A town where you live

Destinés à un public adolescent masculin mais faisant néanmoins fureur chez certain(e)s adultes et/ou jeunes filles, les shonen ont droit à leur propre rubrique!
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Koiwai
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A town where you live

Message non lu par Koiwai » 02 mars 2011, 17:21

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La fiche sur Manga-news


Tome 1:

Après le succès de Suzuka, le mangaka Kouji Seo revient aux éditions Pika avec sa toute dernière série en date, toujours en cours au Japon: A town where you live, nouvelle comédie romantique, cette fois-ci ancrée dans une région provinciale de Hiroshima dont l'auteur avoue qu'il y a grandi, et où un jeune adolescent campagnard va voir sa vie basculer suite à l'arrivée chez lui d'une jeune Tokyoïte.

Haruto vit depuis toujours à la campagne. Entrant bientôt au lycée de son village après avoir suivi des années de collège pendant lesquelles il n'a jamais cessé d'observer de loin la jolie Nanami, il rêve de voir son amour pour sa camarade de classe se concrétiser pendant ses dernières années adolescentes.
Mais il y a un problème. Un problème qui porte le nom de Yuzuki, une jeune fille qui, portée par un intérêt mystérieux pour la campagne, décide d'aller suivre ses années de lycée là-bas. Elle est alors accueillie à bras ouverts par la famille de Haruto, au grand dam de celui-ci.
Ne voyant pas d'un bon oeil l'arrivée de cette jeune fille s'habituant très viote à son nouveau lieu de vie, Haruto a peur que celle-ci n'entrave sa relation avec Nanami. Mais avec la pétillante Yuzuki, il n'est pas au bout de ses surprises...

A l'instar de Suzuka, Kouji Seo pose très vite les bases d'A town where you live, puisqu'il ne faudra attendre que quelques pages avant de voir débarquer Yuzuki. Par la suite, ce premier tome se contente de poser les bases du récit: découverte du cadre de vie, de Takashi, le meilleur ami de Haruto qui va avoir le coup de foudre pour Yuzuki, de la calme et jolie Nanami, de l'amie d'enfance énergique et sportive de notre héros... A la fin de ce premier tome, on a bien l'impression que els principaux éléments du récit sont posés. Un bon point, même si l'on pourra regretter l'aspect pour l'instant extrêmement artificiel de la plupart des personnages.
Mais à côté de ça, une chose est sûre: Yuzuki intrigue tout autant le lecteur que Haruto. Au fil du volume, la jeune fille dévoile une personnalité très fraîche, joviale et naïve qui, dans un premier temps, irritent au point d'avoir envie de lui mettre des claques, mais qui finit par intriguer, bien qu'on ne soit pas encore très convaincu par cette caricature maladroite de fille de la ville, très jolie, désespérément naïve et, surtout, extrêmement spontanée et imprévisible. On a le bon goût d'espérer que le mangaka saura par la suite apporter des explications correctes quant au acactère un brin extravagant de son héroïne.

Pour le reste, on ne peut pas dire que le fond de ce premier volume brille par son originalité, tant l'auteur y accumule quelques gros clichés du genre que l'on retrouvait déjà au début de Suzuka. Si l'utilisation du vélo de Haruto comme moyen de transport de nos deux héros permet de mettre ene avant dès le début le caractère particulier de Yuzuki, tout en laissant entrevoir le calme de la campagne au détour de quelques décors et éléments encore trop rares, le reste paraît on ne peut plus classique, du fait que le meilleur ami de Haruto tombe instantanément amoureux de Yuzuki au passage un peu désespérant de la culotte, en passant par le petit instant fan-service au centre thermal. Rien ne brille de ce côté-là, et tout comme pour Suzuka, on devine que l'histoire dévoilera tout son intérêt dans les volumes suivants.

Par contre, là où l'auteur se révèle plutôt bon, c'est dans l'art de faire changer petit à petit son héros vis-à-vis de Yuzuki. D'abord complètement opposé à l'arrivée de la jeune fille chez lui, Haruto va petit à petit être de plus en plus intrigué par les comportements sympathiques et attentionnés de la jeune fille, et en même temps, ce sont les quelques interrogations à son sujet qui sont mises en avant. Pourquoi est-elle ainsi ? Et qu'est-ce qui la pousse à etre si attirée par ce petit coin perdu, elle, une Tokyoïte pure souche ? On se demande d'ailleurs si le cadre même de la campagne est destiné à jouer un rôle important. On l'espère vivement, et cela ne laisse d'ailleurs pas tant de doutes que ça.

Au final, A town where you live commence un peu de la même manière que Suzuka en un peu moins indigeste toutefois. L'histoire débute de manière on ne peut plus classique en accumulant les clichés propres au genre, mais arrivé à la fin, du volume, on n'a pourtant qu'une envie: savoir de quoi la suite sera faite. Preuve que Kouji Seo possède une certaine maîtrise: malgré un début assez basique, il arrive à éveiller la curiosité et à rendre le petit monde qu'il a mis en place intéressant à suivre.

Du côté de l'édition, Pika nous livre un travail correct. La traduction de bonne facture et la qualité d'impression correcte compensent un papier ni bon ni mauvais, et l'on appréciera beaucoup les nombreuses pages en couleurs: quatre au début du volume, et quatre vers la fin du premier chapitre.
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Koiwai
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Re: A town where you live

Message non lu par Koiwai » 05 mai 2011, 12:52

Tome 2:

Rien ne va vraiment comme il le voudrait pour Haruto: tandis qu'il s'interroge sur les raisons du baiser soudain de Yuzuki, voici qu'un malentendu pousse Nanami à croire qu'il est secrètement amoureux de la jeune tokyoïte !
Mais pas le temps pour nos héros de s'attarder là-dessus pour le moment, car il va leur falloir soutenir Akari, l'amie d'enfance de Haruto, secrètement amoureuse depuis longtemps de Narumi Kanzaki, le grand frère de Nanami...

Dans ce deuxième volume, la valse des sentiments commence réellement, puisque nous voyons tour à tour quasiment tous les principaux protagonistes de la série dévoiler leurs véritables sentiments à celle ou celui qu'ils aiment. Et quand ils ne le font pas, ce sont les personnes aimées qui le devinent. De ce fait, on appréciera grandement de voir que Kouji Seo choisit ici la même recette que dans Suzuka en évitant de tomber dans le piège si classique des amours secrètes pendant des tomes et des tomes. Les choses se décantent assez rapidement de ce côté-là, et on a plutôt hâte de voir comment tout ceci va tourner, car pour le moment, aucun protagoniste ne voit ses sentiments partagés, et l'on devine que le tout va évoluer, que des personnages vont rester sur la touche, ou vont se tourner ailleurs.

Malgré tout, le rythme assez rapide avec lequel Kouji Seo dévoile les sentiments de ses personnages amène, dans certains cas, un petit problème de crédibilité des sentiments. C'est notamment le cas de Narumi, qui décide de jeter subitement son dévolu sur Yuzuki.
Un autre problème est que la plupart des rebondissements du volume se devinent des kilomètres à la ronde, et à part le fait que ses personnages se dévoilent rapidement, Kouji Seo n'arrive à surprendre en aucun cas, car il accumule bel et bien tous les clichés du genre, tel le coup du malentendu idiot, les amours éconduits ou encore la classique déclaration pendant l'excursion scolaire.
Enfin, si le mangaka a à coeur de créer des personnages au caractère tous assez facilement reconnaissable, il faut bien avouer que certains d'entre eux ont une personnalité manquant un peu de crédibilité. C'est notamment le cas de Yuzuki, qui, bien que toujours aussi intrigante et sincère, montre parfois des réactions beaucoup trop étranges pour une fille censée être amoureuse de Haruto.

Finalement, la principale originalité d'A town where you live reste encore, pour le moment, ce cadre campagnard, toutefois mis en avant de manière discrète, à travers le travail aux champs ou une sortie en forêt.

Porté par un cadre intéressant et des personnages qui, pour la plupart, n'ont pas peur d'être francs, ce deuxième volume reste une bonne lecture dans sa catégorie, mais on sent que l'auteur se cherche encore un peu, les sentiments et réactions des personnages manquant encore régulièrement de crédibilité, et les évènements de fond restant classique et assez mal amenés, à l'image de cette excursion scolaire arrivant un peu comme un cheveu sur la soupe. Toutefois, on a un volume riche en déclarations d'amour, qui promettent un récit assez mouvementé de ce côté-là, en espérant simplement que Kouji Seo parviendra à éviter dans les tomes suivants les éternels jeux de "je t'aime moi non plus" qui avaient tendance à plomber sa précédente série par moments.
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jojo81
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Re: A town where you live

Message non lu par jojo81 » 09 août 2011, 22:42

A town where you live t.3:

Alors que le tome précédent nous laissait sur le râteau pris par Haruto, ce troisième volume prend une toute autre direction. En effet, dès les premières pages, un nouveau personnage fait son apparition. Il s'agit d'Aoi, la grande sœur de Haruto. Et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'elle fait un début remarqué puisqu'elle est surprise en petite tenue par son frère (ce qui ne semble pas la gêner par ailleurs). En fait, Aoi étudie à Tokyo, près de la maison de Yuzuki, pour devenir professeur. Si elle est revenue à la maison familiale, c'est pour effectuer un stage dans le lycée où elle a passé son adolescence.

En regardant les albums souvenirs, Aoi tombe sur une photo de son petit frère entouré par ses deux amis d'enfance: Takashi et Akari, et une mystérieuse enfant dont la ressemblance avec Yuzuki est frappante. Pourtant cette dernière affirme avoir rencontré Haruto pour la première au lycée et notre héros ne se souvient plus de cette photo...

D'un autre côte, la relation entre Haruto et Nanami semble avancer. A petits pas, mais elle avance quand même. Nanami demande à Haruto de lui laisser un peu de temps pour réfléchir à sa déclaration. Alors que Haruto se réjouit de cette situation inespérée, sa grande sœur le met en garde. Sans en dévoiler d'avantage, elle lui conseille de ne sortir en aucun cas avec Nanami. Même si Aoi joue le rôle de la grande sœur un peu idiote, elle donne l'air de savoir un bon nombre de choses que Haruto et le lecteur ignorent.

Les éléments s'enchainent vite dans ce troisième volume, un peu trop même. A tel point que tous les mystères de la première partie du tome sont laissés sur place pour enchainer avec le fait que Yuzuki doivent rentrer à Tokyo pour un week end. Mais la jeune fille ne semble pas vouloir retourner chez elle par peur de revoir quelqu'un en particulier. La famille de Yuzuki semble cacher un lourd secret.

Autant ne pas y aller par quatre chemins, ce tome peine à convaincre. Tout d'abord parce que Kouji Seo nous dévoile des intrigues à un rythme tellement effréné qu'elles n'ont pas le temps de nous marquer. Un effet de pétard mouillé se fait ressentir quant aux révélations. Ensuite, il faut bien avouer qu'A town where you live est très faible sur le plan narratif. Quand le récit commence à perdre de l'intérêt, on y ajoute un nouveau personnage et le tour est joué. Cela laisse entrevoir un manque d'idées de la part du mangaka. Mais ça ne s'arrête pas là. Le passage sur le fait que Yuzuki et Haruto aient pu se rencontrer dans leur enfance donne une impression de déjà vu. Il nous rappellera évidemment Love Hina, la référence dans le genre. En plus de cela, l'auteur parsème son récit de fan service. Ce ne sont pas les petites culottes et les scènes de bain qui vont donner de l'intérêt à l'histoire...

Outre la narration, A town where you live est ponctué de personnages irritables. Il est vraiment difficile de s'attacher au héros tant il fait office de boulet. Plus que jamais, dans ce troisième volume, Haruto n'arrive pas à se décider. Il ne sait jamais ce qu'il veut faire et il change d'avis à toutes les cases ! Il se laisse entrainer dans toutes les situations sans véritablement réagir. De plus, il se dit mature, mais il s'excite comme un petit garçon dès que sa relation avec Nanami est sur le point d'avancer. Yuzuki est pas mal dans le genre aussi. Il n'empêche que son cas est plus pondéré car elle sait se montrer attachante par moment. Heureusement qu'Aoi offre un peu d'air frais à la série. A part le fait qu'elle se ballade tout le temps en petite culotte, elle va apporter une touche de mystère au récit. On remarquera qu'elle est à l'origine des principales actions du tome. Elle apportera aussi un peu d'humour.

Tout n'est pas à jeter dans ce tome. Les intrigues s'enchainent et, de ce fait, il est plaisant à lire. La seconde partie du livre est même haletante bien qu'elle soit gâchée par des réactions si peu crédibles de la part des personnages. Ce tome est donc divertissant mais il laisse le lecteur de marbre. Aussitôt refermé, il sera vite oublié. Et c'est dommage de voir tant de maladresses, parce que certaines idées aurait pu être mieux développées. On ne peut qu'espérer que la suite soit meilleure, mais j'émets un sérieux doute à cela.

Pour finir, je vais souligner que la couverture n'a rien à voir avec le contenu du livre. Elle est bien jolie, mais dans ce troisième volume les apparitions d'Akari se comptent sur les doigts d'une main et il n'y a pas la moindre trace de neige...
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Re: A town where you live

Message non lu par Koiwai » 14 août 2011, 12:18

jojo81 a écrit :Un effet de pétard mouillé
J'aurais pas dit mieux, car c'est ce qui caractérise le mieux la principale révélation de ce tome 3, au sujet de l'hypothétique rencontre passée entre Haruto et Yuzuki. C'est cliché, ça tombe comme un cheveu sur la soupe, et, surtout, on a le sentiment que ça ne sert à rien.

A part ça, on se retrouve avec un tome qui, pour tenter de trouver vainement un nouveau souffle (ce qui, en soit, est assez inquiétant après seulement 3 tomes et sachant que la série en compte déjà 15), se repose beaucoup sur l'apparition de nouveaux personnages: Aoi, la grande soeur de Haruto, qui fait une entrée en scène remarquée, en petite culotte sans vraiment s'en soucier, pour ensuite ne plus jamais cesser d'être exaspérante (ah ben tiens, comme tous les personnages de la série) à force de détruire le semblant de maturité qu'elle aurait pu avoir: bordélique, impudique, feignasse, menteuse, pas classe pour un sou... vive la féminité :roll: et voilà que la demoiselle sort subitement une mise en garde à son frère: "olala, 'tention, faut surtout pas sortir avec Nanami !". Ok. Et ? L'auteur nous balance ça d'un seul coup sans jamais revenir dessus ensuite. Nul doute qu'il en reparlera plus tard, mais s'il n'essaie même pas d'entretenir un minimum de mystère par rapport à ça dans la suite de son tome, pourquoi le balancer là, d'un seul coup, au détour d'une page ?
Puis, après de longues considérations bancales dans la relation Haruto/Nanami, pendant lesquelles notre héros prouve encore sa crétinerie via des réflexions assez neuneus sur ce que pense la jeune fille de lui, savoir si elle l'aime et gnagnagna, la fin du tome nous sort un peu de notre ennui en nous en faisant découvrir un peu plus sur Yuzuki, qui est finalement la seule à bien s'en tirer dans ce tome. En effet, ses relations avec sa famille semblent tout sauf saines, et on attend d'en savoir plus à ce sujet, notamment après la rencontre avec sa petite soeur, l'étrange Rin. Un perso que j'aime bien pour le moment, miracle ^_^ même si son caractère en deux temps est présenté de manière là aussi très bancale, d'une manière qui colle pas avec le ton du récit.

A part ça, le plus gros handicap de ATWYL reste pour le moment, pour moi, la sensation de relire la même chose que dans Suzuka, mais en moins bon (déjà que Suzuka était inégal). Physiquement, Nanami est un copié-collé de Suzuka, et Haruto de Yamato (la couleur de cheveux en moins). Aoi rappelle la voisine de chambre médecin de Yamato, etc... Et, surtout, Haruto a le même caractère que Yamato: assez impulsif, bougon, s'enfonçant dans des questionnements amoureux un peu crétins... sauf qu'ici, Kouji Seo exagère encore plus le trait que dans Suzuka, ce qui fait que je trouve Haruto infiniment plus tête à claques qu'a pu l'être Yamato.

Bon, avec les événements de fin de tome, j'ai espoir que le tome 4 soit un poil meilleur. En tout cas, ce troisième volet est le moins bon de la série pour le moment.
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Re: A town where you live

Message non lu par animan » 14 août 2011, 14:31

Koiwai a écrit :Bon, avec les événements de fin de tome, j'ai espoir que le tome 4 soit un poil meilleur. En tout cas, ce troisième volet est le moins bon de la série pour le moment.
Houlà, tu es bien optimiste. Je suis le rythme de parution jap et je peux dire que c'est la pire comédie romantique que j'aie jamais lue. Ca va en empirant, et je ne lis ce manga que pour admirer le côté affligeant des rebondissements sans queue ni tête. :mrgreen:

Et oui, le personnage principal est tête à claques, Eba aussi pour les conneries qu'elle va faire.
Modifié en dernier par animan le 14 août 2011, 14:54, modifié 2 fois.
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Re: A town where you live

Message non lu par Loli-pamplo » 14 août 2011, 14:35

J'avais été déjà bien bien déçue par Suzuka qu'au débit j'appréciais quand même. Surtout grâce au trait de l'auteur que j'aimais beaucoup. Mais je n'en pouvais plus que ça tourne en rond de la sorte, Suzuka et son caractère pourri me sortait par les yeux, j'ai finit la série par acquis de conscience pour savoir la fin (Que j'ai trouvé totalement BI-DON) et d'ailleurs je suis en train d'essayer de la revendre (Et Dieu sait que revendre des séries, ça ne m'arrive pas tous les quatre matins)
Bref tout ça pour dire qu'un ami m'a prêté les deux premiers tomes pour voir. Et ben j'ai retrouvé la même chose que Suzuka et deux tomes m'ont suffit que ce n'était même pas la peine d'essayer de lire plus loin. Je ne trouve aucun intérêt à cette série hormis le dessin, l'histoire est bateau, les rebondissements mauvais, il n'y a pas de tension ou quoi que ce soit. Bref, les shonen sentimentaux, c'est vraiment pas ma tasse de thé. je préfère lire un shojo qui s'assume plutôt que ça :P
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Re: A town where you live

Message non lu par animan » 14 août 2011, 14:45

Ce ne sont pas les shounen sentimentaux qui sont mauvais, c'est Kouji Seo. En bons shounen sentimentaux, on peut citer les oeuvres de Mitsuru Adachi, Jin Kobayashi (School Rumble et sa nouvelle oeuvre Ichiro Heian!, j'ai lâché Natsu no Arashi par contre), Sonna Mirai wa Uso de Aru (même si ce n'est pas centré sur des relation amoureuses), Fujimura-kun Mates, Addicted to Curry et j'en passe.
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Re: A town where you live

Message non lu par Koiwai » 14 août 2011, 15:47

animan a écrit :
Koiwai a écrit :Bon, avec les événements de fin de tome, j'ai espoir que le tome 4 soit un poil meilleur. En tout cas, ce troisième volet est le moins bon de la série pour le moment.
Houlà, tu es bien optimiste. Je suis le rythme de parution jap et je peux dire que c'est la pire comédie romantique que j'aie jamais lue.
Bon, je sens que je vais me faire plaisir sur les chroniques des tomes suivants XD Ca devient si mauvais que ça ? genre encore plus mauvais qu'un Ichigo 100% ? :mrgreen:
animan a écrit :Ce ne sont pas les shounen sentimentaux qui sont mauvais, c'est Kouji Seo.
C'est tellement franc et joliment dit que je me suis marré :lol: Et encore, l'auteur s'en sortait assez bien sur Suzuka quand il ne tournait pas en rond... Y a pas, me voilà rassuré pour la suite d'A town where you live XD

Déjà que j'ai limité mon nombre de séries commencées chez Pika récemment, et il faut à chaque fois que ce soit quand même des croûtes :roll:
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Re: A town where you live

Message non lu par animan » 14 août 2011, 16:16

Je n'ai pas lu Ichigo 100% mais c'est en tout cas pire que Suzuka. Et oui, c'est vraiment mauvais, à tel point que le manga est mentionné dans mon topic des pires conneries que j'aie pu lire. Je spoilerais bien mais tout ce que je peux dire est qu'Eba a totalement changé depuis le début de la série et actuellement, ce n'est plus le perso naïf et étourdi du début du manga, ni le perso résolu pour aller avec le héros. Il y aura beaucoup de nouveaux persos qui vont arriver, de ruptures et de nouveaux couples.

edit : bon, si quelqu'un veut se spoiler :

[spoiler]Alors qu'Eba sort enfin avec Haruto, Eba retourne à Tokyo mais la relation à distance la fait souffrir. Elle accepte du coup de casser pour sortir avec un garçon malade qui va bientôt mourir. L'auteur veut ensuite nous faire croire qu'Eba aimait ce garçon, alors qu'on sait qu'elle était déterminée depuis toute petite à aller avec Haruto.[/spoiler]
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Heiji-sama
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Re: A town where you live

Message non lu par Heiji-sama » 15 août 2011, 13:38

Addicted to Curry est un seinen, et c'est pas du tout une comédie romantique lol

Sinon perso j'adore l'auteur, et j'aime bcp Suzuka et Kimi no Iru. Adachi, Katsura et Koji sont mes 3 auteurs préférés dans ce domaine.
Même dans les profondeurs de l'enfer
La fleur de l'amitié peut toujours s'épanouir
Laissant derrière elle, ses pétales comme souvenir
Elle se balance au gré des vagues
Puisse-t-elle un jour...s'épanouir de nouveau

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