Soul Eater

[Oro]

J'ai lu les 6premiers tomes et cela reprend bien l'anime pour le moment. Donc je suis vraiment pas déçu de retrouver les bons moment de l'anime dans le mangas. Je trouve le dessin très bien comme il est et je ne comprend pas ceux qui ont parler de dessin cubique
Il me semble avoir lu que l'histoire allait changer par rapport a l'anime et je suis pressé de voir où l'auteur va nous emenner.

En tout cas Sango je te conseil de lire la suite tu ne seras pas déçu

[Sango]

TKT!!
J'en suis déjà (ouin) au tome 4, et même si c'est pas transcendant d'originalité j'accroche vraiment!
Il y a un peu beaucoup de bastons mais comme je les trouve très bien réalisés ça ne me dérange pas encore. Par contre on perd pas de temps ça part déjà dans des histoires de grands méchants et tout et tout! Mais je les déguste parce que ça me fait déjà chier de savoir qu'il faudrat attendre les volumes d'aprrès!
Et comme tout les Naruto, One Piece, FMA, kekkaisho ont quasi ou ratrapé le rythme japonais ça va mettre dix ans à sortir, donc je profite de Soul Eat'.

[Erkael]

Vol 7: Comment réagir après les évènements du tome précédents, après le réveil du mal absolu ? On aurait pu s’attendre à rentrer directement dans le vif du sujet mais cela ne sera pas le cas, l’auteur préférant continuer à développer encore son univers, et personne ne s’en plaindra !
Comme un malheur n’arrive jamais seul, le réveil du grand dévoreur entraîne une vague de démence qui aura des conséquences dramatiques, en particulier le réveil de la grande sorcière Arachné qui comme son nom l’indique commande aux araignées…
De son coté, Shibusen s’organise pour la contre attaque et rappel à lui les Death Scythes…bref de grands moments en perspectives ! Les nouveaux venus partagent eux aussi ce grain de folie propre à la série, ils ont tous leur petits trucs, leurs tics obsessionnels, ce même genre de défauts qui les rends amusants, presque ridicule tout en ayant malgré tout un certain charisme. Et ici c’est Justin qui sort du lot, un prêtre proche du fanatisme qui passe sont temps à écouter de la musique trop forte, pour le coup il parle également trop fort et n’entend rien à ce qu’on lui dit même quand il pose lui même les questions…ridicule donc mais tellement bien trouvé.
Tous les évènements présents dans ce tome le rendent terriblement excitant, et on n’ose imaginer ce que nous réserve la suite ! Alors que l’on s’attendait à un affrontement contre le grand dévoreur l’auteur nous sort du chapeau une seconde terrible menace qui n’a pas grand chose à envier à la première. Et le pire c’est qu’il en garde sous le pied : parmi les trois sœurs Gorgone, on connaît déjà Medusa et Arachné, mais il en manque une, de même manque à l’appel quatre des huit Death Scythes…bref il va y avoir largement de quoi faire et c’est tant mieux !

L’ambiance loufoque est toujours de rigueur, bien que depuis le dernier volume les choses sont devenues beaucoup plus sérieuses, plus sombres…mais c’est justement cette alchimie qui contribue à faire la force et l’originalité de la série.
Le dessin ne faiblit pas et le chara design est toujours aussi original, les personnages dégagent quelque chose sans pour autant que l’auteur se sente obligé de nous pondre des clones de Sephiroth (…encore que…)

On en redemande !

[Sango]

7:
Depuis le début de la série je trouvais que l'histoire allait un peu trop vite.
Je trouvais le concept d'école encore mal installé. Dans ce tome on à le droit à quelques nouveaux décors, et à des scènes posés (celle du basket) qui permettent de s'attarder un peu sur les personnages autrement que dans des duels contre des méchants.
Mais dès la seconde partie du tome c'est repartie pour un tour. De nouveaux persos (gentils ou méchants), de nouvelles pistes à explorer, de nouveaux mystères....

Bref c'est toujours très sympa à lire même si je préfèrerais des arc plus interactifs entre les persos principaux, la c'est souvent un duo ou deux qui se déplace....

[Erkael]

vol 8: Comme dans chaque volume de cette série, il se passe mille choses dans celui ci, l’auteur continuant d’enchaîner les évènements sans aucun temps morts, sans laisser le temps au lecteur de souffler…pour cela, il devra attendre d’avoir terminé la lecture de son tome !

En vrac donc : affrontement de Black Star contre le samouraï Mifuné, retour de Medusa, traque d’objets sacrés de premier ordre, confrontation des deux sœurs sorcières, Kid qui lutte en plein désert dans un train mythique en folie, et future trahison annoncée (ou pas, mais en tout cas c’est présenté comme tel)…Bref il y a largement de quoi faire dans ce volume. L’auteur continuant le bal de ses personnages, les faisant apparaître au premier plan tour à tour, les grands oubliés de ce volume étant Soul et Maka. A l’inverse, Sid qui jusqu’à maintenant ne semblait être qu’un personnage secondaire, le genre de personnage sacrifiable, prend de plus en plus d’importance, et ce n’est pas plus mal car il est vraiment réussi. Pour ce qui est des personnages réussis, l’auteur introduit dans ce volume, le temps d’un affrontement, un subordonné d’Arachné au design pour le moins étrange mais qui a le mérite d’être vraiment original, tout en restant dans la veine décalée entre grotesque et inquiétant voulue par l’auteur pour sa série. Et le ton reste le même dans ce tome, on continue volontiers de se laisser séduire par cette ambiance Burtonesque drôle et baroque.
Le final du volume se veut pus inquiétant, des questions se posent sur la fidélité ou encore la loyauté de certains personnages…on en redemande volontiers !

[angous]

Moi aussi j'ai ressenti ça... Shinigami joue t'il un double jeu? On aurait donc 5 camps o_O!
[spoiler]Le camp mysterieux de Shinigami avec les 2 profs zombies là (que cherche t'il a faire???)
Le camp de Medusa
Le camp de Arachne
Le camp de Asura
Le camp des élèves et profs quoi[/spoiler]

Ca s'annonce excitant pour la suite.

Un seul reproche, un manque d'interaction entre les personnages... sinon Black Star devient inquietant lui aussi.

[Oro]

Je n'ai pas grand chose a rajouter a ce que vous avez dit sur le tome 7 et 8 mise a part que j'ai trouvé les dessins un poile moin bien par rapport aux précédents tomes.

[Oro]

Tome 9


L’histoire progresse petit à petit, tout comme nos héros et les autres étudiants qui apprennent diverses techniques pour venir à bout d’Arachnophobia. La lutte pour un objet oppose 3camps. Cela permet de nous montrer un combat entre le Zombi et Mifuné, deux personnages qui prennent de l’ampleur et que l’on aime voir combattre. On a aussi un petit zoom sur une autre équipe de Shibusen, aussi époustouflante que l’équipe de nos héros. Seul détail qui les différencie, l’auteur en fait une équipe surpuissante avec aucun défaut mais le point négatif est qu’ils n’ont pas de caractère comique, contrairement à nos héros. En parlant de caractère comique, on ne peut pas passer a travers un petit chapitre où l’auteur c’est carrément lâché avec Excalibure et un nouveau personnage victime de cet infâme bestiole.
On arrive à la fin du tome en aillant vu la quasi-totalité des personnages d’Atsushi Ohkubo ce que je trouve vraiment bien.

[Erkael]

vol 9: Encore une fois, et ce ne sera une surprise pour personne, il se passe mille et une choses dans ce neuvième tome de Soul Eater !
Après deux chapitres qui ralentissent un peu le rythme imposé par le volume précédent, les choses s’accélèrent de nouveau et personne ne s’en plaindra.

Le premier chapitre vient ici servir de transition, on y voit Kid faire des recherches sur Eibon, et surtout Crona qui obéit à sa mère malgré elle…la final de ce chapitre est absolument remarquable, l’auteur y déverse toute la noirceur et toute la tristesse qui emplit l’âme de Crona, un contraste mis en scène de fort bel manière…on est happé !
Le second chapitre, beaucoup plus comique, introduit un nouvel élève qui va s’allier avec Excalibur, l’épée légendaire mais également légendairement insupportable. Enormément d’humour, on passe un bon moment, mais au final on doute que ce chapitre ait des conséquences pour la suite, si ce n’est peut être de réintroduire de nouveaux élèves. Et il ne faudra pas attendre longtemps pour cela…

Shibusen doit aller récupérer un puissant artefact avant Arachnophobia…tout le monde s’organise ! Outre notre trio de héros, tous sont mis à contribution : les professeurs, les death scyths, ainsi qu’une nouvelle équipe d’élèves qui s’annoncent elle aussi prometteuse ! On retrouve un peu ici le syndrome Naruto avec un grand nombre d’intervenants ayant tous un rôle à jouer, renforçant la cohérence de l’univers. On assiste déjà a de multiples face à face, notamment celui opposant Mifune à Sid qui s’avère terriblement excitant, et le meilleur semble encore à venir !

[Sorrow]

Bon, histoire de creuser un peu, et de réalimenter ce topic de mon opinion... Et puis ras-le-bol du chroniquage par tome, qui devient limité, je fais ça au feeling :

Soul Eater, après neuf tomes, s'impose comme une de mes lectures préférées en shônen.

Il m'est difficile de décrire avec autant de précision que pour Kekkaishi (heureusement pour moi d'ailleurs^^) ce que je ressens à la lecture de ce manga. Et il m'est difficile de dire avec certitude que tout sort de l'ordinaire dans ce titre, et pourtant, c'est l'impression que j'en ai.

En effet, je ne perçois pas distinctement les caractéristiques du shônen, qui me sautent généralement aux yeux dans d'autres, tout en étant conscient qu'il en reste un, notamment dans le ton de l'histoire.
Cependant, même l'approche utilisée reste assez sombre et dans une tension permanente. Ainsi, le thème de la folie est exploité avec brio, apportant une ambiance originale à l'ensemble. Car l'ennemi n'est pas seulement en-dehors des murs de l'institut, et ne revête pas uniquement une forme physique. Il est aussi capable d'affecter ceux considérés comme les "good guys", et l'ami d'aujourd'hui peut devenir l'ennemi de demain.

C'est notamment le cas pour Soul, infecté avec le sang noir, et toujours à deux doigts de sombrer dans la folie, s'il avait la faiblesse de ne plus compter uniquement sur sa propre volonté pour progresser et se battre.
C'est aussi le cas de Stein, qui pour peu qu'il perde le contrôle de son esprit, pourrait se laisser aller à ses pulsions meurtrières, et faire des ravages parmi ses élèves.
Quant à Black Star, sa soif de puissance pourrait le conduire sur le chemin du Shura, ces démons ivres de rage et de combats, cherchant sans cesse à assouvir leur soif de bataille pour se renforcer, tel Aoshi dans Kenshin, après que celui-ci ait perdu ses compagnons.
La menace ne vient pas seulement du fait d'un ennemi immensément puissant de l'extérieur, le danger est ainsi omniprésent. Jusqu'à Médusa qui est parvenu à infiltrer à nouveau Shibusen à l'aide de Chrona, son enfant sur lequel son influence est immense. Chrona représente ainsi également un grand danger pour nos héros, par son instabilité dans ses sentiments et dans sa loyauté.
Et n'oublions pas le maître Shinigami, qui semble cacher de bien sombres secrets...

Tout ces éléments apportent une véritable complexité à l'histoire, et une certaine imprévisibilité sur le devenir des personnages au sein de leur camp. Si l'ambiance dans Fullmetal dégageait une certaine tension, les liens qui unissaient les personnages contribuaient cependant à lui donner un côté plus shônen classique (et c'est plus vrai que jamais dans l'avant dernier chapitre paru récemment...), avec son lot d'optimisme et de grandes paroles classiques du genre. Il n'en est rien dans Soul Eater. Il est difficile de dire que l'entente est au beau fixe entre les personnages et au sein des groupes de meisters et d'armes diaboliques, même si on sent un sentiment de camaraderie omniprésent entre eux.
Ils sont surtout des soldats au service de Shibusen, unis sous cette même bannière, et en tant que tel, ne s'interroge pas trop sur les grandes forces qui se sont mises en branle. Pour eux, les sorcières sont l'ennemi, et l'ennemi doit être abattu. Mais dans le fond, l'institut représente-t-il vraiment la justice dans ce monde ?
Soul Eater donne plutôt l'impression que deux camps aux idées opposées s'affrontent, soit pour imposer leur domination, soit pour maintenir le statut quo. L'approche est intéressante, et mérite d'être soulignée. J'ai plus l'impression qu'il n'y a pas de parti pris ou de jugements portés sur les motivations qui animent les personnages. La différence entre le bien et le mal n'est pas si marquée dans ce titre, contrairement à d'autres, et c'est peut-être ce qui fait son originalité.

Tout ces éléments sont renforcés par le style de l'auteur, qui a su créé une ambiance originale et particulière, où sans être glauque, on ressent tout de même une certaine forme "d'oppression", notamment à cause du design particulier des décors. Pourtant, le titre sait aussi se montrer drôle et plus léger, la preuve avec l'hilarant chapitre bonus mettant en scène l'imbuvable Excalibur dans le tome 9 (mention spéciale au discours interminable prenant la moitié d'une page, dont la note d'avertissement au lecteur m'a bien fait rire, car tellement vraie).

Bref, il y a une certaine force dans la narration et le ton déployé dans ce titre, qui le place au-dessus du lot des shônens-blockbusters ne proposant que des combats à la chaîne avec un déchaînement de nouvelles techniques à chaque rencontre. Une ambiance parfaitement maîtrisée qui se confirme un peu plus à chaque volume, et impose Soul Eater parmi les grands titres du genre.



Bon, ça suffira pour l'instant, même s'il y a encore tellement à dire là-dessus...
La prochaine fois, nous verrons pourquoi les personnages et les pouvoirs de Soul Eater sont vachement biens.