Baki
Posté : 05 mai 2006, 13:10
Auteur : ITAGAKI Keisuke
Nombre de volumes (Japon) : 31 (fini) chez Akita Shoten
Nombre de volumes (France) : 30 (en cours) chez Akata
Résumé
Après avoir remporté le tournoi du sous-sol (tournoi d’arts-martiaux illégal), Baki Hanma recommence à mener paisiblement sa vie de lycéen. Mais un étrange phénomène vient à se produire. Cinq condamnés à mort de différentes origines, et sans liens apparents, s’évadent simultanément de leurs prisons de haute sécurité respectives, laissant le même message : “je veux connaître la défaite, rendez-vous à Tokyo”. Quelle force les attire au même endroit ? Pourquoi Tokyo ? Pourquoi maintenant ? Et surtout, au vu de leurs pulsions meurtrières, de leurs nombres et de leurs potentiels, comment les arrêter ?
Analyse
A l'instar de Jojo pour Hirohiko Araki, Baki est l'oeuvre d'une vie pour son auteur. En effet, voilà une dizaine d'années que l'auteur n'a eu de cesse de développer l'univers de son héros au travers de 3 séries (en France, nous avons droit à la publication de la 2ème série, New Grappler Baki) et de spin-off sur des personnages secondaires. La série tient le haut du pavé encore à l'heure actuelle, puisque la nouvelle série, Baki : Son of Ogre, est très souvent mise en tête d'affiche de son magazine de prépublication hebdomadaire par moult pages couleur.
Voici d'ailleurs une liste (établie par Shinob) des publications ayant trait à Baki :
- Grappler Baki: 42 volumes.
- New grappler Baki: 31 volumes, dispo en France sous le nom de "Baki"
- Baki: Son of ogre: En cours au Japon.
- Baki scarface: En cours au Japon.
- Baki the grappler: Outside story: Spin off
- 1 récit érotique pouvant se raccrocher à la continuité de la série
Sinon, de quoi ça parle, Baki ? D'arts martiaux et de combats de rue, pardi, mais bien peu orthodoxes.
En effet, à l'instar de Jojo, la série cultive le goût de l'exagération, voire du grotesque. L'accent est ici mis sur les prouesses physiques hallucinantes du héros et de ses amis (qui ont de belles tronches de psychopathes soit dit en passant ! ) et surtout des fameux 5 condamnés à mort, qui nous livrent dès le premier tome un festival de port'nawak en s'échappant de leur lieu d'exécution : et vas-y que je te retiens la corde de pendaison avec les muscles de mon cou, que je te résiste à une électrocution, le pompon revenant sans doute aux condamnés dont l'un grimpe une paroi verticale de 100 mètres complètement lisse à mains nues et l'autre s'échappe d'un sous-marin en immersion. Par la suite, nos surhommes se font amputer sans mot dire, se font carboniser sans blémir, etc...
Dans les volumes suivants (du moins jusqu'au 6, le dernier en date en France), on ne peut pas dire que le scénario avance beaucoup : nos condamnés cassent la figure à des experts en combat (en fait des champions de compétitions officielles: sumo, karaté, boxe,...) et se frittent avec les potes de Baki, voire Baki lui-même. Mais l'intérêt ne repose pas sur le scénario mais sur les bastons grand-guignolesques qui foisonnent.
Les joutes sont en effet d'une rare violence, amplifiée par un graphisme cartoonesque : les personnages sont disproportionnés, les muscles hypertrophiés, les corps se déforment dans tous les sens. Il est clair que ce manga n'est pas réservé aux plus jeunes ou sensibles des lecteurs : le sange coule à flot, les corps se déforment sous l'impact des coups, les mâchoires se brisent, entre autres joyeusetés.
Au niveau de l'adaptation, saluons une fois n'est pas coutume le changement de couverture, retravaillés par le sympathique Fo_Cube, parce que si le changement de couverture pour Karakuri pouvait porter à polémique, ce n'est pas du tout le cas pour Baki, car les couvertures japonaises sont d'une rare laideur. Voici par exemple les couvertures japonaise (à gauche) et française (à droite) du volume 6, je vous laisse seuls juges !
En bref
Baki est un manga qui possède ses fans absolus, un peu comme Jojo ou Karakuri Circus, mais à l'instar de ces 2 titres, il ne se laisse pas facilement apprivoiser, la faute à un dessin atypique et à une violence baroque. En tout cas, si vous êtes en mal de sensations fortes, n'hésitez pas !
Un lien vers l'animé retraçant la 1ere saison ici
Nombre de volumes (Japon) : 31 (fini) chez Akita Shoten
Nombre de volumes (France) : 30 (en cours) chez Akata
Résumé
Après avoir remporté le tournoi du sous-sol (tournoi d’arts-martiaux illégal), Baki Hanma recommence à mener paisiblement sa vie de lycéen. Mais un étrange phénomène vient à se produire. Cinq condamnés à mort de différentes origines, et sans liens apparents, s’évadent simultanément de leurs prisons de haute sécurité respectives, laissant le même message : “je veux connaître la défaite, rendez-vous à Tokyo”. Quelle force les attire au même endroit ? Pourquoi Tokyo ? Pourquoi maintenant ? Et surtout, au vu de leurs pulsions meurtrières, de leurs nombres et de leurs potentiels, comment les arrêter ?
Analyse
A l'instar de Jojo pour Hirohiko Araki, Baki est l'oeuvre d'une vie pour son auteur. En effet, voilà une dizaine d'années que l'auteur n'a eu de cesse de développer l'univers de son héros au travers de 3 séries (en France, nous avons droit à la publication de la 2ème série, New Grappler Baki) et de spin-off sur des personnages secondaires. La série tient le haut du pavé encore à l'heure actuelle, puisque la nouvelle série, Baki : Son of Ogre, est très souvent mise en tête d'affiche de son magazine de prépublication hebdomadaire par moult pages couleur.
Voici d'ailleurs une liste (établie par Shinob) des publications ayant trait à Baki :
- Grappler Baki: 42 volumes.
- New grappler Baki: 31 volumes, dispo en France sous le nom de "Baki"
- Baki: Son of ogre: En cours au Japon.
- Baki scarface: En cours au Japon.
- Baki the grappler: Outside story: Spin off
- 1 récit érotique pouvant se raccrocher à la continuité de la série
Sinon, de quoi ça parle, Baki ? D'arts martiaux et de combats de rue, pardi, mais bien peu orthodoxes.
En effet, à l'instar de Jojo, la série cultive le goût de l'exagération, voire du grotesque. L'accent est ici mis sur les prouesses physiques hallucinantes du héros et de ses amis (qui ont de belles tronches de psychopathes soit dit en passant ! ) et surtout des fameux 5 condamnés à mort, qui nous livrent dès le premier tome un festival de port'nawak en s'échappant de leur lieu d'exécution : et vas-y que je te retiens la corde de pendaison avec les muscles de mon cou, que je te résiste à une électrocution, le pompon revenant sans doute aux condamnés dont l'un grimpe une paroi verticale de 100 mètres complètement lisse à mains nues et l'autre s'échappe d'un sous-marin en immersion. Par la suite, nos surhommes se font amputer sans mot dire, se font carboniser sans blémir, etc...
Dans les volumes suivants (du moins jusqu'au 6, le dernier en date en France), on ne peut pas dire que le scénario avance beaucoup : nos condamnés cassent la figure à des experts en combat (en fait des champions de compétitions officielles: sumo, karaté, boxe,...) et se frittent avec les potes de Baki, voire Baki lui-même. Mais l'intérêt ne repose pas sur le scénario mais sur les bastons grand-guignolesques qui foisonnent.
Les joutes sont en effet d'une rare violence, amplifiée par un graphisme cartoonesque : les personnages sont disproportionnés, les muscles hypertrophiés, les corps se déforment dans tous les sens. Il est clair que ce manga n'est pas réservé aux plus jeunes ou sensibles des lecteurs : le sange coule à flot, les corps se déforment sous l'impact des coups, les mâchoires se brisent, entre autres joyeusetés.
Au niveau de l'adaptation, saluons une fois n'est pas coutume le changement de couverture, retravaillés par le sympathique Fo_Cube, parce que si le changement de couverture pour Karakuri pouvait porter à polémique, ce n'est pas du tout le cas pour Baki, car les couvertures japonaises sont d'une rare laideur. Voici par exemple les couvertures japonaise (à gauche) et française (à droite) du volume 6, je vous laisse seuls juges !
En bref
Baki est un manga qui possède ses fans absolus, un peu comme Jojo ou Karakuri Circus, mais à l'instar de ces 2 titres, il ne se laisse pas facilement apprivoiser, la faute à un dessin atypique et à une violence baroque. En tout cas, si vous êtes en mal de sensations fortes, n'hésitez pas !
Un lien vers l'animé retraçant la 1ere saison ici