Ah, oui, les
Short program !!! je les ai jamais vus en vrai ><
né un11septembre a écrit :Je vois toujours le sport chez adachi comme une toile de fond, certe très presente dans touch, mais qui sert à cristalliser les caractères des personnages et place les protagonistes en rivalité. [...]
Adachi n'est pas qu'un mangaka adepte des récits sportifs (ou même juste de baseball), mais il a été étiqueté comme tel de façon très réductrice.
Owi je suis d'accord : dans tous ses manga, Adachi utilise plus le sport comme un cadre global, mais un cadre qu'il se permet de casser, de moduler etc. C'est pour ça que pour moi, ses manga ne sont pas des manga sportifs, comme le sont des Captain Tsubasa ou des Prince of tennis. Les objectifs sont différents.
Touch a été publié dans les années 80, c'est bien ça ? Parce que, je trouve que ce manga présente la mort de façon très vraie, et en même temps, très pudique. Ce n'est pas tellement courant de voir des manga évoquant ce
thème de cette façon, je trouve (enfin, j'ai envie de dire, surtout dans les années 80); quoique maintenant aussi, c'est toujours assez délicat d'aborder le sujet. Tout dépend de ce qu'on veut montrer (ou cacher), du but qu'on vise.
Dans Touch, Ka-chan est toujours là; il semble presque
"encore plus présent" parfois. Et il devient aussi, en quelque sorte,
idéalisé, ou du moins, Ta-chan reprend son rêve, son idéal : le
Koshien. Mais en fond, on se demande bien sûr ce qu'il adviendra de lui. En poursuivant ce
rêve, veut-il faire revivre son frère à travers lui ? Accomplir ses dernières
volontés (qu'est-ce que cela lui rapportera ?), vivre sa vie... pour
Minami aussi, les questions s'enchaînent. Dans un tout autre registre, ça me rappelait les paroles de Godaï (Maison Ikkoku) qui disait qu'on ne pouvait pas lutter contre un mort^^'
***je reviendrai sur les persos une prochaine fois, yeeeh !