Hokuto no Ken // Soten no Ken

[Erkael]

Soten no ken 21: Dix sept mois!! C’est ce qu’il aura fallu attendre pour avoir ce tome de Soten no ken…dix sept longs mois où il aura été repoussé un nombre incalculable de fois, à tel point qu’on n’y croyait plus…et pourtant il est là ! On est presque choqué de le trouver à la date annoncée d’ailleurs, on attendait bien une ou deux semaines de report…Mais bravo à Panini qui le sort en temps et en heures (avec juste quelques mois de retard, non vraiment bravo !)

Mais cette attente valait-elle le coup ? Evidemment que oui !

Kenshiro et Zong-Wu ont terminé leur duel, Yasaka s’impatiente, mais Ken s’approche de l’autel du Hokuto pour recevoir les 1800 ans d’histoires et de souffrances de cet art meurtrier qui condamne ses héritiers à la solitude.
Pas d’affrontement dans ce tome, mais on trouve bien plus ! On voyage à travers le passé, de la naissance même du Hokuto jusqu’à l’héritier précédent. On découvre la souffrance de Shuken qui a du se résigner à étouffer le Seito Gekken, à tuer des hommes qui étaient ses frères, à perdre la femme qu’il aimait et qui portait son enfant…et au travers de cette souffrance que Ken partage comme si c’était la sienne, on apprend également les origines de Yasaka en découvrant le devenir de cet enfant maudit. Quelle choc de découvrir que tous les plus grands maîtres de la série, à savoir les deux Kenshiro, Raoh, Toki, Hyoh, Kaioh mais également Yasaka ont un descendant commun (et sans doute Zong Wu)! Cette fraternité mainte fois mentionnée dans lé série n’est pas qu’illusoire, elle n’est pas que symbolique, au fond d’eux mêmes ils partagent le même sang !

Ensuite l’auteur nous entraîne au huitième siècle où on découvre trois jeunes frères, également héritiers du Hokuto qui en subissent eux aussi le destin…quel surprise, et quel plaisir de retrouver dans ces trois frères des sosies de Raoh, Toki et Kenshiro…une grande vague d’émotion s’empare alors de tout fan de cette saga.
Ensuite on fait un détour au seizième siècle où on retrouve une incarnation de Ken face à Oda Nobunaga, rien que ça ! Une nouvelle fois, l’histoire de Ken rejoint l’Histoire ! Tetsuo Hara nous livre ici une de ses plus magnifiques illustrations pour Nobunaga ! Qui pourrait croire en voyant ses dessins que cet homme a des problèmes de vue qui l’empêche de dessiner correctement ?
La dernière escale nous montre le père de Kenshiro dans sa jeunesse, au moment où il doit renoncer à la femme qu’il aime…ce qui résume toute l’histoire des héritiers du Hokuto !
Tout cela aboutit à des retrouvailles touchantes…magnifique !

Tout fan vivra également un grand moment lorsque Yasaka tentera d’interrompre ces émouvantes retrouvailles et que se dresseront devant lui Zong-Wu et Tai Yan, deux héritiers des autres branches du Hokuto…cela rappel l’union de Raoh et Toki pour que personne ne vienne interrompre Kenshiro et Souther dans la première série! Mythique !

Ken est désormais plus fort que jamais, il s’est enrichit de tout ce savoir et de cette souffrance, et désormais Yasaka se dresse face à lui, mais le combat est il inévitable ?

Un tome exceptionnel, ça valait le coup d’attendre !
On n’ira pas jusqu’à dire qu’on est prêts à attendre aussi longtemps pour le suivant !

[Erkael]

Ô toi grand fan de manga devant l'éternel, avant de lire des mangas, tu ferai mieux d'ouvrir un dictionnaire!
Et alors peut être qu'un jour on accordera un minimum de crédit à tes propos!

Allez...au revoir!

[samizo kouhei]

perso je suis un fan des mangas plus que quiqounque en ce monde mais faire une merde pareil bravo moi je dis les graphismes sont a gerbé l'histoire a part des tete decapité des boyaux en vrac on me dit ske c'est dsl mais cest vraiment dla merde

Ca faisait longtemps que je n'avais pas autant ri sur ce forum !

[Kakunoshin Niitsu]

Hokuto no Ken 17 : Un très bon volume.Falco est un personnage intéressant et son combat face à Kenshiro est superbe.D'une rare intensité, cela doit venir du fait que c'est l'une des rares fois où l'adversaire de l'héritier du Hokuto Shinken est habité lui aussi par de nobles intentions.

En parallèle à ce combat qui fait trembler les cieux, d'autres protagonistes sont mis en avant.En particulier Lynn et Ein au centre d'événements inattendus.La lecture de ce tome est une nouvelle fois un régal malgré l'édition en petit format de Kaze qui gêne parfois pour apprécier pleinement les dessins de Tetsuo Hara surtout lors d'affrontements massif.

Reste à lire les tomes 18 et 19.^^

[Erkael]

Ken 22: Maintenant que Hyoh a retrouvé ses esprits, il ne reste plus qu’un seul ennemi a abattre, mais il s’agit du plus puissant d’entre eux : Kaioh ! Pour sauver Lynn, Orque (anciennement appelé Shashi, un nom qui lui convenait bien mieux), se sacrifie, mais il est mue par une puissante force qui appartient au Hokuto…

Doucement la fin de cet arc se dessine, et comme systématiquement dans la série, les personnages qui ont accompagnés Ken dans une partie de son périple finissent par tirer leur révérence, il sont happés par la mort en laissant derrière eux un souvenir fort qui va venir renforcé la tristesse de Ken mais également son art, justement guidé par son cœur ! C’est ainsi que nous disons adieu à Orque (raaaaa, ce nom, quel horreur !) personnage emblématique qui s’est avéré bien plus intéressant qu’il semblait l’être au début. Encore un personnage charismatique qui brille une nouvelle fois plus intensément avant de s’éteindre, qui meurt en héros avec les honneurs ! Son sort ne faisait aucun doute vu l’état dans lequel il se trouvait à la fin du tome précédent, de même, que ce n’est plus une surprise, Ken arrive toujours trop tard (c’est son plus gros défaut) ! Mais même si cette mort était attendue, elle reste belle et touchante.
Tout comme celle de Hyoh est prévisible, vu son état, on se doute qu’il va se sacrifier pour la bonne cause, et pour le moment, il agit justement tel un héros prêt à sacrifier sa vie pour aider ses deux frères : Ken, le frère de sang à qui il a fait du mal malgré lui et Kaioh, ce grand frère avec qui il a grandit en provoquant là encore la jalousie de ce dernier de ne pas être né avec le sang du Hokuto !

Et justement, ce tome semble plus centré sur Kaioh que sur Ken. De nombreux flashbacks sont dévoilés sur la jeunesse de ce dernier, sur les humiliations et les souffrances qu’il a du enduré à cause du cruel destin du Hokuto, lui si talentueux qui a du se brider pour ne pas briller plus fort que Hyoh, pire, qui a vu sa mère se sacrifier pour les véritables héritiers du Hokuto…de tout cela est naît une haine grandissante envers cet art et ceux portant son sang. Au delà des profondes blessures physiques qu’il expose tel des trophées ayant scellés son cœur, on voit là une souffrance bien plus grande…la marque de fabrique de la plupart des personnages de la série ! Et en ce sens, Kaioh s’avère très proche de Souther, tous deux ayant renié l’amour pour se forger une carapace de mal.
Ces flashbacks sont également l’occasion de revoir Raoh, plus imposant que jamais. Malheureusement ces derniers paraissent un peu trop facile et s’insère étrangement dans la chronologie des évènements de la série.

Forcément le combat qui oppose les deux derniers grands maîtres est épique, même si l’auteur semble nous sortir des arcanes ultimes et secrètes à tout bout de champ. Toute la symbolique du combat repose sur le Hokuto, son sang, et d’où il tire sa force : d’un coté celui qui s’appuie sur l’amour et le souvenir des autres, et en face celui qui a renié tout ça et ne vit que pour le mal. Très symbolique mais bien plus complexe, ce n’est pas si manichéen que ça, et c’est ce qui fait la force de la série depuis toujours !
L’affrontement est moins prenant que celui face à Raoh, mais il reste d’envergure !

Un excellent tome mais qui malheureusement n’atteint pas le niveau de la conclusion de la première partie.

[Erkael]

Ken 23: Avec ce volume se termine la lutte quasi fratricide entre les deux plus grands maîtres des deux arts martiaux les plus meurtriers, mais se termine également cette seconde grande partie qui malgré certaines critiques (et malgré son oubli dans les différents spin-off) fut passionnante et enrichissante !

L’héritier incontesté du Hokuto Shinken affronte l’homme le plus puissant du Hokuto Ryuken, Ken, l’homme à la tristesse infinie affronte Kaioh, l’homme à la haine implacable, l’aîné de Raoh et Toki ! Mais au gré d’un flash back nous ramenant aux tout début des origines du Hokuto, la vérité éclate aux visages de Kaioh, il fait lui aussi (ainsi que Raoh et Toki par extension) parti de la famille originelle du Hokuto ! C’est en cela que cette lutte apparaît de nouveau comme une lutte fratricide ! Elle n’en a que plus d’impact.
Pour autant, les explications que donne Ken sur sa supériorité laisse perplexe, l’auteur en faisant peut être un peu trop. Mais cela n’empêche pas de grands moments comme celui où Ken reconnaît qu’il puise sa force de ses adversaires et qu’en fond, Tetsuo Hara nous offre les visages de ses amis et « meilleurs ennemis » ! Une page splendide qui résume à elle seule toute la force de cette série ! Jamais les valeurs d’amitié n’ont été aussi bien exploitées que dans Ken, sans jamais tomber dans le mièvre !
Suite a cet affrontement épique, une nouvelle fois deux guerriers disparaissent, alourdissant la tristesse de Ken, et encore une fois, les auteurs mettent cela en scène de façon remarquable ! Les tyrans apparaissent plus comme des victimes du destin et leurs larmes sont réellement touchantes !

Suite à cela, les auteurs auraient pu conclure leur série, leur saga, mais ils ont préféré prendre le temps avant de conclure en proposant des histoires moins épiques, moins passionnantes certes, mais qui offrent un réel devenir aux personnages. Ainsi on sait plus ou moins vers quoi le monde va s’orienter, comment les personnages que l’on a suivi vont vivre le restant de leurs vies…
Pour le moment, on découvre le futur héritier du Hokuto Shinken, un enfant dont les origines vont en scotcher plus d’un. Ainsi l’histoire pourra se poursuivre à jamais !
Cette courte histoire n’est pas la plus passionnante mais celles qui suivront sont particulièrement réussis !
Et puis personne ne se plaindra d’avoir un peu de rab de cette série culte qui aura marqué à jamais une époque et plusieurs générations de lecteurs !

[Erkael]

Vol 24: Ken a vaincu ses plus grands ennemis, qui furent aussi ses frères d’armes, il règne désormais seul en maître des arts martiaux, mais une nouvelle tache lui incombe : former le futur héritier du Hokuto Shinken, et pour cela il désigne nul autre que le fils de Raoh !

Alors que les auteurs auraient pu conclure la série sur la victoire de Ken face à Kaioh, ils prennent le temps d’épiloguer avec des histoires plus courtes pour montrer le devenir des personnages, et personne ne s’en plaindra, bien au contraire.
Après la conclusion de la courte histoire entamée dans le tome précédente, la première à mettre en scène Ryu, le fils de Raoh, nous entamons dans ce tome, une histoire absolument passionnante qui bien que courte sera toute aussi forte, prenante et touchante que celles qui ont précédées.

Ken et Ryu (rien à voir avec Street Fighter) arrivent dans un pays où le roi se meurt, et ses trois fils se disputent la succession…Ken va alors accueillir la tristesse de ce père dévasté par la conflit entre ses trois fils, et tout mettre en œuvre pour les aider à sa manière.
A sa manière ça veut dire, en les écrasant par sa puissance sans commune mesure. Ken va se transformer en démon pour écraser les trois frères, il va faire naître la terreur en eux pour qu’ils se rappellent à quel point ils s’aiment et aiment leur père. On retrouve un peu de Raoh dans Ken qui laisse apparaître son coté sombre pour mieux unifier les gens, Raoh se montrait certes plus violent mais la volonté était la même.
Cette histoire se veut vraiment très touchante, on retrouve tout ce qui fait la force de Ken, ses valeurs, son émotion se basant sur des affrontements entre hommes prêts à tout renoncer pour leur objectifs, ce sentiment fort unissant les personnages, cette humanité fragile qui se révèle par la force et la violence…tout ce qui fait de Hokuto no ken une série grandiose et surtout sans égal.

Le dessin n’a jamais paru aussi beau, Tetsuo Hara est ici a l’apogée de son art (ou presque, puisqu’il fournira des planches encore plus somptueuses), chaque page est un régal pour les yeux !

Cette partie n’est pas encore terminée, mais elle séduit déjà totalement. Et le meilleur reste à venir la concernant, plus d’autres histoires courtes tout aussi passionnantes…savourons le peu qu’il nous reste à savourer de cette série d’exception !

[Erkael]

Hokuto no ken 25: Après le grandiose volume qui a précédé, les auteurs continuent de faire durer la série, ils ne souhaitent pas conclure, et personne ne s’en plaindra !
Nous découvrons donc la conclusion de la très touchante histoire opposant les trois fils du charismatique Hassam, voulant tous trois s’emparer du trône de leur père. La conclusion est à l’image de l’ensemble de cette histoire, et donc à l’image de l’ensemble de la série : elle est cruelle, violente, injuste mais terriblement touchante. Voir ces hommes forts, durs, être touchée par ces sentiments si profonds que sont l’amour filiale ou l’amour fraternel ne peut que toucher le lecteur également ! Toute la force de Ken résumée là : cette dualité entre la violence et la beauté ! Jusqu’au bout cette série nous aura fait vibrer !

Débute ensuite une autre histoire, prolongement de la précédente, où ici le lien ne sert que de prétexte puisqu’il pourrait tout aussi bien s’agir de deux histoires indépendantes. Cette fois une nouvelle menace se présente devant Ken, et pas n’importe laquelle : un homme maîtrisant le Hokuto, rien que ça ! Depuis Kayoh, personne n’avait été en mesure de se dresser face à Ken, et on pensait que cela n’arriverait plus, et même s’il ne fait illusion que peu de temps, cela fait tout de même plaisir de voir un guerrier de ce niveau à ce stade de la série.
Baran, personnage introduit pour l’occasion, renvoie à un autre personnage beaucoup plus connu de l’univers de la série : nul autre que Raoh. S’il apparait un peu comme un cheveu sur la soupe, cela fait vraiment plaisir que Raoh revienne sur le devant de la scène, même de manière posthume, surtout pour être évoqué en termes aussi élogieux. Ken parle de lui comme un être sensible et animé par la passion, un homme plus fort que lui…aussi bête que cela paraisse, le fan sera forcément touché par cela. D’autant plus que les auteurs maîtrisent véritablement leur mise en scène. Et bien entendu le trait exceptionnel de Tetsuo Hara enfonce encore le clou !

En toute objectivité, cette histoire apparaît moins captivante que la précédente, d’autant plus que les motivations de Baran, son histoire, est traité un peu trop rapidement et s’avère moins convaincante que ce qui a pu nous être proposé tout le long de la série. C’est sans surprise que derrière un monstre on découvre, un homme qui souffre, on voudrait nous faire croire qu’il est plus à plaindre qu’à blâmer, mais cela ne fonctionne pas totalement. De là à dire que l’histoire n’est pas de qualité il y a tout de même un grand pas qu’on ne franchira pas !

On s’achemine tout doucement vers la fin de cette grandiose série, et les histoires courtes s’enchaînent sans se ressembler, elles sont de qualités inégales, mais de qualités tout de même !

[Erkael]

Soten no ken 22: Plus d’un après la sortie du tome précédent, voilà enfin le tout dernier tome de cette grande série qu’est Soten no ken, une conclusion qui paraît un peu rapide au vu des évènements mais une belle conclusion malgré tout !

Ken s’est défait de son plus grand adversaire, et aussi son meilleur ennemi (pour respecter la tradition de Ken) et alors qu’il apprend la vérité sur les origines du Hokuto ainsi que sur sa mère qu’il rencontre enfin, une nouvelle menace pèse sur lui : le terrible Yasaka, assassin de Fei-Yan !
Le dernier tome, le dernier affrontement…on s’attendait à quelque chose de grandiose, il n’en sera malheureusement rien, il n’y aura même pas d’affrontement ! Pour le coup, bien que les choses soient bien amenées et qu’elles apparaissent cohérentes avec le reste du scénario, on ne peut s’empêcher d’être déçu. D’autant plus que le revirement de situation est un peu abrupte et radical. On est habitué au fait que les anciens adversaires de Ken deviennent au dernier moment des amis, mais quand cela arrive, le plus souvent il meurt. Or ici la situation est différente. Alors certes Ken est amour et pardon, mais Yasaka a tout de même tué un de ses meilleurs amis. Bref…

On doit donc faire avec cette déception, nous n’aurons pas d’ultime affrontement épique, c’est celui qui a opposé Ken à Zong-Wu qui tenait ce rôle (et pour être épique il l’était). Au lieu de ça, nous aurons quelques dernières révélations sur les origines et le destin en règle général du Hokuto et sur la vengeance de Yasaka.
C’est assez surprenant pour cette série, mais nous avons droit à une fin heureuse où tout le monde a le sourire…C’est assez étrange et cela contraste grandement avec la série originel, mais ce n’est peut être pas plus mal.

L’émotion est au rendez vous, et même si ce dernier volume surprend en n’apportant pas forcément ce que l’on attendait, cela reste une belle conclusion où notre héros communie avec ses origines et épouse totalement l’esprit du Hokuto, certainement la plus belle conclusion que l’on pouvait avoir.
On regrette juste de ne pas avoir de lien entre cette conclusion et la série d’origine, de ne pas retrouver le lien entre les personnages et leurs destins, on aurait aimé avoir une ouverture vers ce futur que nous connaissons déjà mais qui est à la base de cette grande saga.

Ils sont tous rassemblés sur la couverture pour un dernier adieu, on boucle une nouvelle page de l’histoire du Hokuto, on en termine avec une grande série qui nous aura procuré de grandes émotions !

[Takato]

Hokuto no Ken - Deluxe tome 4 :

Toki n’était autre qu’Amiba, un usurpateur qui a tenté de s’approprier le Hokuto Shinken et agissant dans un objectif de vengeance. La vérité rétablie, Kenshirô, Rei et Mamiya se mettent en route vers Cassandra, pénitencier réputé imprenable, où le véritable Toki serait enfermé…

A partir de ce volume, Hokuto no Ken est définitivement lancé ! Le concept des écoles du Hokuto Shinken et du Nanto Seiken ne cesse d’être exploité à travers ses représentants et pour le moment, c’est bien aux frères du Hokuto que nous nous intéressons, puisque nous découvrons les deux ainés de Kenshirô.

Le combat contre Amiba ne traine pas en longueur, ce qui est une bonne chose étant donné qu’il ne servait qu’à diriger nos héros vers la forteresse Cassandra où un rude combat les attend. La bataille de Cassancra constitue la première partie de ce tome et s’étale ainsi un moment. Non pas que des adversaires véritablement redoutables attendent Kenshirô, c’est surtout que Tetsuo Hara et Buronson ont choisi d’introduire l’intrigue de Ken’Oh durant cette bataille. Cassandra n’est donc que la première étape d’une bataille plus cruciale à venir, autour d’un certain conquérant que nous n’allons pas tarder à rencontrer…
Bien que les adversaires présentés soient d’un grotesque assumé, dans l’esprit de Ken, le passage n’en est pas moins poignant : les rebondissements ne sont pas rares et la bataille brille sous le signe de l’émotion, ceci grâce à des sacrifices de personnages que nous n’aurons connu que le temps de quelques chapitres seulement, mais qui auront brillé par leur noblesse… Tant d’éléments qui font de Hokuto no Ken une lecture qui nous prend aux tripes, et au cœur !

Puis, dans la seconde moitié du tome, les choses sérieuses commencent véritablement… Outre les retrouvailles de deux frères du Hokuto qui constitue un évènement fort du volume, nous rencontrons enfin le quatrième et dernier frère de la lignée d’héritier : Raoh, ennemi hautement charismatique, aussi dangereux qu’effrayant, sans nul doute l’un des antagonistes les plus marquants du nekketsu, toutes œuvres confondues. Raoh se présente donc par sa puissante écrasante et le fait que nul ne semble assez puissant pour le vaincre, le faisant briller d’avantage à chaque chapitre. Si un premier combat a lieu face à lui, le lecteur se doute qu’il ne sera pas le dernier et qu’avant de pouvoir savourer l’ultime confrontation entre Kenshirô et son frère de poing, de nombreuses épreuves l’attendront… Raoh ne sera pas un simple ennemi qui trouvera la mort au bout de quelques chapitres.

Notons enfin le découpage cruel de ce tome. La première bataille contre Raoh touche à sa fin, mais un sort cruel attend un personnage auquel nous avons eu le temps de nous attacher… Autant dire que pour ceux qui ne connaissent pas l’épopée de l’héritier du Hokuto, l’attente du cinquième volume sera éprouvante.

Ce quatrième tome Deluxe de Hokuto no Ken réunit tous les éléments qui rendent cette série unique : des personnages aussi baraqués que braves, un flot d’émotion impressionnant, des ennemis imposants et charismatiques, et la mise en scène de Tetsuo Hara qui nous fait frémir à chaque affrontement. Pour l’heure, s’il y a un tome qui devrait rendre quelqu’un fan de Ken, c’est bien celui-là, tout en sachant que la montée en puissance de la série est loin d’être terminée. A l’instar de Dragon Ball, Hokuto no Ken reste un chef d’œuvre qui n’a pas pris une ride !