Les gaiden de Ken!

[feryoni]

l'ordre chronologique de l'histoire voudrait qu'on lise la légende de julia en first mais pour la suite c'est un peu kiff kiff ( un peu de toki, un peu de ken , un peu de raoh ) ou bien ?

[Erkael]

Ben tout se passe avant Hokuto no ken, c'est l'histoire des persos avant le début de l'histoire originale.

[FaLmOrN]

En tout cas de ce que j'en ai vu j'attends vraiment avec hate le gaiden de Toki.

une image que j'ai scannée dans un Comic Bunch qu'on m'a ramené du Japon :

[spoiler][/spoiler]

[Erkael]

Raoh 5: On arrive déjà au terme de cette courte série avec ce cinquième et dernier volume, mais malheureusement, et autant l’annoncer de suite, il ne tient pas toutes ses promesses. Si on avait été emballé dés le début par cet aspect de l’histoire tourné entièrement sur Raoh, le final est lui beaucoup moins passionnant, il manque même cruellement de panache.
Un des principaux intérêts de cette série était tous les clins d’œils et références faits à la série originale, et si on trouve encore dans ce tome, tel que Jagi, on ne comprend pas certains choix : dans le précédent volume, Ryuga, puissant guerrier avait été grièvement blessé par un adversaire qu’il n’avait même pas vu…les spéculations allaient bon train, qui cela pouvait-il être ? Jyuza le nuage ? Falco ? Rei peut être ? Et bien non, il s’agit d’un personnage totalement inconnu et manquant honteusement de la moindre once de charisme. Si on ne peut reprocher à la série d’introduire de nouveaux personnages, on ne comprend pas quelle importance celui ci pourrait revêtir. Il n’apparaît que le temps d’un chapitre, on n’avait jamais entendu parler de lui et on n’en entendra plus jamais parler ! Et Falco justement ? On pouvait espérer qu’il soit introduit, qu’on découvre l’épisode de sa jambe sous un autre point de vue…ce ne sera pas le cas.
Mais tout n’est pas négatif, car on découvre d’autres scènes sous un angle différent, tel que l’affrontement de Raoh face à Ryuken, mais aussi la montée en puissance de Ken et de sa réputation dans l’armée de Raoh, obligeant Raoh à faire le choix qui conclura son histoire…car justement dans ce volume, l’histoire de Ken rejoint celle de Raoh et on juxtapose les évènements : la défaite de Shin, la chute de Cassandra, les retrouvailles avec Toki…
Subsiste une incohérence : lors d’une scène flash-back le jeune Raoh promet de devenir fort et de reconstruire ce monde…qui n’a pas encore été détruit ! Ken est encore bébé à cette époque et le cataclysme à lieu alors qu’il est adulte…dommage.
En épilogue on retrouve Ryu, le fis de Raoh, mais on le retrouve enfant comme à la fin de Hokuto no ken, on aurait aimé le voir devenir successeur du Hokuto.

Quoi qu’il en soit, ce tome reste intéressant et on y trouve des moments forts, comme par exemple Roah brandissant son point vers le ciel…ceux qui ont lu la série originale connaissent déjà la signification de cela !

[Erkael]

Rei 2: Après un premier tome vraiment prenant mais qui comportait quelques défauts, on attendait ce second tome avec impatience afin d’avoir une vision plus globale de cette courte série…force est de constater que l’on est plutôt déçu !

Rei est accusé d’avoir assassiné la reine Eva, il est empoisonné, et replonge dans son passé…C’est sans nul doute un moment fort pour les fans qui retrouveront Yuda et Shuh, déjà présents dans le tome précédent, mais également Amiba qui apparaît ici et qui prouve une fois de plus à quel point il est fourbe. Ce passage est vraiment intéressant, on découvre un jeune Rei encore incertain, loin d’être aussi fort qu’il l’est maintenant, et le fan se régalera de retrouver la même scène qui a rendu Yuda fou de jalousie, ce qui conduira aux événements que l’on connaît (ou pas, mais dans ce cas, vous savez ce qu’il vous reste à faire : lisez Hokuto no ken !)
Outre Amiba, dans les nouveaux venus, ou plutôt dans les apparitions de vieilles connaissances, Shin fait son entrée, plutôt remarqué d’ailleurs. Deux autres personnages importants sont également de la partie mais ceux là sont inédits (en tout cas je n’ai pas reconnu celui qui se présente comme le « boss »).

Rei continue de s’imposer par son charisme, le trait est toujours aussi beau, la mise en page toujours aussi efficace…mais qu’est ce qui coince alors ? Le fan service !!
C’était déjà le problème dans le premier tome, on avait eu droit à un passage quasiment à ranger dans le hentai, mais ici, toutes les trois pages on a droit à des seins ou plus…d’ailleurs le tome s’ouvre sur un plan montrant le fessier d’une jeune fille… On se demande réellement quel est l’intérêt, et à la limite cela vient gâcher le plaisir de lecture, cela vient tuer l’intrigue !
Et c’est vraiment dommage car le fond est intéressant et emplie de références à la série originelle…

Souhaitons l’apparition rapide des grands maîtres et des affrontements d’envergure…l’auteur n’aura plus de prétexte pour y intégrer des scènes salaces.

[Coco Felken]

Pour le moment, La légende de Rei est le spin-off le plus décevant pour moi. Je vais même arrêter le titre que je trouve de plus en plus sans intérêt... (et oui, malgré "seulement" 2 tomes, qui couvrent tout de même le tiers de la série) On est bien loin de La légende de Raoh et je trouve même que graphiquement le style a du mal à s'imposer dans l'univers de Ken.

En ce qui concerne un ordre, il est évident qu'il faut avoir lu la première partie de la série d'origine avant de se lancer dans les spin-off. (jusqu'au tome 15 de l'édition de Kazé donc). Sinon, le lecteur se prend non seulement de gros spoils mais risque de ne pas comprendre certaines références et l'apparition de certains personnages...

[Erkael]

En ce qui concerne un ordre, il est évident qu'il faut avoir lu la première partie de la série d'origine avant de se lancer dans les spin-off. (jusqu'au tome 15 de l'édition de Kazé donc). Sinon, le lecteur se prend non seulement de gros spoils mais risque de ne pas comprendre certaines références et l'apparition de certains personnages...

En même temps, soyons honnètes, il n'y a pas grand intéret à lire les spin off si on ne connait pas Hokuto no ken...à part peut être Raoh...et encore...

[Coco Felken]

Ceux qui "commencent" Ken par la réédition de Kazé Manga doivent tout de même le savoir. Des souvenirs de Ken, on en a tous (enfin, ceux de la génération 80) mais on oublie vite les détails. Voir (ou lire) La légende de Julia avant les évènements de la série mère (ce qui était aisé puisque Kazé avait sorti le film et la "série" bien avant d'avoir rattrapé l'histoire dans la parution de Ken) pourrait en frustrer certains.

Sinon, comme dit lus haut, je trouve La légende de Raoh supérieure à Rei et Julia, même si le "film" sur Julia était pas mal du tout... Pour Rei, le voir tirer son coup n'était pas vraiment dans mes attentes de lecture.

[Erkael]

Rei 3: Rei est toujours à la recherche de l’assassin de la divine Eva, et après avoir fait le tour des pistes possibles, il ne reste q’un seul homme capable d’être en mesure de commettre un tel crime aussi discrètement…

L’étau se ressert et alors que l’ennemi à abattre est enfin identifié, les évènements vont se précipiter et bouleverser la donne.

On trouve de nombreuses guest-stars dans ce tome pour le plus grand plaisir des fans : Shin et ses lieutenants, Amiba, Yuda, et le personnage apparu dans le tome précédent, le « dandy moustachu », à savoir Zan, semble être le lieutenant de Yuda qui subira la colère de Ken dans la série d’origine.
Mais l’intérêt de ce tome ne réside pas dans les personnages connus, dont on connaît le destin (du moins pour ceux qui connaissent Hokuto no ken), mais dans les nouveaux venus qui ont une classe folle, bien plus que ceux apparus dans la « Légende de Raoh ».
En premier lieu on trouve donc le grand ennemi de la future fin de série, « le boss » si l’on peut dire ; mais également un autre qu’on avait entre-aperçu dans le second volume : un guerrier charismatique comme il y en a si peu dans Ken : un bagarreur qui ne maîtrise aucun art ! Et si par son design il est totalement original (et réussi), dans sa façon de combattre et sa personnalité, il renvoie à un mélange entre Juza et Ein, deux des personnages les plus attachants de la première série.

Mais ce tome nous réserve aussi d’autre surprises, tel qu’une révélation sur le jeune Yu, disciple autoproclamé de Rei, l’histoire de la création de la ville qui accueille l’action, et la perspective d’une grande bataille dans les tomes à venir avec les prémices qui se jouent ici.

Avec un dessin toujours aussi beau et, à l’inverse des deux premiers volumes, un fan service absent, on obtient un volume de grande qualité !

[Erkael]

Rei 4: On retrouve notre héros aux abdos saillants en plein milieu de son combat contre Rima ! Et cela fait plaisir de découvrir des personnages charismatiques autres que ceux que l’ont connaît déjà, d’autant plus que ce dernier est vraiment réussi…du moins c’est ce qu’on se dit jusqu’à ce qu’on apprenne qu’il s’agit d’un « mutant », d’une création de l’armée…là on touche au ridicule. On retrouve fréquemment ce type de personnages dans de nombreux titres, mais dans Ken ?
Pour le coup on le trouve de suite moins intéressant comme personnage.

Ensuite on se demande pourquoi lui et Rei se battent déjà, et on a beau chercher on ne trouve pas de réponses pour la simple et bonne raison qu’il n’y a en aucune. La dessus débarque Rofu, l’ancien maître de Rei, et alors que l’on apprend qu’il est bien l’assassin de Eva, nos trois guerriers discutent tranquillement.
Il y a à n’en pas douter un gros problème de narration dans ce tome (la série en générale), les situations s’enchaînent de manière un peu improbable, sans transition ou alors mal maîtrisées…c’est vraiment dommage.

Ajoutez à cela encore une dizaine de pages de nichons qui se baladent sans la moindre utilité, et là ça commence à faire beaucoup pour un seul tome ! Mais quel est donc l’intérêt de mettre ce fan service pitoyable ? Non pas que j’ai quoi que se soit contre les belles poitrines mais je ne lis pas Ken et ses dérivés pour ça !

Heureusement il y a aussi de très bonnes choses dans ce tome. Outre le personnage de Rima qui demeurent malgré intéressant, on est fasciné devant Rofu, qui se présente comme un monstre de puissance n’ayant rien à envier à Raoh, et ça fait plutôt plaisir de voir débarquer des personnages de ce niveaux dans les l’univers de la série. La scène du massacre est vraiment réussi, et on partage presque l’effroi ressenti par Yuda.
En fin de tome on assiste à une assemblée du Nanto qui a de quoi provoquer des frissons à tous les fans : Shin ; Yuda ; Souther ; Rihaku, représentant de Yuria et Ryuro, découvert dans le spin off de Raoh, représentant Shuh, réunis dans autour d’une même table ! C’est tout simplement mythique ! D’autant plus que cela vient rajouter du crédit au personnage de Ryuro qui n’avait malheureusement fait qu’un bref passage dans la série consacrée à Raoh.

Un tome qui possède du bon et du mauvais, mais on reste malgré tout sur une note plus positive (la rencontre des maîtres), donc on sort de la lecture avec un avis malgré tout plus positif.