Une série en 3 volumes de Masaomi Kanzaki, éditée par Doki Doki
Résumé : Arrivé en seconde, Yûtarô n’a encore jamais touché une fille de sa vie. Alors qu’il se décide enfin à déclarer sa flamme à Yumeko, il découvre sa princesse en train de se faire tripoter par un autre ! Le même soir, il reçoit la visite de Bambina, déesse de l’amour canon en "liberté conditionnelle", envoyée pour réaliser un de ses vœux… Un vœu de puceau totalement irréalisable ! Coincée sur terre, Bambina s’intègre à la famille de Yûtarô et devient la coqueluche de tous ses amis...Le pauvre Yutaro est un puceau comme les autres. Il n'a pas de chance avec les filles et le jour où il compte déclarer sa flamme, il découvre l'élue de son coeur en pleine scéance de tripotage. Heureusement le Ciel prend pitié de lui et lui envoie Bambina, miss cupidon sans les flêches mais avec un caractère bien trempé!
Reprenant un concept très proche de “Ah, my goddess!”, la série trouve son originalité dans son personnage éponyme. Enfermée depuis 300 ans pour insubordination, Bambina se retrouve en liberté conditionnelle (pas banal déjà), la condition étant de réaliser le voeu de Yutaro (plus classique). Oui mais c'est mal connaître la jeune fille! Bambina préfère s'amuser avant tout. Avec son physique de brindille, la déesse est loin des saintes-nitouches lourdement poitrinées auxquelles les japonais nous ont habitué. Mini-seins (c'est elle qui le dit), ultra-indépendante, armée d'un humour sarcastique et à tendance exhibitionniste : Bambi est un bonbon acidulé qui se révélera de plus en plus touchante au fil des pages.
Du côté des garçons, rien de bien nouveau, on n'a rien inventé depuis... longtemps! Yutaro fait partie d'un petit groupe de puceaux ayant décidé de perdre leur virginité le plus tôt possible (ah, vous aussi ça vous rappelle quelque chose). Astiqueurs de manches invétérés, les cinq compères ne sont pas près de trouver l'âme soeur (ou juste la nana qui voudra bien d'eux)!
Il ne s'agit pas là d'une énième série ecchi indigeste mais d'une comédie romantique légère et sans prétention. L'humour est LA grande force du titre loin devant le côté sexy. Même si Bambina est souvent plus que court vêtue, c'est avant tout une machine à gags. On sourit plus souvent qu'on ne rit, mais l'humour, bien qu'en dessous de la ceinture, ne tombe pas dans le scabreux bien gras. Un très bon point. Et même si on retrouve les décors habituels de ce genre de comédie (école, plage, salle de bain), la lecture reste amusante et agréable.
Après nous avoir habitué aux séries d'action violentes comme Xenon et Hagané, Masaomi Kanzaki nous surprend avec son titre frais, drôle et plein de bonne humeur. Un genre dans lequel il a cherché à s'engouffrer depuis longtemps comme il le confie en post-face. Et c'est réussi : sans être ultra-originale, “Bambina” est un bon divertissement.