Artelier collection

[Erkael]

Vol 6: Cela devait être le tome des grands affrontements, le tome qui allait peut être lancer pleinement la série, celui qui ferait passer le titre à un autre niveau…il ne s’agit que d’un volume raté qui confirme que malheureusement Artelier Collection n’est qu’un shonen fadasse qui n’apporte rien au genre. On ne demande pas à toutes les séries de renouveler le shonen, mais au moins d’avoir leur propre personnalité et de réussir à nous entraîner dans leurs univers…Ce n’est pas le cas ici.

Makumo doit empêcher la destruction de la ville pour sauver ses habitants, pour cela il doit affronter les douze apôtres de Génos, il en affronte trois dans ce tome et à chaque fois il sera aidé au dernier moment par un intervenant extérieur…on lui sauve trois fois la vie dans un même tome…on a rarement vu un personnage principale aussi pathétique ! Qu’il soit un crétin fini, à la limite cela s’avère assez amusant, cela crée des situations sympathiques, l’un des charmes de la série, mais le rendre à ce point inutile… On sent de la part de l’auteur une volonté de créer une tension et de provoquer le petit effet que l’on peut ressentir quand un personnage fait irruption, ce petit moment d’excitation que l’on a souvent vécu dans d’autres titres, mais ici c’est fait de façon tellement maladroite que cela en est affligeant.

Les affrontements sont loin d’être passionnants, les pouvoirs des personnages ne ressemblent bien souvent pas à grand chose, l’auteur nous sort des artifices de son chapeau de façon à les rendre un peu plus savoureux, mais sans succès. Sans parler du coté mièvre qui dégouline de ce tome…

Sans être une référence, les derniers tomes avaient rendu cette série sympathique, presque attachante…il n’en reste plus grand chose désormais. Encore un titre fade qui n’arrive pas à se démarquer. Il y a pire…mais il y a tellement mieux.

[Erkael]

Vol 7: Après la déception du sixième tome (encore que pour qu’il y ait déception, il faut des attentes), on est agréablement surpris par ce septième tome qui nous propose quelque chose de bien plus intéressant que précédemment…sans pour autant que ce tome soit un chef d’œuvre.

L’intervenant qui sauve Makumo à la fin du tome précédent s’avère être une vieille connaissance, mais les retrouvailles ne sont pas aussi chaleureuses que prévu. Encore une fois, notre prétendu héros va être sauvé in extremis par des personnages débarquant pile au bon moment, et cette fois on se demande carrément pourquoi les deux personnes en question viennent l’aider…enfin bref.
Mais suivent deux éléments positifs importants. A commencer par la mort de deux personnages, plutôt bien mise en scène qui plus est. Mine de rien, c’est de ce genre de choses dont la série a besoin pour gagner un peu de maturité, et donc se montrer plus attractive.
Mais surtout, le cours des évènements prend une tournure assez inattendue …ce n’est pas révolutionnaire, mais cela a le mérite de casser cette linéarité sans surprises que l’on attendait.
Une équipe de héros se forme, on pense même qu’une alliée supplémentaire va les rejoindre (arrivée pile au bon moment pour éviter une catastrophe…l’auteur abuse vraiment trop de cet artifice qui en devient pénible), et une nouvelle aventure commence.

On trouve cependant d’autres défauts, notamment cet aspect mièvre sur l’amitié sincère qui peut ramener les gens à la raison (même si entre temps ils sont devenus des meurtriers) qui nous rappel Naruto et l’acharnement de ce dernier à ramener Sasuke alors que lui même s’en fout totalement) ; mais à l’issue de la lecture de ce tome, on se reprend à espérer qu’on finisse par avoir un shonen sympathique à suivre à défaut d’être un hit.

[Erkael]

Vol 9: Alors que nos héros se dirigent vers la base secrète de Génos, leur trajet sera riche en événements. En effet les deux premiers chapitres nous content des histoires courtes n’ayant rien à voir avec la trame principale et en toute franchise n’ayant absolument aucun intérêt ! En particulier la première où Makumo et ses compagnons se la jouent courrier du cœur. Ridicule et mièvre…c’est ainsi que s’ouvre ce tome ! Cela part plutôt mal !
L’histoire suivante, bien que n’ayant toujours pas le moindre intérêt pour la série, s’avère tout de même plus intéressante : Makumo pénètre dans un wagon fantôme à l’intérieur du train qu’il emprunte et rencontre des esprits tourmentés. Cela déborde de bons sentiments mais c’est plutôt bien fait donc cela passe.

Et si on rentrait dans le vif du sujet ? Heureusement l’auteur se recentre sur l’essentiel par la suite et nos héros après une ultime péripétie pénètrent sur les terres de Génos. Le doute s’installe quand à l’intégrité d’un des membres de l’équipe et les affrontements commencent. Enfin l’histoire reprend et cela reprend plutôt bien, l’auteur semblant plus à l’aise avec son récit. Il semble désormais prêt à exploiter correctement ses personnages ce qui était loin d’être le cas jusqu’à maintenant. Le volume se conclut sur « surprise prévisible » mais qui à le mérite d’offrir un parfait cliffhanger en attendant le prochain tome.

Il faut cependant mentionner les quelques détails permettant d’affirmer que l’auteur ne brille par son originalité, au contraire. On retrouve plusieurs éléments qui semblent directement sortis d’autre titres. Ash en priorité, outre son physique faisant penser à Sasuke dans « Naruto », son attitude et celle de Makumo vis à vis de lui sont les mêmes que dans la titre précité. Autre détail, le climat de l’île où débarquent nos héros fait furieusement penser aux différentes îles de One Piece. Et dans un autre style, les capes d’invisibilités semblent sortis tout droit de Harry Potter.

Artelier collection demeure un shonen sympathique, mais qui ne brille vraiment pas par son originalité. On attend encore que l’intérêt croisse.

[Kazuki72]

Il me les manques tous a partir du tome 6

[Koiwai]

Et sinon, t'as pensé quoi des 6 premiers ? Développe un peu tes messages please

[Kazuki72]

Pas de soucis

Je trouve que l'histoire est vraiment très bien mise en place dans le premier avec le concours , on se doute que Makumo va devenir masterpiece dès que l'on apprend l’existence des fameux ciseaux.
Dans le second tome , on rencontre Kiriku un masterpiece patissier et on se rend compte de la possibilité infini des pouvoirs.
Et dans la suite on apprend l'éxistence de l'organisation et c'est la que la quête de Makumo commence vraiment , l'histoire devient vite captivante.

Voila.

[Erkael]

Vol 10: Nos héros sont infiltrés dans la base de Génos et Makumo fait face à un Kirriku qui semble l’avoir trahit…

Voilà un volume intéressant où l’auteur nous propose enfin de véritables surprises, de vrais rebondissements et surtout il sort de cet aspect linéaire et manichéen qui en devenait presque caricatural ! On a enfin des personnages qui réfléchissent à ce qu’ils font et aux conséquences de leurs actes ; ainsi des stratégies sont élaborées avec des visions à long terme ! Ce n’est pas transcendant, ce n’est pas non plus totalement surprenant mais au moins on a là un schéma narratif plus intéressant que ce qu’on a connu jusqu’à maintenant avec cette série.
On a de l’action, on a des révélations, on s’attarde sur quelques personnages…bref, on a donc là un tome bien construit qui vient relever le niveau de la série…dommage que cela arrive un peu tard, car une fois l’étiquette « shonen sans saveur » collée, il est difficile de s’en défaire.

Pour autant, malgré la nette amélioration, ce volume n’est pas exempt de défauts : pourquoi l’auteur s’acharne t-il autant à faire de Makumo (son personnage principal, rappelons le), un abruti qui ne sert strictement à rien ? Quand s’est-il montré utile depuis le début de la série ? Il n’a fait que se mettre en difficulté et attendre qu’on vienne le sauver. Rarement un personnage principal a été aussi mal exploité. Heureusement il est peu présent dans ce volume, laissant la place à Kiriku justement absent depuis longtemps.
Un combat bien mené occupe une grande partie du tome, qui malgré tout laisse (encore) un arrière goût amer avec deux chapitres « bonus », d’un intérêt très limité, qui viennent conclure le volume.
Le premier revient sur la rencontre entre Kiriku et son maître, Jenk. Une histoire pas passionnante mais qui a malgré tout sa place ici. Par contre le seconde s’avère bien inutile et surtout sans aucun intérêt : elle se veut drôle mais est davantage ridicule. Il s’agit là d’un autre défaut de ce titre : son humour est loin de faire mouche les trois quarts du temps.

Alors que le volume était plus prenant, plus maîtrisé que les précédents, il est dommage de finir sur une note négative.

[Erkael]

Vol 11: Maintenant infiltrés et séparés nos héros suivent chacun leur route et vont rencontrer différents adversaires. La lumière se fait sur de nombreux points mais Makumo est toujours absent…

Ce onzième tome de la série s’avère assez sympathique, on y trouve pas mal de bonnes choses, mais également, et c’est bien dommage, quelques mauvaises choses, qui une nouvelle fois, vont empêcher cette série d’atteindre le rang des bons shonens qui se démarquent.
Enimeni affronte l’homme à cause duquel elle a commencé sa quête, celui qui l’a fait tant souffrir et est responsable de la haine de sa meilleure amie. Il s’agit donc d’un affrontement important et l’auteur arrive à le faire sortir du lot par une mise en scène intéressante, outre l’utilisation de pouvoirs originaux. On sent l’aspect dramatique de la scène mais pour autant l’humour n’est pas absent et pour une fois plutôt bien utilisé.
Suivent des révélations intéressantes qui dévoilent des choses sur le personnage mystérieux de Fey…on apprend pourquoi elle jouait double jeu, ses motivations, ses souffrances, ses doutes, tout ça au détour d’un très rapide flash-back.
Enfin un affrontement épique avec deux personnages charismatiques dont de nombreuses choses vont dépendre. Affrontement bien mené, très prenant, bien qu’un peu court.

Mais alors que reprocher à ce tome ? Comme toujours un esprit trop naïf, parfois un peu cucul, bien que cela transparaisse moins dans le présent volume, excepté dans les chapitres finaux qui sont des histoires bonus. Et il est là le principal défaut du tome : ces chapitres bonus sans grand intérêt, aux histoires à la limite de la niaiserie qui viennent plomber le tout et stopper net l’élan insuffler jusque là. Un peu comme si, parce que tout allait bien, il était temps de plomber un peu les choses… Réellement dommage.
Ca l’est d’autant plus que nous approchons de la fin, qu’il ne reste plus que deux volumes. Mais si la série continue sur cette lancée, la final promet être vraiment un cran au dessus.

[Erkael]

Vol 13: Voilà le dernier tome de cette série qui n’a jamais décollé et qui quoi qu’il arrive maintenant ne décollera jamais. Elle avait un potentiel, mais l’auteur, inexpérimenté (et peut être aussi par manque de talent) a été incapable de l’exploiter.

Durant toute la série, nous avons plongé dans les clichés les moins originaux et on espérait une fin qui relèverait le niveau…il n’en sera rien.
Cependant la surprise que l’on a cru avoir dans le tome précédent a lieu au début de ce volume : l’auteur nous épargne un affrontement interminable et nous propose une vraie surprise (sans être exceptionnelle non plus) : la grande menace ne vient pas de là où l’on croit ! C’est une bonne chose et cela permet d’insuffler un peu de dynamisme et presque un second souffle à cette conclusion, bien qu’un peu tardivement. Ceci dit, c’est assez étrange d’avoir un chapitre de transition si prêt de la fin, à se demander si cette bonne surprise avait été anticipé. L’ennemi est vaincu et au lieu d’enchaîner avec celui qui tire les ficelles, il faut quitter l’île, et se préparer pour la dernière bataille. C’est dommage de casser ainsi le rythme pour redescendre ainsi.

Ce qui est amusant c’est que cette conclusion nous rappelle vraiment les RPG et ses codes : préparation avant le dernier combat, le grand ennemi qui n’est pas celui qu’on croit, la troupe agrandi de très nombreux membres (dont beaucoup d’anciens ennemis) qui se réunit à bord d’un vaisseau pour se diriger vers le lieu fatidique de l’affrontement final…nous voilà plongé en plein Final Fantasy…la qualité en moins !

Pour le reste c’est comme ce qui a précédé, une avalanche de bons sentiments bien mièvres, des motivations sans surprises et sans grands intérêts. Le grand final est totalement brouillon et quasiment illisible, du coup l’intérêt est d’autant plus limité… Avec des bons sentiments mielleux pour sauver le tout…encore une fois.
Reste un dernier chapitre plutôt bien fait, revenant sur le devenir de chacun des personnages, avec des petits clins d’œils…mais c’est bien insuffisant pour sauver la fin de cette série qui au final n’aura jamais été bien passionnante.
La série se termine donc comme elle a commencée et comme elle a vécu, c’est à dire sans panache et de façon plutôt anodine.