Ah!Mais je n'en doutes pas...Et puis,même si il y a sûrement des points communs,je ne trouve pas comparable death note avec le prince des tenebres...Wang Tianjun a écrit :Pour minerve et Otaku62 : si vous cherchez la comparaison avec Death Note, il y a bien pire !
Le Prince des Tenebres
Re: Le Prince des Tenebres
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Wang Tianjun
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Re: Le Prince des Tenebres
Le prince des ténèbres 3
Ce troisième tome reprend là où le second nous avait laissé, dans une tension plus que palpable ou se retrouvent les grandes figures de la série, dans une station service au bord de l’incendie. Andô pourra-t-il rester éternellement indifférent face à cette situation de crise ?
Les choses avancent à grand pas dans ce début de tome. D’une part Ando s’implique d’avantage, jusqu’à finir par se faire remarquer pour de bon. Le voici totalement entrée dans ce monde de violence, pris entre deux feux : les Grasshopper d’un côté, et de l’autre la société Anderson, un groupe étranger qui modernise la ville. On appréciera également la relation privilégiée qu’entretient l’idéaliste Inukai avec notre héros, le désignant comme son garde-fou, ou le futur juge de ses actes. Il apparaît alors une situation digne de 20th Century boys, à savoir un héros dépassé par son destin, et un adversaire qui joue avec lui.
Si le fond est plutôt bien présent, avec une description toujours plus fine des forces en présence, on regrette la trop grande naïveté de la narration. Certaines coïncidences sont un peu simplettes, comme l’apparition d’Anderson Jr dans la classe d’Ando, et des plans trop grossiers (le coup de la poutre !). L’apparition d’une nouvelle tueuse à gages, venant éclipser la cigale, se fait de manière bien trop classique, et il en est de même avec sa rencontre, encore une fois due au hasard, avec le héros. Ces quelques points viennent malheureusement faire perdre de la crédibilité à la série, pourtant prometteuse.
Après trois tomes, le prince des ténèbres s’est bâti sur des bases très plaisantes, et des personnages qui donnent envie d’en savoir plus. Mais ces quelques défauts empêchent à la série d’exprimer tout son potentiel. Mais la série étant en constante progression, on ne peut qu’espérer une amélioration pour la suite. Travail encourageant, poursuivez vos efforts !
Ce troisième tome reprend là où le second nous avait laissé, dans une tension plus que palpable ou se retrouvent les grandes figures de la série, dans une station service au bord de l’incendie. Andô pourra-t-il rester éternellement indifférent face à cette situation de crise ?
Les choses avancent à grand pas dans ce début de tome. D’une part Ando s’implique d’avantage, jusqu’à finir par se faire remarquer pour de bon. Le voici totalement entrée dans ce monde de violence, pris entre deux feux : les Grasshopper d’un côté, et de l’autre la société Anderson, un groupe étranger qui modernise la ville. On appréciera également la relation privilégiée qu’entretient l’idéaliste Inukai avec notre héros, le désignant comme son garde-fou, ou le futur juge de ses actes. Il apparaît alors une situation digne de 20th Century boys, à savoir un héros dépassé par son destin, et un adversaire qui joue avec lui.
Si le fond est plutôt bien présent, avec une description toujours plus fine des forces en présence, on regrette la trop grande naïveté de la narration. Certaines coïncidences sont un peu simplettes, comme l’apparition d’Anderson Jr dans la classe d’Ando, et des plans trop grossiers (le coup de la poutre !). L’apparition d’une nouvelle tueuse à gages, venant éclipser la cigale, se fait de manière bien trop classique, et il en est de même avec sa rencontre, encore une fois due au hasard, avec le héros. Ces quelques points viennent malheureusement faire perdre de la crédibilité à la série, pourtant prometteuse.
Après trois tomes, le prince des ténèbres s’est bâti sur des bases très plaisantes, et des personnages qui donnent envie d’en savoir plus. Mais ces quelques défauts empêchent à la série d’exprimer tout son potentiel. Mais la série étant en constante progression, on ne peut qu’espérer une amélioration pour la suite. Travail encourageant, poursuivez vos efforts !
"Ah.. je suis en train.... de tomber en morceaux..."
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Wang Tianjun
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Re: Le Prince des Tenebres
Fichtre, un topic à l'abandon depuis deux tomes ! 
Tome 4
Poursuivi par La Guêpe, tueuse employée par la société Anderson, Andô se fait sauver par son ennemi, Inukaï. Mais il doit alors subir de manière impuissante la nouvelle provocation du leader des Grasshoppers, qui dévoile ses véritables intentions dans un discours diffusé sur internet. L’occasion de comprendre l’importance qu’a pris ce groupe armé, et son influence sur la ville de Nékota.
Ce nouvel opus du prince des ténèbres est alors l’occasion de décrire l’avènement d’un dictateur et de la manière dont une population peut être manipulée. Les propos extrémistes du leader sont perçus par l’ensemble de la population et il n’y a qu’Ando pour remettre en question cette autorité... Si le tout est un peu trop théâtralisé pour être honnête, on parvient à comprendre pourquoi les gens suivent aussi aveuglément le jeune homme. Il faut dire que l’ennemi en place, Anderson, représente à merveille l’envahisseur (américain), et le parallèle avec le sentiment nationaliste japonais est facile à faire.
La manipulation se fait également au niveau politique puisque des pressions s’exercent sur le maire de la ville, obligé de prendre un garde du corps des plus originaux. Certaines rencontres, certains évènements manquent toujours de crédibilité et sont surtout là pour faire monter le suspens le temps de la respiration du chapitre, et le divertissement pur reste de rigueur. Cependant ce tome est un peu plus choral que les précédents, et les choses se mettent à bouger dans tous les sens. Pourtant, le personnage d’Andô n’est pas en reste, toujours en proie à ses doutes. A présent que le héros est seul contre tous, il comprend également ce qui pousse les gens à suivre Inukaï. De ce fait, sa motivation de changer les choses connait des hauts et des bas, humanisant le personnage qui excelle dans son rôle.
Les défauts de la série sont toujours là, mais ce tome a le mérite de les faire oublier en lançant enfin une guerre ouverte entre les différents clans. Le lecteur plonge ainsi dans une réflexion assez sommaire sur la manipulation de masses, mais intéressante pour peu qu’on oublie certaines facilités. Si certains personnages sont des monstres de charisme, d’autres sauront nous sensibiliser par leur humanité et leur impuissance. Pour peu que l’on mette de côté les invraisemblances et les clichés, on se laisse enfin emporter pleinement par les ténèbres du prince.
Tome 5
Après qu'Inukaï ait monté toute la population contre Anderson, le fils de cette famille est en proie de flammes provoquées intentionnellement. Ando et son frère, proche du lieu du drame, décident d'intervenir. Pendant ce temps, La Cigale, engagé pour protéger le maire, doit faire face à d'autres redoutables tueurs à gages.
C'est donc dans une action tambour battante que nous plonge ce cinquième volume du Prince des Ténèbres. Ici, les tergiversations habituelle de son personnage central laissent place à des actions héroïques dans le feu des évènements. Enfin, Ando décide de ne pas rester dans l'ombre, et de prendre son destin en main. Enfin, Ando prend des allures de héros, sous l'impulsion de son frère, qui, dépourvu de pouvoir, dénote d'une implacable volonté. Néanmoins, la frontière avec les ténèbres ne sont pas très loin lorsqu'Ando se rend compte de l'étendue de ses possibilités. On comprend alors qu'aucun personnage n'est véritablement totalement bon ni mauvais, et les perspectives de conclusion de l'œuvre, arrivant à son milieu, semblent profondément intéressantes.
En parallèle, le combat de La Cigale est tout aussi prenant, avec un face à face très attendu avec La Baleine, autre tueur réputé du milieu. Si certains retournements sont assez convenus et faciles, il n'empêche que la narration reste captivante. Notre tueur dénote une fois de plus d'une personnalité très complexe, recherchant une vérité dans ses meurtres quand d'autres ne pensent qu'à encaisser un chèque...
Au final, les héros sont en questionnement permanent et le suspens du tome ne retombe jamais, tandis qu'une véritable page se tourne. Un volume passionnant, même si l'on peut regretter l'absence, ou presque, d'Inukaï dans le tome, et que la série ne décolle enfin alors qu'une moitié de l'histoire vient de s'achever.
Tome 4
Poursuivi par La Guêpe, tueuse employée par la société Anderson, Andô se fait sauver par son ennemi, Inukaï. Mais il doit alors subir de manière impuissante la nouvelle provocation du leader des Grasshoppers, qui dévoile ses véritables intentions dans un discours diffusé sur internet. L’occasion de comprendre l’importance qu’a pris ce groupe armé, et son influence sur la ville de Nékota.
Ce nouvel opus du prince des ténèbres est alors l’occasion de décrire l’avènement d’un dictateur et de la manière dont une population peut être manipulée. Les propos extrémistes du leader sont perçus par l’ensemble de la population et il n’y a qu’Ando pour remettre en question cette autorité... Si le tout est un peu trop théâtralisé pour être honnête, on parvient à comprendre pourquoi les gens suivent aussi aveuglément le jeune homme. Il faut dire que l’ennemi en place, Anderson, représente à merveille l’envahisseur (américain), et le parallèle avec le sentiment nationaliste japonais est facile à faire.
La manipulation se fait également au niveau politique puisque des pressions s’exercent sur le maire de la ville, obligé de prendre un garde du corps des plus originaux. Certaines rencontres, certains évènements manquent toujours de crédibilité et sont surtout là pour faire monter le suspens le temps de la respiration du chapitre, et le divertissement pur reste de rigueur. Cependant ce tome est un peu plus choral que les précédents, et les choses se mettent à bouger dans tous les sens. Pourtant, le personnage d’Andô n’est pas en reste, toujours en proie à ses doutes. A présent que le héros est seul contre tous, il comprend également ce qui pousse les gens à suivre Inukaï. De ce fait, sa motivation de changer les choses connait des hauts et des bas, humanisant le personnage qui excelle dans son rôle.
Les défauts de la série sont toujours là, mais ce tome a le mérite de les faire oublier en lançant enfin une guerre ouverte entre les différents clans. Le lecteur plonge ainsi dans une réflexion assez sommaire sur la manipulation de masses, mais intéressante pour peu qu’on oublie certaines facilités. Si certains personnages sont des monstres de charisme, d’autres sauront nous sensibiliser par leur humanité et leur impuissance. Pour peu que l’on mette de côté les invraisemblances et les clichés, on se laisse enfin emporter pleinement par les ténèbres du prince.
Tome 5
Après qu'Inukaï ait monté toute la population contre Anderson, le fils de cette famille est en proie de flammes provoquées intentionnellement. Ando et son frère, proche du lieu du drame, décident d'intervenir. Pendant ce temps, La Cigale, engagé pour protéger le maire, doit faire face à d'autres redoutables tueurs à gages.
C'est donc dans une action tambour battante que nous plonge ce cinquième volume du Prince des Ténèbres. Ici, les tergiversations habituelle de son personnage central laissent place à des actions héroïques dans le feu des évènements. Enfin, Ando décide de ne pas rester dans l'ombre, et de prendre son destin en main. Enfin, Ando prend des allures de héros, sous l'impulsion de son frère, qui, dépourvu de pouvoir, dénote d'une implacable volonté. Néanmoins, la frontière avec les ténèbres ne sont pas très loin lorsqu'Ando se rend compte de l'étendue de ses possibilités. On comprend alors qu'aucun personnage n'est véritablement totalement bon ni mauvais, et les perspectives de conclusion de l'œuvre, arrivant à son milieu, semblent profondément intéressantes.
En parallèle, le combat de La Cigale est tout aussi prenant, avec un face à face très attendu avec La Baleine, autre tueur réputé du milieu. Si certains retournements sont assez convenus et faciles, il n'empêche que la narration reste captivante. Notre tueur dénote une fois de plus d'une personnalité très complexe, recherchant une vérité dans ses meurtres quand d'autres ne pensent qu'à encaisser un chèque...
Au final, les héros sont en questionnement permanent et le suspens du tome ne retombe jamais, tandis qu'une véritable page se tourne. Un volume passionnant, même si l'on peut regretter l'absence, ou presque, d'Inukaï dans le tome, et que la série ne décolle enfin alors qu'une moitié de l'histoire vient de s'achever.
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Re: Le Prince des Tenebres
Le prince des ténèbres 6
Suite au récent décès du maire, une nouvelle élection se prépare. Le candidat Tatsumi semble partir favori pour l'obtention du poste, grâce au soutien des Grasshoppers. Le groupe d'auto-défense organise d'ailleurs un rassemblement dans les jours à venir, mais le lieu de l'évènement reste secret... ce qui ne fait pas les affaires de Andô, qui est bien décidé à intervenir, après avoir pris conscience de l'étendue de son pouvoir.
Après l'action trépidante du volume précédent, les nouvelles péripéties commencent mollement. Les auteurs prennent le temps de forger un climat un peu plus tendu qu'à l'accoutumée, avec l'imminence du regroupement des adeptes d'Inukai. Cependant, on a surtout l'impression de ne pas apprendre grand-chose de nouveau, et on aimerait que les choses avancent un peu plus rapidement. Le clivage entre partisans de sauterelles et les familles d'employés de la société Anderson sont déjà vues et revues.
Fort heureusement, l'action pure et dure reprend ses droits par la suite. Un jeu du chat et de la souris s'instaure entre Andô, qui cherche à s'infiltrer dans le rassemblement, et le patron du Duce, homme de main d'Inukaï, qui cherche à s'en débarrasser. En plus de sa carrure imposante, cette homme possède des pouvoirs télékinétiques très impressionnants, que l'on a déjà pu apercevoir dans les premiers tomes, mais qui déploient ici toute leur ampleur. On se demande bien comment notre pauvre héros va pouvoir s'en sortir. En effet, malgré quelques monstres de foires, les personnages restent à un niveau humain, et la mort très brutale et inattendue de l'un d'entre eux viendra nous le rappeler.
Ce sixième opus du prince des ténèbres n'arrive pas à trouver le juste compris entre tergiversations assez inutiles et action trop gratuite. Néanmoins, il a le mérite de mettre l'échelle de puissance des personnages à un autre niveau, avec le redoutable patron du Duce, mais aussi notre héros qui va devoir pousser l'étendue de son pouvoir dans ses derniers retranchements, dans une scène finale incroyable, et... assourdissante !
Suite au récent décès du maire, une nouvelle élection se prépare. Le candidat Tatsumi semble partir favori pour l'obtention du poste, grâce au soutien des Grasshoppers. Le groupe d'auto-défense organise d'ailleurs un rassemblement dans les jours à venir, mais le lieu de l'évènement reste secret... ce qui ne fait pas les affaires de Andô, qui est bien décidé à intervenir, après avoir pris conscience de l'étendue de son pouvoir.
Après l'action trépidante du volume précédent, les nouvelles péripéties commencent mollement. Les auteurs prennent le temps de forger un climat un peu plus tendu qu'à l'accoutumée, avec l'imminence du regroupement des adeptes d'Inukai. Cependant, on a surtout l'impression de ne pas apprendre grand-chose de nouveau, et on aimerait que les choses avancent un peu plus rapidement. Le clivage entre partisans de sauterelles et les familles d'employés de la société Anderson sont déjà vues et revues.
Fort heureusement, l'action pure et dure reprend ses droits par la suite. Un jeu du chat et de la souris s'instaure entre Andô, qui cherche à s'infiltrer dans le rassemblement, et le patron du Duce, homme de main d'Inukaï, qui cherche à s'en débarrasser. En plus de sa carrure imposante, cette homme possède des pouvoirs télékinétiques très impressionnants, que l'on a déjà pu apercevoir dans les premiers tomes, mais qui déploient ici toute leur ampleur. On se demande bien comment notre pauvre héros va pouvoir s'en sortir. En effet, malgré quelques monstres de foires, les personnages restent à un niveau humain, et la mort très brutale et inattendue de l'un d'entre eux viendra nous le rappeler.
Ce sixième opus du prince des ténèbres n'arrive pas à trouver le juste compris entre tergiversations assez inutiles et action trop gratuite. Néanmoins, il a le mérite de mettre l'échelle de puissance des personnages à un autre niveau, avec le redoutable patron du Duce, mais aussi notre héros qui va devoir pousser l'étendue de son pouvoir dans ses derniers retranchements, dans une scène finale incroyable, et... assourdissante !
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Re: Le Prince des Tenebres
Un tome 7 vraiment incroyable 
cette série me surprend agréablement de tome en tome, dommage qu'il n'y en ait que 10...
Le prince des ténèbres 7
Andô parvient enfin à se débarrasser de son terrible poursuivant qu'est le patron du Duce. Mais s'il semble s'écrouler de fatigue, son objectif principal n'est pas encore accompli. En effet, Inukaï, leader des Grasshoppers, est sur le point de lancer le rassemblement de ses adeptes et d'offrir un discours historique. Notre jeune héros arrivera-t-il à temps pour l'en empêcher ?
Ce septième tome du Prince des ténèbres arrive sans doute à un des points culminants de son histoire. L'intensité de ce moment-clé est avant tout souligné par la forme que prennent les évènements : Le lieu du rassemblement s'éclaire de manière démesurée, et n'a d'égale que l'ambition du leader-né des Grasshopper. Pour y arriver, Andô devra puiser dans ses dernières ressources, et le face-à-face tant attendu prend autant une importance pour lui que pour son adversaire. En effet, Inukaï semble avoir organisé ce meeting non pas pour convaincre ses adeptes, mais pour se convaincre lui-même de sa destinée, en évaluant si quelqu'un est digne de lui barrer la route. Ce rassemblement est d'autant plus intense que la majeure partie des forces importantes de l'œuvre y sont réunies, notamment la police qui s'était faite assez transparente jusqu'ici. La séquence fait donc monter l'intensité dramatique à la manière d'un final percutant... et à la conclusion des plus bouleversantes.
Le manga prend alors une dimension nouvelle, percutante, en osant ce que la plupart des autres titres se refusent à faire. On en ressortira alors profondément choqué devant ce retournement de situation changeant complètement la donne. En quelques pages qu'il est difficile de tourner, le mangaka nous fait oublier les quelques maladresses de son récit et nous emmène dans une autre sphère de lecture. On pourrait alors croire que la transition serait impossible, mais elle se fait pourtant de manière très simple et logique. Les nouveaux enjeux, les nouvelles motivations et les caractères qui se révèlent sont autant de points qui rendent l'attente du volume suivant des plus insoutenables.
Il y a sans doute quelques facilités dans le volume, dans le déroulement parfois trop rapide des péripéties, et de l'accès parfois tout tracé de jeunes gens innocents vers un monde qui les dépasse. Mais peu importe, tant le scénario impose par son audace et par la maitrise de son intensité. Il est simplement regrettable que la série ait mis autant de temps pour se réveiller. De nombreux lecteurs passeront sans doute à côté des qualités de ce chef-d'œuvre endormi... et cela est bien dommage !
cette série me surprend agréablement de tome en tome, dommage qu'il n'y en ait que 10...Le prince des ténèbres 7
Andô parvient enfin à se débarrasser de son terrible poursuivant qu'est le patron du Duce. Mais s'il semble s'écrouler de fatigue, son objectif principal n'est pas encore accompli. En effet, Inukaï, leader des Grasshoppers, est sur le point de lancer le rassemblement de ses adeptes et d'offrir un discours historique. Notre jeune héros arrivera-t-il à temps pour l'en empêcher ?
Ce septième tome du Prince des ténèbres arrive sans doute à un des points culminants de son histoire. L'intensité de ce moment-clé est avant tout souligné par la forme que prennent les évènements : Le lieu du rassemblement s'éclaire de manière démesurée, et n'a d'égale que l'ambition du leader-né des Grasshopper. Pour y arriver, Andô devra puiser dans ses dernières ressources, et le face-à-face tant attendu prend autant une importance pour lui que pour son adversaire. En effet, Inukaï semble avoir organisé ce meeting non pas pour convaincre ses adeptes, mais pour se convaincre lui-même de sa destinée, en évaluant si quelqu'un est digne de lui barrer la route. Ce rassemblement est d'autant plus intense que la majeure partie des forces importantes de l'œuvre y sont réunies, notamment la police qui s'était faite assez transparente jusqu'ici. La séquence fait donc monter l'intensité dramatique à la manière d'un final percutant... et à la conclusion des plus bouleversantes.
Le manga prend alors une dimension nouvelle, percutante, en osant ce que la plupart des autres titres se refusent à faire. On en ressortira alors profondément choqué devant ce retournement de situation changeant complètement la donne. En quelques pages qu'il est difficile de tourner, le mangaka nous fait oublier les quelques maladresses de son récit et nous emmène dans une autre sphère de lecture. On pourrait alors croire que la transition serait impossible, mais elle se fait pourtant de manière très simple et logique. Les nouveaux enjeux, les nouvelles motivations et les caractères qui se révèlent sont autant de points qui rendent l'attente du volume suivant des plus insoutenables.
Il y a sans doute quelques facilités dans le volume, dans le déroulement parfois trop rapide des péripéties, et de l'accès parfois tout tracé de jeunes gens innocents vers un monde qui les dépasse. Mais peu importe, tant le scénario impose par son audace et par la maitrise de son intensité. Il est simplement regrettable que la série ait mis autant de temps pour se réveiller. De nombreux lecteurs passeront sans doute à côté des qualités de ce chef-d'œuvre endormi... et cela est bien dommage !
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Re: Le Prince des Tenebres
Tout à fait d'accord avec cette critique! J'ai été très surpris de voir la direction que l'oeuvre a pris avec ce septième tome. Voir notamment [spoiler]la mort d'Ando face à Inukai m'a réellement surpris tant je ne m'y attendais pas[/spoiler].Bref, hâte de voir cette seconde partie du manga qui commence dans ce tome. A n'en pas douter les choses vont beaucoup s'accélérer vu le peu de tomes restant...
Re: Le Prince des Tenebres
Ho ben mince alors ! waouhhh ! je ne sais pas quoi dire ... J'en ai les doigts coupés ! Ce volume 7 m'a scotché. Je suis moi aussi très pressée de découvrir la suite.
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Wang Tianjun
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Re: Le Prince des Tenebres
Le prince des ténèbres 8
Après avoir osé l'impensable en faisant mourir son héros au cours du récit, Megumi Ôsuga saura-t-elle faire rebondir son récit intelligemment et à nous emporter encore jusqu'à la fin de l'histoire ? Ce huitième volume semble nous dire que oui ! Nous suivons donc à présent Junya, frère d'Ando, qui a bien du mal à se remettre de la disparition de son frère, mais totalement décidé à comprendre ce qui s'est passé et à le venger. Après avoir rencontré La Cigale, sa piste remonta jusqu'au patron du Duce. En entrant dans son café, il tombe nez à nez avec Shima, un ancien ami d'Ando, mais passé dans le camp des Grasshopper ! Voilà une sacrée aubaine pour lui, pour infiltrer ce groupe armé..
Avec Junya en nouveau protagoniste, nous pouvions avoir quelques interrogations, tant il fut surtout présenté comme un personnage insouciant et profondément gentil. Mais la mangaka parvient parfaitement à nous retranscrire son chagrin, son désespoir,... et surtout, la folie qui commence à l'habiter, le rendant proche de la schyzophrénie ! Lorsque son regard se fige et que ses traits s'assombrissent, il devient un des protagonistes les plus impressionnants de la saga, et son évolution psychologique au sein de l'histoire est tout proprement époustouflante ! D'autant que, tout comme son frère, il se découvre un talent particulier : celui de préscience, pouvant anticiper les évènements, même s'il se limite pour l'instant aux jeux de hasard... Ce nouvel héros étonnant possède encore une vraie marge de progression, et nous devrions encore avoir de nombreuses surprises !
L'intrigue continue de progresser, avec la disparition de personnages importants (et de manière toujours percutante !), mais aussi l'apparition de nouveaux, toujours plus intrigants ! Entre Hibiscus, dit "le pousseur", et l'entreprise du crime appelée "Miss", les nouveaux dangers se multiplient et il sera difficile de distinguer qui sera dans quel camp. Cependant, c'est d'avantage la fin du volume qui suscitera toute l'attention du lecteur, avec une confrontation très attendue... et des nouvelles questions véritablement perturbantes. C'est enthousiaste que nous sortons de la lecture, au vu des nouveaux évènements, et en pensant qu'il ne s'agit là que du prologue à la scène finale !
Si le précédent tome captait toute notre attention, ce huitième opus la garde centrée sur lui, et on sent que l'auteur en gardait encore sous la pédale depuis bien longtemps ! Cela aura mis le temps, mais la série est devenu un vrai hit, et ses quelques maladresses seront vite oubliées sous le feu d'une intensité narrative de tous les instants. Le prince des ténèbres fait l'effet d'un moteur diésel, poussif au démarrage, mais inarrêtable une fois lancé à pleine vitesse !
Après avoir osé l'impensable en faisant mourir son héros au cours du récit, Megumi Ôsuga saura-t-elle faire rebondir son récit intelligemment et à nous emporter encore jusqu'à la fin de l'histoire ? Ce huitième volume semble nous dire que oui ! Nous suivons donc à présent Junya, frère d'Ando, qui a bien du mal à se remettre de la disparition de son frère, mais totalement décidé à comprendre ce qui s'est passé et à le venger. Après avoir rencontré La Cigale, sa piste remonta jusqu'au patron du Duce. En entrant dans son café, il tombe nez à nez avec Shima, un ancien ami d'Ando, mais passé dans le camp des Grasshopper ! Voilà une sacrée aubaine pour lui, pour infiltrer ce groupe armé..
Avec Junya en nouveau protagoniste, nous pouvions avoir quelques interrogations, tant il fut surtout présenté comme un personnage insouciant et profondément gentil. Mais la mangaka parvient parfaitement à nous retranscrire son chagrin, son désespoir,... et surtout, la folie qui commence à l'habiter, le rendant proche de la schyzophrénie ! Lorsque son regard se fige et que ses traits s'assombrissent, il devient un des protagonistes les plus impressionnants de la saga, et son évolution psychologique au sein de l'histoire est tout proprement époustouflante ! D'autant que, tout comme son frère, il se découvre un talent particulier : celui de préscience, pouvant anticiper les évènements, même s'il se limite pour l'instant aux jeux de hasard... Ce nouvel héros étonnant possède encore une vraie marge de progression, et nous devrions encore avoir de nombreuses surprises !
L'intrigue continue de progresser, avec la disparition de personnages importants (et de manière toujours percutante !), mais aussi l'apparition de nouveaux, toujours plus intrigants ! Entre Hibiscus, dit "le pousseur", et l'entreprise du crime appelée "Miss", les nouveaux dangers se multiplient et il sera difficile de distinguer qui sera dans quel camp. Cependant, c'est d'avantage la fin du volume qui suscitera toute l'attention du lecteur, avec une confrontation très attendue... et des nouvelles questions véritablement perturbantes. C'est enthousiaste que nous sortons de la lecture, au vu des nouveaux évènements, et en pensant qu'il ne s'agit là que du prologue à la scène finale !
Si le précédent tome captait toute notre attention, ce huitième opus la garde centrée sur lui, et on sent que l'auteur en gardait encore sous la pédale depuis bien longtemps ! Cela aura mis le temps, mais la série est devenu un vrai hit, et ses quelques maladresses seront vite oubliées sous le feu d'une intensité narrative de tous les instants. Le prince des ténèbres fait l'effet d'un moteur diésel, poussif au démarrage, mais inarrêtable une fois lancé à pleine vitesse !
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Re: Le Prince des Tenebres
C'est vrai qu'au début je sentais un réel potentiel au niveau de l'histoire mais ça avait du mal à démarrer et je me demandais si on allait faire une sorte de Death Note bis mais plus subtil que Lost Brain...
Sauf que là passé les 3 premiers tomes, la série prend ces marques et se démarque de ce type de manga. L'apothéose arrivant avec le tome 7 qui marque la fin de la première partie. La deuxième partie quand à elle arrive plus vite au niveau de l'histoire et vu qu'on connait les protagonistes, on rentre plus vite dans le vif du sujet!
Reste à voir la fin du manga mais vu le déroulement du tome 7 je penses qu'on peut espérer une fin en apothéose...
Sauf que là passé les 3 premiers tomes, la série prend ces marques et se démarque de ce type de manga. L'apothéose arrivant avec le tome 7 qui marque la fin de la première partie. La deuxième partie quand à elle arrive plus vite au niveau de l'histoire et vu qu'on connait les protagonistes, on rentre plus vite dans le vif du sujet!
Reste à voir la fin du manga mais vu le déroulement du tome 7 je penses qu'on peut espérer une fin en apothéose...
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Re: Le Prince des Tenebres
Le prince des ténèbres 9
Après sa première rencontre avec Inukaï, Junya doit se hâter pour sauver son ami Shima, sympathisant des Grasshopper qui lui a été assez utile, à ses dépens, et à présent capturé par le groupe Miss. Mais en se frottant à des tueurs aussi redoutables, le jeune homme ne risque-t-il pas lui aussi le pire ? A moins que son don de prescience ne le sorte de cette mauvaise passe...
La fin de l'histoire du prince des ténèbres prend peu à peu la forme d'une véritable partie d'échecs. Pour pouvoir s'en sortir, il faut toujours avoir quelques coups d'avance, et c'est le cas de Junya ! Outre ses facultés d'anticipations, notre héros a bien compris qu'il pouvait tout obtenir grâce à l'argent, y compris les services bien utiles de La Cigale ! Mais il reste encore pour le jeune homme a définir les limites de son pouvoir. Pour cela, l'auteur nous entraîne vers un champ de courses hippiques... Un passage certes bien mené, mais qui aurait pu être simplifié à ce moment-là de l'aventure, alors que les enjeux sont montés d'un cran !
En effet, peu à peu, l'étau se resserre autour d'Inukai ! L'organisation Miss semble bien décidée à n'en faire qu'à sa tête, et nous découvrirons ici le visage de ces leaders : l'entreprise se veut familiale, et une nouvelle fois, des personnages fortement dérangés sont à sa tête, entre un patron à l'allure patibulaire et son fils imposant son sens de l'esthétique via des manières douteuses... Encore une fois, les nouvelles têtes se multiplient, risquant au passage de perdre le lecteur, mais qui montre une nouvelle fois l'étendue infinie du monde de l'ombre...
Au final, c'est avec une certaine frustration que nous sortons de ce pénultième volume, qui est surtout destiné à poser les bases d'un final qui s'annonce d'ores et déjà dantesque ! Qui viendra à bout de Inukai ? Le leader des Grasshopper imposera-t-il sa loi ? Réponse en février prochain pour la conclusion de cette série qui a fini par s'imposer, lentement mais surement.
Après sa première rencontre avec Inukaï, Junya doit se hâter pour sauver son ami Shima, sympathisant des Grasshopper qui lui a été assez utile, à ses dépens, et à présent capturé par le groupe Miss. Mais en se frottant à des tueurs aussi redoutables, le jeune homme ne risque-t-il pas lui aussi le pire ? A moins que son don de prescience ne le sorte de cette mauvaise passe...
La fin de l'histoire du prince des ténèbres prend peu à peu la forme d'une véritable partie d'échecs. Pour pouvoir s'en sortir, il faut toujours avoir quelques coups d'avance, et c'est le cas de Junya ! Outre ses facultés d'anticipations, notre héros a bien compris qu'il pouvait tout obtenir grâce à l'argent, y compris les services bien utiles de La Cigale ! Mais il reste encore pour le jeune homme a définir les limites de son pouvoir. Pour cela, l'auteur nous entraîne vers un champ de courses hippiques... Un passage certes bien mené, mais qui aurait pu être simplifié à ce moment-là de l'aventure, alors que les enjeux sont montés d'un cran !
En effet, peu à peu, l'étau se resserre autour d'Inukai ! L'organisation Miss semble bien décidée à n'en faire qu'à sa tête, et nous découvrirons ici le visage de ces leaders : l'entreprise se veut familiale, et une nouvelle fois, des personnages fortement dérangés sont à sa tête, entre un patron à l'allure patibulaire et son fils imposant son sens de l'esthétique via des manières douteuses... Encore une fois, les nouvelles têtes se multiplient, risquant au passage de perdre le lecteur, mais qui montre une nouvelle fois l'étendue infinie du monde de l'ombre...
Au final, c'est avec une certaine frustration que nous sortons de ce pénultième volume, qui est surtout destiné à poser les bases d'un final qui s'annonce d'ores et déjà dantesque ! Qui viendra à bout de Inukai ? Le leader des Grasshopper imposera-t-il sa loi ? Réponse en février prochain pour la conclusion de cette série qui a fini par s'imposer, lentement mais surement.
"Ah.. je suis en train.... de tomber en morceaux..."