Magical girl of the end

Destinés à un public adolescent masculin mais faisant néanmoins fureur chez certain(e)s adultes et/ou jeunes filles, les shonen ont droit à leur propre rubrique!
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Koiwai
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Magical girl of the end

Message non lu par Koiwai » 28 mai 2014, 20:06

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La fiche sur le site


Tome 1 :

Il y a quelques semaines, les éditions Akata, désireuses de s'affranchir des si restrictives collections "shônen", "shôjo", etc... que l'on a l'habitude de voir, présentaient leur collection "WTF?!", ou "What the fuck ?!", collection pour laquelle il n'y a rien à rajouter : Tout est dans le titre ! Et pour inaugurer cette collection ne ressemblant à aucune autre, l'éditeur a eu à coeur de dénicher un premier titre au concept assez unique, puisqu'il prend le parti de revisiter les si mignonnes et toutes roses magical girls en en faisant... de redoutables machines à tuer, explosant tout sur leur passage avec une cruauté et un sadisme permanents !

Pourtant, le pitch de base est on ne peut plus classique : Kii Kogami, un lycéen classique, s'ennuie dans la vie. Il n'entretient que des discussions superficielles avec ses meilleurs amis, prend les choses au jour le jour, et se contente de se demander comment serait sa vie s'il sortait avec la plus jolie fille de sa classe. Un quotidien fait d'habitudes jamais palpitantes... jusqu'au jour où une gamine fringuée comme une lolita, à l'entrée de son bahut, utilise son étrange sceptre magique pour exploser le crâne d'un prof, avant de sauter travers la vitre de sa classe pour fracasser tous les élèves, qui ont à peine le temps de réagir. Le ton est donné : on n'est pas encore arrivé à la page 20 que les humains volent déjà en éclats, violemment maravés par une fillette en cosplay. On vous avait prévenus : "WTF ?!"... Et la suite ne changera jamais de registre !

Pour Kii, qui n'a aucunement le temps de s'interroger sur ce qui se passe, l'heure est désormais à la fuite. Pour cela, il n'est pas seul : dans sa fuite, il retrouve très vite son amie d'enfance, la martyr Tsukune, et c'est ensemble qu'ils tentent de se frayer un chemin dans le chaos ambiant, rencontrant sur leur route d'autres adolescents qui leur viendront en aide, et s'allieront à eux, si tant est qu'ils ne clamsent pas vitesse grand V. Le concept de c eprmeier tome est donc simple : s'enfuit, s'enfuir, et encore s'enfuir, en quittant le lycée, en volant une voiture... mais s'enfuit pour aller où ? Et que se passe-t-il exactement , D'où viennent ses magical girls meurtrières ? Pour l'instant, on s'en fout un peu, on n'a encore aucune réponse, et on se contente de profiter du spectacle que nous offre l'auteur Kentarô Satô, à savoir un gigantesque massacre hyper trash, qui ne laisse jamais le temps au lecteur de se reposer.

Car en effet, il se passe des choses quasiment à chaque page... et la plupart du temps (euh... tout le temps, en fait), ce sont des gens qui se font tuer atrocement... Et de ce côté-là, l'auteur assure pas mal grâce à deux choses.
La première, c'est ce rythme sans temps mort, ultra nerveux, qui nous happe sans jamais plus nous lâcher, et distillant un univers de plus en plis chaotiques au fur et à mesure que se dévoilent les magical girls et leurs capacités terrifiantes... à commencer par celle faisant revenir à la vie tous ceux qu'elles tuent, et qui deviennent alors des zombies désireux de boulotter les humains qui sont encore intacts.
La deuxième, c'est l'inventivité certaine que démontre l'auteur. Ici, les magical girls, n'ont rien de mignons : qu'elles aient les yeux révulsés ou qu'elles soient accompagnées de "charmants" toutous aussi dangereux qu'elles, elles dévoilent chacune des pouvoirs et des façons de tuer qui leur sont propres et ne sont jamais tendres. Entre ceux qui se font exploser, ceux qui se font transpercer de haut en bas ou ceux qui sont arrachés en deux, les humains deviennent de la simple chair à pâté, que, comme dans un titre comme Hakaiju (remplacez les gros monstres dégueu' de Hakaiju par des gamines), on prend plaisir à voir éparpillés avec un certain sadisme. Tout est affaire de second degré, et l'extrême cruauté, le sadisme et la soif de sang de ses gamines (si mimi dans d'autres séries) ont quelque chose d'aussi irrévérencieux que jouissif.

Mais il y a des limites à ce carnage, limites que l'on espère voir s'estomper par la suite.
Il y a, en premier lieu, l'impression constante d'avoir finalement affaire à un manga de zombie comme beaucoup d'autres. Pour l'instant, nos héros se contentent de fuir, de se frayer un chemin parmi les morts qui reviennent à la vie, et cette impression de simple manga de zombie serait trop forte s'il n'y avait pas ces magical girls.
Ensuite, il y a ce rythme ultra nerveux, sans aucun temps mort, qui est parfois à double tranchant. La mise en scène est ultra dynamique, les morts ne cessent jamais, le rythme se veut constamment très vif... au risque d'être parfois assez brouillon. Il y a par moments des bijoux de mise en scène, que ce soit pour présenter des morts inventives ou pour surprendre par la brutalité inattendue d'une mort. A d'autres moments, les choses vont beaucoup trop vite, ne prennent pas le temps de bien découper l'action, celle-ci devient alors trop illisible, d'autant plus quand l'auteur en fait des tonnes avec l'encrage et les giclées de sang.
Enfin, il y a l'extrême classicisme des principaux personnages. Kii est pour l'instant le prototype du garçon lambda que rien ne démarque, Tsukune est le stéréotype de la jeune fille martyrisée par les autres, toute petite, à la bouille ronde toute mimi, passant son temps à chouigner et à devoir être sauvée. Les autres personnages, comme le bad boy qui s'en fout ou la miss ultra gros nichons, font eux aussi dans le gros cliché... Mais il arrive, par instants, qu'une pointe de second degré humoristique vienne sauver cette palette de personnages encore inconsistante : une pointe d'humour sur les nichons par-ci, un dézinguage soudain de cliché-sur-pattes par-là... Il n'en faut pas plus pour nous faire doucement esquisser un rire noir.

En somme, ce premier tome compense ses quelques maladresses et son déroulement pour l'instant très classique, par un rythme effréné, un ton sans concession où le sang gicle sans cesse, des morts inventives, une touche d'humour noir et sadique, et des gamines tueuses sur lesquelles on a hâte d'en savoir. Du fait du côté zombie trop classique et de l'histoire pour l'instant inexistante, l'ambiance "WTF?!" promise n'est pas encore totalement là, mais on a hâte qu'elle prennent plus d'ampleur par la suite, ce qui ne fait quasiment aucun doute. Pour l'instant, Magical Girl of the End, c'est rudement bête, mais surtout rudement efficace !

L'édition proposée par Akata est plaisante, et brille surtout par son excellent travail sur les onomatopées, qui contribuent totalement à l'ambiance ! Le papier est agréable à prendre en main, la traduction est fluide, et les problèmes de bulles dans la reliure que l'on avait pu voir sur Bienvenue au Club sont moins présents. On notera toutefois quelques problèmes de moirage dans l'impression, et quelques petites coquilles pas bien graves dans les textes, comme un "monstreuse" au lieu de "monstrueuse", ou Tsukune qui devient à un moment Tsukimi (sans doute un petit syndrome "Princesse Jellyfish", la traductrice des deux séries semblant être la même personne :p ).
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Luciole21
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Re: Magical girl of the end

Message non lu par Luciole21 » 05 juin 2014, 11:21

Un premier volume plutôt fun, même s'il est vraiment trop proche d'HOTD dans son déroulement (remplacez les zombis par des Magicals Girls, et le tour est joué). J'attends quand même la suite avec curiosité.
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Dernier coup de cœur manga : Chiisakobe (Minetaro Mochizuki)
Dernier coup de cœur franco-belge : Septs Nains (Lupano)
Dernier coup de cœur comics : Bone (Jeff Smith)
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Dernier coup de cœur jeux vidéo : Portal 2

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Koiwai
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Re: Magical girl of the end

Message non lu par Koiwai » 31 juil. 2014, 17:13

Tome 2 :

La vie banale de Kii Kogami a changé à tout jamais le jour où des magical girls venues de nulle part ont commencé à défoncer tout le monde et à transformer une partie de la populations en zombies. Une situation pas très enviable, vous le concéderez. A force de fuir cette menace aussi trash et dangereuse qu'inexplicable, le lycéen a croisé d'autres adolescents, en a vu certains mourir de différentes manières délicieusement atroces, mais un petit groupe semble s'être formé. Kii y a retrouvé Tsukune, son amie d'enfance qu'il a trop longtemps négligée, et a fait la connaissance de Kaede et Miki, deux lycéennes qui brimaient son amie, ainsi que de Yoruka, une fille aussi forte que bien pourvue au niveau mammaire.
C'est ensemble que ce petit groupe décide de chercher un peu de répit en pénétrant dans une galerie marchande... sans savoir qu'ils s'apprêtent à affronter une double menace terrible.
Le danger ne vient pas forcément que des magical girls et des zombies, mais peut parfois se révéler aussi chez les humains eux-mêmes, comme vont en faire les frais nos héros, qui vont se retrouver face à un policier ultra pervers moins occupé à faire régner l'ordre qu'à dénuder toutes les filles qui passent. Et le sympathique bonhomme se verrait bien profiter des bons gros lolos de Yoruka...
Mais pendant qu'ils font face à cette menace aussi ridicule qu'insistante, une magical girl parasite qui a intégré le corps de Kaede se rapproche encore un peu plus de nos héros, pour mieux les attaquer, sous les traits mignons d'une innocente fillette...

Les habitués des récits de zombies savent bien que trouver refuge dans une galerie marchande bondée de monde, ce n'est pas forcément une très bonne idée, et que la panique générale peut finir par révéler au grand jour les plus sombres vices de certains humains. Kentarô Satô, avec ce passage dans la galerie et ce flic obsédé, reprend donc de bonnes vieilles recettes... pour mieux les utiliser sans le moindre complexe ! Son flic ripoux est un vicelard qui s'assume totalement, crie tout haut ce qu'il veut et ne pense qu'aux nichons au point de négliger totalement ce qui se passe autour de lui. Dans son genre, il devient alors assez jouissif, car à force d'être exagéré, l'auteur parvient à en faire un bonhomme certes inquiétant et inhumain, mais assez ridicule pour que l'on prenne ensuite plaisir à le voir morfler dès lors que Kii et les autres décident de l'utiliser pour combattre la magical girl parasite.
Une magical girl qui, de son côté, est elle aussi plutôt fun. Si elle ne permet pas toujours des morts aussi inventives que dans le tome 1, elle offre toutefois quelques scènes de meurtres mises en scène de façon éclatante (dans tous les sens du terme) par l'auteur, et confirme l'ambiance ravagée de la série, qui va tout droit à l'encontre des bons principes : en plus des magical girls sadiques et cruelles, voila que Kentarô Satô se fait un plaisir de faire morfler une gamine, pour un résultat qui dégomme à la truelle les figures mignonnes de l'innocence. Et il ne s'arrête pas en si bon chemin, en flirtant souvent avec les limites, comme quand la fillette se retrouve à se faire rouler un gros patin bien baveux ou que le flic fait des siennes. Voila un bouquin qui s'assume !

Bref, Magical Girl of the End porte parfaitement son appellation "what the fuck", entre ses morts tantôt crades, tantôt ridicules et souvent inventives, ses quelques personnages à la rue, ses magicals girls aux looks démentiels et improbables, et ses clichés enfoncés ou défoncés. Mais au-delà du simple récit bourrin, l'auteur commence à distiller des indices intéressants quant à l'évolution de sa série par la suite. Le récit s'enrichit encore de nouveaux venus dans le groupe, dont un petit muet nommé Himeji et un beau gosse perspicace appelé Ren, et certains membres du groupe laissent entrevoir un peu de plus de fond. Il y a la discrète évolution de la relation entre Kii et Tsukune, bien sûr, mais aussi celle entre Yoruka et Ren, sans oublier les ressentiments de Kaede face à la perte d'un être cher, mais aussi face à une Tsukune qui nous cache peut-être quelque chose. L'heure est également aux premières hypothèses et découvertes sur ces magical girls meurtrières, qui ne cessent d'intriguer jusqu'à une fin de volume précipitant le récit dans des événements inattendus et brutaux. Cela laisse clairement envisager un troisième volume riche et surprenant, pour une série qui ne semble pas avoir fini de se bonifier.
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Re: Magical girl of the end

Message non lu par Koiwai » 24 sept. 2014, 16:10

Tome 3 :

La fin du deuxième tome nous laissait sur un appréciable climax, nos héros semblant avoir été bousillés, happés dans une étrange fumée vraiment pas rassurante. Pourtant, Kii a la surprise de se réveiller en un seul morceau... et dans une ville où les redoutables magical girls meurtrières et autres zombies semblent absents ?! Arpentant les rues en se posant pas mal de questions et en se demandant si ses compagnons ont survécu, il comprend très vite l'invraisemblable vérité : il a été propulsé dans le passé, dix ans en arrière ! Cherchant à savoir comment se sortir de là, il retrouve rapidement Rintarô, le flic taré qui n'a pas changé d'un poil, puis c'est Sayano qui revient devant lui. La lycéenne qui martyrisait Tsukune s'est décidée à avouer à notre héros ce qu'elle ressent réellement pour lui, et, dans la foulée, lui balance une information que Kii ne peut accepter, tant elle paraît improbable et brise ce qu'il croyait. Pourtant, les paroles de Sayano ne sont que son premier pas vers une vérité qui va littéralement le choquer, tout autant qu'elle va laisser le lecteur surpris et hébété !

Le moins que l'on puisse dire, c'est que Kentarô Satô a bien joué son coup ! Si l'auteur avait pris soin de laisser quelques indices inquiétants sur un certain personnage dans le volume précédent, on ne s'attendait certainement pas à des informations aussi fracassantes ! Les découvertes que Kii est amené à faire dans le passé, en plus de révéler son enfance sombre et dramatique, chamboulent toutes les convictions que notre héros pensait acquises. Et par la même occasion, ce sont les bons vieux repères habituels du lecteur que le mangaka se fait un plaisir de dézinguer. Après avoir revisité de façon trash le concept mimi de la magical girl puis brisé dans le tome 2 l'habituelle image de la fillette choupi, Kentarô Satô dézingue nos habitudes sur le traditionnel personnage féminin fragile qu'il faut protéger, et retourne la situation tout en nous préparant à une suite complètement folle !

Pendant ce temps, en parallèle, l'auteur s'amuse toujours autant à s'affranchir du genre, notamment en tuant de façon aussi soudaine que trash certains protagonistes, ou en nous croquant un Rintarô toujours aussi spécial, s'accommodant plutôt bien du bon dans le passé : en gros, il s'en fout, tant qu'il peut toujours faire ce qu'il veut et qu'il peut assouvir son obsession maladive pour les gros lolos de Yoruka... même si celle-ci a dix ans de moins !

Après deux tomes de boucherie effrénée et improbable, on a droit à un tome quasiment dépourvu de magical girls, mais qui n'en est pas moins tonitruant et complètement barge. Il y a toujours ce petit problème de clarté dans les scènes d'action, mais l'ambiance générale ainsi que les révélations inattendues dépotent sévère et nous préparent intensément à une suite imprévisible et qui promet d'être tout aussi jouissive !
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Re: Magical girl of the end

Message non lu par Koiwai » 03 déc. 2014, 19:14

Tome 4 :

Revenus dans le présent, Kogami et Kaede ont été sauvés in extremis par les militaires Natsukawa et Ashiya. Tourmenté par les terribles informations qu'il a apprises sur l'instigatrice du projet "Magical Girl of the End", notre héros est surtout inquiet pour Yorika, Miu et Ren, et les deux militaires décident alors de voler au secours de ces trois-là. Pendant ce temps, tous trois sont en convalescence à l'hôpital, et Rintarô, lui, vole dans les airs en tenant une baguette magique à la main, et se demandant s'il peut l'utiliser. Tout ce petit monde est destiné à se retrouver au sein de l'hôpital, où les attend la plus terrible des menaces...

Si quelques bribes de révélations sont encore au rendez-vous autour de notre chère instigatrice et que de nouvelles questions se posent (qui sont les deux mystérieux individus, observateurs qui semblent avoir sauvé Kaede ?), ce quatrième volume marque surtout le retour à de l'action bien sanglante et inventive, au coeur d'un hôpital qui devient le théâtre d'un immense chaos. Tout commence par la magical girl s'affichant sur la couverture, qui est sans doute la moins sanglante, mais est pourtant, d'une certaine manière, la plus dangereuse de toutes, de par son pouvoir quelque part assez génial. Dans une déferlante d'action moins confuse qu'elle ne l'a parfois été dans les tomes précédents, Kentarô Satô envoie du lourd en proposant des morts parfois très bien trouvées et toujours délicieusement trash, et en continuant de nous étonner en bousillant soudainement et allègrement les habituelles figures de héros (surtout les beaux gosses)... au profit d'un Rintarô qui se dresse comme le personnage de premier plan de ce tome. Plus fêlé que jamais, le flic s'en donne à coeur joie dans la baston ravagée et dans les répliques perverses et décalées, pour le plus grand bonheur de ses fans !

On arrive au bout du tome sans s'en rendre compte, tant la lecture, complètement folle, nous happe, sachant toujours surprendre comme il se doit. C'est simple, dans Magical Girl of the End plus que dans aucune autre série du genre, on a l'impression que tout est possible, et on a hâte de voir quelles autres surprises l'auteur nous réserve après cette bonne grosse boucherie. D'autant que la dernière page balance à nouveau un joli climax !
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Re: Magical girl of the end

Message non lu par Koiwai » 03 mars 2015, 14:21

Tome 5 :

Rien ne semble pouvoir arrêter les magical girls meurtrières et leurs hordes de zombies, pas même l'intervention des militaires. Pourtant, pas question pour nos héros de laisser tomber : il leur faut comprendre, et stopper celle qui semble être l'instigatrice de tout...
Kaede se retrouve face à Tsukune et son père. Pendant ce temps, Rintarô, accompagné de Yoruka et de la petite Miu, fait marcher son intellect pour mettre au point un plan fou qui devrait mettre fin à cette apocalypse et les sauver, lui et sa chère miss gros lolos. Mais comme toujours dans Magical girl of the end, rien ne va se passer comme prévu...

Une nouvelle fois, Kentarô Satô emballe son récit dans une succession de péripéties complètement folles, qui doivent beaucoup à un Rintarô toujours plus en forme. Car au-delà de sa folie et de sa perversité apparentes, notre cher flic, porté par la rage de son désespoir, est le moteur de nouveaux coups de théâtre qui laissent estomaqués. Et pendant que les morts brutales et inattendues s'enchaînent à nouveau, c'est en grande partie grâce à lui que débarque une succession de révélations percutantes qui ne font qu'accélérer la spirale infernale de la dernière partie du tome. Qui tire réellement les ficelles ? Quel est le but ultime du projet "Magical girl of the end" ? D'où viennent exactement les magical girls ? Qui sont les observateurs ? Et, surtout, qu'adviendra-t-il du monde tel que nos héros le connaissent ? Beaucoup de réponses arrivent, et avec elles de nouvelles énigmes. Enigmes autour de l'identité percutante du réel ennemi en fin de tome, de ce qu'il advient de certains personnages (Miu en tête)... et tout simplement de ce qui nous attend pour la suite, car rarement une fin de tome ne nous a autant laissé abasourdis et dans le flou, tant Kentarô Satô va toujours plus loin dans son trip.

Non sans quelques notes d'humour noir (on aurait presque pitié de la magical girl transformée en gri-gri par Rintarô) et toujours avec cet aspect gore et ce rythme effréné, Magical Girl of the End s'offre donc encore un tome complètement taré, qui ne laisse aucun temps mort, balance un flot continu de révélations tonitruantes et nous balade de surprise en surprise... Ca nous promet une suite du tonnerre !
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Re: Magical girl of the end

Message non lu par Koiwai » 27 mai 2015, 15:57

Tome 6 :

Au bout d'une course-poursuite sanglante et riche en révélations, les principaux protagonistes se sont retrouvés sur le toit de l'hôpital, avec une mission claire : tuer Tsukune et mettre fin à l'horreur des magical girls. Pourvu de ses super-pouvoirs, le flic Rintarô est parfaitement prêt à accomplir cette tâche, et Kii lui-même finit par s'y résoudre... Mais la simple élimination de celle qu'ils pensent être l'instigatrice de tout suffira-t-il pour que le monde revienne à la normale ? Une éblouissante lumière plus loin, un nouveau monde s'ouvre à nos héros. Un monde où personne n'est mort, où tout semble être revenu à la normale... Mais les vrais problèmes commencent seulement, car tout ce que nos héros ont vécu n'était que le prologue de quelque chose d'encore plus terrible...

Une nouvelle ère s'ouvre pour Kii et les autres, et rien n'est résolu, bien au contraire ! Découvrant un monde visiblement dépourvu de magical girls, nos héros ne peuvent reprendre une vie normale. Se demandant ce qu'est devenue Tsukune, ils ne tardent pas à apprendre que son corps, inerte dans cet autre monde, a disparu de l'hôpital ! Qui l'a enlevée, et dans quel but ? C'est en suivant cette piste que Kii et Kaede, bientôt rejoints par l'électron libre Rintarô (dont les ambitions complètement tarées et perverses sont toujours un régal), se relancent de plus belle sur les traces du mystère des magical girls, qui n'est que la partie émergée du projet entretenu par le véritable ennemi...
Sur un rythme toujours très soutenu, Kentarô Satô enchaine à nouveau les rebondissements complètement fous et les révélations d'une ampleur inimaginable, nous dévoilant un peu plus les ambitions de l'ennemi, mais aussi des changements de camps assez forts, des informations attendues sur la création des magical girls et sur l'identité de Tsukune, un retour en force prévisible mais efficace d'une tête qui a pris 20 ans de plus... Cette dernière parvient à toucher de par ce qu'elle a vécu ces 20 dernières années, nous éclate via sa fan-attitude pour notre cher flic, et impose un certain charisme tant elle a bien changé !

Nouvelle ère, mais aucun temps mort : la machine est relancée de plus belle, l'auteur va toujours plus loin dans son trip, et la suite promet d'être toujours aussi folle !
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Re: Magical girl of the end

Message non lu par Koiwai » 17 sept. 2015, 19:11

Tome 7 :

Après avoir été sauvés in extremis des griffes de Puppet Master par Miu Anai et la Magical Girl Parasite, Kii et les autres comprennent que même s'ils changent d'espace-temps, la lutte contre leur énigmatique ennemi ne s'arrêtera pas pour autant ! Car celui-ci a un plan encore plus précis que ce qu'ils pensaient, et tout ce qui s'est passé précédemment n'était que la face émergée de l'iceberg...

Un tome qui commence par des kidnappings en série de fillettes, ça s'annonce bien, et ça nous prépare très bien pour la suite, qui nous invite à découvrir plus en profondeur les desseins de Himeji. Pourquoi enlève-t-il les unes après les autres les descendantes de la sorcière originelle ? Et que souhaitait-il faire de Tsukune depuis le début, ayant motivé l'ensemble des péripéties des premiers tomes ? Certains éléments de réponse arrivent enfin, et la vérité sur cette dernière question est aussi idiote que délirante... et, par conséquent, assez géniale ! Dans la première partie de ce tome, très riche en informations, il faut clairement rester concentré pour tout comprendre, plus encore que dans le volume 6. Mais le résultat est garanti, tant les informations sont fun, et ont le mérite de rester cohérentes dans le nawak, car une fois de plus Kentarô Satô nous montre qu'il a bien pensé à tout, ne serait-ce qu'en dévoilant enfin quelques informations sur la deuxième personnalité logée en Tsukune, ou sur les deux mystérieux personnages encapuchonnés qui ont observé voire aidé Kii et les autres pendant les premiers tomes.

Et le délire ne s'arrête aucunement dans la suite du volume, car la nouvelle direction de l'histoire provoque des alliances contre-nature absolument fracassantes entre humains et magical girls, ce qui amène un paquet de petits moments excellents, à l'image des quelques pages de quotidien où les magical girls s'incrustent, puis du retour de la bonne grosse action bien bourrine. N'oublions pas quelques dialogues savamment pimentés et décalés, ou encore une Miu en excellente forme et qui n'a rien à envier à son idole Rintarô niveau perversité !
Les toutes dernière pages, quant à elles, annoncent du très lourd avec un auteur qui promet de se surpasser à nouveau dans son trip ! En passant, soulignons la traduction toujours aussi inspirée, ne serait-ce qu'avec cette "con-fusion", superbe jeu de mots, s'il en est.
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Re: Magical girl of the end

Message non lu par Koiwai » 15 déc. 2015, 10:01

Tome 8 :

La con-fusion... Telle est l'étrange expérience que nos héros vont faire, en attendant que s'écoule la petite et pourtant trop longue semaine qu'il leur faut patienter avant de pouvoir aller dans le futur et enquêter sur les origines d'apocalyptique mal qu'ils combattent. Face à la menace des attaques des Puppet Master, cette étrange technique visant à fusionner temporairement un humain et une magical girl alternative va faire des étincelles... et régaler le lecteur ! En effet, difficile de résister au nouveau et énième trip que Kentarô Satô nous offre, d'autant qu'il parvient à offrir quelques explications cohérentes à ce sujet via les expérimentations de Yûji Tonogaya, la mise au point du matériel nécessaire, et tout ce qu'a enduré cette chère Miu en tant que cobaye uniquement pour pouvoir sauver son Rintarô.

Pourtant, concrètement, il faudra encore patienter pour voir toutes les possibilités de cette folle con-fusion. On en a un exemple principal bien fun et bourrin grâce à Miu et à sa magical girl, mais pour le reste ce sont surtout d'autres choses qui intriguent. Il y a, évidemment, l'énigme Tonogaya, au sujet duquel nos héros se demandent forcément s'ils peuvent totalement lui faire confiance, d'autant qu'ici ils sont eux aussi plus ou moins leurs cobayes. Il y a aussi une nouvelle énigme, celle liée à la mémoire retrouvée de certains alliés morts dans le monde d'avant... Y aurait-il une "connexion" entre mondes parallèles ? Arrivent aussi quelques brefs éléments de réponse sur l'endroit où tout a commencé, autour d'une multinationale pharmaceutique qui n'est pas étrangère à tout ce qui se passe...

Mais là aussi, il faudra encore attendre avant d'avoir de vraies réponses sur les magical girls de la 9ème génération enlevées, sur l'endroit où se trouve l'autel du temps ou sur l'invasion des magical girls, car deux autres éléments viennent bousculer considérablement l'oeuvre : une importante trahison qui s'avèrera riche en rebondissements et témoignera à nouveau du caractère génialement retors du principal concerné, et la réelle entrée en scène de celui qui tire les ficelles, pour un final complètement fou et imprévisible jusqu'aux toutes dernières pages... Et celles-ci, explosives, folles et difficiles à prévoir, ne pouvaient pas mieux marquer la fin de la saison 1, qui nous laisse sur le c** !

Nouvelles informations, nouveaux trips prometteurs, Nouveaux mystères, nouveaux rebondissements allumés... et la sensation que Kentarô Satô reste toujours maître de son récit dans cette folie ambiante. Tout cela nous laisse sur de belles promesses pour la saison 2 !

En cerise sur le gâteau, on trouve en fin de tome les résultats du sympathique concours "dessine ta magical girl" initié dans le tome 4, et surtout un chapitre bonus mettant en avant ce cher Rintarô Akuta au moment où les magical girls sont apparues, et le résultat est assez génial : morts trash et inventives, un Rintarô fidèle à lui-même dans sa perversité et sa façon de laisser tomber les autres sans vergogne... Les fans du flic véreux et libidineux seront aux anges !
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Re: Magical girl of the end

Message non lu par Koiwai » 17 mars 2016, 10:32

Tome 9 :

La première saison de Magical girl of the end s'achevait en apothéose dans un huitième volume complètement fou. Avec ce neuvième tome qui démarre la saison 2, il faut reposer les bases. Les informations fracassantes s'étaient enchainées auparavant, tandis que de nouvelles énigmes apparaissent autour des instigateurs de tout ça. Pour tout comprendre, il va donc falloir repartir aux origines du problème et faire un bond dans le... futur ?!

Nous voici à Tokyo en 2030, à une époque où les choses ont quelque peu changé, où aborder des mineures dans la rue est devenu un délit passible d'arrestation (l'enfer !)... et où la ville est dominée par le grand building de Wahre Liebe, entreprise pharmaceutique multinationale qui évoquera forcément des choses aux lecteurs de la première saison. Fils du PDG de cette entreprise, Shinobu Shirokane est un lycéen à première vue tout à fait ordinaire, qui suit sa vie lycéenne aux côté de ses camarades dont son amie d'enfance Mikano Hanakai, demoiselle au caractère fichtrement bien trempé, comme on peut s'en rendre compte dès les premières pages. Mais en réalité, Shinobu est un petit génie, qui a autrefois grandement contribué à la réussite de Wahre Liebe. Il a à présent décidé d'arrêter tout ça, jusqu'à ce que son père vienne le supplier de l'aider une dernière fois pour une raison bien précise : sa mère vient de connaître une mort soudaine et inexplicable, et le paternel a un souhait : la ressusciter. Pour cela, il confie à son fils un précieux et énigmatique objet, tout en lui proférant de folles informations sur de drôles d'histoires concernant une sorcière et ses descendantes...

Pas besoin d'en dire plus pour parler de ce tome servant avant tout à reposer les bases autour de nombreux personnages. Des nouvelles têtes, bien sûr, comme Shinobu, Mikano ou l'amie de cette dernière Ruru, mais aussi un certain nombre de visages déjà connus, et que l'on retrouve petit à petit avec un grand plaisir, quand on voit ce que certains sont devenus, ayant bâti des relations intéressantes ou étant restés fidèles à eux-même ! On évitera de donner leurs noms pour vous laisser la surprise, pour plutôt évoquer les nouveaux personnages qui ne manquent clairement pas d'intérêt, en tête Mikano qui va déjà dévoiler certaines facettes d'elle-même très surprenantes pour le commun des mortels, et bien sûr Shinobu qui n'a pas fini d'étonner, surtout dans les dernières pages...

Rassurez-vous, même si Kentarô Satô repose les bases, l'ambiance typique de Magical girl of the end reste toujours aussi folle et sans temps mort : pas de magical girls artificielles dans ce volume, mais quelques situations bien bourrines quand même, un humour qui reste présent, et des personnages nouveaux ou anciens qui n'en finissent pas d'intriguer dans leur part de mystère ou dans leurs ambitions parfois inquiétantes qui s'entrevoient déjà... Le mangaka commence habilement à relier les choses avec la première saison, le résultat apparaît cohérent tandis que l'aura de mystère est encore présente sur pas mal de points.

Très bonne entrée en matière, donc, pour cette deuxième saison qui s'annonce aussi fêlée que la première !
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