Tome 12: Bon, mon tome préféré depuis le début de la série ! O___O
Au sein de l'arène, Heito parvient à vaincre son adversaire, et pense donc, en guise de récompense, pouvoir rencontrer Progress, sa dernière cible, derrière le masque de l'Empereur de la destruction. Mais au lieu de Progress, c'est un tout autre individu qui se présente face à lui: bien discret depuis quelques tomes, Swallow, l'autre homme muni de membres d'acier, revient sur le devant de la scène, quittant les lieux en faisant exploser le Colosseum et tous les spectateurs qui s'y trouvaient. Heito ne tarde pas à le retrouver et l'interroge sur la localisation de Progress, mais pour avoir ces informations, il devra vaincre Swallow qui le provoque en duel. Deux hommes puisant leurs forces dans le Zethmos sur cette Terre, c'est un de trop, et bientôt, un combat sans pitié s'engage, Swallow réservant bien des surprises à notre héros, bien aidé dans cette tâche par un autre homme: le professeur Becker...
Ce douzième et déjà avant dernier volume de Dämons laisse totalement place au face à face, attendu depuis longtemps, entre Heito et Swallow. Deux êtres puisant dans leur haine pour activer le Zethmos. Deux hommes prêts à tout pour vaincre, l'un ne cherchant qu'à assouvir sa vengeance, l'autre trouvant un véritable plaisir à tout détruire sur son passage. Le tout sous l'oeil ravi d'un homme dont on était loin de se douter qu'il tomberait lui aussi, un jour, dans la spirale infernale de la violence: littéralement métamorphosé, le professeur Becker, qui a autrefois tant fait pour Heito, n'est désormais plus nourri que par sa soif de découvrir qui, de ses deux cobayes, est le digne représentant du fruit de ses expérimentations. De la gentillesse à la folie furieuse, il n'y a qu'un pas, et Hideyuki Yonehara n'a pas son pareil pour nous le faire ressentir à travers l'expressivité et la brutalité de son trait.
Quant au combat en lui-même, il tient toutes ses promesses. D'un point de vue visuel, le coup de crayon de Yonehara fait à nouveau des merveilles. Coups violents, impact saisissant, mise en cène cinématographique... Le tout est impeccable. Scénaristiquement, le tout s'avère très riche en rebondissements, et régulièrement, l'issue du duel semble incertaine, Swallow exploitant à merveille les différents éléments du lieu du combat pour tenter de faire chuter Heito, notre héros ne s'en sortant que grâce à sa détermination. Mais c'est d'un point de vue psychologique que le combat s'avère être le plus intéressant. C'est un fait, Heito se retrouve face à un ennemi redoutable, peut-être le plus redoutable depuis le début du manga tant il sait exploiter les failles de notre héros. Un ennemi tellement déterminé dans sa haine qu'il n'hésite pas à sacrifier ses autres membres pour devenir plus puissant. Mais pourquoi la haine habite-t-elle autant Swallow ? C'est ce que nous découvrirons brièvement, au détour de quelques pages seulement, qui suffiront à rendre le personnage plus nuancé et plus attachant. Quel autre refuge que la haine et la violence peut avoir un être qui n'a jamais connu la gentillesse d'une mère, la sympathie et l'amitié ?
La coquille de Swallow, Heito arrivera-t-il à la briser ? Ce sera là l'un des principaux enjeux de la fin du combat. Contrairement à Swallow, Heito prend conscience que, derrière sa haine, une petite parcelle d'humanité a réussi à subsister, grâce à certaines rencontres. Cette humanité, Ray, Yoshiko et Robert l'ont aidé à la conserver, et aujourd'hui, notre héros est bien décidé à montrer qu'il ne l'a pas oubliée, et à la répercuter sur Swallow.
Ainsi, c'est dans une rare intensité, dans un souffle violent mais aussi tragique et touchant, que s'achève dans la douleur le combat, et, par la même occasion, le volume. Violent, tendu, riche en rebondissements et en émotions en tout genres, parfaitement orchestré par la puissance du coup de crayon de l'auteur, ce combat est bel et bien le plus beau depuis le début du manga, et confirme que, dans le registre de l'action, Hideyuki Yonehara est un grand parmi les grands. A présent, il ne reste plus qu'à attendre le treizième et dernier tome, pour un affrontement final que l'on espère tout aussi captivant, voire plus, si c'est possible.
Dämons
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Re: Dämons
Je voulais acheter les 3 derniers tomes d'un coup pour mieux apprécier, mais je crois que je vais craquer. Je ne te félicite pas Koiwai 

Re: Dämons
Tome 13:
L'heure de l'ultime vengeance est arrivée. Après des adieux avec quelques-uns de ceux qui l'avaient aidé autrefois à conserver une part d'humanité, Heito retrouve la trace de Progress dans une forêt bien étrange. Une fois sur place, c'est un ennemi surpuissant qui l'attend, puisque Progress a littéralement fusionné avec la forêt ! Face à un ennemi à présent quasiment divin, le Dämon Hate va devoir tout donner... Zethmos contre Elethros: qui l'emportera ?
On l'avait déjà remarqué depuis longtemps: dans Dämons, Hideyuki Yonehara ne lésine jamais sur une surenchère totale dans la violence et la surpuissance de ses personnages. C'est évidemment plus que jamais le cas dans cet ultime volume entièrement consacré au dernier combat entre deux hommes totalement rongés par la haine. Grâce à la science de Yoshiko, Heito possède des bras plus puissants que jamais, capables de matérialiser sa haine. Quant à Progress, sa fusion totale avec la nature lui permet de tout utiliser comme arme et de se régénérer à l'infini. S'en suit alors, pendant près de 200 pages, un affrontement riche en rebondissements intenses et en violence complètement exacerbée, le tout étant toujours parfaitement servi par le coup de crayon et le découpage nerveux du mangaka.
Action, violence, haine... occupent ici la plus grande place, mais l'auteur ne s'arrête pas à cela, car c'est également le plus profond ressentiment de Progress envers Heito qu'il nous fait découvrir, en se servant de ce que Heito avait de plus cher, de ce pour quoi il a engagé ce long chemin de vengeance. Un ultime coup de théâtre très classique, mais diablement efficace, Yonehara l'exploitant parfaitement pour d'abord semer le trouble chez Heito, avant que ce dernier n'y trouve le salut dans une fin de combat très réussie.
Jusqu'au bout, Dämons tient donc ses promesses. Violent à souhait et bourré de surenchère, le manga de Yonehara accomplit son objectif sans hypocrisie, se contentant de n'être qu'un divertissement d'action intense sacrément efficace. Ainsi s'achève la vengeance dans la haine et les larmes du Dämon Hate, après des dernières pages malheureusement un peu expéditives, mais pas trop frustrantes.
L'heure de l'ultime vengeance est arrivée. Après des adieux avec quelques-uns de ceux qui l'avaient aidé autrefois à conserver une part d'humanité, Heito retrouve la trace de Progress dans une forêt bien étrange. Une fois sur place, c'est un ennemi surpuissant qui l'attend, puisque Progress a littéralement fusionné avec la forêt ! Face à un ennemi à présent quasiment divin, le Dämon Hate va devoir tout donner... Zethmos contre Elethros: qui l'emportera ?
On l'avait déjà remarqué depuis longtemps: dans Dämons, Hideyuki Yonehara ne lésine jamais sur une surenchère totale dans la violence et la surpuissance de ses personnages. C'est évidemment plus que jamais le cas dans cet ultime volume entièrement consacré au dernier combat entre deux hommes totalement rongés par la haine. Grâce à la science de Yoshiko, Heito possède des bras plus puissants que jamais, capables de matérialiser sa haine. Quant à Progress, sa fusion totale avec la nature lui permet de tout utiliser comme arme et de se régénérer à l'infini. S'en suit alors, pendant près de 200 pages, un affrontement riche en rebondissements intenses et en violence complètement exacerbée, le tout étant toujours parfaitement servi par le coup de crayon et le découpage nerveux du mangaka.
Action, violence, haine... occupent ici la plus grande place, mais l'auteur ne s'arrête pas à cela, car c'est également le plus profond ressentiment de Progress envers Heito qu'il nous fait découvrir, en se servant de ce que Heito avait de plus cher, de ce pour quoi il a engagé ce long chemin de vengeance. Un ultime coup de théâtre très classique, mais diablement efficace, Yonehara l'exploitant parfaitement pour d'abord semer le trouble chez Heito, avant que ce dernier n'y trouve le salut dans une fin de combat très réussie.
Jusqu'au bout, Dämons tient donc ses promesses. Violent à souhait et bourré de surenchère, le manga de Yonehara accomplit son objectif sans hypocrisie, se contentant de n'être qu'un divertissement d'action intense sacrément efficace. Ainsi s'achève la vengeance dans la haine et les larmes du Dämon Hate, après des dernières pages malheureusement un peu expéditives, mais pas trop frustrantes.