Saint Seiya Lost Canvas
Posté : 20 juin 2008, 23:37
Auteurs: KURUMADA Masami / TESHIROGI Shiori
Nombre de volumes au Japon: 25 (terminé)
Nombre de volumes en France: 23 (en cours)
Edité chez Kurokawa
Voilà un petit événement dans le monde du manga voir un gros événement pour les fans de Saint Seiya, c’est à dire la plupart des gens : Lost Canvas arrive dans nos vertes contrées grâce à Kurokawa, ce qui est en soi une surprise ; les droits de cette série ce n’est ni Kana (éditeur de Saint Seiya), ni Panini (éditeur de l’épisode G), c’est bel et bien Kurokawa qui les a acquis…et personne ne s’en plaindra !
Lost Canvas est une collaboration du père fondateur de Saint Seiya, Masami Kurumada avec une jeune mangaka bourrée de talent : Shiori Teshirogi. Une femme qui dessine Saint Seiya, ça ne peut pas faire de mal à cette série tellement masculine !
Puisqu’on y est, autant aborder le sujet de suite : son dessin est vraiment très beau, assez simple certes, mais précis et surtout accessible ce qui contraste avec les dessins controversés de Kurumada lui même et de Megumu Okada (auteur de Saint Seiya G)…avec ça, plus d’excuses pour ne pas lire Saint Seiya !
Tout ça c’est bien beau, mais ça raconte quoi Lost Canvas ? Et bien on reprend les célèbres chevaliers d’Athéna mais cette fois l’histoire se situe deux siècles auparavant, on découvre l’ancienne générations de chevaliers, celle qui est bien sur évoqué dans l’arc « Hades » de la première série ; tout simplement parce que cette générations de chevaliers va devoir lutter contre Hades et ses spectres, 200 ans avant les héros que l’on connaît. A partir de là, plusieurs choses viennent à l’esprit : on va enfin pouvoir découvrir de nouveaux chevaliers autres que les cinq bronzes dont on n’a plus grand chose à apprendre, on va découvrir les précédents chevaliers d’or, et surtout apprendre bien des choses sur cette bataille déjà évoqué dont on ne connaît que l’issue sans avoir aucun autre détails. Ceux qui connaissent la première série savent déjà que seulement deux chevaliers ont réchapperont…je n’en dis pas plus !
Et bien à la lecture de premier volume, il faut être honnête, on pourrait être déçu ! Le héros est une nouvelle fois le Chevalier de Pégase, comme si on ne l’avait pas suffisamment déjà vu, Tenma, le chevalier en question à l’air d’avoir à peu prés le même caractère que Seiya (prions pour qu’il ne soit pas aussi agaçant)…Ca à la limite ça peut passer car on sait que dans la première série, Hadès a un compte à régler avec le porteur de l’armure de Pégase !
Mais pourquoi faut-il que les chevaliers d’or (qui apparaissent déjà tous dans ce premier volume pour notre plus grand plaisir) aient la même tête que leurs successeurs dans deux siècles ? Et les quelques spectres qui apparaissent sont également des spectres que l’on connaît déjà… Tout cela fait penser que l’auteur n’a pas sans doute pas osé prendre suffisamment de distance avec la première œuvre (qui serait son manga préféré)…ce qui peut être compréhensible, elle est relativement jeune et inexpérimentée et Kurumada lui demande de dessiner une suite/préquelle de son titre favori !
Bon allez, je vous rassure de suite, ces quelques défauts ne font durer longtemps, très vite, des chevaliers originaux vont faire leur apparitions, les chevaliers d’or vont se montrer sous un autre jour que ceux que l’on connaît déjà…il ne s’agit que d’un premier volume qui comporte certes quelque défauts mais qui vont vite être gommés…il faut laissé une chance à cette série qui le mérite largement ! Car malgré les petits défauts précités, pour le reste c’est du tout bon : le dessin donc, qui est claire, joli, accessible, et qui permet de reconnaître immédiatement les armures que l’on connaît, à ce niveau il faut tirer notre chapeau à l’auteur ; mai sil n’y a pas que ça…l’entrée en matière, tout en respectant l’univers de Saint Seiya, se montre créative, et on sent un potentiel scénaristique bien plus grand et plus étoffé que dans l’épisode G par exemple (ce que les volumes suivants vont confirmer !). Le ton s’annonce un poil plus sombre que dans les autres séries, dés le début on voit des innocents tués par les hordes d’Hadès, sans pour autant tomber dans le malsain…
En bref, malgré des défauts inhérents aux premiers tomes, mais qui ne gâche pas le plaisir de lecture, on se retrouve avec un excellent premier tome pour une série qui s’annonce toute aussi excellente !
Mais par la suite plusieurs points se dégagent : Athéna ne sera sans doute pas une cruche, mais bel et bien un leader qui mènera ses troupes au combat ; on ne sera pas obligé de suivre les mêmes chevaliers que dans la première série…ici une place importante est accordé à Yato de la Licorne, et enfin, et pas la moindre des choses, l’auteur, dont le dessin est vraiment très plaisant, tout en respectant l’univers de l’œuvre original (Jamir, lieu de réparation des armures, le puits des âmes lié au Cancer…), finit par prendre un minimum de distance et se permet de créer des personnages avec des armures inédites et ne se contente plus de récupérer celles introduites dans la première série !
Si on retrouve normalement Minos du Griffon, on découvre Kagaho du Bénou et Fyodor de la Mandragore, dont les armures sont tout simplement remarquables ! Un vrai plaisir !
Kurokawa, qui fait décidément du très bon boulot, nous propose une excellente édition : traduction impeccable, réaliste, les attaques sont traduites mais le nom original est laissé en dessous pour les puristes qui auraient trouvés quelque chose à redire ; l’encrage est nickel, la couverture tout autant…bref, on ne pouvait espérer meilleure adaptation !
Nombre de volumes au Japon: 25 (terminé)
Nombre de volumes en France: 23 (en cours)
Edité chez Kurokawa
Voilà un petit événement dans le monde du manga voir un gros événement pour les fans de Saint Seiya, c’est à dire la plupart des gens : Lost Canvas arrive dans nos vertes contrées grâce à Kurokawa, ce qui est en soi une surprise ; les droits de cette série ce n’est ni Kana (éditeur de Saint Seiya), ni Panini (éditeur de l’épisode G), c’est bel et bien Kurokawa qui les a acquis…et personne ne s’en plaindra !
Lost Canvas est une collaboration du père fondateur de Saint Seiya, Masami Kurumada avec une jeune mangaka bourrée de talent : Shiori Teshirogi. Une femme qui dessine Saint Seiya, ça ne peut pas faire de mal à cette série tellement masculine !
Puisqu’on y est, autant aborder le sujet de suite : son dessin est vraiment très beau, assez simple certes, mais précis et surtout accessible ce qui contraste avec les dessins controversés de Kurumada lui même et de Megumu Okada (auteur de Saint Seiya G)…avec ça, plus d’excuses pour ne pas lire Saint Seiya !
Tout ça c’est bien beau, mais ça raconte quoi Lost Canvas ? Et bien on reprend les célèbres chevaliers d’Athéna mais cette fois l’histoire se situe deux siècles auparavant, on découvre l’ancienne générations de chevaliers, celle qui est bien sur évoqué dans l’arc « Hades » de la première série ; tout simplement parce que cette générations de chevaliers va devoir lutter contre Hades et ses spectres, 200 ans avant les héros que l’on connaît. A partir de là, plusieurs choses viennent à l’esprit : on va enfin pouvoir découvrir de nouveaux chevaliers autres que les cinq bronzes dont on n’a plus grand chose à apprendre, on va découvrir les précédents chevaliers d’or, et surtout apprendre bien des choses sur cette bataille déjà évoqué dont on ne connaît que l’issue sans avoir aucun autre détails. Ceux qui connaissent la première série savent déjà que seulement deux chevaliers ont réchapperont…je n’en dis pas plus !
Et bien à la lecture de premier volume, il faut être honnête, on pourrait être déçu ! Le héros est une nouvelle fois le Chevalier de Pégase, comme si on ne l’avait pas suffisamment déjà vu, Tenma, le chevalier en question à l’air d’avoir à peu prés le même caractère que Seiya (prions pour qu’il ne soit pas aussi agaçant)…Ca à la limite ça peut passer car on sait que dans la première série, Hadès a un compte à régler avec le porteur de l’armure de Pégase !
Mais pourquoi faut-il que les chevaliers d’or (qui apparaissent déjà tous dans ce premier volume pour notre plus grand plaisir) aient la même tête que leurs successeurs dans deux siècles ? Et les quelques spectres qui apparaissent sont également des spectres que l’on connaît déjà… Tout cela fait penser que l’auteur n’a pas sans doute pas osé prendre suffisamment de distance avec la première œuvre (qui serait son manga préféré)…ce qui peut être compréhensible, elle est relativement jeune et inexpérimentée et Kurumada lui demande de dessiner une suite/préquelle de son titre favori !
Bon allez, je vous rassure de suite, ces quelques défauts ne font durer longtemps, très vite, des chevaliers originaux vont faire leur apparitions, les chevaliers d’or vont se montrer sous un autre jour que ceux que l’on connaît déjà…il ne s’agit que d’un premier volume qui comporte certes quelque défauts mais qui vont vite être gommés…il faut laissé une chance à cette série qui le mérite largement ! Car malgré les petits défauts précités, pour le reste c’est du tout bon : le dessin donc, qui est claire, joli, accessible, et qui permet de reconnaître immédiatement les armures que l’on connaît, à ce niveau il faut tirer notre chapeau à l’auteur ; mai sil n’y a pas que ça…l’entrée en matière, tout en respectant l’univers de Saint Seiya, se montre créative, et on sent un potentiel scénaristique bien plus grand et plus étoffé que dans l’épisode G par exemple (ce que les volumes suivants vont confirmer !). Le ton s’annonce un poil plus sombre que dans les autres séries, dés le début on voit des innocents tués par les hordes d’Hadès, sans pour autant tomber dans le malsain…
En bref, malgré des défauts inhérents aux premiers tomes, mais qui ne gâche pas le plaisir de lecture, on se retrouve avec un excellent premier tome pour une série qui s’annonce toute aussi excellente !
Mais par la suite plusieurs points se dégagent : Athéna ne sera sans doute pas une cruche, mais bel et bien un leader qui mènera ses troupes au combat ; on ne sera pas obligé de suivre les mêmes chevaliers que dans la première série…ici une place importante est accordé à Yato de la Licorne, et enfin, et pas la moindre des choses, l’auteur, dont le dessin est vraiment très plaisant, tout en respectant l’univers de l’œuvre original (Jamir, lieu de réparation des armures, le puits des âmes lié au Cancer…), finit par prendre un minimum de distance et se permet de créer des personnages avec des armures inédites et ne se contente plus de récupérer celles introduites dans la première série !
Si on retrouve normalement Minos du Griffon, on découvre Kagaho du Bénou et Fyodor de la Mandragore, dont les armures sont tout simplement remarquables ! Un vrai plaisir !
Kurokawa, qui fait décidément du très bon boulot, nous propose une excellente édition : traduction impeccable, réaliste, les attaques sont traduites mais le nom original est laissé en dessous pour les puristes qui auraient trouvés quelque chose à redire ; l’encrage est nickel, la couverture tout autant…bref, on ne pouvait espérer meilleure adaptation !