Elemental Gerad

[ShadO]

Elemental Gerad

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La fiche sur Manga-news

Vol. 1:

Coud Van Giruet est un jeune homme, pirate du ciel et membre des Red Lynx de surcroit. Lors d'une mission banale qui consistait à aller détrousser un riche quelconque, il va faire la découverte d'un volumineux caisson. En l'ouvrant, quelle n'est pas sa surprise lorsqu'il découvre une jeune fille bien vivante qui ne pense qu'à une seule chose : aller à l'Adilgarden. Il s'agit en fait de Reverie Metherlence, une adilraid appartenant à l'une des 7 précieuses lignées. Autrement dit, une arme mortelle lorsqu'elle est associée à un humain. Commence alors un périple riche en rebondissements pour ce couple peu commun !

Voila donc un pitch de départ qui annonce clairement quelque chose de relativement convenu dans le cheminement à venir, mais qui introduit également quelques idées intéressantes, ouvrant pas mal de possibilités histoire de pimenter quelque peu les choses une fois l'intrigue plus étoffée. Car jusqu'à présent, cette dernière tient sur une ligne. Cou a décidé d'emmener Ren à l'Adilgarden parce qu'il en a envie et puis voila. Ce n'est pas forcement la composante décisive pour un récit de ce type, mais développer davantage les choses par la suite ne serait que bénéfique pour la série.

Pour le moment, celle-ci séduit notamment grâce à des personnages qui se débrouillent de bien belle manière, qui sont variés, que ce soit d'un point de vue apparence ou au niveau du caractère, et qui se complètent efficacement. Cou s'impose rapidement en tant que héros de shonen comme on en trouve beaucoup, à savoir impulsif, énergique, rempli d'humour, ayant un passé trouble, et décidé à sauver la veuve et l'orphelin. Néanmoins, il se révèle assez vite un peu plus gâté au niveau intellectuel que la moyenne, ou en tout cas l'auteur ne cherche pas à proposer des séquences comiques en ce basant là dessus. En parallèle, on retrouve Ren qui est à peu de chose prêt son exact opposé. Elle a but précis, elle est particulièrement nonchalante, amorphe par moment, laissant émaner une profonde tristesse, mais, en toutes circonstances, adorable. Pour le reste, la bande à Cisqua vient à peine de débarquer, et l'on aura l'occasion de se faire une idée un peu plus précise d'elle prochainement, probablement.

Et cela car même si on découvre les troupes de l'Arc-aile dès l'entame du volume, l'action omniprésente fait que l'on aura pas énormément de temps pour faire les présentations. Ne vous méprenez cependant pas, ce n'est en rien un mal, au contraire. Azuma a décidé de ne pas nous bombarder d'informations dès le départ mais plutôt de les distiller entre deux fusillades afin de ne pas perdre directement le lecteur. En outre, cela permet d'éviter tout ennui et ce premier tome se lit ainsi avec une grande facilité.

Pour ce qui est de l'aspect graphique, c'est, à l'image du reste, très sympathique. Le trait est dynamique, vif, plein d'entrain et agréable à l'oeil. On regrettera juste par moment des pages légèrement trop chargées, en particulier lorsque ça bouge beaucoup. Mais cela reste malgré tout relativement lisible et devrait pouvoir disparaitre avec le temps et l'expérience.

L'édition, par contre, n'est pas folichonne. On a droit à une page couleur en guise d'introduction, mais c'est bien là le seul vrai point positif. A côté de ça on a quelques phrases assez mal tournées, des bouts de textes qui sortent de la page, et des fautes d'orthographes facilement évitables. Peut mieux faire...

Elemental Gerad parvient, avec ce premier opus, à s'imposer comme un shonen très prometteur qui ne cherche pas forcément à complètement renouveler le genre, mais qui utilise suffisamment intelligemment ses forces pour masquer ses quelques faiblesses et nous offre un très bon moment de lecture.

[Otaku62]

Dis mois ShadO tu as eu une promotion sur les Kami ou quoi?

[ShadO]

Dis mois ShadO tu as eu une promotion sur les Kami ou quoi?

Et encore, ce n'est pas fini, après les normaux je vais enchainer les elemental gerad blue !

[EdenA]

Sans jamais avoir la fin ni de l'une ni de l'autre...Merci Kami !

[ShadO]

Vol. 2:

Après être difficilement venu à bout de Beazon et avoir libéré le village de son joug, le groupe emmené par Cou et Ren continue son voyage en direction de l'Adilgarden. Oui mais voila, ils n'ont toujours pas la moindre idée de la direction dans laquelle aller. Il en faut cependant plus pour les décourager, et il n'y a rien de tel qu'un petit séjour dans un onsen local pour détendre l'atmosphère, quoi que...

Voila un deuxième tome qui continue de proposer une recette pour le moins classique mais rudement efficace. Action, humour, et péripéties au programme, le tout accompagné de beaux petits sermons façon shonen. Malgré le fait que le déroulement de l'intrigue manque un peu de piquant, on n'aura pas le temps de s'ennuyer le moins du monde vu le peps dégagé en permanence par les personnages qui la composent. Reste qu'il faudra peut-être se montrer un peu plus créatif à l'avenir.

Il est vrai que l'on pourra par moment pester lorsque l'auteur tente d'apporter une certaine touche moralisatrice à son récit en prenant comme point de départ la condition des adilraids, mais bon, cela reste finalement assez fugace et suffisamment bien éparpillé dans l'intégralité du volume que pour ne pas gâcher la lecture. En soi l'idée n'est d'ailleurs pas mauvaise, simplement la manière de traiter le propos manque d'un soupçon de finesse que pour vraiment atteindre le lecteur de manière pertinente. Clairement, Azuma s'en sort nettement mieux lorsqu'il s'agit d'apporter une dose de légèreté à son histoire. Les gags sont très présents, et font la plupart du temps mouche, même si ce n'est, encore une fois, rien de bien révolutionnaire qui nous est proposé. L'utilisation du super deformed est fréquente, et n'est pas sans rappeler le style d'un Shin Takahashi, toutes proportions gardées.

On aura par contre l'occasion de voir nos personnages dans des situations un peu plus sérieuses, comme ce sera le cas pour Rowen par exemple. Alors qu'on ne l'avait vu jusqu'ici que passif et peu affirmé, il gagne en ampleur dans les derniers chapitres de cet opus et l'on a par la même occasion la possibilité de constater qu'il peut aussi se battre sérieusement quand c'est nécessaire. Malheureusement, les combats restent l'un des points faibles de la série. Pas tant au niveau des idées qui y sont incluses qu'à cause d'une mise en page brouillonne et peu convaincante qui nuit vraiment à la lisibilité de ceux-ci. Mais, apparemment, Mayumi Azuma en est bien consciente et s'attellera à améliorer les choses prochainement.

L'édition de Kami reste assez moyenne. A nouveau, les tournures de phrases bizarroïdes sont multiples et ne rendent pas vraiment hommage au contenu du livre.

A défaut d'être un incontournable dans le genre, Elemental Gerad confirme son statut d'excellent divertissement et profite de ce second tome pour développer quelque peu l'univers de la saga. Il ne manque toutefois pas grand chose pour que la série franchisse un palier supplémentaire et qu'elle prenne place, pour de bon, dans le haut du panier.

[ShadO]

Vol. 3:

Wolx Hound s'apprête à effectuer la transaction incluant les 3 adilraids qu'il a capturé, et notamment Kuea. Heureusement pour ces dernières, Cisqua, Cou, et Ren arrivent juste à temps pour tenter une opération de sauvetage qui s'annonce bien compliquée. En effet, Wolx est un adversaire pratiquement intouchable et les personnes avec qui il fait affaire ne sont pas des enfants de chœur eux non plus. Et comme si cela ne suffisait pas, Rowen est toujours hors course suite aux blessures qu'il a encouru précédemment. Voila une bataille de grande envergure qui s'annonce et qui risque bien de faire des étincelles !

Ce tome s'ouvre donc sur ce combat et cela nous occupera durant toute sa première moitié. Plutôt intense, il se montre très agréable à suivre notamment grâce aux dessins toujours aussi soignés de Mayumi Azuma. En outre, l'action commence également à être plus lisible. Ce n'est pas encore parfait et certaines cases restent difficiles à déchiffrer, mais dans l'ensemble il y a tout de même de nets progrès qui apparaissent. Qui plus est, cet affrontement est l'occasion d'imposer pour de bon Cisqua comme un personnage majeur du récit et d'afficher clairement ses motivations. Par contre, on pourra reprocher à l'auteur de nous offrir quelque chose de très bourrin et pas forcément très porté sur la stratégie, contrairement à ce que l'on essaye parfois de nous faire croire. Ça risque de déranger certains plus que d'autres mais bon, après tout, faire dans la finesse n'est pas dans le caractère des différents protagonistes qui nous ont été présentés jusqu'ici.

Et d'ailleurs, en parlant de cela, on aura une nouvelle fois l'occasion de découvrir quelques nouvelles têtes tout au long de ce volume. Ça étoffe l'univers, c'est certain, mais il faudra voir par la suite si Azuma est capable d'assumer toutes les personnes qu'elle met en place ou si, au contraire, elle les délaissera rapidement pour se focaliser sur le groupe principal.

Quoi qu'il en soit, on a à nouveau droit à un savant mélange d'humour et d'action, de rixes et d'avancées dans l'intrigue. Le tout est bien dosé et l'on a pas l'occasion de s'ennuyer. Reste toutefois quelques choix assez malheureux et peu crédibles. L'exemple le plus frappant étant lorsque les coursiers décident de partir prévenir leur chef que Ren, pour rappel héritière de l'une des 7 précieuses lignées, est dans les parages alors qu'ils ont l'occasion de la récupérer et de l'amener directement à lui.

Pour ce qui est de l'édition, on regrettera les coquilles présentes. Par contre, il est assez appréciable de retrouver un lexique en fin de tome reprenant les différents termes employés et une brève description des principaux personnages.

La série poursuit sur sa lancée et reste une lecture particulièrement agréable. Clairement, elle arrive à se démarquer des shonens bas de gamme que l'on peut trouver en masse sur le marché. Reste, malgré tout, quelques défauts inhérents au genre que l'auteur a, jusqu'à présent, du mal à gommer.

[ShadO]

Vol. 4:

Après sa cuisante défaite, Cou se voit contraint de suivre un entrainement intensif mené à bien par Cisqua. Malheureusement, tout ne se passe pas dans la meilleure des ambiances et voila que les disputes éclatent tandis que les nerfs sont à vifs. Mais Cou retient malgré tout quelque chose d'important : s'il veut devenir plus fort, notre héros doit avant tout apprendre à connaitre la véritable Ren...

Avec ce nouveau volume, il semblerait bien que Mayumi Azuma ait décidé de repomper tous les pontifs du shonen de base pour faire avancer son histoire qui n'avance pas vraiment, d'ailleurs. Bref, on a droit à un entrainement très classique grâce auquel Cou et Ren deviennent en quelques jours à peine pratiquement imbattables, deux nouvelles têtes empêtrées dans une situation compliquée, un petit tournoi à la conclusion bien gentillette et prévisible, et des disputes qui n'en sont pas vraiment. Heureusement, l'auteur se débrouille malgré tout pour nous livrer quelque chose d'à peu près convaincant.

Il n'y a donc pas grand chose à retenir de ce tome qui se lit malgré tout relativement vite étant donné la bonne d'action qui y est une nouvelle fois présente. On appréciera également le fait que la relation entre Cou et Ren évolue quelque peu. Entendez par là qu'il ne la considère désormais plus comme un objet fragile mais bien comme un être vivant semblable à lui. Tiens donc, ce n'est pas ce qu'il nous avait déjà dit dès le départ ? Si, si. Mais, apparemment, il avait besoin d'un semblant de rattrapage, histoire de bien se le fourrer dans le crane.

Loin d'être transcendant, cet opus parvient tout de même à produire son petit effet de temps à autre et satisfera sans doute les amateurs de développements ultra-classiques. De plus, le trait de l'auteur reste des plus appréciables et l'on a droit à un affrontement entre Cou et Rasati relativement sympathique. Néanmoins, on regrette quelque peu cette parenthèse à l'intrigue principale qui nous apparait plus que superflue.

Vol. 5:

Rasati pensait avoir remporté son ultime tournoi et pouvoir enfin quitter cette arène de malheur en compagnie de sa soeur mais voila qu'elle se retrouve face à deux adversaires encore plus monstrueux que les précédents. Affaiblie par son combat contre Cou, est-ce que sa rage et sa détermination seront suffisantes pour en venir à bout ?

On se retrouve cette fois-ci face à un volume en deux temps. Tout d'abord, on a droit à un dernier combat dans l'arène. Logiquement, il se déroule face aux ennemis les plus puissants que l'on a pu voir depuis un moment mais, en réalité, ils seront vite balayés par Rasati et Cou et l'on conclut assez rapidement cet arc qui ne laissera pas un souvenir impérissable, loin de là. Mais, malgré tout, il n'aura pas servi à rien puisqu'on se rend compte que certains personnages y ayant été introduits, Firo par exemple, pourraient bien avoir leur importance par la suite.

Par après, voila la deuxième partie du volume: séance de relaxation à bord d'un paquebot de luxe. L'occasion pour Azuma de mettre ses héroïnes en maillot de bain le temps d'une petite balade à la piscine et d'offrir un break bienvenu après plusieurs chapitres uniquement consacrés aux combats. C'est aussi l'occasion pour elle de ressasser, une fois encore, le thème principal de la série: les adilraids ne sont pas de simples armes. Cette fois-ci, c'est Rasati qui s'en rend compte. Bon, ok, c'est une bien belle manière de penser mais c'est quand même la 5 ou 6ème fois qu'on nous ressort la même rengaine. Enfin, ce calme relatif sera finalement de courte durée car de nouveaux ennemis font leur apparition et en veulent à Cou et Ren. Il semblerait donc que l'on retrouve le sentier de l'intrigue principale, ce qui est loin d'être une mauvaise chose.

Ce volume fait donc mieux que le précédent. Certes, le tout reste encore fort conventionnel et pas forcément très original mais le lecteur prend malgré tout un certain plaisir lors de la lecture et notamment lorsque l'auteur allège quelque peu son récit en mettant en avant Ren et Rerea occupées à s'amuser comme deux fillettes. Un amusement renforcé par la qualité de ses dessins, toujours irréprochable.

[ShadO]

Vol. 6:

Après un combat acharné à bord du bateau qui les transportait sur l'autre continent, Cisqua et sa bande peuvent enfin souffler le temps de quelques jours de repos. Par contre, pour Cou, la situation est différente. N'ayant, en effet, pas de pièce d'identité, il est contraint de se débrouiller pour rentrer clandestinement dans la ville et de laisser Ren seule avec une Firo de plus en plus étrange. Voila qui n'est pas tout à fait à son gout...

On se trouve face à un volume assez sympathique qui, en plus de développer encore davantage le personnage de Rowen, fait convenablement avancer l'intrigue principale tout en offrant un bon dosage entre action pure, humour, et scènes de transition. Ce n'est pas encore tout à fait irréprochable, c'est évident, mais il y a néanmoins de quoi être satisfait des progrès de l'auteur qui semble gagner en constance dans la qualité de ses chapitres plus le temps passe. Certaines séquences, celle concluant ce tome notamment, étonnent même quelque peu et sont plutôt bien réalisées. De même, les situations comiques, bien que convenues, font leur petit effet et ne nous laissent pas l'occasion de nous ennuyer. Enfin, Azuma parvient également à alterner avec aisance entre ses différents personnages éparpillés dans la grande cité qu'ils viennent de découvrir sans oublier personne, ce qui n'est jamais évident.

Toutefois, des défauts subsistent. On s'étonnera, notamment, du fait qu'après un long et beau discours sur le fait de faire des choix Rowen finisse par choisir de balancer toute la sauce mais ça n'a finalement aucune conséquence sur ce qui l'entoure alors que quelques pages auparavant il nous signale qu'en faisant ça il va tout détruire. De même, voir l'arc-aile discutailler à tort et à travers de la sécurité de Ren alors que celle-ci se balade tranquillement en ville sans surveillance autre que celle de Firo, qui est elle plus que suspecte, a de quoi laisser songeur. Et, pour finir, le choix d'utiliser le côté mignon d'un petit animal pour susciter l'émotion et, en particulier, la tristesse reste un peu facile. Mais, au moins, c'est fait avec une certaine retenue. On lui pardonnera donc ce dernier écart.

Après un petit passage à vide Elemental Gerad remonte donc la pente à son rythme et l'ensemble gagne clairement en qualité au fil des volumes. En outre, la fin de tome annonce d'ores et déjà un nouvel ennemi qui se veut sans merci et qui devrait donner bien du fil à retordre à nos héros !

Vol. 7:

Etant donné l'avis de recherche concernant Cou, le petit groupe qu'il forme en compagnie des membres de l'arc-aile, de Ren, de Firo, et de Rasati et sa soeur est contraint de prendre un chemin détourné pour continuer sa route. Le bonhomme pense avoir eu une bonne idée en se dirigeant vers un périphérique censé leur faire traverser les montagnes facilement mais quelle n'est pas sa surprise lorsqu'il se rend compte que celui-ci est hors d'usage depuis plusieurs années. Conscient du retard que ses compagnons prennent par sa faute, Cou va alors travailler jour et nuit pour le réparer le plus rapidement possible et, pendant ce temps, les soupçons de Cisqua et de Rowen à l'encontre de Firo sont de plus en plus pesants...

Une fois encore, ce volume peut se diviser en deux parties. La première privilégie le renforcement des liens entre les différents personnages, le gain en maturité de Cou qui comprend que son attitude et sa situation peuvent poser problème, et surtout l'affaire Firo qui semble sur le point d'aboutir. Et à cette occasion, l'auteur illustre une nouvelle fois avec insistance la différence de caractère entre de Rowen et Cisqua. Si le premier cherche de manière déraisonnable à aider la jeune fille et à essayer de comprendre ce qui ne va pas, la seconde, au contraire, utilise, une fois encore, la manière forte pour lui tirer les vers du nez.

Puis, le nouvel adversaire que l'on avait déjà pu entr'apercevoir précédemment refait son apparition et s'attaque au groupe. Cela permet quelques révélations, chacun est est désormais obligé de jouer cartes sur table et, en outre, on a droit à une bonne grosse mêlée générale où intervient un nouveau type d'adilraids. Si on peut les appeler ainsi. Azuma choisit de ne pas trop faire trainer les choses en longueur et délaisse quelque peu le combat des seconds couteaux pour se focaliser sur ceux de Rowen et de Cou, les plus intéressants. Si ça manque encore de finesse et d'idées originales, on se laisse néanmoins prendre au jeu. D'autant plus que le tout est plutôt bien rythmé et que cela donne une nouvelle fois à l'auteur l'occasion d'explorer l'un de ses thèmes fétiches: le statut de l'adilraid. Sauf qu'ici, pour une fois, le point de vue qui nous en donne Firo est différent de ce que l'on avait pu voir jusqu'à présent.

Dans la droite lignée du volume précédent, ce nouvel épisode d'Elemental Gerad continue de séduire en offrant un mélange homogène entre action et explications. Reste, malgré tout, certains points qui restent des inconnues. Le groupe avance-t-il dans la bonne direction pour se rendre à l'Adilgarden ? Quel est le rôle des autres "précieuses lignées" d'adilraids ? Des questions qui, si elles ne se font pas encore trop insistantes, commencent à surgir de temps à autre dans notre tête...

[ShadO]

Vol. 8:

Suite à la grave blessure encourue par Rowen lors des derniers combats, le groupe de Cou, qui voyage toujours en direction de l'Adilgarden, est contraint de faire une halte le temps que le blondinet retrouve des forces. Mais ce dernier a également une grave nouvelle à annoncer à ses compagnons... Pendant ce temps, Cou et Ren rendent visite à un médecin spécialisé dans le traitement des adilraids afin de savoir pourquoi la descendante des Metherlence n'est pas en forme. Celui-ci invite Cou à se rendre dans le manoir d'une mystérieuse vieille femme, une connaissance de Ren...

Rien de bien surprenant dans ce nouveau tome : Quelques nouvelles têtes font leur apparition aussi bien du côté des gentils que chez les méchants, on a droit à une petite séquence émotion loin d'être bien folichonne ou même un tant soit peu convaincante, et quelques affrontements qui tournent court et dont la conclusion est reportée à une date ultérieure. Du shonen de base et pas très prenant, en somme.

Pourtant, la série nous avait habitué à bien mieux depuis ses débuts mais, dans le cas présent, il faut bien reconnaitre que la sauce ne prend pas. C'est d'autant plus dommage qu'on aurait pu croire à un moment y trouver des choses forts intéressantes, notamment lorsqu'une révélation sur l'Adilgarden pointe le bout de son nez. Le problème, c'est que c'est un petit peu léger. Et le seul personnage nouvellement introduit et qui semble à même d'apporter pas mal de réponses quant aux diverses interrogations que l'on pouvait avoir, en particulier sur le background de Reverie, ne le fera absolument pas, sinon en apportant des détails sans importance. En outre, le nouvel ennemi qui nous est présenté est très loin d'être convaincant, pire, il apparait même fort ennuyant et à la limite du ridicule.

Voila donc un tome qui aurait pu être très réussi et même décisif quant au scenario principal mais qui ne fait, au final, que retarder l'échéance et ne fait pas le moins du monde avancer le schmilblick. Dommage, en espérant toutefois un mieux dans les tomes à venir.