Arata

Destinés à un public adolescent masculin mais faisant néanmoins fureur chez certain(e)s adultes et/ou jeunes filles, les shonen ont droit à leur propre rubrique!
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NiDNiM
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Arata

Message non lu par NiDNiM » 02 janv. 2011, 16:29

Arata :
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Informations :

Auteur : Yuu Watase
Publication : Kurokawa (3 tomes, en cours)
Etat : 9, en cours au Japon

Résumé :

Dans un monde lointain, le temps est venu de procéder au couronnement d’une nouvelle princesse. Cependant, au cours de la cérémonie, cette dernière est sauvagement assassinée et le jeune Arata est injustement accusé du meurtre. Traqué par les chevaliers de la garde, il se réfugie dans la mystérieuse forêt de Kando qui renferme un passage sacré vers une autre dimension… Au même moment, dans le Japon moderne, un jeune lycéen aussi nommé Arata se retrouve lui aussi propulsé dans l’autre monde : les deux Arata ont chacun permuté leur esprit et se retrouvent incarnés dans le corps de l’autre. Pour eux, c’est le début d’une extraordinaire aventure qui deviendra légende…

Chroniques :

Vol 1 :

Yuu Watase l’a dit. Elle, la déesse du shojo pour toutes les jeunes filles (et moins jeunes !) a toujours voulu faire du shonen. C’est enfin chose faite, avec les deux premiers tomes d’Arata qui sortent en même temps chez un éditeur encore inconnu de l’auteur, Kurokawa. Changement total donc ? On verra ça plus tard … On est en tous les cas ravis d’accueillir une œuvre qui tenait autant à cœur à Watase, et rien que pour cela, les fans de l’auteur se délecteront de la lecture. L’histoire est celle d’Arata et Arata, deux garçons au même prénom qui verront leurs vies bouleversées. D’un côté, il y a Arata et son quotidien au lycée d’élève persécuté et trahi par le seul qu’il considérait comme son ami. De l’autre, il y a Arata, un jeune homme débrouillard d’un autre monde, qui doit se faire passer pour une fille afin de succéder, comme toutes les femmes de sa famille, à la princesse qui rend à présent sa couronne avant de perdre les pouvoirs caractéristiques de cette lignée. Cependant, son stratagème est découvert et il est pris dans un complot politique, où les gardiens de la princesse se rebellent contre elle et donnent la chasse à Arata. Pour s’abriter, le jeune homme se réfugie dans une forêt particulière, qui va permuter les deux jeunes gens. Débarquant ainsi tous deux dans un monde inconnu et angoissant, ils sont pris par leur entourage pour le véritable Arata, et doivent s’expliquer sur un tel changement de personnalité.

Quand un adolescent normal se retrouve une épée à la main, en menace de décapitation et que son homologue panique à la vue d’une voiture … C’est du Watase. L’auteur reprend des thèmes chers à son cœur, ainsi le contexte des mondes parallèles et des permutations est présent dans les sagas de Fushigi Yugi, même si d’ordinaire il n’y a qu’une héroïne, alors que là deux Arata se partagent (plus ou moins) la vedette. Il est nécessaire, par la suite, de développer bien plus avant le garçon qui se retrouve dans un monde de technologies actuelles. Ceci dit, la lecture de ce premier volume est un très agréable moment à passer. On retrouve l’esprit Watase tout en restant dans le shonen, ce qui permet de varier un peu les stéréotypes et surtout de remplacer la cruche de service par un jeune homme plutôt débrouillard et courageux, ce qui n’est pas négligeable et rend ce tome à l’intrigue élaborée mais somme toute assez classique dans le fantasy bien plus intéressant qu’il n’aurait pu l’être dans un contexte de shojo ! Les sentiments sont bien exprimés, le but du héros est clair et son parcours est dynamique. Ses antécédents et sa réserve lui permettent une adaptation toute particulière au monde fantastique dans lequel il débarque, pour appréhender le concept très plaisant des armes habitées par des dieux. Bref, un personnage principal charismatique, et dont les péripéties avancent rapidement et efficacement. On remarque aussi que ce cadre de narration permet à l’auteur de faire quelque chose de bien moins négligé et brouillon qu’à l’ordinaire. Beaucoup de choses à développer encore, et c’est une ouverture en fanfare que fait la mangaka dans le monde su shonen, orienté toutefois vers un public qui sait apprécier les shojos, tant sa patte est reconnaissable.

Que dire des dessins de Watase-senseï à part qu’ils sont superbes ? Cette note shojo omniprésente rend ce titre à la frontière de deux univers, et permet à la lecture de se rendre accessible à un large public. De plus, le fait d’avoir un héros de sexe masculin empêche le côté « bisho » trop prononcé, comme Tamahomé dans Fushigi Yugi. Enfin, le trait se veut tout de même plus simple, avec des recrudescences d’attention sur Kotoha et ses habits, son regard. Les décors sont globalement bien remplis, et les scènes d’action bien plus développées que dans des débuts de shojo. Ça bouge, c’est vivant, et ça ne traine pas ! Voilà un manga qui démarre bien, plein de promesses. Beaucoup d’idées encore, bien qu’il faille se défier de la capacité de Yuu Watase à détruire elle-même ses excellents coups d’inspiration, malgré quelques stéréotypes qui subsistent. En tous les cas, on ne s’ennuie pas, et c’est avec une édition sympathique et soignée que l’on part à l’aventure sur les traces des deux Arata. Notamment un grand merci à Kurokawa pour avoir TRADUIT et ADAPTE les onomatopées, détail très important qu’il faut souligner tant il est rare, ainsi que des petits textes qui restent lisibles ! Un gros travail très apprécié à la lecture, en plus de la bonne traduction et de la blancheur des pages. Juste, malgré les jolies couvertures, la typographie du titre n’est peut être pas totalement adaptée, avec son air de piraterie, ou tout du moins d’une écriture des pays arabes.


Vol 2 :

Le deuxième tome d’Arata, sorti en même temps que le premier, nous invite plus profondément dans l’étrange monde parallèle créé par Watase, dont elle est une spécialiste. Arata du futur, en compagnie de ce qui semble être l’amie d’enfance du véritable Arata, débarque à Gatoya, une prison sur une île, de laquelle nul ne peut sortir autrement que par le jugement qui se met en place à l’intérieur de ce monde clos, éliminant ainsi deux prisonniers par jour. De quoi vivre dans la crainte perpétuelle et permanente. Rapidement, Arata devra apprendre à se battre, pour lui mais également pour Kotoha qu’il protège tout naturellement. Sur l’île, le jeune homme va apprendre des notions importantes, va se développer en apprenant à se débrouiller par lui-même, à réfléchir et à se battre. L’amitié est alors un thème clairement abordé en seconde partie de volume, ce qui lui permet d’être renvoyé à sa propre expérience douloureuse, lui donnant bien plus de force qu’un garçon de son âge aurait au naturel. Son cœur pur et meurtri l’anime alors d’une chaleur incroyable, qui va même lui permettre de sauver tous les habitants de Gatoya de cet effroyable jugement que tous redoutaient.

Ce qui est sûr, c’est que l’on retrouve beaucoup d’action, des combats, une intrigue qui ne lambine pas, des sentiments et un humour très shonen (ce n’est plus une héroïne comme Miaka que l’on surprend nue …) que l’auteur avait déjà … Bref, un tableau qui convient bien à l’état d’esprit qu’elle veut faire passer dans ce manga qui démarre extrêmement bien, en étant très plaisant à la lecture. Cela faisait longtemps qu’elle n’avait pas réussi à nous surprendre, Sakura-gari étant à part. De plus, la fin de cet opus nous laisse fort à penser que le prochain exploitera enfin le Arata du passé, dans un monde que lui non plus ne connait pas … On a hâte de voir comment il va régler les problèmes de communication et le blocage social de celui dont il a pris la place … Par la force, sans aucun doute. La revanche d’un jeune homme rejeté, pendant ce que dernier se bat en temps réel pour démontrer le courage dont il fait pourtant preuve, au plus profond de lui. Que de beaux sentiments, pour une série qui s’annonce vraiment sympathique !


Vol 3 :

On nous promettait l’évolution d’Arata dans le monde actuel, alors que personne ne comprend ses comportements étranges et décalés de toute logique. Et on en aura ! Mais bien peu par rapport au reste. Alors certes, le manga se cible surtout sur l’autre monde dans lequel a été transporté le Arata que l’on aurait pu connaitre, celui qui vivait dans un Japon où fleurissent les téléphones portables. C’est néanmoins le début de la fin en ce qui concerne les brimades dont Arata était la cible grâce à son alter ego, ou le commencement des ennuis, qui sait … Pendant ce temps, dans un autre monde, nos amis enfin échappés de Gatoya évoluent à quatre, mais perdent rapidement un membre dans les retrouvailles joyeuses de la famille. Peu émouvant, cet instant n’aura qu’un impact limité tant Ginchi a été peu exploité. Cette séparation aurait pu arriver bien plus tard dans la narration que ça n’aurait pas été une mauvaise idée … Le trio restant va donc continuer sa route, obligé qu’ils sont de traverser les terres de Kannagi sans se faire attraper. Difficile tache que celle-ci, d’autant plus quand ses vassaux sont partout.

Un tome qui devrait apporter sa dose d’émotion, grâce à Ohika et sa petite famille. Malheureusement, l’action extrêmement brouillonne et les clichés dans le méchant qui a du cœur et un but ainsi que le véritable bourreau qui se révèle après coup ternissent de beaucoup ce petit moment sentimental. Pourtant, Watase nous a habitués à beaucoup mieux en ce qui concerne ce genre de situation, notamment avec la famille de Tamahomé dans Fushigi Yugi. Ici, l’émotion sera lointaine et la fin assez décevante, par le côté tout puissant qu’Arata prend grâce à son épée Hayagami qui aurait une puissance toute particulière d’unifier les autres … Même dans le shonen, on retrouve la patte de l’auteur qui appose ses habitudes et les recettes qui par le passé ont marché avec brio. Seulement ici le scénario n’est ni assez profond ni assez ancré pour véritablement faire ressortir le côté héroïque d’Arata. Un nouveau but, une motivation accrue, et un peu de fan service sentimental pour la route et nous voilà repartis vers la princesse du monde d’Arata … Un réel plongeon dans ce tome, qui déçoit énormément autant qu'il gêne par la grosseur de ses idées.
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Re: Arata

Message non lu par Einah » 02 janv. 2011, 16:49

J'ai eu recemment l'aquisition des 3 1ers tomes d'Arata.
Concernant le 1er volume, à la fin de sa lecture, je n'étais pas vraiment embarqué dans l'univers. Est ce que c'est du au fait que c'est un shonen ? je trouve que l'auteur n'a pas assez étoffé pour donner envie de connaitre la suite. Je trouvais ca bien mais sans plus et donc ca me faisait un peu peur pour la suite.
C'est en lisant le 2ème tome, que j'y ai pris beaucoup plus de plaisir avec l'action, les sentiments et l'humour qui y avait.
En ce qui concerne le 3ème tome, pour moi je n'ai pas été déçue. Alors certes je n'ai pas lu Fushigi Yugi, donc je ne peux pas comparer. Mais je trouve que le tome 3 est dans la continuité du tome 2 avec les mêmes ingrédients. [spoiler]La seule chose qui me surprend, c'est l'opposition du héros. Dans ce nouveau monde, il se comporte en véritable héros, tandis que dans le monde où il vient, il est complétement soumis. Pour le moment, cette dualité ne me gène pas car cela soulève mon interêt. J'espère juste que cela ne risque pas de m'agacer par la suite lol[/spoiler]
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Re: Arata

Message non lu par Otaku62 » 02 janv. 2011, 19:44

Ben moi j'ai beaucoup aimé ce que fait Watase avec ce titre! je trouves qu'elle a réussi à en faire un shonen épique même si on sent que ça ne différe pas encore beaucoup des shojos déjà très shonenesque comme Fushigi Yugi par exemple! Mais la force de ce titre c'est comment elle arrive à nous faire passer entre les 2 mondes: réel et fantasy avec aisance sans que jamais l'homogénéité du récit en soit perturbé et rien que pour ça, on peut dire que la mangaka montre son art! Sinon, Kurokawa montre encore une fois qu'il est un très bon éditeur avec une édition de très bonne qualité!

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NiDNiM
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Re: Arata

Message non lu par NiDNiM » 16 janv. 2011, 23:13

Arata, Vol 4 :

Après la légère déception du dernier tome, Watase se rattrape quelque peu. Si elle fait encore une grosse erreur au sujet de Kannagi, le faux-méchant du début qui se révèle en fait être un type plutôt sympa, bien qu’impulsif et extrêmement têtu. En effet, l’auteur persiste à le rendre passionné mais animé de bonnes intentions, avec des valeurs suffisamment fortes et bonnes pour le faire rejoindre le petit groupe de trois adolescents. Tout ça dans l’idée, très vague, de voler Tsukuyo à Arata. Pour rallier tous les Hayagamis et ainsi se venger de celui qui lui a tout pris. Et là-dessus, il faudra que la mangaka offre à ce qui semble son nouveau protégé, une histoire un peu dramatique et sur laquelle on pourra soupirer de complaisance. Mais, car il a un mais, Watase se rattrape par la suite ! Elle revient enfin un peu plus en profondeur sur le Arata du monde réel, rendant au jeune homme un ami qui n’aurait jamais dû le quitter mais qui lui est rendu simplement à cause du changement de leurs personnalités. On se délecte de voir cet Arata là, rempli d’un caractère intéressant et spontané, changer peu à peu les choses, pas toujours en bien, dans la vie de son homonyme.

On le quitte d’ailleurs trop tôt, pour retrouver un peu de fan service amoureux avec Kohota, des valeurs d’amitié et un hymne au courage avec notre apprenti héros et son nouvel allié quelque peu inattendu. Heureusement, la seconde partie de leur aventure sur ce tome quatre améliore les choses assez rapidement. En effet, leur escale dans un petit monde en miniature aura de quoi les faire s’arrêter un peu (encore !) mais pour de sympathiques raisons, beaucoup de douceur dans un shonen où le tome précédent n’était qu’action, et une histoire gentillette sur deux orphelins créant un monde à leur image et suivant leurs besoins, afin de continuer à vivre heureux. Même seul. Ainsi, le récit reste dynamique sans trop en faire au niveau des combats et de l’action shonenesque comme Watase le maitrise moins bien. On lui préfère la jolie nuance entre deux genres, qui se côtoient parfaitement bien dans ce volume-là. Reste que la série a encore de nombreuses choses à prouver, notamment sur l'intrigue principale qui ... stagne. Et vivement, vivement que l'on retrouve Arata du monde réel !
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Re: Arata

Message non lu par Otaku62 » 18 janv. 2011, 12:51

Avis totalement à l'opposé. Je préfère largement le Arata dans le monde fantasy au Arata dans le monde réel. Je ne dis pas que ce dernier ne m'intéresse pas mais je trouve la richesse du monde créé par Watase beaucoup plus intéressant. En tout cas, ça fait longtemps que je n'avais pas lu une histoire aussi poignante que celle des jumeaux Naru et Nagu dans le dernier tiers de ce tome. Une nouvelle fois, Watase m'a démontré son talent de narratrice.

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Re: Arata

Message non lu par NiDNiM » 18 janv. 2011, 14:06

La richesse du monde, la richesse du monde ... Tout dépend quel lecteur on est.

Pour avoir lu l'entièreté de l'œuvre de Watase -du moins les séries disponibles en France-, je t'assure que les "richesses" des mondes qu'elle crée sont SOUVENT redondantes. C'est toujours un peu le même schéma, et là si c'est un shonen c'est simplement parce que c'est Arata qui est au cœur du "suspens" amoureux et Kotoha dont on ne connait pas l'intégralité des sentiments. Ah, et parce qu'il y a un peu plus de baston :mrgreen:

Bref, tout ça pour dire que même si j'adore l'auteur et que Arata est un bon titre à mes yeux, il n'en reste pas moins qu'à force de la voir évoluer dans des mondes pseudo-fantastiques avec une quête héroïque pour un(e) adolescent(e) en marge, on se lasse. Et comme elle a fait moins de saga épique sur la normalité de notre quotidien, je trouve très intéressant lorsqu'elle s'y attarde et nous permet de développer un peu cet aspect si peu approfondi. En dehors des shojos mièvres sans fantastique ni action, bien sûr.

Clairement que Naru et Nagu ont un impact sympa mais là encore je pense qu'elle aurait pu aller bien plus loin, et on connait largement plus secouant en matière de drame, venant d'elle. (Faut croire qu'à force de la connaître je suis une blasée XD) Je pense qu'il lui a manqué un petit quelque chose pour nous (me ?) donner une grosse claque à la lecture :)
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Re: Arata

Message non lu par Otaku62 » 18 janv. 2011, 15:06

Je dois dire que mis à part Fushigi Yugi et Sakura Gari que je ne possèdes pas, j'ai tout lu sur Watase. Et pourtant là encore, je retrouve ce que j'aime chez cet auteur. Elle a certaines qualités que j'apprécie quand je lis un de ces récits. Il est possible que ce que j'aime retrouver dans ces œuvres est peut être (sûrement?) pour toi une lassitude. N'empêche qu'on a une nouvelle fois un récit clair, maîtrisé, où l'on retrouve la patte de l'auteure sans pour autant que ça tourne dans quelque chose de classique. Mais il est vrai que je préfère plus quand ces œuvres ont une touche de fantastique que quand elle touche à un sujet plus terre à terre. Après c'est plus une question de goût sur le sujet. Mais j'ai plus apprécié par exemple Ayashi No Ceres ou Alice 19th que Lui ou Rien par exemple.

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Re: Arata

Message non lu par NiDNiM » 18 janv. 2011, 15:30

Lassitude ? Hum, non. En fait, j'adore cette mangaka, tant pour le côté nostalgie (et ouais moi j'ai pas eu le Club Do je me rattrape comme je peux :mrgreen: ) des premiers mangas que pour la qualité qu'on y trouve. J'ai fait un dossier en deux parties sur son œuvre pour tenter d'expliquer à quel point celle-ci est grande, prolifique et de qualité ! Néanmoins on ne peut pas parler de véritable originalité dans le monde d'Arata, c'est développé de façon assez basique (pour l'instant !) et la seule chose exceptionnelle sont les épées Hayagami. Il n'est pas encore développé suffisamment pour que cela soit réellement pertinent.

De plus, le "monde réel" n'a jamais été abordé par Watase sous le joug de la vengeance, de l'humour et de l'amitié. On la connait d'avantage sur le romantisme dans ce domaine là, tu en conviendras. Et c'est ça que je trouve passionnant ici. M'enfin, chacun ses goûts :D

D'autant plus que ma redondance inclue Fushigi Yugi ... C'est sa plus grande série, sa plus grande création (mais pas la meilleure, loin de là) et elle a mis toute son imagination au service de ce monde, le rendant vivant, crédible, incluant notre réalité en parallèle ... Bref, le monde d'Arata, mais en mieux :mrgreen: . De toute façon, après avoir lu Fushigi tu as fais le tour de toutes les grands thèmes et idées de l'auteur XD Sauf avec Sakura-gari *.*
Et c'est de là que vient la redondance, bien que je sois totalement d'accord pour ton "récit clair, maîtrisé où on retrouve la patte de l'auteur", moins avec la suite de la phrase.
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Re: Arata

Message non lu par Otaku62 » 18 janv. 2011, 17:53

NiDNiM a écrit :De plus, le "monde réel" n'a jamais été abordé par Watase sous le joug de la vengeance, de l'humour et de l'amitié. On la connait d'avantage sur le romantisme dans ce domaine là, tu en conviendras. Et c'est ça que je trouve passionnant ici. M'enfin, chacun ses goûts :D
Le thème de la vengeance n'a pas en effet été abordé. Mais je trouvais que dans lui ou rien il y avait de l'humour et de l'amitié avec Riiko, mais ce n'était pas un personnage masculin même si Gaku dans le genre avait un genre assez comique. Quand à l'amitié elle y est aussi présente avec cette pseudo amitié entre Riiko et Soshi et même entre Night et Soshi. Mais ce n'est pas le même genre que l'on apperçoit à travers le arata qui essaye de résoudre les problèmes de lycée de son double. Pour le romantisme, j'en conviens parfaitement. ;)
NiDNiM a écrit :De toute façon, après avoir lu Fushigi tu as fais le tour de toutes les grands thèmes et idées de l'auteur XD Sauf avec Sakura-gari *.*
Ne serais tu pas influencé par l'abord Yaoi du titre, toi... :lol: :mrgreen:
NiDNiM a écrit :Et c'est de là que vient la redondance, bien que je sois totalement d'accord pour ton "récit clair, maîtrisé où on retrouve la patte de l'auteur", moins avec la suite de la phrase.
Content de voir qu'on s'accorde au moins sur un point sur cette série. :mrgreen:
Et l'originalité avec les épées Hayagami me suffit pour l'instant. Et il est vrai, je n'ai pas lu Fushigi Yugi mais j'attends une hypothétique sortie de la série en édition deluxe par Tonkam pour m'y mettre. :o

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Einah
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Re: Arata

Message non lu par Einah » 22 janv. 2011, 22:48

J'ai lu le tome 4 et j'accroche de plus en plus.
L'histoire s'étoffe vraiment bien. Il se passe plein de choses interessantes.
On découvre plusieurs chapitres sur le Arata qui est dans le monde moderne. On voit très bien qu'il est complètement perdu et je trouve cela assez marrant par moment.
En ce qui concerne l'autre Arata, la découverte d'un autre monde m'a vraiment beaucoup plus. J'ai adoré l'histoire avec les enfants. En plus, il s'y mèle un début d'histoire d'amour...
Un tome que j'ai aimé du début jusqu'à la fin et qui m'a touché particulierement à la fin.

Il est vrai que j'aurai aimé plus de chapitres sur Arata dans le monde moderne mais ca viendra par la suite. Je ne ressens pas comme toi NiDNiM, la redondance des univers de Yuu Watase. Mais je n'ai pas encore lu les fushigi yugi que je viens d'acheter. Je vais m'y mettre bientôt :mrgreen:
Ce qui me dérange toujours un peu c'est ce côté très courageux d'Arata dans l'autre monde alors qu'il était un véritable souffre douleur dans l'autre. Le changement est un peu brusque toujours pour moi, mais j'arrive à passer dessus.
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