Lost Paradise

Destinés à un public adolescent masculin mais faisant néanmoins fureur chez certain(e)s adultes et/ou jeunes filles, les shonen ont droit à leur propre rubrique!
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Koiwai
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Lost Paradise

Message non lu par Koiwai » 12 mars 2012, 16:32

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La fiche sur le site


Tome 1:

Quand elle rejoint une amie au lycée Utopia, établissement extrêmement huppé situé sur une petite île artificielle, Sora ne sait pas quoi encore dans quoi elle s'embarque : elle qui a toujours rêvé d'être un vaillant chevalier, va être servie ! En arrivant dans le luxueux campus, elle découvre d'emblée un cruel jeu de réalité virtuelle, où les garçons se battent à coups d'armes sortant du corps des filles, celles-ci étant méprisées, réduites à l'état d'esclaves par ces messieurs, et servant même de butin, le gagnant d'un duel remportant la fille du perdant.
Indignée par ce système misogyne, Sora décide de tout faire pour y mettre fin. Et ça tombe bien, car une faille dans le système fait d'elle un combattant, alors que seuls les garçons sont normalement autorisés à l'être. Elle va alors pouvoir défaire les garçons pour récupérer toutes les filles, une par une...

Rappelant à plusieurs égards le cultissime Utena et susceptible de titiller les amateurs de shôjo-ai de par sa couverture, ce premier volume met pourtant les choses en place de la plus basique des manières, via un schéma rapidement répétitif fait de plusieurs combats de Sora contre à chaque fois le même garçon-boulet revenant à la charge, histoire que notre héroïne puisse rapidement se créer un petit groupe d'amies. Et du côté des rebondissements, ce premier tome s'arrête quasiment à ça, et c'est bien là le problème : répétitif et basique, le fond de ce volume d'introduction n'est guère passionnant, et ne se réveille que dans les dernières pages, via la révélation sur l'identité d'un garçon qui semblait différent des autres, et qui devrait briser la routine dans laquelle s'enfonçait déjà le récit.

En filigranes, le déroulement de ce premier tome apporte diverses précisions qui, là aussi, se montrent trop superficielles pour vraiment convaincre. En plus d'un fond pour l'instant totalement manichéen (les filles sont gentilles, les garçons sont tous mauvais), on reste circonspect face à la facilité des informations sur la création du jeu, et sur le pourquoi de sa mise en place (le campus est financé par un grande société de misogynes... ok...). Les règles du jeu se voient explicitées plus ou moins habilement, certains éléments se précisant quand n'importe quel lecteur l'a déjà compris, sauf l'héroïne.

Basique sur tous les points, ce premier tome n'est pas totalement déplaisant pour autant. Ainsi, celles et ceux qui sauront faire fi de la superficialité du fond prendront du plaisir à suivre un récit plutôt bien rythmé, graphiquement agréable bien que lisse (encore plus lors des scènes d'action qui sont expédiées et ne dégagent rien), et doté d'une héroïne somme toute plutôt charismatique de par sa volonté et sa spontanéité. Les autres personnages étant tous transparents, hormis le mystérieux bad boy au bandeau.

De manière générale, la lecture n'est pas déplaisante, mais n'a rien de passionnant non plus. Simplement, tout est pour l'instant trop manichéen, trop superficiel, trop bateau. On a affaire à une mise en place extrêmement classique, assez lisse, et la série étant courte, elle devra donc montrer plus d'atouts et de richesses dès le deuxième tome si elle veut vraiment convaincre.
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Re: Lost Paradise

Message non lu par Koiwai » 25 mai 2012, 08:44

Tome 2:

Dans une académie aux règles injustes, où l'honneur des filles est totalement bafoué, Sora a pris la décision d'extirper, via les duels, toutes ces demoiselles des griffes de leurs tortionnaires masculins. Dans cette mission périlleuse, la jeune fille peut compter sur un allié inattendu, un garçon masqué du nom de Karin, qui accepte de prendre sous son aile certaines des filles libérées. Mais face à un conseil des élèves prêt à tout pour réduire à néant les plans de Sora, et à certaines règles peu connues de l'académie, les choses risquent fort de se compliquer...

Ainsi la tâche s'annonce-t-elle rude pour Sora, qui va être confrontée, en plus des garçons du conseil des élèves, à certaines règles régissant l'académie, et plus spécifiquement les liens unissant les garçons aux filles qu'ils possèdent. Ainsi, c'est l'occasion pour Toru Naomura d'apporter un peu plus de profondeur au jeu qu'elle propose, et si la règle explicitée ici apparaît un peu illogique, elle a le mérite d'apporter quelques rebondissements intéressants, tout en prenant soin de développer un peu plus le caractère de certains personnages. Car si certaines filles suivent aveuglément Sora en laquelle elles ont déjà toute confiance, un personnage comme la jeune Tomoko se révèle beaucoup plus nuancé, plus intéressant, car révélant une fausse lâcheté, un manque de confiance en soi et des faiblesses tout à fait compréhensibles. Quant à Karin, le mystère qui l'entoure continue d'intriguer.

Malgré tout, le principal problème de Toru Naomura reste le même : si la règle explicitée ici a le mérite d'apporter quelques rebondissements, il est dommage que la mangaka ne se limite qu'à cela dans ce deuxième volume, qui s'étire un peu trop pour parfois pas grand chose, si bien qu'il n'y a finalement que peu d'avancées dans ce tome. Quant à l'aspect visuel, son aspect informatisé le rend toujours aussi lisse, banal, bien que pas désagréable. Il manque toutefois une réelle tension lors des scènes d'action.

Après 160 pages, l'histoire principale laisse la place à un récit de près de 7 pages, qui n'est autre que l'histoire courte à l'origine de Lost Paradise. On y retrouve des visages connus, des lignes de scénario que l'on connaît, et l'on y apprécie assez le rythme plus soutenu et les dessins moins informatisés donc un peu plus personnels, plus expressifs, si bien que l'on regretterait presque de ne pas voir cette version-ci en tant qu'histoire principale.
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Re: Lost Paradise

Message non lu par Koiwai » 06 sept. 2012, 15:33

Tome 3 :

Chaque volume de Lost Paradise semble destiné à se baser sur le même schéma : une nouvelle fille apparaît face à Sora, qui va alors tout faire pour la libérer de l'emprise du garçon qui la détient. Le schéma est simpliste et répétitif, et ce troisième volume ne déroge pas à la règle, à ceci près que le cas de la nouvelle venue, Reiko Date, est un peu particulier, puisqu'elle refuse catégoriquement d'être séparer de son possesseur masculin, car elle y voit l'opportunité d'épouser plus tard un homme riche et influent. Dans son arrivisme primaire, la demoiselle apparaît alors irritante aux yeux de nombreux élèves, sauf pour Sora, qui distingue en elle tout autre chose... L'objectif de Reiko est-il réellement celui qu'elle crie à tout va ?

Ce tome se centre donc sur le nouveau personnage de Reiko, que nous allons découvrir petit à petit. Quel est son réel objectif ? La réponse ne tarde pas à arriver et ne surprend guère tant on s'attendait à cela, mais il faut avouer que la demoiselle est plutôt bien mise en valeur, même si c'est de manière très simpliste.
Malheureusement, c'est ce même simplisme qui empêche une nouvelle fois la série de montrer plus d'ambition : même si'le st bien mis en avant, le personnage de Reiko reste désespérément caricatural, presque trop lisse. Un aspect lisse qui se retrouve également dans le background du jeu, de plus en plus limité par des nouveautés qui peinent à arriver : ici, la façon de sauver Reiko se limitera donc à une exploitation des failles liées aux pénalité d'avertissement, comme dans le tome 2.

A côté de ça, ce troisième tome ne démérite pourtant pas pour faire évoluer doucement certaines situations : Alors que Sora apprend par la bouche de Tsuki que la solution pour libérer toutes les filles se trouverait dans un étrange symbole lié à certaines filles, l'heure est venue d'apprendre qui est le possesseur de la meilleure amie de notre héroïne. Voici là deux révélations importantes, mais dont on attend encore de voir tous les tenants et aboutissants : dans le premier cas, rien n'est encore expliquer, et dans le deuxième, on voit arriver sur la tête de Tsuki une menace qui peine encore à marquer car peu mise en avant. Egalement, la situation évolue du côté de certains personnages masculins, Akane se révélant un peu plus, tandis que pourrait se cacher parmi les membres du conseil une aide inattendue.

En somme, une nouvelle fois, Lost Paradise comporte de nombreux éléments intéressants qui sont malheureusement maladroitement narrés. Des évolutions sont possibles, des informations importantes sont là mais sont mal mises en valeur, Toru Naomura préférant avant tout se focaliser sur son schéma d'une nouvelle fille à sauver par tome, schéma qui pèche de nouveau par son simplisme, alors même que le personnage de Reiko était intéressant. On se retrouve donc à nouveau avec un tome divertissant sans plus, la faute à un contenu, trop lisse, trop basique et un brin poussif.
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Re: Lost Paradise

Message non lu par Koiwai » 27 sept. 2012, 16:15

Tome 4 :

Le désormais habituel schéma, terriblement répétitif et montrant d'emblée les limites de cette série, est de nouveau là : à chaque tome son nouveau personnage, et cette fois-ci, c'est une certaine Hiyo Shishido que Sora devra sauver. Une collégienne très énergique, souriante, qui voue un amour fou à notre héroïne au point de vouloir l'embrasser, histoire d'amener de la plus basique des manières la petite dose de shôjo-ai. Pourtant, on le devine très vite, quelque chose cloche chez la jeune fille. Quel est réellement son but ?

Avant même que les personnages ne s'en rendent compte, le lecteur se doute bien que la jeune nouvelle venue cache quelque chose, et le premier effet tombe alors comme un pétard mouillé. Malgré tout, intrigué par ce personnage, on continue la lecture afin de découvrir le fond de cette fillette, et l'on en ressort encore plus mitigé. Difficile d'en parler sans trop en dire, alors contentons-nous de signaler la relative incohérence du comportement de Hiyo vis-à-vis de ce que souhaitait sa grande soeur. Et en ce qui concerne cette fameuse grande soeur, dommage que le focus sur elle soit si expéditif, car là où il aurait pu y avoir de l'émotion, il n'y a finalement rien.

Il faut aussi dire que l'ensemble n'est pas relevé par les dessins ou la narration de Toru Naomura. Pas désagréable mais toujours aussi lisse, le coup de crayon de l'auteure en arrive ici à faire beaucoup trop dans l'exagération, au point de se caricaturer. Ainsi, quand l'horrible Shôjo titre des têtes de sadique effrayant, il paraît plus ridicule qu'autre chose. Du côté de la narration, peut-être l'un des seuls vrais bons points de la série depuis ses débuts puisqu'elle s'écoule toute seule, on ne peut que constater que la mangaka passe ici certaines choses beaucoup trop rapidement pour toucher, passe à quelques reprises du coq à l'âne, et sort subitement des choses venues de nulle part. Ainsi, par exemple, difficile d'être convaincu par le focus sur les réels sentiments de Shirô, qui arrive n'importe comment.

Et pendant ce temps, en toile de fond, les choses ne bougent pas vraiment. Le personnage de Tsuki reste à moitié transparent, les informations autour de Karin et du président du conseil n'ont pas l'effet escompté car on les devinait largement à l'avance, et la recherche des six symboles se poursuit sans surprise, sans bouleversement notable.

En somme, après quatre tomes, Lost Paradise ne passionne toujours pas. Cousu de fil blanc et très limité au niveau de l'histoire, le récit s'enfonce même encore un peu plus avec ce tome 4, frôlant la médiocrité. Il reste deux volumes à la série pour rectifier le tir.
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Re: Lost Paradise

Message non lu par Koiwai » 19 nov. 2012, 16:54

Tome 5 :

Face au conseil des élèves, Sora a perdu les quatre armes à symboles qu'elle avait récupérées : ses quatre amies sont de nouveaux entre les mains de leurs tortionnaires. Il ne reste à notre héroïne qu'une seule alliée : Yuki, qui ne possède pas de symbole, et dont l'arme n'est qu'un vulgaire poignard. Le prochain face à face s'annonce totalement déséquilibré et semble devoir sonner la défaite de Sora, d'autant que Shôjô, bien qu'écarté par L, est bien décidé à montrer lui aussi qu'il mérite la confiance de ce dernier...

Avec cet avant-dernier tome, on attendait Lost Paradise au tournant, ce ne sera pas le cas : globalement, le schéma reste le même, avec une héroïne qui se doit de donner confiance à ses amies pour s'en sortir. Cette fois-ci, c'est donc au tour de Yuki d'être sur le devant de la scène : faible et ne possédant pas de symbole, elle ne se sent pas à la hauteur, et pense qu'elle ne mérite pas la confiance de Sora. Ce volume sera l'occasion pour elle de changer, au gré de quelques rencontres un peu étranges, dont on a du mal à cerner tous les enjeux tant Toru Naomura enchaîne les choses sans grande logique. Et ce, sur tous les points.

Le problème de la mangaka, c'est que malgré toute sa bonne volonté, elle se perd dans des éléments inutiles et en bâcle d'autres. Pourquoi s'embêter à redistribuer les filles à symbole entre les membres du conseil alors que ça ne sert finalement à rien ? A quoi sert un personnage comme Tamao, qui sort de nulle part juste pour mettre en avant un point que tout le monde avait déjà compris sauf Sora ? Qu'est-ce que c'est que cette évolution bancale de Yuki, qui prend subitement conscience de certaines choses sans qu'on sache trop comment ? Et qu'est-ce que c'est que cette tentative de nuancer le fêlé Shôjô, à moitié ratée tant la narration s'emmêle les pinceaux ? Tout part d'un bon sentiment, mais rien n'est raconté comme il le faut. On s'ennuie, et pendant ce temps-là, les réelles évolutions de l'histoire sont minimes : on se demande tout juste quel est l'objectif exact de L, ou ce que fait Tsuki dans son coin, tant il en est peu question.

En somme, Lost Paradise s'enfonce encore un peu plus. Tout est lisse, mal développé, et on se demande s'il y a encore ne serait-ce qu'un petit espoir de voir la série retomber sur ses pattes dans le sixième et dernier volume.
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Re: Lost Paradise

Message non lu par Koiwai » 01 mars 2013, 00:32

Tome 6 : (élu Koiwai Award de la daube de début 2013)

Depuis ses débuts, Lost Paradise a peiné à vraiment décoller. Sur une base plutôt intéressante, la série n'a fait que suivre un schéma classique et répétitif à chaque nouveau tome, avant de s'enfoncer petit à petit dans quelques incohérences et une mauvaise exploitation des personnages. Le sixième et dernier volume ne changera rien à la donne, bien au contraire.

Après avoir émis une nouvelle orientation intéressante mais trop tirée par les cheveux dans le cinquième tome, Toru Naomura choisit de découper le dernier opus de sa série en trois parties distinctes, et commence d'abord par nous sortir une avalanche de révélations qu'on a bien du mal à avaler. Plus que d'apporter les informations attendues, on devrait plutôt dire que la mangaka, en souhaitant subitement offrir quelque chose de plus ambitieux, vomit en bloc des justifications qui, hormis l'idée du conte qui est régulièrement rappelée depuis le début, semble avoir été imaginées à la va-vite tant elles accumulent facilités, incohérences, grosses ficelles jamais crédibles.
Ainsi, de nombreuses vérités laissent totalement circonspect, certaines sont même aberrantes de stupidité, à commencer par celle qui suit. Sérieusement, tout faire reposer sur la non-misogynie de deux personnages de cette façon a de quoi faire sauter au plafond, quand on y réfléchit. Pourquoi monter tout un plan aussi alambiqué, juste pour ne pas ruiner de façon trop abrupte l'idéal d'autres personnes qui, dans le fond, sont juste des gros c****rds ou des moutons ? C'est inouï ! Surtout, c'est très maladroit dans la manière dont la mangaka tourne la chose, et c'est totalement tiré par les cheveux. Tout ça à cause de ça, vraiment ?

Par la suite, les aberrations ne font que s'enchaîner.
Pourquoi Tsuki se comporte-t-elle ainsi ? Quelle est l'origine de sa si profonde folie ? C'est bien beau de la rendre ainsi histoire de surprendre le lecteur, mais rien ne vient réellement justifier son extrémisme.
Pour déterminer les six filles aux emblèmes, par quel miracle a-t-on pu prévoir quelles filles accepteraient de se battre sincèrement aux côtés de Sora ?
Le vrai but de l'hexagram peine à convaincre tant il est capillotracté, tandis que les réactions des personnages ne sont souvent pas crédibles (les colères d'une Tsuki qui en arrive à pleurer du sang sont totalement exagérées pour rien, la façon dont Sora la calme en lui roulant subitement une pelle laisse circonspect...), trop abruptes (tout le monde change subitement de comportement, youpi, c'est la fête), voire affligeantes (Koharu qui déclare avoir été un peu contente que son tortionnaire, celui qui lui en a toujours fait baver, cherche obstinément à la récupérer... Youhou, t'as un cerveau, miss, ou t'es juste un peu maso ? Bon, j'exagère volontairement, la mangaka avait derrière ce passage une idée de pardon intéressante, mais le fait est que c'est extrêmement mal tourné).
Enfin, à plusieurs reprises, on se retrouve avec de grosses facilités, de grosses ficelles qui tombent pile-poil quand ça arrange la mangaka. Par exemple, Sora enfant qui ne se souvient plus de sa rencontre avec Karin comme par magie...

Quelque part, enchaîner tant de facilités, d'incohérences, d'exagérations en seulement quelques dizaines de pages est un véritable exploit. Un exploit dont on se serait passé, d'autant plus quand on voit à quel point le finish est expédié, nous laissant abattus par tant d'erreurs et de maladresses sans qu'on ne soit satisfaits à aucun moment. Le chapitre servant d'épilogue n'y change rien, car malgré les bonnes idées, il s'avère là aussi beaucoup trop abrupt dans les revirements des personnages.

Sans jamais avoir su décoller et après s'être petit à petit dégradé, Lost Paradise s'enfonce définitivement dès les premières pages de ce dernier tome, qui nous vomit en bloc, de façon indigeste et sans aucune préparation ni subtilité, un flot continu de n'importe quoi, avant une dernière ligne droite bâclée. Un raté sur toute la ligne, ce qui est vraiment dommage au vu de l'idée de base de l'oeuvre.
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