Saint Seiya Lost Canvas

Destinés à un public adolescent masculin mais faisant néanmoins fureur chez certain(e)s adultes et/ou jeunes filles, les shonen ont droit à leur propre rubrique!
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shun
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Re: Saint Seiya Lost Canvas

Message non lu par shun » 28 févr. 2010, 19:18

he bien erkael je suis pas aussi enthousiaste que toi.

le titre est pas mal, mais il lui manque vraiment quelque chose qui fait l'âme de saint seiya, c'est la cosmo energie!!! on ne ressent rien des attaques, pas de montée en puissance :/
lorsque pégase revêt l'armure, ça arrive comme ça, venu de nulle part.
on est encore très très loin de l'émotion donnée par l'oeuvre original.
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Erkael
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Re: Saint Seiya Lost Canvas

Message non lu par Erkael » 28 févr. 2010, 20:24

Je ne suis pas tout à fait d'accord la dessus...même si tu n'as pas tout à fait tort non plus :lol:

Ce que j'apprécie c'est que lé hiérarchie est respectée, si il arrive à Tenma de briller, il reste inférieur à ses ainés qui portent des armures qui symbolisent bien leurs rangs.
C'est le plus gros reproche que je fais à la série d'origine. Le dépassement de soi est effectivement un moteur, une chose intéressante à traiter, permettant de mettre en scène de beaux moments épiques ou touchants...mais cela tourne en rond...une fois qu'ils ont atteint un niveau dans la première série, pourquoi n'y restent ils pas, pourquoi régressent ils à chaque combat pour avoir à se dépasser à nouveau? Une fois qu'il ont atteint le 7em sens, il est atteint, point barre!
Le rapport de force était biasé par cela, la hiérarchie n'était nullement respecté. C'était flagrant justement dans Hades: les chevaliers do'r qu'ils avaient vaincus auparavant, ainsi que Kannon qui lui aussi fut défait par les chevaliers de bronze se sont avérés bien plus efficaces que les héros...sont ils plus puissants ou moins puissants alors...l'auteur n'arrivait pas à se décider.

Prenons un autre grand classique...dans Dragon Ball, Végéta est un monstre de puissance, tout le monde le craint, ses interventions sont toujours remarqués, il reste diablement efficace, mais à partir du moment où il est dépassé par Goku, il reste derrière, et cela c'est trés bien!

Bref je m'égare un peu, mais je trouve que de laisser un peu de coté cet aspect "cosmo énergie", les personnages ont un niveau de puissance qui n'évolue pas à chaque page, et j'aime ça
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Erkael
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Re: Saint Seiya Lost Canvas

Message non lu par Erkael » 13 avr. 2010, 01:08

Vol 11: Les Dieux sous les ordres d’Hadès sont tombés les uns après les autres, aux prix de lourds sacrifices, il n’en reste qu’un, Hypnos, le puissant Dieu du sommeil. Après le sacrifice de Sage, le grand pope, pour emprisonner Thanatos le Dieu de la mort, c’est au tour de Hakurei, de respecter sa part du serment pour emprisonner Hypnos. Les jumeaux du sanctuaire prêt à donner leur vie pour emprisonner les Dieux jumeaux, pour respecter une promesse faite il y a deux siècles…

On retrouve ici toute la grandeur des sentiments qui a fait qu’un jour ou l’autre on a été fan de Saint Seiya, mais pas d’aspect larmoyant ici, ou de grandes phrases pompeuses et imbuvables comme on en trouve dans « L’épisode G », non, ici il s’agit d’ honneur ! Plus on avance dans ce titre et plus on se laisse séduire par les personnages que l’auteur a réussi à faire siens et à éloigner de ceux de la première série, et plus on avance et plus Tenma est réduit au rang de personnage secondaire !
Avec ce tome on pourrait presque croire que l’on approche de la fin de la série : les chevaliers d’Athéna sont aux portes du palais d’Hadès, les Dieux protégeant ce dernier ne sont plus, les chevaliers d’or comptent leurs morts…et pourtant l’auteur nous prend à contre pied et tout en nous proposant un affrontement contre Hadès, la fin du conflit ne semble pas être pour de suite. Jamais dans la série originale on n’avait vu les chevaliers affronter le grand ennemi avant la toute fin du chapitre…une fois de plus Teshirogi nous prouve qu’elle arrive à s’affranchir de la linéarité que beaucoup faisaient rimer avec Saint Seiya.

Au chapitre des apparitions et disparitions, encore des choses à noter dans ce volume…Athéna perd un autre de ses chevaliers, mais malheureusement on n’y croit pas car on connaît l’issue du conflit, cependant même si l’effet est atténué, la mise en scène reste excellente. On retrouve aussi les disciples du Taureau qui ne sont ici malheureusement que pour montrer la cruauté de Hadès…c’est un fait maintenant, Alone a bel et bien disparu. Le chevalier du Verseau fait son apparition, il n’a jamais paru aussi classe et charismatique que dans cette série, pourtant Camus était clairement un des plus charismatique (peut être le plus charismatique). Par contre son nom apparaît comme un mauvais jeu de mots en Français…le Verseau qui se nomme Dégel !! Etait ce seulement voulu ? Le nom de Camus était clairement une référence à un auteur Français, alors peut être que là aussi, le choix a été fait pour les Français…
Et le tome se conclut sur l’apparition d’un personnage mystérieux, semblant terriblement puissant. Il n’est pas bien dur de deviner de qui il s’agit (mais autant ne pas se prononcer trop rapidement non plus).

En fin de tome on retrouve les schémas des armures de l’auteur qui sont d’une beauté renversante (on les imagine déjà en myth cloths), ainsi que quelques explications de la part de Kurokawa qui sont toujours les bienvenues !

Bref, loin de se lasser de cette série, elle devient de plus en plus passionnante et à ce rythme elle remplacera son aîné au rang de série culte !
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Re: Saint Seiya Lost Canvas

Message non lu par Erkael » 09 juin 2010, 23:06

Vol 12: Cette série continue sur cette bonne lancée qu’elle a pris depuis maintenant pas mal de tomes, et on se retrouve donc avec un douzième volume lui aussi excellent et riche en surprises !

Pour commencer, et cela sera malheureusement le plus gros bémol de ce tome : Tenma va suivre un entraînement pour développer son cosmos et approcher le septième sens. Vu la tournure des évènements et la façon dont l’auteur maîtrisait son récit, on était loin de s’imaginer qu’elle tomberait dans le cliché dramatique de la phase d’entraînement…heureusement, c’est rapidement traité, donc c’est vite oublié. Par contre cet entraînement est encadré par un personnage énigmatique qu’il nous tarde de voir revenir. On suppose sans prendre de risque qu’il s’agit du Gémeaux, et la façon dont il est présenté, en fait un personnage ambigu, considéré comme un démon mais qui, malgré les craintes de la population, les protège malgré eux d’un volcan, mais surtout il apparaît comme une sorte de joker, une dernière carte que les forces d’Athéna pourraient abattre au dernier moment !

Après ce passage centré sur Tenma, qui essaie péniblement de nous rappeler que malgré tout, il reste le héros de la série, on revient sur deux autres chevaliers d’or : Dégel du Verseau et Kardia du scorpion ! Ici le premier est un érudit respecté par tous, et le second un fou furieux aimant torturer ses victimes…un peu à l’instar du Cancer dans la première série…en plus nuancé malgré tout. Après tout, vu la teneur de son attaque, qui tue ses adversaires à petit feu dans d’atroces souffrances, il faut reconnaître que ce type de personnalité lui correspond d’avantage.
Mais ce ne sont pas les seules choses que nous réserve ce tome : Rhadamanthe, le puissant juge des enfers, celui qui s’est avéré être l’adversaire le plus redoutable dans la première série entre enfin en scène, et ce sera pour s’opposer justement à la folie combattive du Scorpion… Mieux encore, cet affrontement se déroulera dans les profondeurs de la mer, dans la cité de l’Atlantide, demeure du Dieu Poséidon, qui aura un rôle à jouer dans cette guerre, les deux parties voulant obtenir ses faveurs et sa puissance !! Ceux qui en doutaient encore se doivent de le reconnaître, l’auteur n’a décidément pas l’intention de nous proposer un titre linéaire, les rebondissements et les surprises sont légions !

Une nouvelle fois un tome excellent qui procurera à tous les fans de la saga de grands frissons !

Et encore une fois, on trouve en fin de tome un complément d’information proposé par l’éditeur, qui cette fois portera sur la légende de l’Atlantide. Un petit bonus vraiment très appréciable.

Assurément une grande série !
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Re: Saint Seiya Lost Canvas

Message non lu par Erkael » 19 août 2010, 20:52

Vol 13: La grande saga de la lutte des puissants chevaliers d’Athéna contre les spectres d’Hadès se poursuit et elle nous passionne toujours autant ! On ne cessera jamais de le répéter, cette série ne cesse de s’émanciper de l’original, tout en respectant l’univers, les bases posées par son prédécesseur. Et pourtant dans ce tome on trouve un élément qui nous rappelle grandement un événement similaire de la première série…un événement trop proche pour ne pas tiquer ! Premier faux pas depuis longtemps !
En effet, Dégel, le chevalier du Verseau (l’ironie de son nom me fera toujours rire) retrouve un ami qui a bien changé et qui est devenu un ennemi. Le personnage en question, Unity, est un croisement de plusieurs connus : son design rappelle sans aucun doute Hagen de Mérak, le guerrier divin, la tragédie qu’il partage avec Dégel est à peu de chose prés la même que celle ayant vécu Hyoga et Issak du Kraken (nouvelle ironie, ou fait voulu, Hyoga, chevalier du cygne est le disciple de Camus du Verseau, qui est aussi le signe de Dégel donc…constellation du cygne dont il est fait référence à de nombreuses reprises…) et enfin on le retrouve sans grande surprise dans l’armure du général Dragon des Mers, un peu dans les mêmes conditions que Kanon…de là a ce qu’il porte par la suite l’armure du Verseau pour faire amende honorable de ses péchés il n’y a qu’un pas.

On a donc un élément qui fait trop penser à un copier coller, mais il serait dommage de ne retenir que ça ! En effet il se passe aussi tellement de chose à coté… Ce n’est pas un mais deux chevalier d’or qui tombent bravement au combat dans ce tome, et là encore avec l’art et la manière pour de grandes causes ! L’auteur maîtrise toujours autant ce genre de phases. Kardia du Scorpion est absolument génial, on regrette qu’il n’ait pas été exploité d’avantage.
Mais nouveauté sans précédent : une autre divinité vient s’inviter à la fête dans la grande guerre opposant Athéna et Hadès ! Jamais dans la série originale on n’avait vu un affrontement opposer trois parties distinctes, quelle n’est pas notre surprise donc de voir un des généraux de Poséidon entrer en scène ! Il semble que cela n’aille pas plus loin mais tout de même, on vit là un grand moment !

Et même en ce qui concerne l’élément copier/coller, cela reste fait de tel façon qu’on apprécie forcément…et puis peut être faut il y voir comme une malédiction, un destin inéluctable qui se répète à travers les ages ; ou tout simplement comme un clin d’œil d’un auteur à un autre…quoi qu’il en soit cela ne gâche en rien la lecture de ce tome qui une nouvelle fois nous ravira !
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Re: Saint Seiya Lost Canvas

Message non lu par Erkael » 19 oct. 2010, 00:02

Vol 14: L’aventure se poursuit et comme pour chaque nouvelle phase, un nouveau chevalier d’or apparaît pour briller, et cette fois se sera Regulus du Lion. Il est loin de la personnalité de Ayolia, chevalier majestueux qui en impose, ici on a un jeune chevalier enjoué, un gamin, véritable génie du combat, qui prend un malin plaisir à répéter à son adversaire qu’il l’a surpassé !
Mais ici la véritable star ce n’est pas le Lion, mais son adversaire, un spectre redoutable rapidement apparu il y a quelque tomes et qui revient ici pour afficher son admiration pour son seigneur. On retrouve ce qui a fait la force de la série, notamment de l’animé, à savoir des adversaires ayant eux aussi une motivation, une volonté, on sort ainsi du cliché manichéen, ce qui rend le personnage attachant.

Mais en terme d’apparition, l’auteur se fait plaisir ici avec de nombreux personnages qui interviennent. Si on attend toujours le retour de Kagaho du Bénou, outre Violate, le spectre mentionné à l’instant, on retrouve également un spectre déjà apparu, mais lui uniquement pour être rapidement éliminé. Par contre, apparaît en grande pompe, le dernier des juges des enfers : Eaque, celui qui avait été le plus mal utilisé dans la série originelle…ici il se présente comme un adversaire encore plus redoutable que les deux autres.

Dans la catégorie retours / clins d’œil, on trouve les quatre chevaliers de bronze qui accompagnent toujours la Licorne dans la première série, à savoir, le Loup, le Petit Lion, l’Ours et l’Hydre ! Et bien ici, la tradition est respecté, ils démontrent leur détermination dans la l’inutilité et la passivité ! Et pour le coup on reproche à l’auteur de ne pas les avoir sorti de cette malédiction les faisant passer pour des tocards…la seule preuve qu’ils sont chevaliers, est le beau discours qu’ils tiennent sur l’amitié. Très cliché et du coup « too much » pour cette série qui avait justement réussi à éviter cela tout en utilisant habilement les codes imposés par le titre.
En ce qui concerne les clins d’œil, on trouve Shion au milieu d’armures abîmées qu’il répare de son sang…dans la plus pure tradition du chevalier du Bélier !

Un tome très plaisant malgré certains écueils qui auraient pu être évités, et des combats un peu brouillons, ce à quoi on n’était pas habitué dans cette série.

Par contre on salut une nouvelle fois le petit lexique clair et concis en fin de tome qui apporte véritablement un plus pour la connaissance de l’univers et de ses références !
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Re: Saint Seiya Lost Canvas

Message non lu par Erkael » 09 déc. 2010, 01:16

Vol 15: La menace que fait peser Eaque, le dernier juge des enfers est toujours bien présente et la situation semble des plus désespérée…c’est sans compter l’intervention du noble et puissant Sisyphe du Sagittaire !

Cette fois exit la linéarité propre à la série : une menace incarnée par un adversaire puissant, l’intervention d’un chevalier d’or qui se sacrifie pour écarter cette menace sous les yeux du pauvre Tenma qui paraît bien inutile… Bien entendu, et fort heureusement, la série ne se limitait pas à cela, elle aurait été bien moins passionnante sinon.
Cette fois nous assistons à une bataille entre deux amiraux à la tête d’un puissant navire ! L’idée est excellente mais malheureusement par forcément exploié de la meilleure des façons ; la surcharge graphique vient quelque peu ternir la lisibilité du tome.
Mais avant cela on assiste au sacrifice des chevaliers de Bronzes où ici, toutes les valeurs (clichés ?) de la série sont passées en revue, et même si cela va un peu vite, qu’ils ont été introduits trop tard dans la série pour qu’on y soit attaché, cela reste bien fait ,car forcément cela renvoie à la première série, et ce fameux esprit de sacrifice qui l’a rendu célèbre.
C’est seulement ensuite que la confrontation entre Sisyphe et Eaque débute…ou du moins est sur le point de débuter, car le début est un peu laborieux, cela parle beaucoup, un peu trop, surtout qu’il s’agit d’un débat qui a déjà eu lieu avec Régulus du Lion.

Malgré tout cela reste vraiment plaisant, l’auteur rend merveilleusement hommage au chevalier du Sagittaire qui n’a jamais été aussi charismatique…elle va même lui rendre ses lettres de noblesse, ce que Kurumada a essayé de faire mais toujours en vain.
De même, il est intéressant de constater que dans cette série aussi, Teshirogi a souhaité maintenir un lien fort entre le Lion et le Sagittaire.

La fin nous promet un Tenma plus actif pour la suite que jusqu’à présent, et c’est un des défauts de cette série, le personnage principal se fait constamment voler la vedette et est presque agaçant…bref il respecte la tradition des chevaliers Pégase.

Malgré quelques défauts sans gravité, nous avons encore une fois une tome prenant et de qualité pour une série coup de cœur !
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Re: Saint Seiya Lost Canvas

Message non lu par Erkael » 11 févr. 2011, 00:33

Vol 16: Nous voilà encore avec un tome de haut niveau qui continue de placer cette série parmi les meilleurs shonens du moment !
Alors que Eaque, le dernier des juges des enfers est sur le point d’être exécuté, il est sauvé par un chevalier que personne n’attendait : Tenma de Pégase…voilà que les chevaliers d’Athéna sauvent leurs adversaires. On pourrait hurler que c’est mièvre, que les valeurs dégoulinantes du shonen sont usées jusqu’à la corde…il n’empêche que cela a rarement paru aussi cohérent qu’ici ! L’auteur s’en sort une nouvelle fois à merveille quand il s’agit de se servir des codes du genre avec brio et crédibilité.
Mais, et cela devient une habitude avec cette série, les surprises se succèdent. Tenma lutte contre Hadès, et le premier, simple chevalier de bronze, tient tête au second, Dieu parmi les Dieux. On se dit alors que le dépassement de soi est l’un des leitmotiv de la série, et par conséquent cela n’a rien de surprenant…ça l’est dans le sens où cela arrive assez vite (tout étant relatif, nous en sommes déjà au seizième tome), mais le plus étonnant étant que nous avons là un Dieu qui ne prend pas de haut son adversaire, qui ne se montre pas odieusement condescendant alors qu’il pisse le sang (qui pense à l’épisode G ?). Hadès lui est supérieur, il en est conscient mais il respecte malgré tout son adversaire…ce n’est qu’un détail me direz vous…
Ensuite Athéna elle même intervient pour se dresser contre Hadès, elle n’est alors plus la potiche que l’on a connu pendant des années dans la série originelle. C’est court, à la limite cela ne sert que de transition, mais ça a le mérite d’être là. Encore un détail…mais c’est avec l’accumulation de ce genre de petits détails que la série est tellement passionnante.

Enfin Hadès invite ses adversaires à pénétrer dans son château et à affronter ses gardiens. Il semble alors s’annoncer une partie plus linéaire, avec un nombre déterminé de gardiens, mais vu comment l’auteur a mené sa série jusqu’à maintenant, on peut parier que d’autres surprises nous sont réservées. Pour l’heure on retrouve un adversaire déjà connu des lecteurs de la première série.

Alors qu’un point est fait sur la hiérarchie dans les rangs d’Hadès, les chevaliers d’or restants s’unissent…Et encore une fois nous assistons dans une remarquable mise en scène à la mort d’un valeureux guerrier (qui aura été plus exploité que la plupart de ses confrères).
Un meurt, un autre se révèle, alors qu’encore un autre se dresse enfin ! Il ne reste que quatre chevaliers d’or mais cela nous promet de magnifiques moments !

Les tomes défilent et le bonheur de lecture perdure, sans jamais nous décevoir. Une série véritablement de grande qualité !
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Glass Heart
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Re: Saint Seiya Lost Canvas

Message non lu par Glass Heart » 19 févr. 2011, 17:14

Enfin, la partie des temples maléfiques ! Depuis le temps que j'attendais qu'elle commence celle-là ! :)

Si j'ai toujours trouvé que c'était un très bon titre (mais un peu redondant à la longue), c'est vraiment à partir de là que The Lost Canvas atteint le niveau des grandes oeuvres du shonen à mon goût, renouant avec l'aura épique du Saint Seiya original mais avec un niveau de scénario qui transcende tout ce qui a été fait sur la saga jusque là et avec une aura dramatique qui me rappelle les plus belles heures du chapitre Asgard.

Vraiment hâte d'acquérir les tomes suivants ! Teshirogi est vraiment devenue un très grand auteur, ayant tout compris de Saint Seiya et retranscrivant désormais cet univers avec une maestra encore inégalée dans la saga.

Je ne pourrais jamais la remercier suffisamment pour avoir fait brûler la flamme du vieux fan avec la même intensité qu'à la grande époque, quelque chose que je pensais qu'il ne se reproduirait plus et qu'elle a pourtant réussi à raviver. Hâte aussi de voir ce que cette partie donnerait en animé, entre des combats épiques à mort, souvent tragiques, des séquences émotionnelles puissantes et de nombreux rebondissements traduisant un scénario bien plus travaillé et profond que ce qu'on a bien voulu nous laisser paraître jusque là.
Modifié en dernier par Glass Heart le 19 févr. 2011, 23:12, modifié 1 fois.

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shun
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Re: Saint Seiya Lost Canvas

Message non lu par shun » 19 févr. 2011, 23:12

Glass Heart a écrit : Je ne pourrais jamais la remercier suffisamment pour avoir fait brûler la flamme du vieux fan avec la même intensité qu'à la grande époque, quelque chose que je pensais qu'il ne se reproduirait plus et qu'elle a pourtant réussi à raviver.
j'aimerais tellement ressentir ça ... mais pour ma part c'est totalement vide côté sentiment, aucun frisson!
malgré tout je suis l'oeuvre car ça reste sympa, même si certains tomes sont lourdingue comme les 3-4 derniers, heureusement le dernier sorti ( le 16 ) était pas mal du tout avec une athéna qui fonce! la fin du tome laisse présager du bon et du moins bon, car ça veux dire que ça va encore durer quelque temps et je dois dire que sur les 16 on peut en retirer au moins 8!
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