Dämons
Posté : 11 juin 2009, 19:43
DÄMONS
Auteur : Yonehara Hideyuki (sur une nouvelle de Tezuka Osamu)
Nombre de tomes au Japon : 13 (terminé chez Akitashoten)
Nombre de tomes en France : 2 (en cours chez Doki Doki)
Genre : Action/Science Fiction
Prix : 6.50€
Vol.1 :
Nouveau shonen d’action qui parait aux éditions Doki-Doki, « Dämons » débarque et ça va faire mal !
Daimon Heito, spécialiste en nanotechnologie, alors que ses supérieurs décident de s’engager dans l’armement lui refuse. Prenant cet acte comme de la trahison, cinq de ses « amis », s’en prennent à lui en arrachant ses deux bras et en tuant sa femme et sa fille. Alors qu’il est laissé pour mort, il est recueilli par le professeur Becker et son « assistant » Robert. Il prend alors connaissance du « Zethmos », une force psychique qu’il se devra de maitriser afin de pouvoir bouger les prothèses dont il est doté. Commence alors une terrible traque contre ses « amis », avec pour unique moteur la rage et la vengeance.
C’est avec un grand plaisir que les lecteurs français vont pouvoir découvrir un nouveau manga d’Yonehara (auteur de « Full Ahead ! Coco » chez Doki-Doki lui aussi). Et pour notre plus grand plaisir, il ne revient pas « vraiment » seul, puisque c’est le grand Tezuka qui est à l’origine de tout. En effet, l’histoire de base reprend « librement », une nouvelle du « Dieu du manga », en l’occurrence « Tetsu no Senritsu » (Mélodie de ferraille). Nul ne doute qu’avec une telle « base », le scénario devrait être d’un bon niveau et après lecture, c’est effectivement le cas. Une histoire avec pour thème central la « vengeance » d’un homme solitaire, ronger par la haine. Une histoire qui rappelle un peu celle de Robocop (je vous l’accorde c’est totalement hors sujet), avec pour ceux qui s’en rappel, l’agent Murphy qui se fait fusiller, estropier, avant de devenir le « super policier robot » que l’on connait et qui partira se venger de ses agresseur. Pour revenir plus en détail sur le tome, le premier chapitre nous plante le décor avec une démonstration de force de la part d’Heito. Tandis que le reste du volume, revient sur le « passé » et nous explique toute l’histoire depuis le début. L’auteur nous présente un personnage principal solitaire et torturé à souhait (un peu dans le genre de Guts dans Berserk) et le personnage prend rapidement une certaine « ampleur ». Heito, est façonné au travers des diverses épreuves qu’il passe au cours de ce tome et le lecteur ne peut que se plaire à découvrir les moindres détails de la vie et les multiples facettes du personnage. Parlons maintenant du graphisme, avec un style que certains lecteurs connaissent déjà et qui n’a d’ailleurs pas trop évolué depuis « Full Ahead ! Coco ». Un style reconnaissable aisément, avec des personnages et décors vraiment détaillés. Concernant la mise en pages et la découpe, encore une fois l’ensemble fait très « cinématographique » à croire que l’ensemble pourrait servir de story-board pour un film.
L’édition proposée par Doki-Doki est d’une qualité constante. En cadeau le lecteur aura l’agréable surprise de recevoir un marque-pages à l’image du manga.
Un premier tome qui pose donc les bases d’un manga, qui s’en nul doute sera très plaisant à suivre. Une histoire bien trouvée, des dessins agréables, une action et découpe claire et lisible, que demander de plus ? Le lecteur « avalera » sans sourciller les 192 pages de ce volume et s’hâtera de foncer sur le second.
Vol.2 :
Comme une bonne nouvelle n’arrive jamais seule, c’est une double dose de Dämons que l’éditeur nous fournit pour le lancement de la série. Et c’est avec plaisir qu’on saute dessus.
On retrouve Heito, toujours en « quête » d’un de ses anciens amis dans la ville de Paris. Il trouve rapidement la piste de l’un d’eux à savoir Jest Lawrence. Ce dernier qui est un tueur à gages renommé dans le milieu, comme ne ratant jamais sa cible. On apprend entre autres qu’il mène une vie tranquille (pour autant qu’elle puisse l’être pour un tueur à gage) et qu’il est éprit d’une dénommée Maria. Une fois sa trace retrouvée, Heito s’empresse de se faire remarquer, avant de livrer son premier « grand duel » et d’assouvir sa soif de vengeance.
Voici le deuxième tome et un tome bien différent du premier puisqu’il est légèrement plus basé sur l’action. Un volume qui fait d’ailleurs la part belle à Jest, ce qui permet au lecteur d’en apprendre un peu plus sur ce personnage méconnu pour le moment. On voit alors qu’il a une vie quasiment normale depuis la mort d’Heito et que pire encore il va se marier. Lorsque la mort de Maria intervient, la descente aux enfers que subit Jest n’est pas s’en rappeler celle d’Heito. D’ailleurs, le lecteur peut se demander si Heito n’y est pas pour quelque chose dans cette mort qui intervient quand il le faut. Puis l’action ce recentre sur Heito, mais surtout sur son duel avec Jest justement. Un duel qui remet les nanomachine au centre de l’intrigue, puisque Jest en possède dans ses deux bras, ce qui lui permet de les transformer en armes. Fait qui rappel par ailleurs, étrangement le manga ARMS, mais vraiment rapidement. Derrière la simple histoire de « vengeance » l’auteur met tout de même en place quelques mystères, notamment grâce à ces nanomachine et à la société LogosDea. Petite remarque aussi sur l’impression générale que laisse le manga, avec les thèmes abordés, mais aussi le côté sombre du manga, il pourrait presque être classé Seinen. Encore une fois ici, l’auteur confirme sa façon de faire très « cinématographique » surtout concernant la mise en page. L’action est vraiment claire et bien détaillé, loin d’un manga où l’on pourrait ne rien comprendre pendant les phases d’action. Ici l’auteur maitrise parfaitement son sujet et cela ce ressent directement. Content de voir par ailleurs que l’action prend place en France, c’est relativement assez rare dans un manga de voir l’histoire se dérouler en dehors du Japon.
Rien à noter concernant l’édition, petite mention pour toute la promotion faite pour le titre, ainsi que la sortie simultanée des deux premiers tomes.
En conclusion, un deuxième volume qui confirme les bonnes impressions du lecteur. Un manga à la limite entre shonen/seinen, avec une histoire plutôt sombre. Un scénario simple, clair, mais qui pose tout de même certaines interrogations et pour finir un trait maitrisé, ainsi qu’une découpe efficace. On ne peut que demander la suite, après la lecture de ce tome !
Auteur : Yonehara Hideyuki (sur une nouvelle de Tezuka Osamu)
Nombre de tomes au Japon : 13 (terminé chez Akitashoten)
Nombre de tomes en France : 2 (en cours chez Doki Doki)
Genre : Action/Science Fiction
Prix : 6.50€
Vol.1 :
Nouveau shonen d’action qui parait aux éditions Doki-Doki, « Dämons » débarque et ça va faire mal !
Daimon Heito, spécialiste en nanotechnologie, alors que ses supérieurs décident de s’engager dans l’armement lui refuse. Prenant cet acte comme de la trahison, cinq de ses « amis », s’en prennent à lui en arrachant ses deux bras et en tuant sa femme et sa fille. Alors qu’il est laissé pour mort, il est recueilli par le professeur Becker et son « assistant » Robert. Il prend alors connaissance du « Zethmos », une force psychique qu’il se devra de maitriser afin de pouvoir bouger les prothèses dont il est doté. Commence alors une terrible traque contre ses « amis », avec pour unique moteur la rage et la vengeance.
C’est avec un grand plaisir que les lecteurs français vont pouvoir découvrir un nouveau manga d’Yonehara (auteur de « Full Ahead ! Coco » chez Doki-Doki lui aussi). Et pour notre plus grand plaisir, il ne revient pas « vraiment » seul, puisque c’est le grand Tezuka qui est à l’origine de tout. En effet, l’histoire de base reprend « librement », une nouvelle du « Dieu du manga », en l’occurrence « Tetsu no Senritsu » (Mélodie de ferraille). Nul ne doute qu’avec une telle « base », le scénario devrait être d’un bon niveau et après lecture, c’est effectivement le cas. Une histoire avec pour thème central la « vengeance » d’un homme solitaire, ronger par la haine. Une histoire qui rappelle un peu celle de Robocop (je vous l’accorde c’est totalement hors sujet), avec pour ceux qui s’en rappel, l’agent Murphy qui se fait fusiller, estropier, avant de devenir le « super policier robot » que l’on connait et qui partira se venger de ses agresseur. Pour revenir plus en détail sur le tome, le premier chapitre nous plante le décor avec une démonstration de force de la part d’Heito. Tandis que le reste du volume, revient sur le « passé » et nous explique toute l’histoire depuis le début. L’auteur nous présente un personnage principal solitaire et torturé à souhait (un peu dans le genre de Guts dans Berserk) et le personnage prend rapidement une certaine « ampleur ». Heito, est façonné au travers des diverses épreuves qu’il passe au cours de ce tome et le lecteur ne peut que se plaire à découvrir les moindres détails de la vie et les multiples facettes du personnage. Parlons maintenant du graphisme, avec un style que certains lecteurs connaissent déjà et qui n’a d’ailleurs pas trop évolué depuis « Full Ahead ! Coco ». Un style reconnaissable aisément, avec des personnages et décors vraiment détaillés. Concernant la mise en pages et la découpe, encore une fois l’ensemble fait très « cinématographique » à croire que l’ensemble pourrait servir de story-board pour un film.
L’édition proposée par Doki-Doki est d’une qualité constante. En cadeau le lecteur aura l’agréable surprise de recevoir un marque-pages à l’image du manga.
Un premier tome qui pose donc les bases d’un manga, qui s’en nul doute sera très plaisant à suivre. Une histoire bien trouvée, des dessins agréables, une action et découpe claire et lisible, que demander de plus ? Le lecteur « avalera » sans sourciller les 192 pages de ce volume et s’hâtera de foncer sur le second.
Vol.2 :
Comme une bonne nouvelle n’arrive jamais seule, c’est une double dose de Dämons que l’éditeur nous fournit pour le lancement de la série. Et c’est avec plaisir qu’on saute dessus.
On retrouve Heito, toujours en « quête » d’un de ses anciens amis dans la ville de Paris. Il trouve rapidement la piste de l’un d’eux à savoir Jest Lawrence. Ce dernier qui est un tueur à gages renommé dans le milieu, comme ne ratant jamais sa cible. On apprend entre autres qu’il mène une vie tranquille (pour autant qu’elle puisse l’être pour un tueur à gage) et qu’il est éprit d’une dénommée Maria. Une fois sa trace retrouvée, Heito s’empresse de se faire remarquer, avant de livrer son premier « grand duel » et d’assouvir sa soif de vengeance.
Voici le deuxième tome et un tome bien différent du premier puisqu’il est légèrement plus basé sur l’action. Un volume qui fait d’ailleurs la part belle à Jest, ce qui permet au lecteur d’en apprendre un peu plus sur ce personnage méconnu pour le moment. On voit alors qu’il a une vie quasiment normale depuis la mort d’Heito et que pire encore il va se marier. Lorsque la mort de Maria intervient, la descente aux enfers que subit Jest n’est pas s’en rappeler celle d’Heito. D’ailleurs, le lecteur peut se demander si Heito n’y est pas pour quelque chose dans cette mort qui intervient quand il le faut. Puis l’action ce recentre sur Heito, mais surtout sur son duel avec Jest justement. Un duel qui remet les nanomachine au centre de l’intrigue, puisque Jest en possède dans ses deux bras, ce qui lui permet de les transformer en armes. Fait qui rappel par ailleurs, étrangement le manga ARMS, mais vraiment rapidement. Derrière la simple histoire de « vengeance » l’auteur met tout de même en place quelques mystères, notamment grâce à ces nanomachine et à la société LogosDea. Petite remarque aussi sur l’impression générale que laisse le manga, avec les thèmes abordés, mais aussi le côté sombre du manga, il pourrait presque être classé Seinen. Encore une fois ici, l’auteur confirme sa façon de faire très « cinématographique » surtout concernant la mise en page. L’action est vraiment claire et bien détaillé, loin d’un manga où l’on pourrait ne rien comprendre pendant les phases d’action. Ici l’auteur maitrise parfaitement son sujet et cela ce ressent directement. Content de voir par ailleurs que l’action prend place en France, c’est relativement assez rare dans un manga de voir l’histoire se dérouler en dehors du Japon.
Rien à noter concernant l’édition, petite mention pour toute la promotion faite pour le titre, ainsi que la sortie simultanée des deux premiers tomes.
En conclusion, un deuxième volume qui confirme les bonnes impressions du lecteur. Un manga à la limite entre shonen/seinen, avec une histoire plutôt sombre. Un scénario simple, clair, mais qui pose tout de même certaines interrogations et pour finir un trait maitrisé, ainsi qu’une découpe efficace. On ne peut que demander la suite, après la lecture de ce tome !