Deathnote
Posté : 14 juin 2007, 17:17
Auteurs : Takeshi Obata (dessins) et Tsugumi Oba (scénario)
Nombre de volumes au Japon : 12 + 1 bonus (série terminée)
Nombre de volumes en France : 12 (série terminée en attente du volume bonus dit volume 13)
Editeur nippon : Shueisha
Editeur français : Kana
Death Note est un manga shonen. Il est dessiné par Takeshi Obata, réputé pour ses superbes planches sur Hikaru no Go (chez Tonkam) et plus récemment Blue Dragon, non-encore publié en France. Le scénario a été conçu par Tsugumi Oba, individu mystérieux ne laissant rien filtrer quant à son identité, à tel point que certains se demandent qui se cache derrière ce pseudonyme (parfait inconnu ou scénariste plus célèbre).
Le volume bonus ne poursuit pas le scénario, bien qu'un beau « 13 » orne sa couverture. Il est intitulé « How to read 13 » et a pour principal atout d'enrichir l'univers de Death Note, notamment en s'attachant aux véritables identités de L, Near et Mello.
Véritable phénomène au Japon, Death Note a été adapté en trois films-live et en un anime de 37 épisodes. Des goodies multiples ont évidemment été conçus.
Débarquant en France au début de l'année 2007, chaque volume se place désormais dans les meilleures ventes mangas, prêt à détrôner Naruto (ça ferait pas de mal ).
Il s'agit donc d'analyser les raisons de l'engouement suscité par ce manga.
Here we go.
Un scénario dérangeant
Light Yagami (Raito en VO), 17 ans, étudiant surdoué, ramasse par hasard un carnet, appelé Death Note. Ce carnet a été volontairement abandonné par Ryuk, un Dieu de la mort (shinigami). Ce carnet provient du monde des dieux de la mort. En écrivant le nom d'une personne dans ce carnet, à condition d'en connaître le visage, on provoque sa mort. Mais tout n'est pas si simple. Tout au long des volumes, on apprend de nouvelles conditions quant à l'utilisation du Death Note et à son objectif final de tuer.
A la base par exemple, deux conditions. Premièrement, une fois le nom de la personne écrit, un délai de 40 secondes permet de préciser la cause du décès ; par défaut, la victime meurt d'une crise cardiaque. Deuxièmement, en cas d'indication d'une cause du décès, il est possible d'en préciser les circonstances pendant 6 minutes et 40 secondes (le lieu et l'heure etc...).
Ryuk apparaît dans le monde des humains et accompagne Light. Il lui explique les prérogatives relatives à la possession du Death Note, à son utilisation, à sa perte, ses limites, sa destruction, son effet sur l'esprit du possesseur etc... Tout au long des 128 chapitres que comporte le manga, les auteurs se montrent très rigoureux en illustrant ces fonctions.
Light, qui estime son monde corrompu, voit là une occasion unique de supprimer les êtres malfaisants. Mais en tuant des criminels, il en devient un lui-même. Devant de nombreuses morts inexpliquées à travers le monde, l'organisation internationale Interpol demande l'aide d'un mystérieux détective, dénommé L, capable de résoudre n'importe quelle énigme. Personne ne connaît son véritable nom. Entre Light et L, tous deux persuadés d'agir pour la justice, s'engage un véritable combat. Or, Light et L, adolescents surdoués, finissent par se rencontrer. Tandis que Light connaît L et cherche son nom pour l'anéantir, L soupçonne Light et collabore avec lui.
Les médias donnent au « tueur bienfaisant » le pseudonyme de Kira (prononciation japonaise de « killer »). Light cherche à cacher qu'il est Kira pour pouvoir continuer ses actes, tandis que L veut le démasquer.
L'histoire de Death Note n'est pas banale car elle renvoie à des problèmes ancrés profondément dans le monde contemporain. Qui n'a jamais rêvé de punir les criminels de sang froid et de rendre le monde meilleur ? Sur ce problème simple se greffent la morale, la valeur de la vie, la frontière entre le Bien et le Mal.
Le manga se place à plusieurs niveaux de lecture. Face aux problèmes soulevés, chacun peut réagir différemment. A noter que l'on a pas affaire à de la philosophie pure et dure, on ne vire pas dans le seinen voire le gekiga ! Pourtant, le manga ne vulgarise aucunement les problèmes soulevés, ne les rend pas accessible à tous.
L'apogée du brain-fight
Death Note propose non pas des combats à mains nues entre les héros mais des combats psychologiques, désignés « brain-fights ». Chaque personnage conçoit un plan pour chercher l'autre, le défaire, prendre un avantage stratégique.
Light n'est pas confronté qu'à L. Il doit cacher son identité à tous : sa famille dont son père, inspecteur de police en chef en charge de l'affaire Kira, les nombreux inspecteurs ayant choisi de prendre le risque de collaborer, etc...
L'aspect brain-fight a pour conséquence de susciter bon nombre d'incompréhensions chez les jeunes (ou pas) lecteurs, s'empressant souvent de venir inonder les forums de questions naïves et aberrantes, dans un vocabulaire maladroit et une orthographe approximative...
Ayons l'honnêteté de reconnaître que pour bien suivre, un volume ne se lit pas en moins d'une heure (et puis les dessins d'Obata...).
Deux parties à l'ambiance particulière
Death Note n'est en aucun cas prévisible puisque dès le volume 7, le manga évolue et l'on fait un bond de 5 ans dans le futur.
Dans la première partie, eu égard au scénario, on peut imaginer que le climat général soit... spécial. Death Note prend place dans le Japon actuel, le seul aspect fantastique se résumant aux pouvoirs du Death Note et à l'existence des Dieux de la Mort. Le côté policier est poignant grâce aux brain-fights, le manga étant très apprécié pour son suspens, très bien amené.
Dans la seconde partie, les auteurs renouvellent les personnages et l'ambiance évolue également puisque le manga « s'internationalise », avec un voyage aux Etas-Unis, l'entrée en scène du FBI et du Président lui-même. Et encore on a pas encore tout vu. Les auteurs échappent au syndrome « nippo-nippon », consistant à ce que tous les plus gros cataclysmes de l'Humanité se passent au Japon, sans que l'étranger ait un quelconque rôle à jouer. En cela, Death Note s'avère très réaliste.
Une diversité des situations maîtrisée
La diversité des situations sert l'évolution du manga. Le meilleur argument que l'on puisse donner est qu'à un moment de l'intrigue, Light et L doivent faire face à une entreprise soupçonnée d'abriter un nouveau tueur. Dénigré pour son manque de rythme et de suspens, cette partie a en fait pour objectif de mettre un point final au plan de Light. Les auteurs savent où ils vont, et même si le rythme n'est pas au plus haut, la fin justifie les moyens
La deuxième partie, qualifiée d'obsolète, a pour elle de créer une ambiance différente et de nouveaux adversaires. S'arrêter à la première partie sans donner une portée encore plus grande au manga aurait été ridicule.
Des personnages charismatiques... enfin pas tout le temps, mais bon ^^
Il n'est pas envisageable de présenter tous les personnages principaux, ceux-ci étant nombreux. Voici pour ceux que l'on rencontrera le plus.
Light, tueur au carnet, plaît et agace à la fois. Les auteurs savent montrer son machiavélisme et son esprit sans concession. Pourtant, il peut énerver par son côté surdoué maîtrisant tout, sûr de lui, ne doutant jamais
L, Near et Mello, ses adversaires, sont l'exemple parfait de ce que les mangakas savent faire le mieux : créer des personnages totalement excentriques. Anticonformistes (la façon de s'assoir de L ^^), surdoués (mais pas aussi énervants que Light), obsédés (les gâteaux chez L, le chocolat chez Mello, les jouets chez Near) : un look et une nature hors norme en font de parfaits adversaires. Excellent.
Fait pas encore évoqué jusqu'ici, les auteurs introduisent de nouveaux carnets de la mort (et donc de nouveaux shinigamis), ou des changements de propriétaires. Ainsi, on pourra faire la connaissance de Misa Amane, mannequin gothic lolita dont les parents ont été tués par un cambrioleur depuis abattu par Kira. Light lui révélant son identité, elle en tombera amoureuse. « Misa Misa », personnage prometteur, déçoit beaucoup, puisqu'elle ne fait qu'obéir à Light aveuglément, sans une once de réflexion : les auteurs n'évitent pas le syndrome héroïne de shonen naïve . Bien que Misa fasse meuble pendant trop de volumes, on est pas à l'abri d'un revirement et de surprises.
Les Dieux de la Mort sont aussi très bien traités. Ryuk fait lui aussi office d'obsédé, dévorant pomme sur pomme.
Des hackers, tueurs, agents, ou assistants interviennent, et, avec le trait de Takeshi Obata, se révèlent eux aussi très plaisants. Il faut souligner que lorsque Light parvient à s'en débarrasser, cela produit son effet...
Les membres de la famille de Light jouent leur rôle, rien à redire.
Des graphismes superbes
Très peu de SuperDeformed.
Décors riches.
Obata fait preuve de son talent habituel puisque qu'aucun personnage, même secondaire ne se ressemble tout à fait (à Hojo et Oda d'en prendre de la graine... enfin ce que j'en dis ).
Les expressions de surprise, les cris, la tension, la détermination, sont parfaitement retranscrits.
Adaptation
Pas de fautes d'orthographe.
Certains volumes 6 sont défectueux (souvenir, souvenir... )
Bonus de fin de volume sur les films, l'anime et les goodies sortant au Japon (merci de ne pas nous imposer les dessins de Kevin).
Qualités et défauts
Qualités :
1° Le suspens créé et maîtrisé
2° Des personnages très intéressants
3° La diversité des situations
4° Obata irréprochable dans les dessins
Défauts :
1° Des personnages parfois énervants (Misa la cruche et Light le Dieu... enfin en même temps pour Light, y'a de quoi...)
2° Des baisses de rythme
3° Light intègre trop vite l'existence de Ryuk dans le volume 1...
4° La narration des brain-fights peut être rebutante si on accroche pas
Conclusion
Un manga incontestablement de qualité, représentatif de la nouvelle vague shonen de la maison d'édition Shueisha : un scénario qui ose, des personnages peu communs.
Un indispensable.
Nombre de volumes au Japon : 12 + 1 bonus (série terminée)
Nombre de volumes en France : 12 (série terminée en attente du volume bonus dit volume 13)
Editeur nippon : Shueisha
Editeur français : Kana
Death Note est un manga shonen. Il est dessiné par Takeshi Obata, réputé pour ses superbes planches sur Hikaru no Go (chez Tonkam) et plus récemment Blue Dragon, non-encore publié en France. Le scénario a été conçu par Tsugumi Oba, individu mystérieux ne laissant rien filtrer quant à son identité, à tel point que certains se demandent qui se cache derrière ce pseudonyme (parfait inconnu ou scénariste plus célèbre).
Le volume bonus ne poursuit pas le scénario, bien qu'un beau « 13 » orne sa couverture. Il est intitulé « How to read 13 » et a pour principal atout d'enrichir l'univers de Death Note, notamment en s'attachant aux véritables identités de L, Near et Mello.
Véritable phénomène au Japon, Death Note a été adapté en trois films-live et en un anime de 37 épisodes. Des goodies multiples ont évidemment été conçus.
Débarquant en France au début de l'année 2007, chaque volume se place désormais dans les meilleures ventes mangas, prêt à détrôner Naruto (ça ferait pas de mal ).
Il s'agit donc d'analyser les raisons de l'engouement suscité par ce manga.
Here we go.
Un scénario dérangeant
Light Yagami (Raito en VO), 17 ans, étudiant surdoué, ramasse par hasard un carnet, appelé Death Note. Ce carnet a été volontairement abandonné par Ryuk, un Dieu de la mort (shinigami). Ce carnet provient du monde des dieux de la mort. En écrivant le nom d'une personne dans ce carnet, à condition d'en connaître le visage, on provoque sa mort. Mais tout n'est pas si simple. Tout au long des volumes, on apprend de nouvelles conditions quant à l'utilisation du Death Note et à son objectif final de tuer.
A la base par exemple, deux conditions. Premièrement, une fois le nom de la personne écrit, un délai de 40 secondes permet de préciser la cause du décès ; par défaut, la victime meurt d'une crise cardiaque. Deuxièmement, en cas d'indication d'une cause du décès, il est possible d'en préciser les circonstances pendant 6 minutes et 40 secondes (le lieu et l'heure etc...).
Ryuk apparaît dans le monde des humains et accompagne Light. Il lui explique les prérogatives relatives à la possession du Death Note, à son utilisation, à sa perte, ses limites, sa destruction, son effet sur l'esprit du possesseur etc... Tout au long des 128 chapitres que comporte le manga, les auteurs se montrent très rigoureux en illustrant ces fonctions.
Light, qui estime son monde corrompu, voit là une occasion unique de supprimer les êtres malfaisants. Mais en tuant des criminels, il en devient un lui-même. Devant de nombreuses morts inexpliquées à travers le monde, l'organisation internationale Interpol demande l'aide d'un mystérieux détective, dénommé L, capable de résoudre n'importe quelle énigme. Personne ne connaît son véritable nom. Entre Light et L, tous deux persuadés d'agir pour la justice, s'engage un véritable combat. Or, Light et L, adolescents surdoués, finissent par se rencontrer. Tandis que Light connaît L et cherche son nom pour l'anéantir, L soupçonne Light et collabore avec lui.
Les médias donnent au « tueur bienfaisant » le pseudonyme de Kira (prononciation japonaise de « killer »). Light cherche à cacher qu'il est Kira pour pouvoir continuer ses actes, tandis que L veut le démasquer.
L'histoire de Death Note n'est pas banale car elle renvoie à des problèmes ancrés profondément dans le monde contemporain. Qui n'a jamais rêvé de punir les criminels de sang froid et de rendre le monde meilleur ? Sur ce problème simple se greffent la morale, la valeur de la vie, la frontière entre le Bien et le Mal.
Le manga se place à plusieurs niveaux de lecture. Face aux problèmes soulevés, chacun peut réagir différemment. A noter que l'on a pas affaire à de la philosophie pure et dure, on ne vire pas dans le seinen voire le gekiga ! Pourtant, le manga ne vulgarise aucunement les problèmes soulevés, ne les rend pas accessible à tous.
L'apogée du brain-fight
Death Note propose non pas des combats à mains nues entre les héros mais des combats psychologiques, désignés « brain-fights ». Chaque personnage conçoit un plan pour chercher l'autre, le défaire, prendre un avantage stratégique.
Light n'est pas confronté qu'à L. Il doit cacher son identité à tous : sa famille dont son père, inspecteur de police en chef en charge de l'affaire Kira, les nombreux inspecteurs ayant choisi de prendre le risque de collaborer, etc...
L'aspect brain-fight a pour conséquence de susciter bon nombre d'incompréhensions chez les jeunes (ou pas) lecteurs, s'empressant souvent de venir inonder les forums de questions naïves et aberrantes, dans un vocabulaire maladroit et une orthographe approximative...
Ayons l'honnêteté de reconnaître que pour bien suivre, un volume ne se lit pas en moins d'une heure (et puis les dessins d'Obata...).
Deux parties à l'ambiance particulière
Death Note n'est en aucun cas prévisible puisque dès le volume 7, le manga évolue et l'on fait un bond de 5 ans dans le futur.
Dans la première partie, eu égard au scénario, on peut imaginer que le climat général soit... spécial. Death Note prend place dans le Japon actuel, le seul aspect fantastique se résumant aux pouvoirs du Death Note et à l'existence des Dieux de la Mort. Le côté policier est poignant grâce aux brain-fights, le manga étant très apprécié pour son suspens, très bien amené.
Dans la seconde partie, les auteurs renouvellent les personnages et l'ambiance évolue également puisque le manga « s'internationalise », avec un voyage aux Etas-Unis, l'entrée en scène du FBI et du Président lui-même. Et encore on a pas encore tout vu. Les auteurs échappent au syndrome « nippo-nippon », consistant à ce que tous les plus gros cataclysmes de l'Humanité se passent au Japon, sans que l'étranger ait un quelconque rôle à jouer. En cela, Death Note s'avère très réaliste.
Une diversité des situations maîtrisée
La diversité des situations sert l'évolution du manga. Le meilleur argument que l'on puisse donner est qu'à un moment de l'intrigue, Light et L doivent faire face à une entreprise soupçonnée d'abriter un nouveau tueur. Dénigré pour son manque de rythme et de suspens, cette partie a en fait pour objectif de mettre un point final au plan de Light. Les auteurs savent où ils vont, et même si le rythme n'est pas au plus haut, la fin justifie les moyens
La deuxième partie, qualifiée d'obsolète, a pour elle de créer une ambiance différente et de nouveaux adversaires. S'arrêter à la première partie sans donner une portée encore plus grande au manga aurait été ridicule.
Des personnages charismatiques... enfin pas tout le temps, mais bon ^^
Il n'est pas envisageable de présenter tous les personnages principaux, ceux-ci étant nombreux. Voici pour ceux que l'on rencontrera le plus.
Light, tueur au carnet, plaît et agace à la fois. Les auteurs savent montrer son machiavélisme et son esprit sans concession. Pourtant, il peut énerver par son côté surdoué maîtrisant tout, sûr de lui, ne doutant jamais
L, Near et Mello, ses adversaires, sont l'exemple parfait de ce que les mangakas savent faire le mieux : créer des personnages totalement excentriques. Anticonformistes (la façon de s'assoir de L ^^), surdoués (mais pas aussi énervants que Light), obsédés (les gâteaux chez L, le chocolat chez Mello, les jouets chez Near) : un look et une nature hors norme en font de parfaits adversaires. Excellent.
Fait pas encore évoqué jusqu'ici, les auteurs introduisent de nouveaux carnets de la mort (et donc de nouveaux shinigamis), ou des changements de propriétaires. Ainsi, on pourra faire la connaissance de Misa Amane, mannequin gothic lolita dont les parents ont été tués par un cambrioleur depuis abattu par Kira. Light lui révélant son identité, elle en tombera amoureuse. « Misa Misa », personnage prometteur, déçoit beaucoup, puisqu'elle ne fait qu'obéir à Light aveuglément, sans une once de réflexion : les auteurs n'évitent pas le syndrome héroïne de shonen naïve . Bien que Misa fasse meuble pendant trop de volumes, on est pas à l'abri d'un revirement et de surprises.
Les Dieux de la Mort sont aussi très bien traités. Ryuk fait lui aussi office d'obsédé, dévorant pomme sur pomme.
Des hackers, tueurs, agents, ou assistants interviennent, et, avec le trait de Takeshi Obata, se révèlent eux aussi très plaisants. Il faut souligner que lorsque Light parvient à s'en débarrasser, cela produit son effet...
Les membres de la famille de Light jouent leur rôle, rien à redire.
Des graphismes superbes
Très peu de SuperDeformed.
Décors riches.
Obata fait preuve de son talent habituel puisque qu'aucun personnage, même secondaire ne se ressemble tout à fait (à Hojo et Oda d'en prendre de la graine... enfin ce que j'en dis ).
Les expressions de surprise, les cris, la tension, la détermination, sont parfaitement retranscrits.
Adaptation
Pas de fautes d'orthographe.
Certains volumes 6 sont défectueux (souvenir, souvenir... )
Bonus de fin de volume sur les films, l'anime et les goodies sortant au Japon (merci de ne pas nous imposer les dessins de Kevin).
Qualités et défauts
Qualités :
1° Le suspens créé et maîtrisé
2° Des personnages très intéressants
3° La diversité des situations
4° Obata irréprochable dans les dessins
Défauts :
1° Des personnages parfois énervants (Misa la cruche et Light le Dieu... enfin en même temps pour Light, y'a de quoi...)
2° Des baisses de rythme
3° Light intègre trop vite l'existence de Ryuk dans le volume 1...
4° La narration des brain-fights peut être rebutante si on accroche pas
Conclusion
Un manga incontestablement de qualité, représentatif de la nouvelle vague shonen de la maison d'édition Shueisha : un scénario qui ose, des personnages peu communs.
Un indispensable.