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Blue Blood Gears

Posté : 12 juin 2014, 07:45
par Koiwai
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La fiche sur le site


Tome 1 :

Dans un monde imaginaire, le territoire est divisé autour de deux camps ennemis depuis longtemps pour une raison encore mystérieuse. Prince du royaume de la Lune Bleue, royaume dont les habitants ont le sang bleu, le jeune Kodo, fils du roi, s'applique depuis toujours, dans l'insouciance, à faire ce qu'il sait faire de mieux : créer ce qu'il appelle lui-même des hagurumas, sortes de gigantesques robots aux formes inspirées d'animaux et pouvant prendre vie grâce à un fluide et au matériau dans lequel ils sont construits. Jour après jour, le jeune garçon poursuit son quotidien en créant ses appareils, pensant ainsi faire plaisir à son père dont il aimerait attirer l'attention, et se faisant aussi plaisir à lui-même en exerçant ses talents et en s'étant créer ce qui est désormais un ami de longue date : Orient, un haguruma volant à forme de dauphin, aussi fidèle et caractériel qu'indépendant.

Toute première série de Kohei Hanao, Blue Blood Gears témoigné d'emblée d'une certaine ambition de ce jeune auteur, qui a choisi dès sa première oeuvre de croquer un univers assez ambitieux et original, qu'il met très bien en place. Après des premières pages énigmatiques et sombres sur le roi du royaume de la Lune Bleue, le mangaka met plutôt bien en place son monde, axé sur la rivalité entre deux camps et sur le concept des hagunumas, clairement exposé.
Peut alors arriver le bouleversement qui va changer en profondeur la vie de Kodo : lui qui pensait créer ses hagurumas pour le bien du peuple, découvre avec stupeur que son père les améliore et les utilise pour mener à bien une guerre sanglante et mortelle contre le camp ennemi, ceux qui ont le sang rouge, désormais en nette infériorité alors qu'ils étaient auparavant supérieurs. Il n'en aurait peut-être pas fait grand cas si le camp ennemi avait été une horrible menace, mais certaines rencontres, dont celle de la sang rouge Suzuna et de son frère, vont vite lui faire comprendre que les membres de cet autre clan sont, comme lui, des humains, et que leur survie est menacée par l'horreur d'une guerre dont ils ne comprennent pas forcément les enjeux...

Le monde de Kodo s'effondre, et l'auteur nous fait très bien ressentir cela : cette rage, cette impuissance et cette culpabilité que ressent le jeune garçon, créateur malgré lui des robots semant la mort autour d'eux, et passant subitement de créateur de génie à paria auprès de son propre père, dès lors qu'il a choisi de sauver quelques sangs rouges d'une mort a priori injuste.
Aidé par Orient, fidèle allié de choc et de charme de par son statut original de dauphin volant à la trogne sévère, Kodo finit par fuir, trouve refuge chez les ennemis de son propre père, les sangs rouges, mais n'est pas pour autant tiré d'affaire, car il reste profondément rongé psychologiquement. Et s'il a clairement envie d'arrêter ses propres machines semant la mort, d'aider les sangs rouges et, tout simplement, de comprendre, il lui faut aussi convaincre ceux qui l'ont recueilli/capturé qu'il n'est pas mauvais. Tâche plus ou moins aisée selon les sangs rouges, où, pour le moment, deux grandes figures se détachent : Twent, chef du clan totalement nonchalant qui choisit de faire confiance au jeune garçon, et Suzuna, jeune fille forte, combattive mais traumatisée par des événements durs qui l'empêchent forcément d'accorder confiance et pardon à Kodo. Deux rôles qui, très vite, pourraient toutefois surprendre un peu.

C'est dans ce contexte que se lance bel et bien la série dans une fin de volume entamant la quête de vengeance et de rédemption de Kodo, désormais rebelle devant se soulever contre sa propre famille et contre ses propres créations. Avant d'en arriver là, le mangaka prend bien le temps de tout poser, et d'intriguer autour des différents personnages : le père de Kodo dont les agissements sanglants restent une énigme, le statut à part de son allié le sournois Cyan, la jeune soeur de Kodo qui, quelque part, est une victime innocente de ce qui se passe autour d'elle, Twent qui cache sans doute lui aussi des choses... Il y a tout ce qu'il faut pour nous garder accrochés à la lecture.

Pour une première oeuvre, Kohe Hanao nous offre des dessins franchement plaisants. SI le design des personnages peut parfois paraître un peu maladroit et inégal, il est néanmoins expressif et assez marqué et profond. De même, l'univers général est plaisant et par moment inventifs, notamment parce qu'il est peuplé par ces hagurumas, robots géants inspirés de différents animaux (dauphin,baleine, girafe, crabe), les animaux dont ils sont inspirés leur offrant donc des designs bien différents, en plus de quelques capacités spécifiques bien que peu mises en avant. La mise en scène est par ailleurs assez limpide, y compris dans les quelques scènes d'action mettant en scènes les robots-animaux.

Blue Blood Gears commence donc de façon très prometteuse. Il y a quelques maladresse à gomme,r mais l'univers mis en place est intéressant et voir se dérouler un début d'histoire très efficace, où l'on suivra avec grand plaisir l'aventure de ce jeune héros tourmenté et déchiré, et des autres personnages qui gravitent autour de lui.

Malheureusement, l'édition de Panini, comme souvent, n'est pas à la hauteur. Bien que la traduction soit assez plaisante, elle souffre de quelques choix de police parfois discutables. Mais c'est surtout, une nouvelle fois, le papier rêche, désagréable à prendre en main, et la qualité d'impression moyenne qui déçoivent.

Re: Blue Blood Gears

Posté : 21 août 2014, 18:45
par Koiwai
Tome 2 :

"Toute bataille se solde soit par une victoire, soit par une défaite. Mais personnellement, quel que soit le résultat, je ne me suis jamais senti récompensé."

Prince déchu du Royaume de la Lune Bleue, Kodo reste profondément tourmenté et meurtri par l'utilisation secrète de ses Hagurumas comme armes de mort, et c'est en souhaitant se racheter qu'il s'est enfui et a trouvé refuge chez les "autres", les Sang Rouge, ennemis des Sang Bleu. Seulement, comment les Sang Rouge pourraient-ils faire confiance à celui qui a créé les redoutables robots animaliers meurtriers ? A cause d'eux, Suzuna, une Sang Rouge, a vu son frère mourir sous ses yeux, et nombre d'autres personnes sont mortes. Pour Kodo, c'est alors un triple combat qui commence. Un combat contre lui-même, contre ses tourments et son sentiment de culpabilité. Un autre combat contre ses propres robots, devenues des armes de guerre, et qu'il souhaite neutraliser personnellement. Et un dernier combat contre la guerre elle-même, une guerre qu'il ne comprend pas, étant donné qu'il possède des attaches et des raisons de défendre les deux camps. Mais du côté des Sang Bleu, le mystérieux Cyan, dont on sait qu'il est différent de ces deux peuples, continue d'agir de façon dangereuse...

Héros meurtri par la découverte des horreurs dont il est à l'origine, Kodo s'apprête à entamer sa lutte, et doit d'abord commencer par gagner la confiance des Sang Rouge, menés par Twent, qui accepte de lui laisser sa chance lors d'une bataille dans une mine visant à libérer des Sang Rouge prisonniers, et où notre héros retrouve sur son chemin l'une de ses créations, le Crabe. Trouvant assez rapidement sa conclusion au début de ce 2ème tome, l'affrontement est marqué par une habile petite stratégie permettant à notre héros d'exploiter les faiblesses de sa machine, et , au bout du compte, le voici définitivement avec la confiance de Twent, de Suzuna et des autres... Mais cela ne le rend pas plus heureux pour autant, loin de là : que ce soit vis-à-vis du frère de Suzuna ou de façon plus générale, Kodo est toujours rongé par ce qu'il a créé, et c'est avec la même volonté de rédemption et la même envie de mettre fin à la guerre qu'il part sur un autre lieu de bataille, le détroit de Makinaas, bras maritime hautement stratégique puisqu'il sépare le camp des Sang Bleu des terres des "Autres". Twent a beau le prévenir à demi-mot de ce qui l'attend là-bas, le jeune garçon part malgré tout sur le front, où il fait de nouvelles rencontres avant de se préparer à la lutte avec la ferme intention d'éviter les morts. Mais la dure réalité va vite le rattraper : entre deux camps qui se haïssent et se dénigrent sur la simple base de leur couleur de sang, il sera difficile, voire impossible, d'empêcher les morts...
La bataille proposée par Kohei Hanao confirme tout les espoirs que l'on peut placer en ce jeune auteur, qui croque des paysages immersifs, où l'on prend plaisir à suivre des scènes d'action très brèves mais limpides dans les coups donnés. Scènes d'action qui, surtout, utilisent très bien les différents Hagurumas qui apparaissent, ceux-ci bénéficiant de designs à la fois inventifs et fidèles aux animaux dont ils s'inspirent (raies, méduses...), et étant dotés de spécificités les rendant à chaque fois bien différents. En toile de fond, les tiraillements de Kodo ne cessent de s'accentuer quand il découvre les horreurs de la bataille, et la tension dramatique se fait d'autant plus grande que l'on découvre un peu plus Cyan et ses objectifs vis-à-vis de la jeune princesse Usane, et que l'on a droit à des dernières pages sanglantes, violentes et particulièrement tendues.

Bref, la bonne surprise du tome 1 est pleinement confirmée : sur des bases pas spécialement originales, l'auteur peut compter sur sa touche graphique assez personnelle, riche et limpide, sur ses quelques éléments plus inventifs (les Hagurumas), sur certains personnages bien campés (aaah, les crises de colère d'Orient) et sur sa narration claire et rythmée pour nous offrir une histoire sans temps mort et dont la tension va crescendo. Petit shônen probablement voué à passer inaperçu, Blue Blood Gears vaut pourtant largement le coup d'oeil.

Re: Blue Blood Gears

Posté : 15 oct. 2014, 15:03
par Koiwai
Tome 3 :

Au coeur de la bataille, Kodo voit ses espoirs anéantis par l'horreur des combats, et il est finalement laissé pour mort par Cyan.
Le temps passe. Une jeune journaliste Sang Rouge du nom de Nhon se voit confier une enquête sur le dénommé Twent, accusé d'actions anti-gouvernementales. Ses pas l'amènent dans la ville animée de Laxass, puis dans la forêt de Yosha, où elle fait une découverte inattendue...

Après la fin intense du deuxième tome, ce troisième volume commence par une ellipse nous invitant à suivre un nouveau personnage, Nhon, jeune femme que l'on prend plaisir à découvrir. Plutôt amusante de par son incapacité à sourire et sa mine toujours sévère, elle n'en cache pas moins une blessure liée au meurtre de ses parents par des Sangs Bleus quand elle était petite, un drame dont elle a toujours gardé des séquelles. Pour elle, une cohabitation saine entre les deux peuples ne semble évidemment pas possible, mais elle risque fort de ressortir de son enquête un peu chamboulée et intriguée...
Toutefois, si ce début de volume est sympathique, avouons qu'il n'est pas non plus très haletant : Nhon est un personnage bien mis en place mais dont les tourments restent classiques et sont vite passés en revue, son enquête pour remonter jusqu'à Twent repose sur de maigres étapes très faciles (elle trouve le laboratoire dans la forêt en deux secondes, le dit labo est à peine gardé...), les révélations sont finalement assez prévisibles, et le premier combat du tome s'avère moins prenant que ses prédécesseurs (le lapin ressemble plus à un canard, il ne possède aucune spécificité réellement mise en avant, et l'action n'est cette fois-ci pas très claire). Néanmoins, on a à nouveau le sentiment que l'auteur sait très bien où il va, le tout aboutissant évidemment sur un retour attendu et sur l'affirmation d'un objectif clair : face à Cyan qui dans l'ombre souhaite éliminer les deux camps, il y aura désormais un opposant souhaitant l'exact contraire : prouver que Sangs Bleus et Sangs Rouges peuvent vivre ensemble, et pour cela il faudra réussir à détruire l'engrenage infernale de la guerre !

Mais avant de voir ça, la suite du tome nous invite plutôt, à travers l'enquête de Nhon, à découvrir ce qu'est devenu Kodo pendant l'ellipse. Son désespoir, son sentiment que le monde est fichu, sa forme de rage en voyant ce qu'est devenue sa petite soeur Usane, puis sa rencontre avec une étrange petite voleuse sont autant d'éléments évoqués assez rapidement mais laissant bien entrevoir ce qu'a enduré le jeune garçon. Et au vu de la fin du tome qui marque l'entrée en scène d'un nouveau personnage important et qui annonce de nouveaux bouleversements, le focus sur ces événements devrait encore durer un peu et gagner en intensité.

Bien que parfois trop rapide et jonché de facilités, ce nouveau tome confirme à nouveau le capital-sympathie de Blue Blood Gears, petite série qui continue son chemin de bonne manière.

Re: Blue Blood Gears

Posté : 19 janv. 2015, 16:24
par Koiwai
Tome 4 :

Après avoir appris le rêve de paix qui anime Kodo, la journaliste Nhon s'interroge sur les origines de la détermination sans failles du jeune garçon. Elle commence à entrevoir ces raisons dans l'histoire racontée par Trent. Une histoire qui opposa Kodo à son propre frère, le prince Siquala, dans un affrontement à l'issue tragique...

Entamé dans le tome précédent, l'arc revenant sur ce qui est arrivé à Kodo se poursuit et se termine ici, en occupant la majorité de ce quatrième tome. Après avoir rencontré la dénommée Noire, Kodo se retrouve face à son grand frère, le prince Siquala, qu'il continue d'aimer malgré la situation. Le prince des Sang Bleu semble possible à raisonner, du moins Kodo le pense-t-il. mais une nouvelle fois, tout l'horreur de la guerre va lui revenir en pleine face, tant la haine entre Sang Bleu et Sang Rouge semble profondément ancrée. Kohei Hanao continue de nous décrire un conflit comme il en existe beaucoup, un conflit qui a vu la haine engendrer la haine. Un cercle vicieux de plus en plus fort, aussi dangereux que bête, et poussant les personnages dans des extrémités tragiques.
Le récit de ce passé reste très basique, a un goût de vu et revu, et n'est pas spécialement embelli par des combats qui, une nouvelle fois, restent plus classiques, moins inspirés qu'au début car ils n'exploitent plus les spécificités des Hagurumas. L'ensemble n'en reste pas moins plaisant à parcourir, car la tension est bien là, de même que le parfum de tragédie auquel doit une nouvelle fois se confronter Kodo. Noire est également un personnage intrigant, mais finalement assez peu mis en avant.

A l'issue de ce flashback classique et sans doute un peu trop long, les choses sérieuses reprennent dans une fin de tome annonçant une suite mouvementée, où le vrai combat devrait enfin commencer.

Re: Blue Blood Gears

Posté : 07 mai 2015, 12:09
par Koiwai
Tome 5 :

Toujours marqué par son sentiment de culpabilité et par les drames qu'il a vécus, le nouveau Kodo, leader d'une bande de rebelles neutres, est fermement décide à stopper l'éternel conflit entre Sangs Bleus et Sangs Rouges. Et c'est accompagné de ses acolytes dont Ganry et Twent qu'il entame son plan : retourner à Makinaas, prendre le contrôle des lieux et y ériger une barrière qui séparera les belligérants...

Cet objectif anime toute la première partie du volume et amène évidemment son petit lot d'action, avec des affrontements qui restent plutôt rapides contre des hagurumas un peu particulier et assez bien exploités. En plus de la détermination de Kodo, on restera marqué par la verve à la baston de ce cher Ganry, enfin un peu plus mis en valeur et jouant plutôt bien son rôle de gros costaud, me^me si c'est de façon un peu too much. De même, les crises de colère d'Orient restent toujours un régal.

Une fois la première étape de leur plan franchie, Kodo et les siens, en position de supériorité par rapport aux deux camps ennemis, se doivent de chercher une solution durable en réunissant les représentants des Sangs Rouges et des Sangs Bleus. Et entre d'un côté un homme particulièrement désagréable et de l'autre une vieille connaissance marquant des retrouvailles étonnamment froides, notre héros aura fort à faire... à moins que tous ne soient devancés parla mise à exécution du plan du véritable ennemi...

S'il faut souligner un gros défaut dans Blue Blood Gears, c'est que, par moments, tout va clairement beaucoup trop vite. Kohei Hanao semble savoir parfaitement où il va, mais ne prend pas toujours suffisamment de temps pour nous laisser tout emmagasiner ou pour nous permettre de mieux cerner certains personnages. Son récit, pourtant, reste prenant, évolue à chaque tome et s'offre à nouveau ici, dans ses dernières pages, des rebondissements annonçant parfaitement la dernière ligne droite dans le sixième et dernier volume.

Re: Blue Blood Gears

Posté : 05 août 2015, 18:15
par Koiwai
Tome 6 :

Kodo est parvenu à mettre fin à la guerre entre Sangs Bleus et Sangs Rouges, au moins temporairement. Mais se compagnons et lui n'ont pas le temps d'en profiter, car Cyan est déjà en route avec son armée de hagurumas pour tuer le souverain du royaume de la Lune Bleue... Quelles sont ses réelles motivations, à lui, l'homme au sang violet ? Parviendra-t-il à concrétiser son plan de fin du monde, ou Kodo pourra-t-il le stopper ?

Toutes les réponses arrivent dans un dernier volume qui a le mérite de ne souffrir d'absolument aucun temps mort et de combler les derniers vides sur ce qu'il faut savoir des motivations de Cyan et de la parenté réelle de Kodo. Dans les faits, on ne notera rien de très original et de très développé, y compris dans le message de tolérance envers les différences qui reste très artificiel, mais l'oeuvre s'offre bel et bien une conclusion... même si celle-ci ne peut nous satisfaire pleinement.
Pour cause, un sentiment qui était déjà palpable dans le tome 5 et qui se confirme ici : celui que tout a été un rushé. Tout va beaucoup trop vite, quelques rebondissements de prime importance sont trop vite passés en revue, certaines idées sont sous-exploitées (par exemple, des personnages comme Ganry et Orient ont un rôle crucial à un moment donné, mais on ne les voit que trop peu), d'autres sonnent comme un pétard mouillé puisqu'ensuite ils ne servent à rien (en tête la fameuse révélation sur la parenté de Kodo), des protagonistes prometteurs ont un impact trop faible et n'ont pas l'occasion de s'illustrer...
Tout simplement, on sent que l'auteur Kohei Hanao n'a pas pu être totalement maître d'un récit qu'il a visiblement dû écourter, comme le laisse penser son mot où il avoue qu'il avait encore plein d'idées. Mais il faut saluer sa volonté d'offrir une conclusion fermant toutes les pistes.

Il faudra donc prendre Blue blood gears comme une série parfois maladroite mais divertissante, bourrée d'idées et portée par un rythme soutenu et par des rebondissements nombreux. Et visuellement aussi, l'oeuvre fut portée par un trait perfectible mais assez facilement identifiable et ayant une bonne marge de progression. Espérons donc revoir cet auteur sur une autre série qu'il pourra développer autant qu'il le souhaite.