Ace Attorney : Phoenix Wright

Destinés à un public adolescent masculin mais faisant néanmoins fureur chez certain(e)s adultes et/ou jeunes filles, les shonen ont droit à leur propre rubrique!

Ace Attorney Phoenix Wright :

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Rogue Aerith
Filousophe
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Ace Attorney : Phoenix Wright

Message non lu par Rogue Aerith » 30 oct. 2010, 13:43

Ace Attorney : Phoenix Wright
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Editeur (France) : Kurokawa
Editeur (Japon) : Kodansha
Nombre de volumes VF : 3 (en cours)
Nombre de volumes VO : 5 (terminé)


Tome 1 :

Phoenix Wright (Nick pour les intimes) est un jeune avocat qui commence à percer. A l'aide de son assistante turbulente mais souvent pertinente, Maya, Nick a à coeur de défendre ses clients du mieux qu'il peut, lorsque tout le monde est pourtant convaincu que l'accusé est bel et bien coupable. Cela n'est pas une tâche aisée, face au vieux juge connaissant tous les rouages du métier...
Ce premier tome nous propose deux histoires, la seconde devant vraisemblablement s'achever dans le volume suivant. Les premiers chapitres constituent une introduction tout à fait classique des personnages et mettent Nick dans l'embarras dans la mesure où il doit défendre son meilleur ami Paul Defès, accusé d'avoir assassiner l’ex-compagnon de sa nouvelle chérie… Même si on pourra trouver pour excuse que cette histoire permet une introduction en bonne et due forme des personnages annoncés comme récurrents, le tout s'avère niais et mièvre. Le ton est changeant : tantôt sérieux, tantôt humoristiques, ces premiers chapitres peinent à trouver un rythme et à être accrocheurs. La seconde histoire se déroule au sein de la demeure d'un homme richissime… Même si la conclusion ne se fera sans doute que dans le tome 2, l’histoire ne semble pas très passionnante et les personnages sont tout à fait caricaturaux, tant dans leur personnalité que d'un point de vue graphique. On se retrouve donc face à un récit assez pauvre. Heureusement, Nick et Maya sauvent l'ensemble par leurs répliques.
En termes de graphismes, hormis les personnages de la seconde histoire donc, tout est propre, lisse, rond, agréable. Mais les décors (en particulier la demeure des derniers chapitres) ne proposent pas une once d'originalité.
Le contenu n'étant pas aussi passionnant qu'espéré, on se rabat sur l'édition de Kurokawa qui livre un très bon travail. Papier, encrage et surtout traduction très fidèle à la série de jeux vidéo : on est pas étonnés du soin apporté à l'adaptation, c'est un peu la marque de fabrique de l'éditeur !
Au final, les choses ont le mérite d'être claires : les fans du jeu vidéo seront sans nul doute enthousiastes à la lecture de ce premier tome, mais les autres risquent d'avoir beaucoup de peine à trouver un quelconque intérêt... Quel dommage !

Tome 2 :

Nick et Maya ont été invités dans la luxueuse demeure de Monsieur Haraque afin de le défendre face aux soupçons pesant sur lui après le suicide d'un de ses employés, qui n'est autre que le petit ami de la fille de l'homme d'affaires. Mais alors que Monsieur Haraque disparaît... voilà que nos deux invités se retrouvent à devoir enquêter sur le meurtre de celui-ci !
Les personnages caricaturaux du premier tome sont toujours présents : le frère cadet arachnophile a vraiment peu d'intérêt malgré les tentatives d'explications tenant à sa personnalité, le supposé coupable n'est guère plus intéressant. Bref, ce n'est pas par sa palette de personnages, hormis Nick et Maya, que le manga brille. Malgré l'apparition remarquée, qui devrait satisfaire les fans des jeux, du procureur Benjamin Hunter, le rival de Phoenix, ce second tome peine à trouver un souffle à travers la conclusion de l'histoire consacrée à l'homme d'affaires Haraque.
Et ce n'est pas la seconde affaire qui sauvera le tout ! Prenant place dans un parc d'attractions, Nick mène l'enquête pour savoir qui a assassiné l'un des acteurs du spectacle des Luminis. Cette histoire est à la limite du supportable. Premièrement, elle est ultra-prévisible : on devine l'identité de l'assassin dès le début, tant à cause de la personnalité de celui-ci que parce que l'auteur décide de nous faire le coup d'une case avec la silhouette de l'assassin face à sa victime : quelle idée sotte ! En second lieu, les personnages et le cadre de cette seconde histoire tout entier sont niais voire vraiment enfantins. On pourrait tout à fait conseiller ce second tome à un jeune public. Même si la « partie procès » est plus intéressante que la « partie enquête » (comment faire plus ennuyeux de toute façon ?), le divertissement n'est pas à la hauteur.
Les fans du jeu vidéo pourront donc toujours être satisfaits... et encore. On ne retrouve guère l'aspect jouissif propre au dénouement de chaque affaire. Kurokawa continue à livrer un travail de grande qualité mais ne peut rien face au contenu de son manga... Quant à ceux qui ne sont pas fans des jeux, ils se demanderont bien quoi faire face à ce tome, si ce n'est se tourner vers Détective Conan qui, dans le même genre, s'avère terriblement plus efficace.
Pas mauvais mais très décevant pour le moment.
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samizo kouhei
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Re: Ace Attorney : Phoenix Wright

Message non lu par samizo kouhei » 30 oct. 2010, 20:02

Grand fan de la série, j'ai bien apprécié les 3 tomes sortis à présent, même si la nature même de produit dérivé ne permet pas de grandes audaces.

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