des idées barrées (le cours sur la cire, ou encore l'invasion de bébés géants...), pour un résultat final particulièrement fun et divertissant. Ajoutons à cela quelques réflexions intéressantes sur la sorcellerie, le développement d'un "homme à la fenêtre" finalement touchant, et une ultime pirouette bien trouvée quant à la véritable identité de "Pureté", et l'on obtient un final qui, à défaut d'être profondément original, tient ses promesses.
D'un bout à l'autre, Hyde & Closer aura donc été un divertissement efficace, et si le titre ne révolutionne rien (ce qu'il ne cherche aucunement à faire) et accumule tous les plus gros clichés du genre, il remplit fort bien, d'un bout à l'autre, son rôle de divertissement pur et simple. Pour un premier manga, Haro Asô s'en sort honorablement, et l'on a d'ores et déjà hâte de retrouver dans d'autres oeuvres le style attachant de ce jeune auteur à suivre de près.