Saint Seiya

[Aldébaran]

O, puissant céleste des Jin-Ao, quelles sont exactement les différences avec le tome 1 de l'édition normale ?

[Einah]

Il me semble (à confirmer par les lecteurs de la première heure) que sur ce point, le manga est encore plus gore que l'anime. Sans parler qu'à l'époque, il y avait en plus la censure qui jouait !

Déjà rien que dans ce premier volume, on a bien des représentations imagées où Seiya se fait décapiter...

A l'époque pas encore très censurée, on voyait même les têtes dans Ken explosaient (là aussi j'ai été traumatisée lol)
d'un autre coté, je lis Gantz....
Mais non, je ne dois pas craquer !

[Aldébaran]

Il me semble (à confirmer par les lecteurs de la première heure) que sur ce point, le manga est encore plus gore que l'anime. Sans parler qu'à l'époque, il y avait en plus la censure qui jouait !

Déjà rien que dans ce premier volume, on a bien des représentations imagées où Seiya se fait décapiter...

Voir par exemple l'Illusion du Phénix que Nachi subit dans le tome 3. C'était vachement plus gore que dans l'anime.

[Raimaru]

Saint Seiya Deluxe 01 :

Avant d'attaquer la légende avec cette édition luxueuse, je ne connaissais rien à Saint Seiya. Comme tout le monde je connaissais quelques traits de la série, entendus par-ci par-là : le principe des armures et des signes du zodiaque, les personnages principaux, quelques éléments de l'histoire, le dessin affreux de Kurumada... Comme le prix de cette édition est attractif, j'ai décidé de m'y mettre, comme ça, je pourrais ajouter un classique de plus à mon palmarès ^^

Autant commencer par les choses qui fâchent : le dessin. Honnêtement, je ne pensais pas trouver pire que Togashi. C'est chose faite maintenant. Aucun esthétisme dans les visages et les armures, une certaine pauvreté dans les décors, des défauts de proportion digne d'un amateur. Tout n'est pas totalement à jeter cependant, le découpage des cases lors des combats fait preuve de dynamisme et les fonds étoilés sont assez somptueux. Les pages couleurs quant à elles sont décevantes dans le sens où il ne ressort que du rouge et de l'orange la plupart du temps, mais si je me réfère à la kanzenban de City Hunter, c'était une norme de l'époque on dirait...

Scénaristiquement, c'est assez pauvre aussi malheureusement, même pour l'époque. L'histoire d'un jeune garçon qui s'est entrainé corps et âme dans le but d'obtenir un artefact pour ensuite retrouver sa sœur, ce n'est pas foncièrement original. Pour comparer à un autre blockbuster de l'époque, Dragon Ball se voulait beaucoup plus riche au niveau de l'univers et plus entrainant dans l'aventure. La seule chose qui vient greffer un potentiel à la série, c'est l'univers de la mythologie grecque. Mais si cet élément n'est exploité qu'en étant incarné dans les armures, c'est assez limite. Cela dit, il semble que certains personnages mythologiques feront leur apparition ultérieurement.

Au niveau du contenu du tome, j'ai l'impression qu'on est encore dans l'intro. Seiya a à peine fini son entrainement et doit seulement affronter une paire de rigolo dans un tournoi minable. Tournoi qui me semble loin d'être fini et qui devrait prendre encore une bonne partie du prochain volume. Reste qu'on ressent un certain plaisir de lecture malgré tout. Sans doute est-ce parce que les plus jeune d'entre nous ont devant eux une série qui a participé au succès du manga et de la japanimation en France, alors on se dit qu'on découvre un manga historiquement intéressant.

Les personnages eux, ne me semblent pas vraiment charismatiques pour l'instant, sans doute à cause d'un traitement superficiel de leurs émotions. Mais là, le contexte de l'époque joue et rend la chose pardonnable. À la même époque, Kenshirô était le valeureux musclor qui défendait la veuve et l'orphelin à la recherche de son amour et Son Goku était le garçon con et goinfre totalement innocent et qui affronte tous les méchants. Les shônens de l'époque se voulaient sûrement assez manichéens, il faut le prendre comme ça, ma foi... Il y a tout de même un élément intéressant à propos de Seiya : lorsqu'il affronte Shaina, il refuse de la combattre sous prétexte que c'est une femme, malgré sa puissance. Certains trouveront sans doute cette vision dépassée, mais je trouve du coup à Seiya une certaine élégance. À vrai dire, les héros de shônen de nos jours n'ont pas cette classe (même si leur charisme s'impose ailleurs, ce qui les rend sans doute plus intéressants).

L'édition, quant à elle, sera sans doute le gros moteur des ventes. C'est d'ailleurs surtout pour ça que j'ai acheté le volume, je serais sans doute passé devant sans faire attention sinon... Grosso Modo, papier glacé sur l'intégralité du volume, une vingtaine de pages couleurs et une retraduction pour la modique somme de 9€25, ça vaut le coup ! Comparativement, les équivalents deluxe chez Glénat sont de qualité inférieure (mais tout de même assez bonne) pour 1€30 de plus. Bref, une bonne affaire à ce niveau, rien à redire !

En conclusion, l'intérêt que peut porter un inculte des Chevaliers du Zodiaque comme moi à la série, c'est le plaisir d'avoir un bon bouquin entre les mains et surtout l'aspect culte du manga, qui est toujours bon à prendre. Reste que j'aurais sans doute été moins bon prince avec la série si elle était sortie de nos jours, sans cette aura de manga pionnier, quasi-historique...

14/20

[Aldébaran]

Saint Seiya Deluxe 01 :Scénaristiquement, c'est assez pauvre aussi malheureusement, même pour l'époque. L'histoire d'un jeune garçon qui s'est entrainé corps et âme dans le but d'obtenir un artefact pour ensuite retrouver sa sœur, ce n'est pas foncièrement original. Pour comparer à un autre blockbuster de l'époque, Dragon Ball se voulait beaucoup plus riche au niveau de l'univers et plus entrainant dans l'aventure. La seule chose qui vient greffer un potentiel à la série, c'est l'univers de la mythologie grecque. Mais si cet élément n'est exploité qu'en étant incarné dans les armures, c'est assez limite. Cela dit, il semble que certains personnages mythologiques feront leur apparition ultérieurement.

Oui, le scénario va s'améliorer. Dis-toi bien que la partie culte qui a fait le succès de la série à l'époque dans le Club Do va du tome 8 au tome 13. Et la mythologie, grecque ou autre, est plus exploitée avec d'autres personnages, dieux ou autres.

Les personnages eux, ne me semblent pas vraiment charismatiques pour l'instant, sans doute à cause d'un traitement superficiel de leurs émotions. Mais là, le contexte de l'époque joue et rend la chose pardonnable. À la même époque, Kenshirô était le valeureux musclor qui défendait la veuve et l'orphelin à la recherche de son amour et Son Goku était le garçon con et goinfre totalement innocent et qui affronte tous les méchants. Les shônens de l'époque se voulaient sûrement assez manichéens, il faut le prendre comme ça, ma foi... Il y a tout de même un élément intéressant à propos de Seiya : lorsqu'il affronte Shaina, il refuse de la combattre sous prétexte que c'est une femme, malgré sa puissance. Certains trouveront sans doute cette vision dépassée, mais je trouve du coup à Seiya une certaine élégance. À vrai dire, les héros de shônen de nos jours n'ont pas cette classe (même si leur charisme s'impose ailleurs, ce qui les rend sans doute plus intéressants).

Bon, avouons-le, des cinq héros, Seiya est celui qui a le moins de charisme. A part prendre des coups et se relever... Par contre, Saint Seiya est tout sauf manichéen. Tu pourras le constater par la suite (je ne vais pas spoiler non plus). Par contre, tu as dû mal lire Hokuto no Ken. Tous les personnages principaux ont une psychologie complexe et fouillée et sont souvent victime de leurs sentiments.

Par contre, en effet, les héros de Saint Seiya sont galants... dans le manga. Dans un épisode inédit de l'anime, Seiya abat un adversaire féminin dans le dos alors qu'elle est au sol. Et elle lui dit après qu'elle est fière d'avoir été vaincu par un adversaire loyal comme lui .[/quote]

[Raimaru]

Je compte bien suivre la série et j'espère une envolée scénaristique.
Pour Ken, j'avoue n'avoir lu que les deux premiers tomes >.>

[Sorrow]

Certains trouveront sans doute cette vision dépassée, mais je trouve du coup à Seiya une certaine élégance. À vrai dire, les héros de shônen de nos jours n'ont pas cette classe (même si leur charisme s'impose ailleurs, ce qui les rend sans doute plus intéressants).

Tu devrais apprécier le personnage de Ken-Ichi (dans Ken-Ichi, le disciple Ultime), dans ce cas, lui aussi refusant de se battre contre une femme, ne faisant que parer et se prenant une volée de coups, mais sans jamais lever la main sur elle.

Oui, le scénario va s'améliorer. Dis-toi bien que la partie culte qui a fait le succès de la série à l'époque dans le Club Do va du tome 8 au tome 13.

Pour moi, la partie culte n'est pas dans le manga, dommage. Si je dois retenir une chose de Saint Seiya, c'est bien le combat contre les chevaliers d'Asgard, des ennemis dans le fond bien plus intéressants et tragiques que les débiles du sanctuaire (et les transparents de Poséidon) qui réalisent leurs erreurs seulement aux portes de la mort, ou qui obéissent bêtement aux ordres, simplement parce que, dans la plupart des cas.


Je plussoie également grandement la qualité d'édition, à un prix défiant toute concurrence. Je ne m'attendais pas à ça de la part de Kana, c'est une bonne surprise. Ca m'a presque donné envie d'acheter le bouquin quand je l'ai vu en librairie, c'est dire. Mais ça attendra, ça attendra.

[ShadO]

deluxe vol 1:

Série mythique s'il en est, série qui, grâce notamment à sa version animée, aura fait rêver tout une génération de jeunes téléspectateurs, Saint Seiya, l'originale, nous revient, un peu plus de 10 ans après la fin de la parution de la version classique chez Kana, dans une édition deluxe de toute beauté.

Est-il seulement besoin de rappeler de quoi il s'agit ? Dans le doute, une petite piqure de rappel s'impose malgré tout ! Seiya, jeune orphelin japonais a quitté son pays d'origine depuis ses 7 ans pour aller suivre un entrainement en Grèce. Mais attention, pas n'importe quel entrainement ! Son but, devenir l'un des chevaliers sacrés d'Athena et revêtir l'armure de bronze de Pégase. Et ce, dans un seul et unique but: retrouver sa soeur qu'il a dû quitter contre son gré il y a des années. Son instructeur n'est autre que Marine, possédant, elle aussi, des racines au pays de soleil levant. Après de valeureux combats, Seiya semble enfin atteindre son but. Mais, de retour au Japon, il apprend que Saori, la petite fille de l'homme qui l'a recueilli autrefois, a décidé d'organiser un grand tournoi entre les chevaliers de bronze. Le vainqueur recevra en récompense l'armure d'or du sagittaire. Quant à Seiya, il semblerait que ce soit pour lui le seul moyen de revoir Seika, sa soeur. Mais le jeune homme ne semble pas du tout enclin à participer à cet évènement hors du commun...

Commençons directement par le point qui fâche généralement beaucoup de monde, autrement dit la graphisme adopté par Kurumada. Il est clair que ça a très mal vieilli, notamment dans le design des personnages que l'on ne peut s'empêcher de trouver de temps en temps vraiment ridicule. Il est également clair que le monsieur n'a jamais été un dessinateur hors du commun. Son trait est relativement simple et peu esthétique. Les combats sont figés, les proportions souvent fantaisistes. Et la comparaison avec les séries dérivées telles que Lost Canvas ou Episode G n'arrange en aucun cas les choses. Néanmoins, et quoi qu'on en dise, on ne peut que saluer le travail qui a été fait sur les armures ainsi que sur l'ensemble de l'univers qui a été mis en place. Cela reste, après tout, l'un des éléments fondamentaux de la série. En outre, la mise en scène est la plupart du temps irréprochable et ce malgré quelques cases qui s'enchainent de manière un peu trop rapide.

Pour ce qui est du scénario, l'impression de se trouver face à une multitude de clichés est bien présente. Le héros un peu naif et à la situation familiale compliqué mais à la volonté inébranlable, le traditionnel tournoi qui regroupe les futurs personnages importants du récit, ... Mais il faut garder à l'esprit qu'à l'époque tout cela semblait bien plus original et que c'est, entre autres, Saint Seiya qui a posé ces bases reprises par bon nombre de séries depuis. Difficile d'en vouloir à Kurumada sur ce coup là donc. Par contre, il faut bien avouer que l'aventure qui nous est proposée jusqu'ici n'est pas des plus passionnantes. Les combats auxquels ont a droit sont, pour le moment, réglés vite fait bien fait, un ou deux coups suffisant généralement à en finir avec l'adversaire, et les motivations de chacun semblent assez limitées, de même que l'intrigue.

L'auteur prend, en fait, le temps de nous présenter trois des cinq chevaliers que l'on aura l'occasion de croiser à de nombreuses reprises par la suite. Outre Seiya bien entendu, c'est de Hyoga et de Shiryu qu'il est ici question. Dans une moindre mesure, on pourra aussi citer Jamu. Mais bon, ce dernier n'aura de toute manière qu'un rôle très mineur par la suite. Pour en revenir au cygne et au dragon, on entrevoit donc leur passé et on cerne également leur caractère. Bien distinct, d'ailleurs. A ce niveau là, il faut reconnaitre que, si l'on retrouve des similitudes dans leur manière de penser, notamment en ce qui concerne la notion de justice et de dépassement de soi, chacun possède un petit quelque chose bien à lui qui lui permet de se démarquer par rapport aux autres. Et, pour rester dans la manière d'agir des différents protagonistes, il est assez amusant de constater combien Saori peut être une véritable peste dans ce premier tome. Elle pour qui les chevaliers de bronze seront prêt à donner leur vie d'ici peu de temps...

Qui plus est, on s'étonnera aussi de retrouver une série globalement bien plus gore et glauque que ce dont on pouvait se rappeler. Censure de l'époque oblige, bien évidemment. Les répliques mythiques, par contre, sont elles inchangées et font vraiment plaisir. Et puis, même s'il parait totalement évident que l'ensemble manque cruellement d'une quelconque crédibilité ( je pense ici à la réaction des gens "ordinaires" suite à la découverte des chevaliers sacrés et tout ce qui s'en suit ), on prend énormément de plaisir à se replonger dans ce monde gouverné par des valeurs héroïques à leur apogée.

Pour ce qui est de l'édition, Kana fournit un travail tout simplement excellent. Outre la multitude de pages couleurs présentes, on a droit à un papier glacé de grande qualité, une traduction aux petits oignons, et un grand format. Le tout pour un prix plus que raisonnable par rapport à ce qui se fait habituellement sur les titres deluxes ou autres perfects. Chapeau !

Il est clair que l'aspect nostalgique jouera un très grand rôle dans le calcul de la quantité de plaisir prise à la lecture de ce premier volume. Saint Seiya a vieilli, c'est évident. Plus que d'autres séries peut-être. Et quand on la compare avec d'autres créations plus récentes, elle a du mal à tenir la distance, surtout dans ses premiers chapitres. Il n'empêche qu'elle reste une référence du genre et que la qualité du produit dont nous gratifie Kana vaut largement le détour, que l'on soit fan de la première heure ou non.

[Sorrow]

J'ai récemment découvert la version abrégée des chevaliers du zodiaque, basée sur le principe de "Yu-gi-oh the abrigded series" (vraiment excellente). La plupart des parodies en version abrégée ne sont pas terribles, mais celle-ci sur les chevaliers m'a vraiment fait mourir de rire.
Petit exemple :


oNFTXAgzjOQ


Dix épisodes pour l'instant (tous très bon), chacun correspondant à une maison du sanctuaire. Les épisodes de cette version abrégée sortent lentement, mais ça vaut le coup tellement on sent que c'est peaufiné et recherché, avec un très bon rythme et une vraie parodie de l'histoire (contrairement à beaucoup qui font ça à la va-vite et sans se casser la tête, et souvent sans aucune finesse, et donc sans éclat de rire).

[Wang Tianjun]

J'ai aussi découvert cette version abrégée sur le tard, et effectivement, elle sort vraiment du lot comparé aux autres montages fait par des kévin.

Il y a un vrai soin par rapport à la saga originale, des références poussées, et surtout.. que de jeux de mots débiles !!!
Et mention spéciale à la voix de shun, qui est presque identique à la première vf.. à un chuintement près ! (Et avec des allusions yaois pour les filles, si si ! )