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Re: Jojo's bizarre adventure

Posté : 26 mars 2014, 21:09
par Luciole21
Wang Tianjun a écrit :En parlant de tranche, apparemment ils se sont plantés sur la tranche du tome 12 de Stardust Crusaders, en reprenant le visuel de la tranche du tome 11 ^^"
C'est vrai.

Re: Jojo's bizarre adventure

Posté : 26 mars 2014, 21:59
par Raimaru
Koiwai a écrit :Pour le coup, bien que je salue les énormes efforts de Tonkam sur Jojo, je suis vraiment content de rester avec mes tomes J'ai lu, que je trouve meilleurs sur tous les points (sauf le papier ^^"")
Le lettrage des J'ai Lu était nul aussi. L'utilisation à tout-va des guillemets m'a vite gonflé. Vers la fin, ils mettaient du gras pour ce genre de phrases. Tonkam a repris ça et c'est pas plus mal (mais pour une traduction franchement dégueulasse, donc bon...).

D'ailleurs, je me suis toujours demandé ce que c'était cette façon dans JoJo de mettre en valeur de la sorte certaines phrases ou groupes de mots. Ça correspond à quelque chose dans la VO ? Quelqu'un est au courant ?

Re: Jojo's bizarre adventure

Posté : 26 mars 2014, 22:36
par Rogue Aerith
Non mais c'est de pire en pire là... J'ai revendu mes 46 Jojo's à bon prix il y a quelques années une fois la réédition annoncée, car je me disais qu'on aurait droit à une bonne édition... Merci bien ! M'enfin, l'édition Tonkam reste supérieure à celle de J'ai Lu pour le papier et l'encrage... Mais elles vont finir par plus se faire grand mal (même si J'ai Lu est déjà mort) vu le nombre d'erreurs commises par Tonktonk'.

Re: Jojo's bizarre adventure

Posté : 27 mars 2014, 20:23
par IKKIsama
Concernant la réimpression, certains ont eu d'autres mauvaises surprises :

https://twitter.com/Kobnokaze/status/449167970154344448

https://twitter.com/rk1_carddass/status ... 3480313856

Re: Jojo's bizarre adventure

Posté : 28 mars 2014, 12:53
par Wang Tianjun
Je cite un visiteur récurrent de la page fb de Tonkam :
- des coquilles dans presque tous vos tomes de JoJo (toutes parties confondues) incluant fautes d'othographe et tournures de phrases... bizarres
- des erreurs d'impression notamment pour la tranche de Stardust Crusaders 12
- des inversions de pages pour la réédition de Stone Ocean (tomes 2 et 3 notamment)
Voilà voilà... :roll:

Re: Jojo's bizarre adventure

Posté : 01 mai 2014, 22:28
par Takato
Stardust Crusaders - Tome 13 :

D’Arby the player, petit frère de D’Arby the gambler, est un professionnel du jeu. Son Stand amène nos héros dans un décor qui leurs permettront de livrer bataille… sur une console de jeu. Kakyoin ouvre le bal sur un jeu de course de voiture. Mais ce qui attend le perdant, c’est l’enfermement de son âme dans une poupée…

Après l’excellent combat contre d’Arby the gambler dans le onzième volume, Hirohiko Araki a voulu retenter l’expérience en créant un autre manieur professionnel du jeu, mais cette fois du jeu vidéo. Le lien entre les deux ennemis ne s’arrête pas là puisque les deux d’Arby sont frères et leurs Stand permettent d’extraire les âmes des perdants pour les enfermer dans des objets, une mécanique qui n’est pas sans rappeler un certain Yu-Gi-Oh !.
Néanmoins, si le tome se révèle particulièrement intense, nous ne sommes pas non plus au niveau d’excellente du onzième opus. L’effet de surprise n’est plus, nous savons à peu près à quoi nous attendre durant ce volume, bien que les paris soient remplacés par des compétitions sur consoles de jeux vidéo.

Il est plaisant de voir, dans un premier temps, Kakyoin livrer bataille. Pour Araki, c’est l’occasion d’appuyer la psychologie de ce personnage resté trop longtemps en retrait, mais aussi de livrer un duel riche d’intensité. Simplement, nous avons affaire à une confrontation sur jeu de course de voiture et si son déroulement se présente exagéré pour un jeu vidéo, surtout dans les années 90, la mise en scène tient suffisamment du génie pour donner des sueurs froides au lecteur. Enchainement les retournements de situation, l’issue du duel est imprévisible et bourré d’adrénaline. En revanche, la seconde manche de ce combat s’avère plus tactique et rappelle d’avantage l’affrontement contre d’Arby the gambler. Cette fois, Jotaro affronte son adversaire sur un jeu de baseball, une confrontation où la stratégie est plus importante que la maitrise du jeu en lui-même et où le bluff occupe une place importante. Pour ces raisons, les derniers instants de la bataille sont plus convenus, moins surprenants, rappelant en partie le duel contre le grand-frère d’Arby, malgré une chute assez différente. Ce combat aura ainsi été très long (plus d’un volume) et assez inégal, oscillant entre l’intense et l’un peu moins intense. Cela reste d’un excellent niveau mais Araki ne s’est peut-être pas assez démarqué du combat contre d’Arby the gambler.

Un treizième tome très bon pour cette troisième partie de Jojo donc, malgré la petite déception de la redite de certaines mécaniques de l’un des duels précédents. Il ne reste plus que trois volumes avant la fin de cette partie, autant dire que le grand combat final est proche et que Dio est sur le point de montrer le bout de son nez. En définitive, le meilleur de cette partie est à venir !

Re: Jojo's bizarre adventure

Posté : 29 août 2014, 22:47
par Takato
Partie 1 - Phantom Blood - Tome 2 :

Dans les rues d’Ogre Street, Jonathan recherche l’antidote qui pourra sauver son père. Sur place, il en découd avec une bande de malfrats dirigée par l’énigm atique Speedwagon qui va vite reconnaitre les qualités de gentilhomme de Jojo. Quant à Dio, ce dernier va découvrir les terrifiants pouvoirs du masque de pierre qui scelleront à jamais le destin des Joestar…

Après le premier volume, on pouvait bien se demander comment la série virerait dans les combats spectaculaires et le fantastique, et comment Jojo deviendrait la série d’action mythique qu’elle est à l’heure actuelle. La question trouve en partie réponse dans ce second tome qui continue de poser les bases de l’univers d’excellente manière. Ainsi, une très grande partie de cet opus se consacre à l’action, et plus précisément au premier duel qui opposera Dio à Jonathan, le charismatique vampire à la lignée Joestar. Sans le savoir, Araki venait de créer une rivalité qui transcendera les décennies.

Le tome ne laisse donc jamais le temps de souffler grâce au combat intense qui l’anime. Et bien que ce volume date de la fin des années 80, il n’en reste pas moins efficace à l’heure actuelle, ceci grâce au côté « série B » qui marque la série et s’avérait encore plus prononcé dans cette première partie. Ainsi, Dio est devenu un vampire et combat Jonathan dans un manoir en flammes. Le sang fuse, les rebondissements sont légion, des sacrifices ont lieu et l’héroïsme est au rendez-vous. Araki entretient ainsi un côté nanar complètement assumé, marqué par des dialogues parfois improbables et un dessin de l’auteur défiant les lois de la physique grâce à des proportions démesurées. Oui, ce tome est « bizarre », c’est le terme qui lui sied le mieux et quelle coïncidence, il marque aussi le titre de la série ! Si Hirohiko Araki est loin d’avoir implanté toutes les mécaniques clefs de sa saga, on y voit déjà là son désir de créer un manga à l’ambiance particulière mêlé à une esthétique improbables et des personnages qui le sont tout autant.

Nous remarquerons que pour ce premier arc, Araki emprunte énormément à l’univers du cinéma d’horreur. Par exemple, le cadre victorien est propice à ce genre d’ambiance très sombre, et lui associé le mythe du vampire n’a rien de très incohérent. Par ce héros brave qu’est Jonathan, la pourriture absolue qu’est Dio et cadres en permanence sombre, Araki exploite ce pan de la culture avec un certain génie pour nourrir sa propre atmosphère et doter son œuvre d’une identité d’ores et déjà bien marquée. Le mangaka a des sources d’inspiration peu conventionnelles pour du manga shônen, chose qui rend Jojo si particulier, ne serait-ce dans ce second volet.

On ne cessera de remercier Tonkam pour nous proposer les origines de l’un des plus longs manga qui soit, et l’un des plus cultes dans son genre. Globalement, la traduction et l’adaptation restent de bonne facture, nous retrouvons ainsi certains cris de guerre de Dio comme ses « Uryy » ou d’autres correctement adaptés. Mais ce n’est pas systématiquement le cas tant les mythiques « Muda muda » deviennent des « Tu perds ton temps », une adaptation somme toute correcte mais qui ne convient pas à un titre si attaché aux mimiques verbales de ses protagonistes.

Jojo, c’est bizarre, oui. Ce second tome de la saga marque les orientations très nanar du récit, si bien que le spectacle défilant sous nos yeux, à la fois dramatique et spectaculaire, ne laisse pas indifférent. Le titre n’a pas encore montré tout son potentiel et il faudra attendre le prochain volume pour en savoir un peu plus des ambitions de la série. Néanmoins, la lutte contre Dio a officiellement commencé, et le combat des Joestar sera long.