
Diabolic Garden
- Einah
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- Localisation : Deux-Sèvres mais mon coeur reste en Lorraine
Re: Diabolic Garden
Ca me rassure de ne pas avoir été l'acheter. Je n'avais pas été emballé par le trailer et au vue des commentaires, ca se confirme. Mais sait on jamais, peut être que les prochains tomes seront une vraie révélation 

Re: Diabolic Garden
Tome 2:
Un tome très épais pour encore plus de torture. Après un premier volume d'une nullité abyssale, ce deuxième tome est dans la même veine. Geshtalt, un serviteur de Kreuz, est bien décidé à venger son maître en éliminant Tsukasa. Le gus se rend donc dans le monde des humains mais est vite démasqué et va vite se joindre au groupe pour des raisons on ne peut plus mauvaises. Signalons également la débilité des personnages, à l'image de Tsukasa se rendant tranquillement dans son jardin secret sous les yeux de son ennemi sans se méfier, ou Geshtalt qui change à tout va d'orientation en début de tome. Déjà que le scénario est sous-exploité (n'espérez d'ailleurs pas un quelconque développement du côté phytothérapie), il se permet en plus des incohérences et des facilités indigestes.
On va quand même signaler une bonne nouvelle: cette insupportable cruche de Kotone est complètement absente du tome, mais laisse malheureusement place dans le rôle de personnage principal à un Geshtalt tout aussi insipide. Mais l'absence de Kotone est une bonne nouvelle de courte durée, puisque la mangaka parvient dans ce tome à faire apparaître une héroïne encore plus pouffe et horripilante en la personne de Luna (l'horreur aux cheveux bleus et aux yeux rouges sur la couverture), qui accumule encore plus merveilleusement tous les clichés de la pouffe gothique de base. Complètement crétine, enchaînant les répliques de décérébrée et ne vivant qu'à travers son amour pour un groupe de visual rock là aussi pseudo gothique... Excusez-moi, je pars vomir et je reviens.
Côté scénario, on frôle de plus en plus le néant, la nouvelle mission de nos héros étant de démasquer des vampires (histoire de flirter avec un thème en vogue) au sein d'un autre groupe de visual rock. Niveau originalité, c'est le zéro pointé, d'autant que la mangaka conserve son don pour rendre tous ses personnages insupportables, insipides. Ichigo Shiraki accumule tous les clichés possibles et imaginables du gothique, malheureusement du gothique côté pouffe. Diabolic Garden est une horreur à fuir comme la peste, et confirme sa place au sein des plus sombres bouses de 2010.
Un tome très épais pour encore plus de torture. Après un premier volume d'une nullité abyssale, ce deuxième tome est dans la même veine. Geshtalt, un serviteur de Kreuz, est bien décidé à venger son maître en éliminant Tsukasa. Le gus se rend donc dans le monde des humains mais est vite démasqué et va vite se joindre au groupe pour des raisons on ne peut plus mauvaises. Signalons également la débilité des personnages, à l'image de Tsukasa se rendant tranquillement dans son jardin secret sous les yeux de son ennemi sans se méfier, ou Geshtalt qui change à tout va d'orientation en début de tome. Déjà que le scénario est sous-exploité (n'espérez d'ailleurs pas un quelconque développement du côté phytothérapie), il se permet en plus des incohérences et des facilités indigestes.
On va quand même signaler une bonne nouvelle: cette insupportable cruche de Kotone est complètement absente du tome, mais laisse malheureusement place dans le rôle de personnage principal à un Geshtalt tout aussi insipide. Mais l'absence de Kotone est une bonne nouvelle de courte durée, puisque la mangaka parvient dans ce tome à faire apparaître une héroïne encore plus pouffe et horripilante en la personne de Luna (l'horreur aux cheveux bleus et aux yeux rouges sur la couverture), qui accumule encore plus merveilleusement tous les clichés de la pouffe gothique de base. Complètement crétine, enchaînant les répliques de décérébrée et ne vivant qu'à travers son amour pour un groupe de visual rock là aussi pseudo gothique... Excusez-moi, je pars vomir et je reviens.
Côté scénario, on frôle de plus en plus le néant, la nouvelle mission de nos héros étant de démasquer des vampires (histoire de flirter avec un thème en vogue) au sein d'un autre groupe de visual rock. Niveau originalité, c'est le zéro pointé, d'autant que la mangaka conserve son don pour rendre tous ses personnages insupportables, insipides. Ichigo Shiraki accumule tous les clichés possibles et imaginables du gothique, malheureusement du gothique côté pouffe. Diabolic Garden est une horreur à fuir comme la peste, et confirme sa place au sein des plus sombres bouses de 2010.
- Wang Tianjun
- Roi céleste
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Re: Diabolic Garden
Au risque de me faire incendier... j'ai plutot apprécié ce second tome, malgré tout son côté niaiseux et incohérent, et le fait que je ne sois pas le cœur de cible. Je n'arrive pas à me l'expliquer..
Bon, pour la chronique, j'ai mis ma subjectivité de côté quand même...
Diabolic Garden 2
Alors qu'il vient de se débarrasser du démon de rang supérieur Kreuz, Tsukasa ne s'attendait surement pas à recevoir la visite de Gesthalt venu venger son maitre disparu. Se rendant à la boutique de son ennemi, ce pauvre démon-rat se fait rapidement démasquer par le maître des sceaux... Plutôt que de s'en débarrasser, notre héros préfère gracier le démon et même lui trouver un emploi au sein de "l'Eden" : chasseur d'insectes parasites, pour préserver son jardin des plantes. Gesthalt pourrait même trouver une utilité supplémentaire dans les missions d'extermination de l'herboriste, tandis qu'un groupe de rock à la mode semble utiliser des talents vampiriques...
Diabolic Garden nous revient avec un second volume des plus imposant, pouvant laisser présager de prime abord une construction d'histoire plus linéaire et plus riche après un volume partant un peu dans tous les sens. Pourtant, Ichigo Shiraki nous perd très rapidement, en prenant le pari d'écarter Kotone, l'héroïne du premier tome, purement et simplement, et sans explication supplémentaire. En lieu et place de narrateur, nous suivons Gesthalt, nouveau venu au sein de la boutique, d'abord venu en quête de vengeance mais qui s'intègrera très rapidement au groupe. Trop, peut-être ? L'auteure laisse à penser que le répit que laisse ce démon à sa cible n'est là que pour mieux tromper sa vigilance, mais dans ce cas, pourquoi avoir clamé haut et fort ses intentions au préalable ? Peu importe, apparemment, puisque Tsukasa lui-même ne semble pas s'inquiéter de la situation. Le ton très léger et humoristique de la série, basé essentiellement sur le comique de répétition autour de l'addiction du démon-rat au fromage, tente de faire passer cette pilule indigeste.
Par la suite, le récit tend à aller vers une intrigue plus dense, avec une mission d'infiltration d'un concours de rock pour mieux appréhender les Dampire, groupe qui cacherait quelques éléments démoniaques. Pour cela, Tsukasa fera appel à Luna, sa petite sœur rêvant justement de fonder son propre groupe. Ainsi, tout le reste du volume se base uniquement sur les répétitions, laissant quasiment de côté l'aspect fantastique du titre. Il faudra alors attendre la fin du tome pour obtenir un semblant de retour aux thèmes principaux, mais cela en frustrera plus d'un, tant l'auteure aime s'attarder sur le physique des beaux mâles qu'elle dessine. Les lectrices attendant une pluie de beaux éphèbes maigrelets et habillé de manière gothique seront aux anges. Le reste du lectorat, beaucoup moins. Mais fallait-il s'attendre à autre chose ?
Pourtant, tout n'est pas à jeter dans le style de Ichigo Shiraki : son style graphique gère avec les honneurs les contrastes nécessaires au genre, et sa narration (mêlé à une très bonne traduction) permet de rendre la lecture étonnamment fluide, malgré la taille du volume et la possible aversion pour les évènements. Cette mangaka aura sans doute des choses à prouver si elle arrive à sortir de son thème redondant et d'incohérences malhabiles au niveau du scénario. Toutefois, ceux et (surtout) celles qui y cherchent un récit gothique plein de légèreté et sans prise de tête pourront y trouver leur bonheur, malgré tout.

Bon, pour la chronique, j'ai mis ma subjectivité de côté quand même...

Diabolic Garden 2
Alors qu'il vient de se débarrasser du démon de rang supérieur Kreuz, Tsukasa ne s'attendait surement pas à recevoir la visite de Gesthalt venu venger son maitre disparu. Se rendant à la boutique de son ennemi, ce pauvre démon-rat se fait rapidement démasquer par le maître des sceaux... Plutôt que de s'en débarrasser, notre héros préfère gracier le démon et même lui trouver un emploi au sein de "l'Eden" : chasseur d'insectes parasites, pour préserver son jardin des plantes. Gesthalt pourrait même trouver une utilité supplémentaire dans les missions d'extermination de l'herboriste, tandis qu'un groupe de rock à la mode semble utiliser des talents vampiriques...
Diabolic Garden nous revient avec un second volume des plus imposant, pouvant laisser présager de prime abord une construction d'histoire plus linéaire et plus riche après un volume partant un peu dans tous les sens. Pourtant, Ichigo Shiraki nous perd très rapidement, en prenant le pari d'écarter Kotone, l'héroïne du premier tome, purement et simplement, et sans explication supplémentaire. En lieu et place de narrateur, nous suivons Gesthalt, nouveau venu au sein de la boutique, d'abord venu en quête de vengeance mais qui s'intègrera très rapidement au groupe. Trop, peut-être ? L'auteure laisse à penser que le répit que laisse ce démon à sa cible n'est là que pour mieux tromper sa vigilance, mais dans ce cas, pourquoi avoir clamé haut et fort ses intentions au préalable ? Peu importe, apparemment, puisque Tsukasa lui-même ne semble pas s'inquiéter de la situation. Le ton très léger et humoristique de la série, basé essentiellement sur le comique de répétition autour de l'addiction du démon-rat au fromage, tente de faire passer cette pilule indigeste.
Par la suite, le récit tend à aller vers une intrigue plus dense, avec une mission d'infiltration d'un concours de rock pour mieux appréhender les Dampire, groupe qui cacherait quelques éléments démoniaques. Pour cela, Tsukasa fera appel à Luna, sa petite sœur rêvant justement de fonder son propre groupe. Ainsi, tout le reste du volume se base uniquement sur les répétitions, laissant quasiment de côté l'aspect fantastique du titre. Il faudra alors attendre la fin du tome pour obtenir un semblant de retour aux thèmes principaux, mais cela en frustrera plus d'un, tant l'auteure aime s'attarder sur le physique des beaux mâles qu'elle dessine. Les lectrices attendant une pluie de beaux éphèbes maigrelets et habillé de manière gothique seront aux anges. Le reste du lectorat, beaucoup moins. Mais fallait-il s'attendre à autre chose ?
Pourtant, tout n'est pas à jeter dans le style de Ichigo Shiraki : son style graphique gère avec les honneurs les contrastes nécessaires au genre, et sa narration (mêlé à une très bonne traduction) permet de rendre la lecture étonnamment fluide, malgré la taille du volume et la possible aversion pour les évènements. Cette mangaka aura sans doute des choses à prouver si elle arrive à sortir de son thème redondant et d'incohérences malhabiles au niveau du scénario. Toutefois, ceux et (surtout) celles qui y cherchent un récit gothique plein de légèreté et sans prise de tête pourront y trouver leur bonheur, malgré tout.
Re: Diabolic Garden
Tome 3:
Et hop, un dernier tome qui part en vrille dès le départ en changeant complètement le sujet de la série, préférant s'attarder sur le thème de la mode qui n'a rien à foutre ici au vu du synopsis de base de la série, le tout avant de proposer une fin expédiée, qui n'apporte d'ailleurs aucune conclusion, sur rien du tout. Les personnages, clichés sur pattes, leurs réflexions débiles, leur arrogance et leurs têtes à claques finissent d'enfoncer ce truc insipide.
Où sont passés le thème des démons ? De la phytothérapie ? Quasiment plus aucun signe de ça ici. En trois volumes, Ichigo Shiraki est parvenue à faire partir son histoire dans tous les sens sans jamais respecter les bases qu'elles s'étaient imposées, et se contente de mettre en scène des personnages insupportables, jamais dévleoppés, qui réussissent juste à enchaîner les clichés de pouffes sur le gothique, la mode et la musique au point de dégoûter totalement le lecteur de ces sujets. En seulement 3 tomes, chapeau, même si je ne pense pas que c'était l'objectif de base...
La fin pue la série arrêtée faute de succès. Quand on voit le contenu, on comprend pourquoi.
Allez, une insupportable daube à oublier au plus vite.
Et hop, un dernier tome qui part en vrille dès le départ en changeant complètement le sujet de la série, préférant s'attarder sur le thème de la mode qui n'a rien à foutre ici au vu du synopsis de base de la série, le tout avant de proposer une fin expédiée, qui n'apporte d'ailleurs aucune conclusion, sur rien du tout. Les personnages, clichés sur pattes, leurs réflexions débiles, leur arrogance et leurs têtes à claques finissent d'enfoncer ce truc insipide.
Où sont passés le thème des démons ? De la phytothérapie ? Quasiment plus aucun signe de ça ici. En trois volumes, Ichigo Shiraki est parvenue à faire partir son histoire dans tous les sens sans jamais respecter les bases qu'elles s'étaient imposées, et se contente de mettre en scène des personnages insupportables, jamais dévleoppés, qui réussissent juste à enchaîner les clichés de pouffes sur le gothique, la mode et la musique au point de dégoûter totalement le lecteur de ces sujets. En seulement 3 tomes, chapeau, même si je ne pense pas que c'était l'objectif de base...
La fin pue la série arrêtée faute de succès. Quand on voit le contenu, on comprend pourquoi.
Allez, une insupportable daube à oublier au plus vite.