Ga-rei, la bête enchaînée
Re: Ga-rei, la bête enchaînée
Ouch ! Ça fait mal...
Moi qui m'attendait à un meilleur tome que le précédent qui était, il faut l'avouer, vraiment pas terrible, je suis assez déçu.
Je crois que même en faisant preuve de mauvaise fois je n'arriverais pas à défendre l'auteur, je n'ai rien contre un peu de fan service mais j'ai impression qu'il en abuse par manque d'idée... c'est vraiment dommage car les premiers tomes étaient plutôt agréable à lire.
Je pense quand même continuer la série, qui devrait faire 12 volumes, en espérant un sursaut avant la fin, je vais simplement ralentir le rythme pour le moment..
Moi qui m'attendait à un meilleur tome que le précédent qui était, il faut l'avouer, vraiment pas terrible, je suis assez déçu.
Je crois que même en faisant preuve de mauvaise fois je n'arriverais pas à défendre l'auteur, je n'ai rien contre un peu de fan service mais j'ai impression qu'il en abuse par manque d'idée... c'est vraiment dommage car les premiers tomes étaient plutôt agréable à lire.
Je pense quand même continuer la série, qui devrait faire 12 volumes, en espérant un sursaut avant la fin, je vais simplement ralentir le rythme pour le moment..
Re: Ga-rei, la bête enchaînée
Instigateur du topic à la base, il serait quand même bon que je vienne contrebalancer légèrement l'avis un peu négatif sur la série.
Plutôt que de faire du quoting-sauvage, je vais commencer par donner mon avis sur l'ensemble des 6 tomes parus, puis je quoterai deux-trois phrases de ci de là, ce sera plus simple (surtout que je vais faire ça en pilotage automatique, histoire de penser un peu à autre chose qu'aux catastrophes nucléaires...).
Donc, Ga-rei, la bête enchaînée. Série au titre accrocheur, qui m'a fait commencer le titre à la base je crois. Allez savoir, la sonorité, tout ça, mon instinct me disait que ça en valait la peine. Tort ou raison ? Les deux.
Du côté des défauts, je lui reconnais une difficulté de se renouveler. La partie Jugondo est trop proche de la partie Yumi, avec à nouveau une bête spirituelle qui menace de détruire Tokyo. Du côté des méchants, Setsuna manque un peu de substance par rapport à Yomi comme grand méchant, mais reste passable.
L'enchaînement de l'action est souvent trop rapide, et ne nous laisse que peu de temps pour vraiment assimiler toutes les nouvelles informations et les nouveaux visages, sans parler des noms des personnages. Et même les petites scènes en dehors de l'action principale sont 100% action, donc pas vraiment propices pour profiter de l'ambiance et apprendre à connaître les personnages.
En fait, la série gagne beaucoup à être lue d'une traite, afin de mieux saisir les enjeux et d'être mieux imprégné de l'ambiance.
C'est là le principal reproche que je formulerai envers cette série. Pour le reste...
Il s'agit de la première oeuvre d'un jeune auteur, qui n'a pas encore trouvé ses marques ni son style, aussi bien graphique qu'au niveau du scénario. J'ai donc tendance à ne pas être trop tatillon sur les défauts et à laisser passer certaines maladresses. Tout le monde n'est pas du calibre d'Oda ou de Tanabe.^^ Cependant, je trouve qu'il se débrouille vraiment bien au niveau du découpage de l'action et de la mise en page, sincèrement. Ga-rei reste très plaisant de ce côté-là.
Du côté des personnages, le "couple" Kagura-Kensuke est bien construit et sympathique. Le personnage de Kagura par exemple a assez de substances et porte bien la série sur ses épaules. Ni trop naïve, ni trop sérieuse, et qui ne sert pas juste à faire joli, elle est réellement l'héroïne du titre, de bout en bout. En plus d'être franchement mignonne.
Et elle est très crédible dans ses réactions par rapport à son passé, et n'est pas vue comme le dernier rempart pour sauver l'humanité non plus. Tout comme Kensuke, qui reste bien dans son rôle de jeune garçon emporté par un flot d'évènements qui le dépasse. À aucun moment il n'est présenté comme un sauveur ou un messie, ou même mis en avant envers et contre tout, malgré le fait qu'il a hérité d'une pierre de sessho. Il reste bien plus spectateur qu'acteur dans les événements, essayant de survivre et de faire de son mieux pour aider Kagura dans sa mission.
Une série sans messie, ça change agréablement. Des gens normaux qui essayent de régler "normalement" les problèmes, sans se sentir obligé de penser à l'humanité toute entière.
Du côté des autres, c'est variable. J'apprécie Izuna pour sa classe et son côté instable. Iwahata est le ressort comique du titre tout en restant sérieux. Kyoko est un peu effacée depuis son combat dans le tome deux. Et le Tanuki est une recrue agréable, qui s'insère bien dans l'ensemble. Shizuru de son côté est difficile à cerner, et navigue entre les extrêmes, à la fois trop joyeuse et trop négative, il n'y a pas de demi-mesure. Mais je n'arrive pas à la détester ou à la considérer comme un boulet, étrangement.
Pour ce qui est de l'histoire, j'avoue bien aimer le concept : une bête spirituelle attachée à l'âme d'une exorciste, et qui est elle-même menacée par cette bête en cas d'inattention ou d'un manque de pouvoir. Cela à un certain cachet, et, oserai-je, une certaine originalité. Mais le concept yokaî a toujours trouvé un grand attrait chez moi, ce qui explique sans doute cela. Maintenant, les histoires de fin du monde ou de destruction, j'aime moins, mais le tout sait rester simple et direct, sans tomber dans le pathos et les grandes déclarations sur l'humanité, donc ça passe, voire j'aime beaucoup.
Comme je l'ai dit, l'action est un peu trop rapide et peu donner une sensation de confusion. Mais le tout se laisse lire, même s''il n'atteint jamais des sommets d'originalité et qu'on ne peut crier au génie. Mais j'aime néanmoins cette sincérité et cet "amour" de l'auteur pour son histoire qu'on peut ressentir à la lecture. La série n'est pas lisse, l'émotion palpable... Ga-rei a une âme, quoi qu'on en dise.
J'ai également davantage l'impression que l'auteur se concentre sur la relation entre Kagura et Kensuke, et que le reste n'est qu'une façon comme une autre de construire leur relation, à travers les épreuves et les combats. Et c'est... rafraichissant d'une certaine façon, qu'un manga d'action repose quasiment entièrement sur ce concept et cette motivation. Ga-rei, comédie romantique au pays des yokaî ?
De plus, l'aspect shônen est moins palpable que chez d'autres. Je n'aurais même pas tendance à le classer dans une catégorie plutôt qu'une autre, c'est dire.
En fait, Ga-rei est une série sans prétention, qui ne cherche pas à innover ou à en mettre plein la vue. Elle se contente de raconter son histoire, d'une façon plutôt agréable, et de nous proposer de suivre un duo de personnages attachants et proches de nous. Elle ne fait aucun excès, sait rester efficace, et ses défauts sont sans doute imputable à l'inexpérience de son auteur.
Je ne comprends pas moi-même exactement ce qui me plaît dans la série... Kagura ? Le principe du Ga-rei ? Le graphisme ? L'aspect Yokaî ? La relation entre les personnages ? Un peu tout à la fois, et qui me rend Ga-rei sympathique et me donne envie de poursuivre la série jusqu'au bout.
Pas la série du siècle, peut-être même pas une série que je recommenderais spécialement, mais une série que j'apprécie beaucoup, et qui est loin d'être aussi nul qu'un Black Cat (n'est-ce pas, Wang
)
Bref, une série étrange pour moi que celle-ci, dégageant une certaine aura, et promettant beaucoup sans pourtant faire de promesses, en restant dans sa ligne de conduite. Certains sont déçus, parce qu'ils en attendaient plus. Je ne suis pas déçu, même si j'en attendais plus aussi. Bizarre. Mais quoi qu'il en soit, la série restera dans ma mangathèque, ce qui est déjà une certaine preuve d'affection en soi.
À chacun de se faire son opinion, mais une série agréable, pour peu qu'on n'y cherche pas la huitième merveille du genre shônen. (Ca, c'est Kekkaishi
)
Deux/trois quotes avant de partir :
Pour les autres monstres, on sent surtout que l'auteur aime les monstres occidentaux du cinéma, et a voulu en insérer dans son manga. Parce que tu peux aussi mentionner "Alien" et sa double bouche pour le Raiju/Kuro, ou Terminator 2 et son T-1000 pour l'histoire avec la fiancée du Tanuki.
J'y vois plus un hommage qu'un manque d'imagination ou de classicisme. Rien de gênant, juste peut-être un peu étrange, et encore.
Allez, dodo...
Plutôt que de faire du quoting-sauvage, je vais commencer par donner mon avis sur l'ensemble des 6 tomes parus, puis je quoterai deux-trois phrases de ci de là, ce sera plus simple (surtout que je vais faire ça en pilotage automatique, histoire de penser un peu à autre chose qu'aux catastrophes nucléaires...).
Donc, Ga-rei, la bête enchaînée. Série au titre accrocheur, qui m'a fait commencer le titre à la base je crois. Allez savoir, la sonorité, tout ça, mon instinct me disait que ça en valait la peine. Tort ou raison ? Les deux.
Du côté des défauts, je lui reconnais une difficulté de se renouveler. La partie Jugondo est trop proche de la partie Yumi, avec à nouveau une bête spirituelle qui menace de détruire Tokyo. Du côté des méchants, Setsuna manque un peu de substance par rapport à Yomi comme grand méchant, mais reste passable.
L'enchaînement de l'action est souvent trop rapide, et ne nous laisse que peu de temps pour vraiment assimiler toutes les nouvelles informations et les nouveaux visages, sans parler des noms des personnages. Et même les petites scènes en dehors de l'action principale sont 100% action, donc pas vraiment propices pour profiter de l'ambiance et apprendre à connaître les personnages.
En fait, la série gagne beaucoup à être lue d'une traite, afin de mieux saisir les enjeux et d'être mieux imprégné de l'ambiance.
C'est là le principal reproche que je formulerai envers cette série. Pour le reste...
Il s'agit de la première oeuvre d'un jeune auteur, qui n'a pas encore trouvé ses marques ni son style, aussi bien graphique qu'au niveau du scénario. J'ai donc tendance à ne pas être trop tatillon sur les défauts et à laisser passer certaines maladresses. Tout le monde n'est pas du calibre d'Oda ou de Tanabe.^^ Cependant, je trouve qu'il se débrouille vraiment bien au niveau du découpage de l'action et de la mise en page, sincèrement. Ga-rei reste très plaisant de ce côté-là.
Du côté des personnages, le "couple" Kagura-Kensuke est bien construit et sympathique. Le personnage de Kagura par exemple a assez de substances et porte bien la série sur ses épaules. Ni trop naïve, ni trop sérieuse, et qui ne sert pas juste à faire joli, elle est réellement l'héroïne du titre, de bout en bout. En plus d'être franchement mignonne.
Une série sans messie, ça change agréablement. Des gens normaux qui essayent de régler "normalement" les problèmes, sans se sentir obligé de penser à l'humanité toute entière.
Du côté des autres, c'est variable. J'apprécie Izuna pour sa classe et son côté instable. Iwahata est le ressort comique du titre tout en restant sérieux. Kyoko est un peu effacée depuis son combat dans le tome deux. Et le Tanuki est une recrue agréable, qui s'insère bien dans l'ensemble. Shizuru de son côté est difficile à cerner, et navigue entre les extrêmes, à la fois trop joyeuse et trop négative, il n'y a pas de demi-mesure. Mais je n'arrive pas à la détester ou à la considérer comme un boulet, étrangement.
Pour ce qui est de l'histoire, j'avoue bien aimer le concept : une bête spirituelle attachée à l'âme d'une exorciste, et qui est elle-même menacée par cette bête en cas d'inattention ou d'un manque de pouvoir. Cela à un certain cachet, et, oserai-je, une certaine originalité. Mais le concept yokaî a toujours trouvé un grand attrait chez moi, ce qui explique sans doute cela. Maintenant, les histoires de fin du monde ou de destruction, j'aime moins, mais le tout sait rester simple et direct, sans tomber dans le pathos et les grandes déclarations sur l'humanité, donc ça passe, voire j'aime beaucoup.
Comme je l'ai dit, l'action est un peu trop rapide et peu donner une sensation de confusion. Mais le tout se laisse lire, même s''il n'atteint jamais des sommets d'originalité et qu'on ne peut crier au génie. Mais j'aime néanmoins cette sincérité et cet "amour" de l'auteur pour son histoire qu'on peut ressentir à la lecture. La série n'est pas lisse, l'émotion palpable... Ga-rei a une âme, quoi qu'on en dise.
J'ai également davantage l'impression que l'auteur se concentre sur la relation entre Kagura et Kensuke, et que le reste n'est qu'une façon comme une autre de construire leur relation, à travers les épreuves et les combats. Et c'est... rafraichissant d'une certaine façon, qu'un manga d'action repose quasiment entièrement sur ce concept et cette motivation. Ga-rei, comédie romantique au pays des yokaî ?
De plus, l'aspect shônen est moins palpable que chez d'autres. Je n'aurais même pas tendance à le classer dans une catégorie plutôt qu'une autre, c'est dire.
En fait, Ga-rei est une série sans prétention, qui ne cherche pas à innover ou à en mettre plein la vue. Elle se contente de raconter son histoire, d'une façon plutôt agréable, et de nous proposer de suivre un duo de personnages attachants et proches de nous. Elle ne fait aucun excès, sait rester efficace, et ses défauts sont sans doute imputable à l'inexpérience de son auteur.
Je ne comprends pas moi-même exactement ce qui me plaît dans la série... Kagura ? Le principe du Ga-rei ? Le graphisme ? L'aspect Yokaî ? La relation entre les personnages ? Un peu tout à la fois, et qui me rend Ga-rei sympathique et me donne envie de poursuivre la série jusqu'au bout.
Pas la série du siècle, peut-être même pas une série que je recommenderais spécialement, mais une série que j'apprécie beaucoup, et qui est loin d'être aussi nul qu'un Black Cat (n'est-ce pas, Wang
Bref, une série étrange pour moi que celle-ci, dégageant une certaine aura, et promettant beaucoup sans pourtant faire de promesses, en restant dans sa ligne de conduite. Certains sont déçus, parce qu'ils en attendaient plus. Je ne suis pas déçu, même si j'en attendais plus aussi. Bizarre. Mais quoi qu'il en soit, la série restera dans ma mangathèque, ce qui est déjà une certaine preuve d'affection en soi.
À chacun de se faire son opinion, mais une série agréable, pour peu qu'on n'y cherche pas la huitième merveille du genre shônen. (Ca, c'est Kekkaishi
Deux/trois quotes avant de partir :
Franchement, vous ne m'auriez pas fait remarquer le fan-service, je ne l'aurais même pas relevé. C'est dire à quel point il est bien intégré, ou n'est pas fait d'une manière trop suggestive non plus. Peut-être est-ce aussi que le trait de l'auteur nous fait passer ces scènes d'une manière agréable... Ou bien c'est juste que j'aime bien les personnages. En tout cas, rien de pénalisant de mon côté.Wang Tianjun a écrit : Kensuke aura fort à faire face à ces deux prétendantes et l’auteur ne se privera pas de nous offrir de nombreuses séquences de fan-service.
Pour ma part, l'aspect shônen me passe au dessus, à tel point que je ne le ressens même pas dans ses mécanismes ou dans son discours. Bizarre. Inclassable, à la manière d'un Bienvenue à la NHK.Wang Tianjun a écrit :Dans ce quatrième opus de Ga-Rei, la série commence à multiplier les défauts inhérents au genre shonen.
Oulà, tu vas chercher loin les références pour FF.^^ Alors qu'il s'agit bien d'un yokaî classique dans le folklore japonais. Et en ce qui concerne l'épée, c'est une histoire classique également dans la mentalité japonaise, que les épées ont une âme et qu'elles ne peuvent être utilisées que si leurs utilisateurs en sont dignes. Dragon Quest : la quête de Daï n'a pas inventé le concept.^^Wang Tianjun a écrit :Cependant, on a connu l'auteur plus inspiré. Si certaines références traditionnelles sont légitimes (le tanuki métamorphe), d'autres ont un air de déjà-vu, comme ce train fantôme qui rappelle étonnament Final Fantasy 6, ou encore ce sabre qui refuse de se dégainer... allégrement récupéré de Dragon Quest : La Quête de Daï. Plus tard, on croisera également un vampire, une momie... et même un sosie du Pingouin de chez Batman ! Où est passé l'originalité des débuts ?
Pour les autres monstres, on sent surtout que l'auteur aime les monstres occidentaux du cinéma, et a voulu en insérer dans son manga. Parce que tu peux aussi mentionner "Alien" et sa double bouche pour le Raiju/Kuro, ou Terminator 2 et son T-1000 pour l'histoire avec la fiancée du Tanuki.
Allez, dodo...
"Les bons livres sont une ancre pour ton bateau dans le port de la vie. Même si une grande vague arrive, ton bateau ne sera pas emporté. Tu pourras mettre les voiles quand tu auras accumulé suffisamment de forces et de connaissances."
"Et moi aussi j'ai un rêve stupide qui me tient à coeur. Il est temps de me bouger pour le réaliser."
"Don't Think, Feel!"
Re: Ga-rei, la bête enchaînée
Voilà le genre de post que je prends plaisir à lire.
Quant à mon message précédent, on dirait bien que je me suis un peu laissé emporté, après avoir été déçu par le volume 5 de la série, on peut dire que la critique de Wang Tianjun m’a complètement achevé (ce n'est pas une critique et d'ailleurs je remercie les gens qui postent régulièrement leurs avis sur le site ou le forum, je ne poste pas beaucoup mais sachez je vous lis très souvent ^^)
C’est toujours bien d’avoir d’autres avis et je suis finalement assez d’accord avec toi sur pas mal de points. Je vais tout de même me retenir de tout quoter
. Ga-rei m’a avant tout séduit de par son ambiance et ses personnages.
J’aime beaucoup ce qui touche aux Yokaï et plus généralement j’aime que le fantastique se mêle à un univers réaliste. L’auteur touche aussi une corde sensible lorsqu’il fait intervenir quelques-unes des grandes figures des "films de monstres". Une inspiration que l’on retrouve jusque dans le design de la plupart des créatures (la femme des neige « Yuki-Onna « prenant des allures de Yéti, j‘ai trouvé ça très fort ^^), pour moi ce mélange entre inspiration orientale et design occidentalisé fonctionne parfaitement.
Je trouve aussi la plupart des personnages très réussis et relativement charismatiques.
Je retire ce que j'avais dit, le pauvre Kensuke est tellement balloté par les évènements (il n'aurait pas un oncle prénommé John McClane des fois ?
) qu'il en perd son statut de héros de base laissant ainsi davantage de place à Kagura qui est bien loin de l'héroïne potiche qu'on se coltine d'habitude dans ce genre de série. Je ne suis pas non plus allergique à la romance entre les deux personnages d'autant plus que je la trouve plutôt bien traitée avec un auteur qui sait rester simple. Je n'ai pas grand chose à dire sur les personnages secondaires se greffant autour du noyau Kagura/Kensuke qui sont plutôt bien gérés... ah si j'aime beaucoup Izuna et Iwahata même s'ils servent surtout d'éléments comiques. J'ai cependant un peu plus de mal avec les derniers personnages ajoutés dernièrement.
Mais il faut reconnaître qu'il porte toute son attention sur sa série, je n'ai ressenti à aucun moment qu'il bâclait son travail. Finalement, tu résumes très bien la chose :
Si au début le fan-service passait plutôt bien je dois avouer que je trouve Segawa un peu racoleur sur les derniers volumes. Rien de vulgaire, mais je vais finir par croire que Kagura a été dessinée plus de fois dévêtue qu'habillée
En fait, j'ai comme l'impression que moins l'histoire de cette deuxième partie avance et moins Kagura a de vêtement sur elle... je suis un peu déçu car la série avait le potentiel pour devenir plus qu'un shonen agréable à lire.
Et puis qui sait ? Peut-être vais-je adorer le 6ème volume
Quant à mon message précédent, on dirait bien que je me suis un peu laissé emporté, après avoir été déçu par le volume 5 de la série, on peut dire que la critique de Wang Tianjun m’a complètement achevé (ce n'est pas une critique et d'ailleurs je remercie les gens qui postent régulièrement leurs avis sur le site ou le forum, je ne poste pas beaucoup mais sachez je vous lis très souvent ^^)
C’est toujours bien d’avoir d’autres avis et je suis finalement assez d’accord avec toi sur pas mal de points. Je vais tout de même me retenir de tout quoter
Tout à fait d’accord là-dessus et je me demande comment on pourrait ne pas l’êtreSorrow a écrit : Du côté des personnages, le "couple" Kagura-Kensuke est bien construit et sympathique.
Le personnage de Kagura par exemple a assez de substances et porte bien la série sur ses épaules.
Tout comme Kensuke, qui reste bien dans son rôle de jeune garçon emporté par un flot d'évènements qui le dépasse.
J’aime beaucoup ce qui touche aux Yokaï et plus généralement j’aime que le fantastique se mêle à un univers réaliste. L’auteur touche aussi une corde sensible lorsqu’il fait intervenir quelques-unes des grandes figures des "films de monstres". Une inspiration que l’on retrouve jusque dans le design de la plupart des créatures (la femme des neige « Yuki-Onna « prenant des allures de Yéti, j‘ai trouvé ça très fort ^^), pour moi ce mélange entre inspiration orientale et design occidentalisé fonctionne parfaitement.
Je trouve aussi la plupart des personnages très réussis et relativement charismatiques.
-nay- a écrit :("Toi héros shonen - toi protéger fille et latter grand méchant" )
Je retire ce que j'avais dit, le pauvre Kensuke est tellement balloté par les évènements (il n'aurait pas un oncle prénommé John McClane des fois ?
Les choses vont en effet très vite, cela ne m'avait pas dérangé plus que ça au début et ça collait à ce que Kensuke pouvait ressentir mais avec l'arrivée de la seconde partie de la série j'aurais aimé que l'auteur approfondissent certaines choses. Quelques évènements se passent un peu trop rapidement, j'ai par exemple trouvé l'intégration du Tanuki assez mal gérée, limite confuse et je me demande ce qu'une mascotte va apporter à la série. J'ai un peu l'impression qu'à force d'enchaîner des scènes brèves Segawa pédale un peu dans la semoule...Sorrow a écrit : Du côté des défauts, je lui reconnais une difficulté de se renouveler.
L'enchaînement de l'action est souvent trop rapide, et ne nous laisse que peu de temps pour vraiment assimiler toutes les nouvelles informations et les nouveaux visages, sans parler des noms des personnages.
D'un autre côté, on ne lui demande pas de dessiner un chef-d'oeuvreSorrow a écrit : Il s'agit de la première oeuvre d'un jeune auteur, qui n'a pas encore trouvé ses marques ni son style, aussi bien graphique qu'au niveau du scénario.
Mais j'aime néanmoins cette sincérité et cet "amour" de l'auteur pour son histoire qu'on peut ressentir à la lecture. La série n'est pas lisse, l'émotion palpable... Ga-rei a une âme, quoi qu'on en dise.
Mais il faut reconnaître qu'il porte toute son attention sur sa série, je n'ai ressenti à aucun moment qu'il bâclait son travail. Finalement, tu résumes très bien la chose :
Sorrow a écrit :En fait, Ga-rei est une série sans prétention, qui ne cherche pas à innover ou à en mettre plein la vue.
Je suppose que la dose maximale de fan-service par volume est à l'appréciation du lecteurSorrow a écrit :Franchement, vous ne m'auriez pas fait remarquer le fan-service, je ne l'aurais même pas relevé. C'est dire à quel point il est bien intégré, ou n'est pas fait d'une manière trop suggestive non plus. Peut-être est-ce aussi que le trait de l'auteur nous fait passer ces scènes d'une manière agréable... Ou bien c'est juste que j'aime bien les personnages. En tout cas, rien de pénalisant de mon côté.
Si au début le fan-service passait plutôt bien je dois avouer que je trouve Segawa un peu racoleur sur les derniers volumes. Rien de vulgaire, mais je vais finir par croire que Kagura a été dessinée plus de fois dévêtue qu'habillée
En fait, j'ai comme l'impression que moins l'histoire de cette deuxième partie avance et moins Kagura a de vêtement sur elle... je suis un peu déçu car la série avait le potentiel pour devenir plus qu'un shonen agréable à lire.
Et puis qui sait ? Peut-être vais-je adorer le 6ème volume
Re: Ga-rei, la bête enchaînée
Paradoxalement de mon côté, ce sont les critiques négatives de Wang qui m'ont donné envie de reprendre la série.
Je l'avais laissée mariner de côté pour cause d'overdose de shônen, et puis je vois une pointe de déception pour le tome 5, et encore pire pour le tome 6. Alors je me suis demandé : "est-ce que je me suis totalement planté sur le compte de la série ?" Une seule façon d'en être sûr, rattraper mon retard. Et j'ai bien fait.^^
Plus j'avance en expérience dans le manga, plus je me rends compte qu'il est difficile de vraiment se fier totalement aux avis des autres, à moins d'avoir des goûts très proches. Il n'y a par exemple qu'une personne dont je me fie totalement à l'avis sur le net (et elle n'est pas sur ce forum ou ce site). Bref, c'est pas évident, et recouper les avis est plus que nécessaire, c'est une certitude. Ce qui ne paie pas de mine ou ce qui est considéré comme très classique ou maladroit peut parfois trouver un grand attrait chez moi, et être considéré comme une très bonne série. Parce qu'évidemment, ce quelqu'un considère comme du "déjà-vu" n'est forcément pas la même chose pour tout le monde, et être ainsi apprécié pour ce qu'il est. Dernier exemple en date avec "Sweet Relax", titre auquel j'ai bien accroché à l'ambiance et à l'humour.
Mais contrairement à John, il est vraiment "Die Hard" à la fin du volume 2.
Mais lui au moins le fait par amour, ou plutôt un espoir d'amour.
Et tu verras dans le tome 6, le tanuki apporte un petit plus sympathique.
Rien de transcendant, mais sa présence n'est en rien gênante.
Mais c'est sûr qu'on sent que l'auteur a parfois du mal à enchaîner correctement ses idées, d'où cette impression un peu confuse.
Bah, de toute façon, la série me suffit largement en l'état, et c'est le principal. Aucun regret quant à son achat et sa possession, ce qui veut dire déjà beaucoup pour moi, je suis content de l'avoir lu.
Mais dans le cas de Ga-rei, l'auteur ne fait pas remarquer que ses personnages féminins sont en petites tenues, si tu vois ce que je veux dire. Je n'ai pas tant l'impression que c'est pour se rincer l'oeil, mais peut-être pour donner un peu plus de sex-appeal au titre ? En tout cas, comme pour dans Soul Eater, ce genre de scènes ne m'a pas interpellé du tout pour que je le qualifie de fan-service, parce que c'est naturellement intégré, pas souligné, et parce qu'il ne s'agit pas là du but premier du titre. Comment dire, l'auteur n'attire pas notre attention à tout prix sur ces scènes là, et je trouve que c'est bien joué.
Et au fait, Wang, tiquer sur du fan-service quand on est fan du travail de Oh Great ! et lecteur de Step Up, c'est pas un peu contradictoire ?

Plus j'avance en expérience dans le manga, plus je me rends compte qu'il est difficile de vraiment se fier totalement aux avis des autres, à moins d'avoir des goûts très proches. Il n'y a par exemple qu'une personne dont je me fie totalement à l'avis sur le net (et elle n'est pas sur ce forum ou ce site). Bref, c'est pas évident, et recouper les avis est plus que nécessaire, c'est une certitude. Ce qui ne paie pas de mine ou ce qui est considéré comme très classique ou maladroit peut parfois trouver un grand attrait chez moi, et être considéré comme une très bonne série. Parce qu'évidemment, ce quelqu'un considère comme du "déjà-vu" n'est forcément pas la même chose pour tout le monde, et être ainsi apprécié pour ce qu'il est. Dernier exemple en date avec "Sweet Relax", titre auquel j'ai bien accroché à l'ambiance et à l'humour.
Ah c'est sûr, ce pauvre Kensuke n'a rien à envier au personnage incarné par Bruce Willis à ce niveau niveau tuiles qui lui tombent dessus.-nay- a écrit :Je retire ce que j'avais dit, le pauvre Kensuke est tellement balloté par les évènements (il n'aurait pas un oncle prénommé John McClane des fois ? )
J'ai apprécié ce passage, avec la disparition de la compagne devenue psychopathe. La fin était assez touchante, un peu à la manière dont Izuna prends la tête de Yomi dans ses bras avant que celle-ci ne disparaisse. Un petit moment tout simple, mais efficace.-nay- a écrit :j'ai par exemple trouvé l'intégration du Tanuki assez mal gérée, limite confuse et je me demande ce qu'une mascotte va apporter à la série.
Et tu verras dans le tome 6, le tanuki apporte un petit plus sympathique.
Mais c'est sûr qu'on sent que l'auteur a parfois du mal à enchaîner correctement ses idées, d'où cette impression un peu confuse.
Ah, j'avais tout de même de grand espoir en Ga-rei, il y avait du potentiel, beaucoup même. Mais il y avait trop de fans lecteurs de scans qui s'extasiaient à l'annonce de la licence, ça ne pouvait donc pas être aussi bon que ce qu'ils disaient.-nay- a écrit :D'un autre côté, on ne lui demande pas de dessiner un chef-d'oeuvre
Sans doute, mais aussi de la façon dont il est présenté. Love Hina et co. m'insupportent, parce que les poses sont suggestives et les personnages masculins sont des niais pervers qui ne s'assument pas la plupart du temps.-nay- a écrit :Je suppose que la dose maximale de fan-service par volume est à l'appréciation du lecteur
Et au fait, Wang, tiquer sur du fan-service quand on est fan du travail de Oh Great ! et lecteur de Step Up, c'est pas un peu contradictoire ?
Peut-être, et sans doute. Tu pourras en tout cas constater à nouveau que Kensuke est vraiment un type qui n'a pas de chances.-nay- a écrit :Et puis qui sait ? Peut-être vais-je adorer le 6ème volume
"Les bons livres sont une ancre pour ton bateau dans le port de la vie. Même si une grande vague arrive, ton bateau ne sera pas emporté. Tu pourras mettre les voiles quand tu auras accumulé suffisamment de forces et de connaissances."
"Et moi aussi j'ai un rêve stupide qui me tient à coeur. Il est temps de me bouger pour le réaliser."
"Don't Think, Feel!"
Re: Ga-rei, la bête enchaînée
Sorrow a écrit :Ah c'est sûr, ce pauvre Kensuke n'a rien à envier au personnage incarné par Bruce Willis à ce niveau niveau tuiles qui lui tombent dessus.Mais contrairement à John, il est vraiment "Die Hard" à la fin du volume 2.
Mais lui au moins le fait par amour, ou plutôt un espoir d'amour.
C'est d'ailleurs un élément que j'ai beaucoup apprécié dans la série, Kensuke ne cherche pas à sauver le monde (tu parlais de héros/messie dans ton message précédent), il cherche simplement à rester près de la fille dont il est tombé amoureux. Finalement, il a tout de même un peu de chance dans ses malheurs
Oui, j'ai beaucoup de mal à m'imaginer Kensuke dans un Harem manga, son caractère ne colle tout simplement pas.Sorrow a écrit :Sans doute, mais aussi de la façon dont il est présenté. Love Hina et co. m'insupportent, parce que les poses sont suggestives et les personnages masculins sont des niais pervers qui ne s'assument pas la plupart du temps.Mais dans le cas de Ga-rei, l'auteur ne fait pas remarquer que ses personnages féminins sont en petites tenues, si tu vois ce que je veux dire. Je n'ai pas tant l'impression que c'est pour se rincer l'oeil, mais peut-être pour donner un peu plus de sex-appeal au titre ?
En fait, tu es en train de me faire pas mal douter, je me demande si je ne me suis pas un peu trop focalisé sur le fan-service du 5ème tome parce que je trouvais que l'histoire n'avançait pas trop par rapport aux volumes précédents. J'ai tout de même pas mal de souvenir de scènes de bain avec Kagura, mais l'auteur veut peut-être simplement montrer que ses personnages sont propres, d'ailleurs, ils se changent bien plus souvent que dans la plupart des shonens.
Je relirai tout de même l'ensemble des volumes avant de me prendre le tome 6, histoire de me remettre dans le "bain" (il commence à se faire tard, je suis excusable
- Wang Tianjun
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Re: Ga-rei, la bête enchaînée
J'en connais qui vont être contents.... Oui, j'ai aimé Ga-rei 7 !
Ga-Rei, La bête enchaînée 7
Kagura, Kensuke et les membres restants de l'Onmyôdô ont lancé une embuscade surprise contre le Jugondô sur l'île Kemonoashia. Malheureusement, leur tentative tourne rapidement à l'échec... Mais, alors que les pierres de Sesshô sont enfin réunies, Setsuna décide de se soumettre aux plans de ses assaillants. Le combat final visant la résurrection du Renard à neuf queues aura lieu dans une dimension parallèle psychique : le jardin de Tamamo !
L'accès à ce sanctuaire étant uniquement réservée aux porteurs des pierres, c'est donc avec un effectif très réduit que l'ultime combat se déroulera. Setsuna d'un côté, Kensuke, Kagura et Shizuru de l'autre, et enfin Mitogawa, jouant le rôle d'observateur. Ce choix permet de mettre sur la touche les seconds-rôles de la série qui se sont révélés de plus en plus nombreux aux cours des derniers épisodes, et l'action s'en retrouve ainsi bien plus clarifiée ! De plus, Hajime Segawa semble retrouver ce qui faisait les forces des débuts de la série : l'espace spirituel du jardin de Tamamo oscille entre tradition et onirisme, avec un style graphique pourtant proche du graffiti. Les affrontements psychiques permettent également de faire apparaitre les protagonistes sous des formes inattendues, se laissant emporter par le pouvoir yokai dont ils disposent. Une montée en puissance autorisant parfois une escalade de la violence, mais qui reste maitrisée par l'auteur, par de savants retournements de situations, mais aussi une tension autour de la survie d'un des protagonistes.
Vient alors l'heure des choix les plus cruciaux, avec un sens du sacrifice mutuel, souvent au cœur de la série, et qui sera une nouvelle fois magnifié ici. Le retour au monde réel est alors d'autant plus difficile à appréhender pour les héros, d'autant plus qu'une nouvelle menace, dépassant tout ce qui était connu jusque là, apparait de manière implacable. La série reprend des atours apocalyptiques en nous montrant Tokyo en proie à un monstre légendaire. Les héros devront alors aller une nouvelle fois au bout d'eux-mêmes pour transcender ce fléau.
Ce septième volume offre ainsi une nouvelle conclusion à la série en réglant la plupart des questions encore irrésolues et en offrant un dénouement satisfaisant en lui-même. Alors qu'au vu des précédents évènements, on pouvait craindre un final très décousu, le tout se lit finalement très facilement et s'apprécie à sa juste valeur. Si certains défauts sont encore présents, la série redevient un excellent divertissement, sachant apporter son originalité. Il reste seulement à savoir comment l'auteur va pouvoir rebondir, une fois de plus, pour relancer son histoire.
Ga-Rei, La bête enchaînée 7
Kagura, Kensuke et les membres restants de l'Onmyôdô ont lancé une embuscade surprise contre le Jugondô sur l'île Kemonoashia. Malheureusement, leur tentative tourne rapidement à l'échec... Mais, alors que les pierres de Sesshô sont enfin réunies, Setsuna décide de se soumettre aux plans de ses assaillants. Le combat final visant la résurrection du Renard à neuf queues aura lieu dans une dimension parallèle psychique : le jardin de Tamamo !
L'accès à ce sanctuaire étant uniquement réservée aux porteurs des pierres, c'est donc avec un effectif très réduit que l'ultime combat se déroulera. Setsuna d'un côté, Kensuke, Kagura et Shizuru de l'autre, et enfin Mitogawa, jouant le rôle d'observateur. Ce choix permet de mettre sur la touche les seconds-rôles de la série qui se sont révélés de plus en plus nombreux aux cours des derniers épisodes, et l'action s'en retrouve ainsi bien plus clarifiée ! De plus, Hajime Segawa semble retrouver ce qui faisait les forces des débuts de la série : l'espace spirituel du jardin de Tamamo oscille entre tradition et onirisme, avec un style graphique pourtant proche du graffiti. Les affrontements psychiques permettent également de faire apparaitre les protagonistes sous des formes inattendues, se laissant emporter par le pouvoir yokai dont ils disposent. Une montée en puissance autorisant parfois une escalade de la violence, mais qui reste maitrisée par l'auteur, par de savants retournements de situations, mais aussi une tension autour de la survie d'un des protagonistes.
Vient alors l'heure des choix les plus cruciaux, avec un sens du sacrifice mutuel, souvent au cœur de la série, et qui sera une nouvelle fois magnifié ici. Le retour au monde réel est alors d'autant plus difficile à appréhender pour les héros, d'autant plus qu'une nouvelle menace, dépassant tout ce qui était connu jusque là, apparait de manière implacable. La série reprend des atours apocalyptiques en nous montrant Tokyo en proie à un monstre légendaire. Les héros devront alors aller une nouvelle fois au bout d'eux-mêmes pour transcender ce fléau.
Ce septième volume offre ainsi une nouvelle conclusion à la série en réglant la plupart des questions encore irrésolues et en offrant un dénouement satisfaisant en lui-même. Alors qu'au vu des précédents évènements, on pouvait craindre un final très décousu, le tout se lit finalement très facilement et s'apprécie à sa juste valeur. Si certains défauts sont encore présents, la série redevient un excellent divertissement, sachant apporter son originalité. Il reste seulement à savoir comment l'auteur va pouvoir rebondir, une fois de plus, pour relancer son histoire.
- Wang Tianjun
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Re: Ga-rei, la bête enchaînée
Ah bah voilà, quand on est positif, plus personne parle !
N'empêche que j'aimerais bien connaitre vos avis, nay et Sorrow, sur ce huitième tome qui redistribue considérablement les cartes !
Ga-Rei 8
Après un combat des plus apocalyptiques face au Jugondô et à la réincarnation du Renard à neuf queues, on pouvait bien se demander comment Hajime Segawa allait pouvoir relancer la série Ga-Rei à nouveau. Depuis le terrible affrontement, le centre de Tokyo est devenue une zone condamnée, peuplée par les esprits... Esprits qu'à présent, tout le monde peut voir ! Mais alors que la ville cicatrise à peine de ses plaies, qu'en est-il de notre héroïne, Kagura ? Tandis que Kensuke s'en inquiète, la demoiselle sort enfin de son coma, mais... en ayant perdu la mémoire !
Ainsi, l'auteur joue de l'écueil souvent utilisé en fiction de l'amnésie. A l'image de la série, nous trouvons ici en Kagura un tout nouveau personnage. La voilà dépourvue de tous pouvoirs, et Byakuei devenu un esprit inoffensif de bébé chiot ! Le caractère de la belle héroïne s'en retrouve également bouleversé, mais pas forcément en mal : en ayant perdu conscience de sa tragique destinée, les traits de la belle lycéenne s'adoucissent, et deviennent plus souriants. Pour autant, elle n'en est pas devenue un simple objet de décoration inutile, et n'hésitera pas à user de ses talents pour aider ses amis à déceler les esprits errants. En effet, la chasse aux fantômes est ouverte !
Ce nouvel arc de la série, qui sera surement le dernier, part sur des bases fraiches et plus légères par rapport à celui du Jugondô. Les enquêtes autours d'esprits à éliminer se succèdent, menée par une jeune bande qui prend cela pour un loisir, une passion, plutôt que comme une mission divine. Nous y trouvons donc Kagura et Kensuke, mais aussi Tanaka, spécialiste des investigations par le web, et Izumi, une jeune fille récemment arrivée au lycée. Cette dernière n'a aucun talent spécial, sinon de ressembler très fortement à Yomi, esprit maléfique qui avait hanté les premières heures de la série. Simple coïncidence morphologique, ou véritable réincarnation ? C'est la question à laquelle sera confronté Kensuke tout au long de ce volume. Malgré les apparentes affinités, une tension se crée rapidement entre lui et Izumi, se jalousant mutuellement l'affection de Kagura... apportant ainsi un triangle (amoureux ?) des plus intéressants !
Le rythme s'intensifiera en fin de volume, pour offrir un nouveau début d'intrigue des plus conséquents, mais pour l'heure, la légèreté de ce volume sied parfaitement pour que Ga-Rei reprenne son souffle et reparte du bon pied, au prix de surprises pertinentes. Seule ombre au tableau : le fan-service, encore et toujours. Entre la scène ou Kagura perd son haut de maillot de bain, ou celle où elle retrouve la tête de Kensuke coincée dans son entrejambe, les pervers seront aux anges... avant de se faire pointer du doigt par le bonus de fin ! Mis à part cet écart de conduite, ce nouvel opus annonce de belles promesses pour la suite, et il ne tient qu'à l'auteur de les réaliser.
N'empêche que j'aimerais bien connaitre vos avis, nay et Sorrow, sur ce huitième tome qui redistribue considérablement les cartes !
Ga-Rei 8
Après un combat des plus apocalyptiques face au Jugondô et à la réincarnation du Renard à neuf queues, on pouvait bien se demander comment Hajime Segawa allait pouvoir relancer la série Ga-Rei à nouveau. Depuis le terrible affrontement, le centre de Tokyo est devenue une zone condamnée, peuplée par les esprits... Esprits qu'à présent, tout le monde peut voir ! Mais alors que la ville cicatrise à peine de ses plaies, qu'en est-il de notre héroïne, Kagura ? Tandis que Kensuke s'en inquiète, la demoiselle sort enfin de son coma, mais... en ayant perdu la mémoire !
Ainsi, l'auteur joue de l'écueil souvent utilisé en fiction de l'amnésie. A l'image de la série, nous trouvons ici en Kagura un tout nouveau personnage. La voilà dépourvue de tous pouvoirs, et Byakuei devenu un esprit inoffensif de bébé chiot ! Le caractère de la belle héroïne s'en retrouve également bouleversé, mais pas forcément en mal : en ayant perdu conscience de sa tragique destinée, les traits de la belle lycéenne s'adoucissent, et deviennent plus souriants. Pour autant, elle n'en est pas devenue un simple objet de décoration inutile, et n'hésitera pas à user de ses talents pour aider ses amis à déceler les esprits errants. En effet, la chasse aux fantômes est ouverte !
Ce nouvel arc de la série, qui sera surement le dernier, part sur des bases fraiches et plus légères par rapport à celui du Jugondô. Les enquêtes autours d'esprits à éliminer se succèdent, menée par une jeune bande qui prend cela pour un loisir, une passion, plutôt que comme une mission divine. Nous y trouvons donc Kagura et Kensuke, mais aussi Tanaka, spécialiste des investigations par le web, et Izumi, une jeune fille récemment arrivée au lycée. Cette dernière n'a aucun talent spécial, sinon de ressembler très fortement à Yomi, esprit maléfique qui avait hanté les premières heures de la série. Simple coïncidence morphologique, ou véritable réincarnation ? C'est la question à laquelle sera confronté Kensuke tout au long de ce volume. Malgré les apparentes affinités, une tension se crée rapidement entre lui et Izumi, se jalousant mutuellement l'affection de Kagura... apportant ainsi un triangle (amoureux ?) des plus intéressants !
Le rythme s'intensifiera en fin de volume, pour offrir un nouveau début d'intrigue des plus conséquents, mais pour l'heure, la légèreté de ce volume sied parfaitement pour que Ga-Rei reprenne son souffle et reparte du bon pied, au prix de surprises pertinentes. Seule ombre au tableau : le fan-service, encore et toujours. Entre la scène ou Kagura perd son haut de maillot de bain, ou celle où elle retrouve la tête de Kensuke coincée dans son entrejambe, les pervers seront aux anges... avant de se faire pointer du doigt par le bonus de fin ! Mis à part cet écart de conduite, ce nouvel opus annonce de belles promesses pour la suite, et il ne tient qu'à l'auteur de les réaliser.
Re: Ga-rei, la bête enchaînée
Après être sorti assez déçu de la lecture du 5ème tome de Ga-rei (même après une relecture de la série) je me suis finalement laissé tenté par le volume suivant et je dois dire que je suis assez content de ne pas avoir abandonné.
Ce 6ème volume est encore une fois très dense, Kensuke obtient une nouvelle arme, nos deux héroïnes deviennent amies et notre petit groupe décide de passer à l'offensive. N'étant pas allergique, aux combats en yukata, j'ai trouvé ce tome très agréable à lire
mais comme l'a dit Wang, le design de certains monstres est peut-être moins inspiré que ce qu'on avait l'habitude de voir. J'ai par contre beaucoup apprécié...
[spoiler]... le fait que ce soit Kensuke qui se fasse capturer et non Kagura, disons que ça change un peu ^^'[/spoiler]
Du coup, je suis retourné assez vite chez mon libraire pour me prendre les deux volumes suivant.
Ayant lu les deux derniers volumes à la suite, j'ai peut-être davantage apprécié la fraîcheur du tome 8 après un volume 7 apocalyptique (c'est le mot ^^') qui aurait pu conclure la série. Le rythme fou de Segawa se révèle diablement efficace pour donner un sentiment d'urgence, le lecteur est donc légèrement déstabilisé lorsqu'il entame le 8ème volume. Ce nouvel arc est encore une fois introduit de façon assez assez classique (après la nouvelle élève, voici l'amnésie
), on retrouve cependant avec plaisir la légèreté qui faisait le charme de la série à ses débuts, de plus la relation entre Kagura et Kensuke est relancée (décidément cette petite amnésie nous rend bien des services
).
Graphiquement tout se tient toujours, j'ai moi aussi beaucoup aimé le rendu du jardin de Dame Tamamo qui me rappelle mes longues parties d'Okami ^^
Je suis passé un peu vite mais je suis du même avis que Wang sur ses deux dernières critiques, j'ai hâte de voir ce que Segawa nous réserve pour le dernier arc de sa série.
Ce 6ème volume est encore une fois très dense, Kensuke obtient une nouvelle arme, nos deux héroïnes deviennent amies et notre petit groupe décide de passer à l'offensive. N'étant pas allergique, aux combats en yukata, j'ai trouvé ce tome très agréable à lire
[spoiler]... le fait que ce soit Kensuke qui se fasse capturer et non Kagura, disons que ça change un peu ^^'[/spoiler]
Du coup, je suis retourné assez vite chez mon libraire pour me prendre les deux volumes suivant.
Je me suis aussi posé la question après la lecture du tome 7... la série aurait déjà pu se finir sans problème par deux fois et pourtant à chaque fois, l'auteur parvient à la relancer !Wang Tianjun a écrit :Après un combat des plus apocalyptiques face au Jugondô et à la réincarnation du Renard à neuf queues, on pouvait bien se demander comment Hajime Segawa allait pouvoir relancer la série Ga-Rei à nouveau.
Ayant lu les deux derniers volumes à la suite, j'ai peut-être davantage apprécié la fraîcheur du tome 8 après un volume 7 apocalyptique (c'est le mot ^^') qui aurait pu conclure la série. Le rythme fou de Segawa se révèle diablement efficace pour donner un sentiment d'urgence, le lecteur est donc légèrement déstabilisé lorsqu'il entame le 8ème volume. Ce nouvel arc est encore une fois introduit de façon assez assez classique (après la nouvelle élève, voici l'amnésie
Graphiquement tout se tient toujours, j'ai moi aussi beaucoup aimé le rendu du jardin de Dame Tamamo qui me rappelle mes longues parties d'Okami ^^
Je suis passé un peu vite mais je suis du même avis que Wang sur ses deux dernières critiques, j'ai hâte de voir ce que Segawa nous réserve pour le dernier arc de sa série.
- Wang Tianjun
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Re: Ga-rei, la bête enchaînée
Décidément, je crois que Ga-Rei mérite vraiment de passer outre son ventre mou des tomes 4,5,6....
Ga-Rei, la bête enchaînée 9
Depuis le cataclysme du à la résurrection du renard à neuf queues, le centre de Tokyo est devenue une zone sinistrée, le Naraku, grouillant d'esprits infernaux qui restent pour l'instant bien trop calmes. L'équipe du bureau de consultants en fantômes a pris la suite de l'agence de la lutte contre les cataclysmes surnaturels. Cette jeune bande, composée de Kensuke, Kagura, Tanaka et Izumi, poursuivent les âmes égarées de plus en plus nombreuses. Mais de lourdes menaces semblent encore planer sur leurs têtes...
Ce neuvième volume de Ga-Rei s'ouvre sur un chapitre puisant son inspiration dans le mythe du "Ghost Rider", mais cet épisode sera bien vite oublié au vu d'une suite des plus dynamiques. En effet, une légion de morts-vivants décide de s'en prendre aux zones saines de la capitale nipponne, et nos héros seront bien vite dépassés par cette meute ! L'assaut en lui-même semble tiré dans l'ombre par de nouveaux ennemis très mystérieux.
Une fois encore, les filles semblent s'accaparer toute l'attention du lecteur, et cette fois-ci, pas besoin de scènes dénudées superflues ! Toujours amnésique, Kagura finira par se rappeler quelques bribes de son passé, mais pas l'intégralité, créant alors un malentendu entre le personnage disparu de Yomi et Izumi qui lui ressemble étrangement... Cette dernière est d'ailleurs fortement impliquée dans ce tome, au point de tirer sa couverture rien que pour elle ! La jeune demoiselle aux cheveux longs nous intrigue par son attirance pour Kagura. S'agit-il d'un véritable amour, ou d'une affinité plus enfouie ? La fin du volume risque d'apporter une réponse des plus époustouflantes, tant au point de vue des révélations que dans sa mise en scène...
Alors que les promesses du tome précédent semble se concrétiser, de nouvelles intrigues pointent le bout de leur nez et annoncent sans doute de nouvelles péripéties toujours plus éblouissantes, sans compter un jeu de relations qui peut encore apporter un bon lot de surprises... Affaire à suivre !
Ga-Rei, la bête enchaînée 9
Depuis le cataclysme du à la résurrection du renard à neuf queues, le centre de Tokyo est devenue une zone sinistrée, le Naraku, grouillant d'esprits infernaux qui restent pour l'instant bien trop calmes. L'équipe du bureau de consultants en fantômes a pris la suite de l'agence de la lutte contre les cataclysmes surnaturels. Cette jeune bande, composée de Kensuke, Kagura, Tanaka et Izumi, poursuivent les âmes égarées de plus en plus nombreuses. Mais de lourdes menaces semblent encore planer sur leurs têtes...
Ce neuvième volume de Ga-Rei s'ouvre sur un chapitre puisant son inspiration dans le mythe du "Ghost Rider", mais cet épisode sera bien vite oublié au vu d'une suite des plus dynamiques. En effet, une légion de morts-vivants décide de s'en prendre aux zones saines de la capitale nipponne, et nos héros seront bien vite dépassés par cette meute ! L'assaut en lui-même semble tiré dans l'ombre par de nouveaux ennemis très mystérieux.
Une fois encore, les filles semblent s'accaparer toute l'attention du lecteur, et cette fois-ci, pas besoin de scènes dénudées superflues ! Toujours amnésique, Kagura finira par se rappeler quelques bribes de son passé, mais pas l'intégralité, créant alors un malentendu entre le personnage disparu de Yomi et Izumi qui lui ressemble étrangement... Cette dernière est d'ailleurs fortement impliquée dans ce tome, au point de tirer sa couverture rien que pour elle ! La jeune demoiselle aux cheveux longs nous intrigue par son attirance pour Kagura. S'agit-il d'un véritable amour, ou d'une affinité plus enfouie ? La fin du volume risque d'apporter une réponse des plus époustouflantes, tant au point de vue des révélations que dans sa mise en scène...
Alors que les promesses du tome précédent semble se concrétiser, de nouvelles intrigues pointent le bout de leur nez et annoncent sans doute de nouvelles péripéties toujours plus éblouissantes, sans compter un jeu de relations qui peut encore apporter un bon lot de surprises... Affaire à suivre !
Re: Ga-rei, la bête enchaînée
Après le tome 3 qui concluait un premier arc et au vu des avis donnés ici sur cette suite, cela ne me donnait pas envie de continuer. Mais certaines critiques donnés et les avis plus que positifs pour les tomes 7 à 9 je vais peut être me relancer dans la série....





