Saint Seiya Lost Canvas
Re: Saint Seiya Lost Canvas
L'hypothèse des rénicarnations est discutable. Pour Shaka et Asmita, s'ils sont les deux des réincarnations de Bouddha, alors il serait logique que l'un soit la réincarnation de l'autre. Mais vu la différence de personnalité entre d'autres chevaliers (entre Manigoldo et Masque de Mort ou entre Rasgado et Aldébaran), on a peine à croire que l'un soit la réincarnation de l'autre.
Notons qu'Hadès considère l'hypothèse de la réincarnation en voyant Seiya. D'ailleurs, ça fait ici trois chevaliers de Pégase sosies : Seiya, Tenma et le chevalier qui blessa Hadès dans le passé.
Notons qu'Hadès considère l'hypothèse de la réincarnation en voyant Seiya. D'ailleurs, ça fait ici trois chevaliers de Pégase sosies : Seiya, Tenma et le chevalier qui blessa Hadès dans le passé.
Même mort, je continuerai le combat.
Re: Saint Seiya Lost Canvas
En même temps, difficile de parler de logique entre deux oeuvres écrites par deux auteurs différents, sans concertations particulières (il me semble), et à plusieurs années d'intervalles, sans compter que la mythologie de la série ne me semble pas clairement établie. De plus, l'un des auteurs est fan de l'autre.Aldébaran a écrit :Pour Shaka et Asmita, s'ils sont les deux des réincarnations de Bouddha, alors il serait logique que l'un soit la réincarnation de l'autre.
C'est se casser la tête pour pas grand chose, et il ne faut pas y voir plus loin qu'un hommage, une difficulté de se détacher de l'oeuvre originelle, ou une envie de remettre au goût du jour des personnages qui ont beaucoup plu.
Bien content de cet état de fait d'ailleurs. Le cancer passe ainsi de pur salopard à l'âme noire qui fait souffrir pour le plaisir, à un personnage qui a le sens de l'honneur, un peu (trop) détaché, cynique et moqueur, certes, mais qui a un véritable attachement pour sa fonction de chevalier, et ce que cela représente. En plus d'être plutôt puissant, d'avoir combattu et frappé un dieu, et bénéficié du temps d'apparition le plus long parmi les chevaliers décédés. (vous en déduirez aisément j'en suis sûr mon signe astrologique )Aldébaran a écrit :Mais vu la différence de personnalité entre d'autres chevaliers (entre Manigoldo et Masque de Mort ou entre Rasgado et Aldébaran), on a peine à croire que l'un soit la réincarnation de l'autre.
En passant, ce n'est pas Rasgado, mais Asgard, le premier étant une traduction extrêmement littérale des katakana formant le vrai nom du chevalier.
Pour ma part, même si je ne suis pas un grand fan de l'univers Saint Seiya, j'aime beaucoup Lost Canvas.
Déjà, le dessin. Il est indéniable qu'il est tout de même bien plus attractif d'emblée que celui de Kurumada.
Ensuite, j'aime bien l'idée que ce sont les chevalier d'or qui sont mis en avant comme les plus puissants défenseurs d'Athéna. Parce qu'au-delà de l'aspect shônen de dépassement de soi et tout, j'ai toujours eu beaucoup de mal, dans la première série, à avaler que des chevaliers du grade le plus bas puissent vaincre les chevaliers sensés être les plus forts, sans entrainement particulier, dans le feu de l'action. Enfin, j'avais du mal avec le fait que Seiya soit présenté comme le plus fort et le héros, surtout. Le système n'était pas très clair, et la hiérarchie pas clairement établie.
Dans Lost Canvas, les douze apparaissent clairement comme des personnages très puissants, et largement au-dessus des autres. À un point tel d'ailleurs que je me dis que les bronzes et les argents ne servent à rien, vu qu'ils semblent à peine capable de battre le moindre spectre, même de bas-niveau. Un peu dommage par contre. Là, le gouffre entre les forces est trop large. Enfin, Tenma est déjà plus supportable que Seiya dans son rôle de héros principal, c'est déjà ça.
L'histoire aussi va beaucoup plus vite, rendant la lecture plus dynamique, et sait maintenir l'intérêt au-delà du résultat du combat en cours (même si j'ai parfois l'impression de lire une succession de saynettes avec la guerre sainte en arrière-fond, plutôt qu'une véritable histoire qui se tient d'un tout) ; les combats sont bien mis en scène, et très clair de mon point de vue (je n'ai ressenti aucune gêne en tout cas, contrairement à d'autres),...
Bref, il s'agit là d'une bonne lecture, assez épique grâce à toute le background mythologique et le principe des armures, et pour ceux qui comme moi voulaient un Saint Seiya dans leur collection, mais qui était repoussé par le dessin et la narration de Kurumada, ou le trait et le traitement, et le fait que ce soit Panini qui l'édite, de Saint Seiya G, je trouve que c'est une bonne opportunité.
Et N'étant ni un puriste, ni particulièrement fan, je prends ce titre pour ce qu'il est : un bon shônen, bien mené et bien dessiné.
Et c'est déjà pas mal.
"Les bons livres sont une ancre pour ton bateau dans le port de la vie. Même si une grande vague arrive, ton bateau ne sera pas emporté. Tu pourras mettre les voiles quand tu auras accumulé suffisamment de forces et de connaissances."
"Et moi aussi j'ai un rêve stupide qui me tient à coeur. Il est temps de me bouger pour le réaliser."
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Re: Saint Seiya Lost Canvas
Kurumada a donné les grandes lignes du scénario ainsi que les noms des personnages principaux, mais c'est Teshigori qui développe l'histoire et les personnages.Sorrow a écrit :En même temps, difficile de parler de logique entre deux oeuvres écrites par deux auteurs différents, sans concertations particulières (il me semble), et à plusieurs années d'intervalles, sans compter que la mythologie de la série ne me semble pas clairement établie. De plus, l'un des auteurs est fan de l'autre.Aldébaran a écrit :Pour Shaka et Asmita, s'ils sont les deux des réincarnations de Bouddha, alors il serait logique que l'un soit la réincarnation de l'autre.
C'est se casser la tête pour pas grand chose, et il ne faut pas y voir plus loin qu'un hommage, une difficulté de se détacher de l'oeuvre originelle, ou une envie de remettre au goût du jour des personnages qui ont beaucoup plu.
Bien content de cet état de fait d'ailleurs. Le cancer passe ainsi de pur salopard à l'âme noire qui fait souffrir pour le plaisir, à un personnage qui a le sens de l'honneur, un peu (trop) détaché, cynique et moqueur, certes, mais qui a un véritable attachement pour sa fonction de chevalier, et ce que cela représente. En plus d'être plutôt puissant, d'avoir combattu et frappé un dieu, et bénéficié du temps d'apparition le plus long parmi les chevaliers décédés. (vous en déduirez aisément j'en suis sûr mon signe astrologique )Aldébaran a écrit :Mais vu la différence de personnalité entre d'autres chevaliers (entre Manigoldo et Masque de Mort ou entre Rasgado et Aldébaran), on a peine à croire que l'un soit la réincarnation de l'autre.
En passant, ce n'est pas Rasgado, mais Asgard, le premier étant une traduction extrêmement littérale des katakana formant le vrai nom du chevalier.
J'ai un doute sur le vrai nom du chevalier du taureau. Asgard se dit Asugarudo et le chevalier du taureau s'appelle Hasugado. Même si ça ne donne pas Rasgado, ça ne donne pas tout à fait Asgard, non ?
Perso, j'ai retenu Rasgado, parce que c'est le nom qu'il porte en VF et en anglais.
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Re: Saint Seiya Lost Canvas
C'est pas vraiment le lien, mais un peu quand meme... Ou as tu trouvé cette magnifique illustration d'Aldébaran qui te sert d'avatar? En existe t-il pour chaque chevaliers d'or?
(je veux Death Mask!)
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Re: Saint Seiya Lost Canvas
ça doit venir de là
http://blog.bena-rt.com/tag/Saint%20seiya
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Re: Saint Seiya Lost Canvas
Tu as eu une bonne réponse d'Agito, les douze chevaliers d'or y sont.
J'avais juste fait une recherche d'images sur Google pour Aldébaran et c'était la première réponse
J'avais juste fait une recherche d'images sur Google pour Aldébaran et c'était la première réponse
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Re: Saint Seiya Lost Canvas
pour ma part j'ai toujours accepté l'idée que c'était parce qu'ils avaient athéna avec eux ( sceptre de la victoire ) et qu'ils défende le bon côté.Sorrow a écrit : j'ai toujours eu beaucoup de mal, dans la première série, à avaler que des chevaliers du grade le plus bas puissent vaincre les chevaliers sensés être les plus forts, sans entrainement particulier, dans le feu de l'action. Enfin, j'avais du mal avec le fait que Seiya soit présenté comme le plus fort et le héros, surtout. Le système n'était pas très clair, et la hiérarchie pas clairement établie.
Plusieurs fois on y fait référence au faites que les chevaliers d'or avaient un léger doute au fond d'eux, idem dans asgard. au final ils ne se bataient donc pas a fond, ils leurs manquaient la détermination.
c'est léger mais c'était plausible.
pour lost convas c'est bien mais trop formaté, on s'ennuie presque a certain moment, ils manquent l'adrénaline que j'ai avec kurumada ( pas sur les premiers tomes of course ).
Groupe facebook de vente manga en Belgique : https://www.facebook.com/groups/1024308 ... 6/?fref=ts
Re: Saint Seiya Lost Canvas
Le rang de l'armure n'impose pas de limite à la puissance d'un chevalier. Shun avait déjà atteint le septième sens avant de revêtir pour la première fois son armure, mais il s'était toujours refusé à utiliser sa vraie puissance avant son combat contre Aphrodite. Seiya, Shiryu, Hyoga et surtout Ikki avaient déjà un niveau supérieur à celui de chevalier de bronze au moment du tournoi intergalactique.
Maintenant, les conditions exactes pour augmenter sa cosmo-énergie toujours plus loin et pour atteindre le septième sens ne sont pas claires. Est-ce par l'entraînement ? Par l'expérience des combats ? Par la conviction de servir la justice ?
Pour rappel : la majorité des chevaliers d'or le sont devenus avant l'adolescence.
Ce qui est sûr, comme le dit Saga, c'est qu'ils ont bénéficié du soutien de Niké, à travers le sceptre d'Athéna. Un coup de pouce divin, c'est toujours utile.
Maintenant, les conditions exactes pour augmenter sa cosmo-énergie toujours plus loin et pour atteindre le septième sens ne sont pas claires. Est-ce par l'entraînement ? Par l'expérience des combats ? Par la conviction de servir la justice ?
Pour rappel : la majorité des chevaliers d'or le sont devenus avant l'adolescence.
Ce qui est sûr, comme le dit Saga, c'est qu'ils ont bénéficié du soutien de Niké, à travers le sceptre d'Athéna. Un coup de pouce divin, c'est toujours utile.
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Re: Saint Seiya Lost Canvas
En fait j'ai cherche hier et je les ai effectivement trouvé...sauf MiloAldébaran a écrit :Tu as eu une bonne réponse d'Agito, les douze chevaliers d'or y sont.
J'avais juste fait une recherche d'images sur Google pour Aldébaran et c'était la première réponse
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Re: Saint Seiya Lost Canvas
Vol 10: Cette série ne cesse de s’améliorer, chaque volume est meilleur, sinon aussi bon que le précédent !
On retrouve nos héros dans le monde des rêves gardé par les fils d’Hypnos, le Dieu du sommeil, et ils auront fort à faire pour lutter contre leurs quatre âmes réunies.
On retient de nombreuses choses dans ce tome, pas seulement le combat qui s’y déroule et le nouveau sacrifice d’une chevalier charismatique (encore une fois mis en scène de façon remarquable). Si Tenma est le héros de la série, il n’en reste pas moins le plus souvent spectateur, et si son aide peut s’avérer précieuse, les véritables héros, ceux dont les actions sont décisives sont bel et bien les chevaliers d’or, et ce coup ci c’est El Cid, le Capricorne qui brille par sa détermination.
Chose encore plus intéressante, Athéna se jette réellement dans la bataille, elle ne se contente plus de faire la potiche, c’est elle même qui ira chercher l’âme de son fidèle chevalier bloqué dans le monde des rêves…de quoi faire pâlir de honte Saori ! On ne peut évidemment qu’approuver cette action ; et elle en rajoute en prêtant main forte au chevalier en question…plus que jamais Athéna est une déesse guerrière ! Et c’est aussi ce qui ressort de ses chevaliers, ils ne sont pas de simples protecteurs ou fidèles serviteurs comme cela pouvait être le cas dans la première série, ils sont réellement des guerriers qui participent à une guerre dont la mort sera l’issue pour beaucoup d’entre eux…on ressent vraiment un vent épique et héroïque se dégager de ce tome.
A joutez à cela un chevalier qui doute sur ses actions, son armure devenant un surplis, ce qui au passage nous permet de profiter du design d’une nouvelle armure d’or version surplis…magnifique.
Et ce final !Tout simplement grandiose, où, comme pour conjurer le sort et réconcilier le Sagittaire et le Capricorne (dans la première série, le second est responsable de la mort du premier), ces deux guerriers agissent de concert en ayant une fois aveugle l’un envers l’autre…voilà ce qu’est l’essence même de Saint Seiya, au delà des combats, au delà du dépassement de soi, c’est ce lien qui unit les chevaliers prêt à confier leur vie à leurs compagnons.
Un volume magistral qui se conclut sur une note amère : un autre brave est tombé…mais il ne sera pas mort en vain !
Un petit bémol sur l’édition qui contient quelques coquilles !
On retrouve nos héros dans le monde des rêves gardé par les fils d’Hypnos, le Dieu du sommeil, et ils auront fort à faire pour lutter contre leurs quatre âmes réunies.
On retient de nombreuses choses dans ce tome, pas seulement le combat qui s’y déroule et le nouveau sacrifice d’une chevalier charismatique (encore une fois mis en scène de façon remarquable). Si Tenma est le héros de la série, il n’en reste pas moins le plus souvent spectateur, et si son aide peut s’avérer précieuse, les véritables héros, ceux dont les actions sont décisives sont bel et bien les chevaliers d’or, et ce coup ci c’est El Cid, le Capricorne qui brille par sa détermination.
Chose encore plus intéressante, Athéna se jette réellement dans la bataille, elle ne se contente plus de faire la potiche, c’est elle même qui ira chercher l’âme de son fidèle chevalier bloqué dans le monde des rêves…de quoi faire pâlir de honte Saori ! On ne peut évidemment qu’approuver cette action ; et elle en rajoute en prêtant main forte au chevalier en question…plus que jamais Athéna est une déesse guerrière ! Et c’est aussi ce qui ressort de ses chevaliers, ils ne sont pas de simples protecteurs ou fidèles serviteurs comme cela pouvait être le cas dans la première série, ils sont réellement des guerriers qui participent à une guerre dont la mort sera l’issue pour beaucoup d’entre eux…on ressent vraiment un vent épique et héroïque se dégager de ce tome.
A joutez à cela un chevalier qui doute sur ses actions, son armure devenant un surplis, ce qui au passage nous permet de profiter du design d’une nouvelle armure d’or version surplis…magnifique.
Et ce final !Tout simplement grandiose, où, comme pour conjurer le sort et réconcilier le Sagittaire et le Capricorne (dans la première série, le second est responsable de la mort du premier), ces deux guerriers agissent de concert en ayant une fois aveugle l’un envers l’autre…voilà ce qu’est l’essence même de Saint Seiya, au delà des combats, au delà du dépassement de soi, c’est ce lien qui unit les chevaliers prêt à confier leur vie à leurs compagnons.
Un volume magistral qui se conclut sur une note amère : un autre brave est tombé…mais il ne sera pas mort en vain !
Un petit bémol sur l’édition qui contient quelques coquilles !