GetBackers

[Erkael]

Vol 33: La confusion la plus totale continue de régner dans la Mugenjo mais également dans ce tome, où les auteurs n’en finissent plus de faire intervenir des personnages, d’en faire revenir d’autres…tout ça pour qu’ils soient expédiés en deux temps trois mouvements…
Cette fois c’est Kazuki qui occupe le devant de la scène, et dans une moindre mesure Ban et Ginji…les autres ne faisant office que de figurants. Mais cette fois c’est moins dérangeant que dans le tome précédent, puisque là on a réellement l’impression de vivre une avancée significative : un des adversaires du moment est vaincu et ce coup ci on est sur qu’il ne reviendra pas d’une façon ou d’une autre puisqu’il meurt…(encore que…attendez la suite…) un de moins…plus que 483746 ! Sérieusement, on ressent réellement une dispersion de la part des auteurs qui n’arrivent pas à gérer tous les fronts en même temps. Cette dispersion se traduit dans le titre par la création de plusieurs groupes qui traversent le Mugenjo séparément, mais ça à la limite ce n’est pas une première, et cela avait déjà été mieux traité… Non le problème c’est la surabondance d’intrigues et d’adversaires en même temps, les rôles et position de chacun ne sont plus clairs du tout, tout le monde trahit tout le monde, chacun a sa propre ambition, sa propre vengeance à mener…bref pour dire les choses clairement c’est le bordel ! Du coup même quand l’action est centré sur un petit groupe de personnages, on a du mal à se focaliser entièrement dessus étant donné qu’il est fait référence en permanence au reste.
Et comme ce n’est pas encore suffisamment le bordel, l’auteur fait ré-intervenir des personnages qui a bien y réfléchir n’ont pas grand chose à faire ici…et encore moins un mort !! Là on décroche totalement, on ne peut cautionner un tel abus…les bras repoussent, les morts reviennent, et sans boules de cristal qui plus est…et puis quoi après ?

L’énorme potentiel de cette ultime arc est foulé au pied par les auteurs eux mêmes au fur et à mesure de l’avancement. Tout ce qu’on espère maintenant c’est qu’un grand ménage soit fait, qu’un petit massacre de personnages ait lieu histoire de se recentrer sur l’essentiel !

[shun]

comme prévu je me suis remis a ce manga, grace a une belle occas.

j'en suis arrivé a l'arc sur les kiriyudo ( pas encore fini ).

je dois dire que comme l'animé l'arc du Le Mugenjo est juste excellent, c'est prenant bien construit et les personnages sont très sympa.
ensuite Les Bras de la Vénus de Milo bah c'est juste de la détente on s'en fou un peu, juste sympathique.
l'arc qui suis la main de dieu qui ma fait très très peu au début avec cette histoire de carte a la yu gi oh et au final le résultat est juste surprenant et génial, j'ai été complètement absorbé a la lecture, j'ai trouvé l'utilisation des cartes très crédibles là ou il y avait peu de chance que ça marche!

now l'arc des kiriyudo me gonfle lui un peu je dois dire, trop de personnage, peu qui ont du charisme, heureusement l'arrivée de "la mort" sauve un peu le tout car ce personnage est très intriguant ( sauf pour ses blagues que je ne lis même plus ) et le retour Dr.Jackal qui est mon perso préféré ( avec gingi ) : )

au final je reprocherais que gingi se transforme trop souvent ( son retour a la normal est aussi souvent trop simple ) et perd donc d'intérêt, heureusement les auteurs savent amené ça de façon plus dramatique et donne du cachet a son histoire.

[shun]

tome 25 :

bonne fin, j'ai bien aimé l'intervention de gingi, la mort de beast master etc bien mené et prenant, malheureusement la toute fin est merdique! tout le monde revis, beast master est sauvé, très très décevant.
la partie sur leur retour au café et mugenjo pour le " jeux " est lourd, incompréhensible, ça bouge dans tout les sens, je passe mon chemin dessus aussi, l'intention est bonne mais très mal menée.

[Erkael]

Vol 34: Un volume sous le signe du souvenir ! Tout ce qui s’y déroule prend racine dans le passé, comme souvent direz vous, mais là c’est bien plus marqué et surtout particulièrement réussi !

Le volume commence par l’arrivé d’un nouveau personnage, encore un, et les inquiétudes (voir la lassitude) s’empare de nous…c’était déjà le foutoir avant cela, était il encore nécessaire de rajouter des protagonistes ? Mais on est très vite rassuré car les auteurs opèrent dés le second chapitre de ce tome une petite purge…Les deux premiers à être éliminés le sont par contre trop rapidement. On peut sincèrement se poser la question de l’utilité de les avoir intégrer pour qu’ils finissent comme ça. Ensuite on vit un grand moment du titre : Pore redeviens ce qu’il était, c’est à dire un puissant combattant, ce qui est l’occasion de revivre la création des Get Backers via plusieurs flash-back intéressants et enrichissants. L’affrontement qui suivra sera du plus bel effet, outre le fait qu’il soit tout un symbole dans la mythologie du titre !
On sait depuis longtemps que la mise en mouvement des combattants n’est pas le fort du dessinateur, rendant souvent l’action confuse, il choisit donc de nous proposer ici, pour cet affrontement symbolique un combat où toute l’action se déroule dans l’immobilité, et il faut reconnaître que cela rend terriblement bien, on frôle le grand art. Certainement le meilleur affrontement que la série a proposé depuis longtemps.

On finit sur les Miroku qui apparaissent au grand complet, encore un tour de magie des auteurs sans réel fondement mais qui fait son petit effet.

Un excellent volume gommant les erreurs précédentes et nous faisant espérer le meilleur pour la suite.

[shun]

tome 25 :

bonne fin, j'ai bien aimé l'intervention de gingi, la mort de beast master etc bien mené et prenant, malheureusement la toute fin est merdique! tout le monde revis, beast master est sauvé, très très décevant.
la partie sur leur retour au café et mugenjo pour le " jeux " est lourd, incompréhensible, ça bouge dans tout les sens, je passe mon chemin dessus aussi, l'intention est bonne mais très mal menée.

j'ai lu jusqu'au tome 37 et j'avoue avoir totalement décroché, chaque fois qu'il y avait une ennemi finalement c'était par peine de coeur qu'il agissait etc, très très décevant :/
sans compter le stigmate qui se multiplie comme pour rien ça en perd en intérêt!
série revendue.

[Erkael]

Vol 35: Ban et Ginji vont devoir sortir le meilleur d’eux mêmes pour réussir à se dépasser sans se laisser aller vers leur coté obscur : la main démoniaque pour le premier et l’empereur de la foudre pour le second ! Et tous deux seront mis à l’épreuve lors d’un affrontement d’importance.
L’auteur nous propose donc une épreuve de taille pour nos deux héros, chacun étant confronté à un puissant ennemi du passé et chacun risquant de basculer du mauvais coté à tout moment. Comme à son habitude Ayamine nous propose une mise en page rendant l’action confuse, Aoki nous propose des explications tirés par les cheveux (les sept personnalités de Miroku étaient bien plus convaincantes quand on pensait qu’il s’agissait de schizophrénie…mais la fusion des corps, c’est vraiment du grand n’importe quoi !), mais ils arrivent tout deux à nous faire passer de bons moments et on ressent l’importance de ces deux affrontements…pour nos héros mais aussi pour la série.
Si, comme dit précédemment, la mise en page de l’action n’est pas le fort du dessinateur, il arrive parfaitement à créer des moments forts quand c’est nécessaire. Ainsi c’est avec une scène touchante qu’il marque définitivement le passage de flambeau d’une générations de Get Backers à l’autre.

Mais alors que la série touche bientôt à sa fin, que le ménage a été fait (en partie) dans le trop plein de personnages, un bête tournoi est mentionné…qui a envie de voir un tournoi se dérouler à ce stade de l’histoire ? Pourquoi tomber dans un tel cliché ? C’est dommage, cela partait bien, Jackal était mis en avant, il sortait de son rôle de spectateur…

On sort donc un peu perplexe de la lecture de ce tome, avec une semi satisfaction (ou une semi déception…)

[Erkael]

Vol 36: Les aventures dans le Mugenjo se poursuivent et se ressemblent sans se ressembler…on assiste toujours à une flopée d’affrontements tous plus mal mis en scène les uns que les autres. Des adversaires dont on n’avait jamais entendu parler sortent du chapeau des auteurs comme par enchantement et disparaissent aussi sec, les héros n’en finissent plus de sortir des techniques ultimes, de se relever malgré des blessures invraisemblables…la fin n’en finit plus de finir, et on pensait qu’après un certain ménage réalisé dans le tome précédent dans ce trop plein de personnages, le tout s’allègerait quelque peu, mai sil n’en est rien.

Ce coup ci c’est au tour de Kazuki de prendre le premier rôle, il a un compte à régler avec Yohan le jeune prodige responsable de la disparition de son clan. Il sera aidé pour l’occasion par son ami de toujours : Jubei ! Ce dernier s’impose comme un monstre de puissance, on se demande même comment nos héros ont pu le vaincre plus tôt dans l’histoire tant les auteurs en font autour de lui. Deux ennemis qui nous saoulent depuis un moment maintenant sont expédiés en l’espace de quelques pages, comme si les auteur eux mêmes ne savaient plus quoi en faire. Mais subitement, les treize prodiges de l’école Fushoin apparaissent…la série connaît l’espace d’un moment le malheureux syndrome « Kyo » : un nombre définit d’adversaires surgit sans qu’on ait jamais entendu parler d’eux… c’est assez tragique !

Une grande révélation nous est gardé pour la fin du tome, mais elle tombe un peu à plat tant l’histoire est mal exploitée depuis un moment, à trop vouloir en faire en même temps, les auteurs tuent l’intérêt dans l’œuf !

Loin de rassurer ce tome, nous agace encore un peu plus…quel dommage d’en être là si prés de la fin de la série !

[Erkael]

Vol 37: Après la grosse déception du volume précédent, on ne peut pas dire que l’on aborde la dernière ligne droite de la série plein de confiance ; au contraire on est plein d’appréhension. Même si la série a traversé des phases inégales, globalement on y a toujours pris du plaisir, mais pour le final, qui se doit normalement d’être un grand moment, les auteurs partent un peu dans le n’importe quoi et nous propose des choses brouillonnes.
Bien que ce tome soit dans la continuité du précédent, il y a du mieux. Sans doute grâce au fait que les personnages soient moins nombreux, mais aussi et surtout parce que les héros, à part quelques exceptions, sont rassemblés, ce qui évite de partir dans tous les sens.
Donc on conclue l’affrontement entre Yohan et Kazuki, où la situation se retourne un peu vite quand même, puis on s’arrête un peu sur Jackal avant de rester sur le nouvel ennemi du moment, à savoir Kurusu Masaki, le dernier membre des généraux des Volts…c’est donc en toute logique que cet affrontement revient à Ginji, qui pour l’occasion se transforme en empereur de la foudre (encore !). On n’insistera pas sur le fait qu’une nouvelle fois les adversaires s’affrontent, mais en fait tout le monde s’aiment, soyons amis et donnons nous la main, c’était juste un malentendu…on frise le ridicule.

On se retrouve donc avec un volume moins éparpillé, par conséquent plus agréable à lire, malgré le coté brouillon des combats, mais maintenant au bout de 37 tomes on commence à être habitué… Reste un scénario tournant autour de l’espace temps et des différents avenirs possibles bien alambiqués, proche parfois du n’importe quoi.

Allez encore un effort pour faire de la fin de cette série un fin intéressante, on y croit !

[Erkael]

Vol 38: Le puzzle commence enfin à apparaître dans son ensemble, les choses deviennent plus claires, le trop plein de personnages, dont beaucoup ne servaient à rien, à été évacué…voilà un point hautement positif ! Est ce que tout est vraiment clair pour autant ? Pas vraiment ! Tous les personnages restants ou presque se retrouvent avec des personnalités multiples, leurs corps fusionnent ou sont aspirés…on frôle le n’importe quoi.
Enormément d’action dans ce tome mais aussi de nombreuses révélations, ce qui semble logique vu qu’on approche de la grande conclusion et qu’il n’est plus l’heure de garder des mystères, pour autant les révélations sont tirés par les cheveux et ne produisent pas l’effet escompté, au contraire, beaucoup sont mal exploitées, tel le Voodoo King qui fait parler de lui depuis si longtemps…pour disparaître en quelques chapitres ! Tout ça pour ça.

Il apparaît que les auteurs voulaient créer quelque chose de vraiment ambitieux, et ils s’en donné les moyens avec une avalanche de personnages charismatiques, des sous intrigues nombreuses et intéressantes…mais au final tout cela apparaît creux, nombre de personnages ont été très mal exploités, on pense à Kagami en premier lieu qui subit le même sort que le Voodoo King, c’est à dire qu’il est expédié beaucoup trop vite, et on se retrouve avec un grand final dicté par le destin, inévitable, qui gâche un peu tout ce qui a précédé…déjà que tout n’était pas passionnant, mais là pour le coup cela semble n’avoir servi à rien.

Cependant ce tome est tout de même plus plaisant que les précédents, grâce notamment à certains passages forts comme le retour de l’empereur de la foudre et un final tiré par les cheveux mais qui fait son effet.

[Erkael]

Vol 39: Nous voilà enfin au dernier tome de cette longue série qui a autant de fans que de détracteurs ! Après d’excellents tomes qui la plaçaient dans le top des shonens, la série a enchaîné les tomes décevants jusqu’à son dernier arc où les auteurs, sous prétexte de faire quelque chose de grand, de terriblement ambitieux, ont multiplié les erreurs, ce qui fait que comme souvent, la fin du titre n’est pas sa meilleure partie, loin de là !

Les tous derniers tomes avaient déçus, trop de personnages dont on ne comprenait pas l’utilité, une surenchère de puissance avec des affrontements mal gérés…pourtant cet ultime tome rattrape correctement le tout !
On était resté sur le face à face quasi inévitable entre Ban et Ginji et c’est de l’affrontement de ces deux monstres de puissance dont va dépendre l’issue du monde qu’ils connaissent.
L’affrontement n’aura pas vraiment lieu, rassurant ou décevant à chacun de se positionner, mais la conclusion n’est pas encore là ! Akabane, sans doute le personnage le plus charismatique de la série a encore un rôle à jouer, et c’est en partie grâce à lui que la vérité éclatera… Pour le coup il faut reconnaître que les auteurs s’en sortent vraiment bien, il nous propose une histoire de réalité alternative qui tient plutôt la route et qui explique bien des choses.
Tout ça découlera sur un happy end un peu trop convenu mais qui fait son effet, tous les personnages étant là, comme un regard porté avec nostalgie sur l’ensemble de la série.

Même dans la mise en scène ce tome rattrape les derniers. Celle ci n’a jamais été le fort des auteurs mais ici, ils se surpassent pour nous proposer une fin digne de ce nom, à l’image de ses pages au découpage intelligents et attractifs, sans paroles, où l’action parle d’elle même.

Malgré ces défauts, on clôt le tome avec une certaine émotion, après tout on aura passer pas mal de temps à lire cette série qui nous aura fait vivre de bons moments, et on préférera oublier ses défauts pour ne se rappeler que de ces bons moments !