Karin, chibi vampire

Destinés à un public adolescent masculin mais faisant néanmoins fureur chez certain(e)s adultes et/ou jeunes filles, les shonen ont droit à leur propre rubrique!
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Koiwai
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Karin, chibi vampire

Message non lu par Koiwai » 05 juin 2012, 13:12

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La fiche sur le site


Tome 1:

Avec sa couverture assez simple, son titre rose fluo et son nom risquant fort de rebuter d'emblée une certaine tranche de lecteur, on ne peut pas dire que ce premier volume de Karin Chibi Vampire inspire pleinement la confiance. Pourtant, c'est une oeuvre plutôt populaire que nous amènent en France les éditions Pika, puisqu'elle a eu droit à une adaptation animée qui avait connu son succès à son époque, en 2005.

Karin, c'est l'histoire d'une jeune fille en apparence comme les autres, dont l'histoire commence lors de l'arrivée dans sa classe d'un nouvel élève, Kenta Usui, pour lequel elle éprouve rapidement un étrange sentiment : dès qu'il est près d'elle, son coeur bat plus vite, son sang bout... Le début d'un nouvel amour ? Les chose sont bien plus compliquées que ça ! Bien plus compliquées, car en réalité, Karin est la descendante d'une famille de vampires...

Encore une histoire de vampires, direz-vous. Vous auriez tort de vous arrêter à cela, car ce premier volume laisse présager un petit nombre d'originalités renouvelant habilement le genre et ne manquant pas d'intriguer, car on se demande bien ce que va nous proposer l'auteur, Yuna Kagesaki, avec de telles idées. Mais venons en au fait : si Karin est une vampire en devenir, elle est atteinte d'un mal étrange. Loin de boire le sang des autres, la jeune fille, bien au contraire, transmet son propre fluide à ses victimes ! En effet, Karin est frappée d'une maladie voyant son sang déborder régulièrement, si bien qu'elle est obligée d'évacuer le surplus, soit en saignant abondamment du nez, soit en donnant son sang par morsure. L'effet sur les victimes ? Un regain d'énergie, comme nous pouvons le voir dans ce premier tome.

Voici une idée plutôt saugrenue mais intrigante, qui n'est encore qu'esquissée dans ce premier tome, qui se présente comme une longue introduction à l'univers de la série. Ici, l'auteur prend le temps d'amener les choses, de présenter la maladie de Karin qui n'est pas explicitée tout de suite, et d'intégrer les différents personnages, que ce soit un Usui encore lisse mais sympathique et doté d'un bon petit caractère, ou la famille de Karin, composée de quelques têtes fortes. Enfin, Karin elle-même, bien qu'assez basique pour le moment, dégageant un côté résolument attachant. Encore jeune, assez spontanée et maladroite, on prend du plaisir à la suivre.

Au fil du tome sont expliquées certaines autres spécificités, notamment le "feeling" des membres de la famille de Karin avec des types de personnes bien précis. Par exemple, si la mère de Karin est attirée par le sang des menteurs, notre héroïne, elle, réagit au sang des personnes pauvres. Une idée de plus qui a le mérite de sortir de l'ordinaire, mais dont on attend surtout de voir l'exploitation par la suite.

Visuellement, ce premier volume n'a rien d'exceptionnel. Très basique et un brin vieillot, le coup de crayon de Kagesaki s'avère néanmoins très expressif et s'adapte bien à l'ambiance de la série.

Ce premier volume constitue une introduction intéressante. De nombreuses idées sont là, paraissent pour l'instant encore assez branques car l'auteur ne fait ici que les présenter, et l'on espère vivement qu'il saura les exploiter par la suite. Affaire à suivre.
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Re: Karin, chibi vampire

Message non lu par Koiwai » 11 juin 2012, 08:04

Tome 2:

Kenta Usui a surpris sa camarade de classe en bien étrange posture avec sa mère. Depuis, cette dernière reste joviale en toute circonstance bien qu'elle ait perdu son emploi, et le jeune garçon remarque dans son cou deux petits trous ensanglantés... Karin serait-elle un vampire ? Intrigué, Kenta décide de mener son enquête, et ne tarde pas à croiser la route d'Anju, la petite soeur de Karin, qui le met en garde quant aux conséquences que pourrait avoir son enquête...

La découverte par Kenta du secret de Karin constitue le principal enjeu de ce volume, qui tente de faire monter la tension autour des agissements de la jeune Anju, tantôt menaçante, tantôt observatrice. De ce côté-là, les choses restent un peu bancales car l'auteur a tendance à bifurquer sur d'autres éléments, à commencer par les interrogations de Karin, qui découvre son pouvoir, les raisons qui font qu'elle est attirée par Kenta, et les nombreuses maladresses qu'elle enchaîne. Même si on a déjà pu les observer dans le tome 1, ces interrogations et maladresses ont pour mérite de rendre notre jeune héroïne toujours plus attachante et adorable, et si le cocktail partagé entre cet aspect et l'enquête de Kenta est maladroitement dosé, l'ensemble dégage un charme certain, qui doit beaucoup à la narration simple du mangaka, mais également à une plus forte mise en avant de certains personnages secondaires, comme les parents de Karin, assez amusants dans leur genre, et intéressants dans l'importante protection qu'ils montrent envers leur fille.

Dans les faits, les évolutions sont là, et sont même importantes, et l'on attend désormais de voir dans quelle direction va évoluer le récit. En attendant de voir ça, ce deuxième volume, un brin déséquilibré, confirme néanmoins le capital-sympathie d'une série qui n'a visiblement fait que commencer à dévoiler son potentiel.
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Re: Karin, chibi vampire

Message non lu par Koiwai » 13 juin 2012, 01:56

Tome 3:

Le fait que Kenta connaisse désormais le secret de Karin rapproche inéluctablement les deux adolescents, ce que ne manque pas de remarquer leur entourage. Et les réactions sont très différentes : là où la mère de Kenta reste joviale, le père de Karin se montre surprotecteur envers sa chère fifille, mais la façon qu'a Anju de voir les choses est la plus pertinente.

Pendant que la vie mouvementée des deux ados se poursuit, la mère de Kenta, qui a trouvé un nouveau job en tant que femme de ménage dans un hôtel de passe, se retrouve sous la menace d'un Ren qui aimerait bien lui mordiller le cou... Karin pourra-t-elle lui tenir tête ?

Si Anju montre des choses intéressantes dans ce tome, on reste circonspect face à Ren, qui reste on ne peut plus étrange, partagé entre sa volonté de protéger sa soeur et sa haine primaire envers Kenta. En attendant de voir par la suite ce que donnera réellement ce personnage puisque ses desseins liés à la mère de Kenta tardent à se préciser, le récit se concentre sur cette dernière, et sur sa rencontre avec Harumi, jeune fille apparue dans le précédent tome, au sujet de laquelle on a la confirmation qu'elle se prostitue depuis qu'elle a fugué. Un sujet délicat, surtout dans un shônen, que l'auteur résout finalement d'une manière assez étrange, sans vraiment insister dessus, et comme si de rien n'était, si bien que l'on se demande quel en était l'intérêt.

Partagé entre ces différentes pistes, l'histoire n'avance pas vraiment et, plus embêtant, laisse un peu l'impression de s'éparpiller sur quelques sujets finalement vite expédiés. Le charme apporté par le caractère de Kenta ou la maladresse de Karin continue de faire son office, et le concept des vampires attirés par le sang de personnes bien spécifiques reste exploité convenablement sans avoir encore révélé quoi que ce soit de bien profond, mais concrètement, on se demande un peu où l'auteur veut en venir. En attendant de le découvrir, ce troisième tome reste assez agréable, mais laisse le lecteur sur sa faim.
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Re: Karin, chibi vampire

Message non lu par Koiwai » 18 juin 2012, 16:24

Tome 4 :

De par le secret qu'ils partagent, Karin et Kenta se rapprochent toujours plus, le tout sous le regard bienveillant d'Anju et des parents de la jeune fille. Mais de son côté, Ren, le grand frère de Karin, risque fort de mettre en danger le lien fragile entre sa soeur et Kenta : en effet, le ténébreux jeune homme souhaite toujours faire tomber dans ses filets la charmante mère de Kenta, dont le stress l'attire irrémédiablement...

L'opposition de Karin face à son frère constitue le principal leitmotiv de ce quatrième volume, qui conclura cette affaire d'une manière somme toute très convenue, qui ne manque pas de rappeler le pétard mouillé qu'était déjà l'affaire de prostitution du troisième tome. Alors que les desseins de Ren annonçaient pas mal de rebondissements et étaient bien mis en valeur par l'auteur de manière à nous laisser supposer qu'il s'agirait d'un événement important de la série, on ne retient guère de tout ceci que la particularité de la mère de Kenta. En dehors de ça, cette nouvelle affaire n'a servi à quasiment rien.

Le principal regret que l'on peut avoir dans cette série vient donc principalement de là : pour l'instant, Yuna Kagesaki ne semble pas vouloir exploiter pleinement les rebondissements qu'elle met en place. Après la lycéenne prostituée du tome 3, c'est au tour de l'affaire de Ren de nous laisser sur notre faim. Quant à la relation entre Karin et Kenta, elle évolue de la plus prévisible des manières : petit à petit, Karin voit ses sentiments pour Kenta évoluer, bien qu'elle refuse encore de l'admettre. C'est on ne peut plus logique, mais il est dommage de voir que l'auteure ne fait pas vraiment d'efforts pour bien amener cet élément. Kagesaki brûle les étapes et a bien du mal à rendre cette évolution crédible.

Avec ce quatrième tome, Karin Chibi Vampire confirme des défauts déjà entraperçus dans les précédents tomes : certains rebondissements ont un goût de pétard mouillé tant ils sont finalement peu exploités, et la narration un brin décousue donne l'impression que l'auteure brûle les étapes et ne va pas au fond des choses. Toutefois, le plaisir de lecture n'en est pas pour autant totalement annihilé : plus maladroite et adorable que jamais, la jeune Karin offre toujours un charme certain à la série, d'autant plus quand Kenta est à ses côtés pour un cocktail détonnant, tantôt amusant, mais aussi tantôt dramatique, voire même ici plus triste qu'autre chose. S'il y a un seul élément que l'auteure exploite bien pour l'instant, c'est la maladie de Karin, qui ne manque pas de créer des situations qui font parfois réellement mal au coeur et annoncent une suite toujours plus dure pour la pauvre jeune fille. Par ailleurs, les problèmes liés à sa maladie ne font que renforcer sa bonne volonté, mais saura-t-elle capable de rendre heureux Kenta sans succomber à la tentation de le mordre ?
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Re: Karin, chibi vampire

Message non lu par Koiwai » 19 juin 2012, 07:42

Tome 5:

Karin est tiraillée par ses sentiments pour Kenta : maladroite et novice en la matière, elle se demande en plus si un amour entre une vampire et un humain est seulement possible, sa maladie pouvant mettre Kenta en danger, et l'espérance de vie entre les deux êtes étant très différente.
Mais très vite, l'heure n'est plus aux interrogations sentimentales : suite à un séisme, l'un des cercueils enfermés au sous-sol de la maison de Karin s'ouvre, et bientôt, plusieurs adolescents de la ville sont retrouvés inanimés, deux petits trous dans le cou. Kenta ne tarde pas à prendre sur le fait une fille ressemblant comme deux gouttes d'eau à Karin, tandis que notre héroïne apprend de la bouche de ses parents que sa grand-mère s'est enfin réveillée d'un long sommeil, et qu'elle risque fort de semer la zizanie...

Le principal événement de ce tome est donc l'apparition de la grand-mère de Karin, qui se réveille d'un très long sommeil et découvre les évolutions qu'a connues la société pendant son sommeil. Cela ne manque pas de créer plusieurs décalages amusants, mais l'heure est bien plus grave qu'il n'y paraît : de par son long sommeil, la grand-mère a conservé une mentalité d'antan qui la fait considérer les humains comme de la simple chair à mordre, et qui ne s'imagine pas une seule seconde qu'une relation ne serait-ce qu'amicale entre humain et vampire est possible. Dès lors, Kenta pourrait bien le payer de sa vie s'il est surpris en compagnie de Karin.

C'est sur ces considérations que l'on assiste à un volume animé, qui, sous couvert d'humour et de la présentation d'un nouveau personnage résolument charismatique de par son caractère franc et décalé, se pare d'une certaine tension. Le cocktail est efficace pendant un moment, avant que les travers de Yuna Kagesaki reviennent au galop : une nouvelle fois, on a le sentiment que la mangaka ne va pas au bout de ses idées, tant la grand-mère de Karin repart aussi vite qu'elle est apparue, sans que l'on ne comprenne vraiment à quoi elle a servi. Une constatation d'autant plus dommage que le personnage avait du charme, que son évolution vis-à-vis de Karin et de Kenta est trop soudaine pour convaincre, et que le focus sur son amour pour son mari est trop rapide pour émouvoir. Néanmoins, son arrivée dans le récit met en avant, ne serait-ce que brièvement, les difficiles amours vampiriques à travers le temps, et tout laisse penser que nous la reverrons par la suite.

Si ce volume, animé, est dans la moyenne haute de la série, on reste à nouveau un peu sur sa faim en ayant l'impression que toujours rien n'évolue réellement. Toutefois, la fin de tome enchaîne sur de nouvelles interrogations intéressantes autour de la lente agonie de l'espèce vampirique. Attendons donc de voir ce que cela va donner.
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Re: Karin, chibi vampire

Message non lu par Koiwai » 03 juil. 2012, 04:04

Tome 6 :

Entre maladresses, découverte de leurs sentiments et gestion de la maladie de la jeune fille, Karin et Usui poursuivent leur vie. Mais bientôt, l'apparition d'un homme énigmatique autour des Usui réveille de vieilles blessures, à l'origine des souffrances de Kenta et de sa mère. Karin est bientôt mêlée à la situation et voit se dévoiler sous ses yeux une partie des secrets des Usui. Mais pourra-t-elle seulement aider Kenta et sa mère à surmonter cette nouvelle épreuve ? Rien n'est moins sûr : sa maladie ne cesse plus d'empirer au contact de Kenta, et bientôt, ses parents lui somment de ne plus jamais revoir le jeune garçon, car c'est sa vie qui est en jeu...

Coup de tonnerre dans le monde Karin Chibi Vampire, jusque là assez gentillet, doté de nombreuses idées intéressantes mais pas assez développées. L'apparition d'un nouveau personnage semble enclencher la vitesse supérieure, et si l'on devine très rapidement l'identité du nouveau venu (Yuna Kagesaki ne cherche de toute façon pas à créer le moindre suspense là-dessus), son arrivée apporte beaucoup à la série, à commencer par des révélations fracassantes sur les souffrances de Kenta et de sa mère, sur leur passé pas toujours rose, et sur la naissance et l'enfance malheureuse du jeune garçon, qui est également l'occasion d'entrevoir tout le courage de sa mère et de dresser une réalité de notre époque.

Au-dessus de ça, l'auteur fait monter la tension au bon moment autour de la maladie de Karin, puisque voici la jeune fille sommée de s'éloigner de Kenta au moment même où ce dernier risque d'avoir plus que jamais besoin d'aide.

Avec ce sixième tome, les choses sérieuses semblent donc réellement commencer : ici, les informations sont assez nombreuses et approfondissent suffisamment les personnages, le récit devient un peu plus ambitieux, n'arrête plus ses idées en cours de route, fait monter la tension, et on a réellement hâte de lire la suite pour la première fois.
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Re: Karin, chibi vampire

Message non lu par Lilamada » 07 juil. 2012, 11:38

Ce manga est pas très connu en faite, moi je l'ai connu grâce à mon frère qui m'a montré l'animé sur Wat, après j'ai acheté la collection, mais faut savoir que la version animé n'est pas exactement la même que le manga, c'est ce qui m'a étonné quand je l'ai lu, par exemple dans l'animé, il y a un chasseur de vampire ( qui est amoureux de Karin), or dans le manga il n'y est pas présent.
Il y a beaucoup d'exemples que je pourrais citer mais je vais pas tout vous raconter.
Sinon, mon avis, je trouve ce manga pas mal du tout, même si au début c'était surtout le problème de Karin qu'on parlais alors que la fin c'est surtout l'histoire d'amour avec Usui.
:shock:
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Re: Karin, chibi vampire

Message non lu par Koiwai » 30 août 2012, 13:00

Tome 7 :

A cause de la menace que représente Usui pour Karin, la relation entre les deux adolescents semble destinée à se dégrader, alors qu'ils commencent tout juste à se rendre réellement compte des sentiments qu'ils éprouvent l'un pour l'autre. Pourraient-ils trouver une solution qui permettrait à Karin de continuer à fréquenter Usui sans risquer sa vie ? Il faudra du courage à nos deux héros, et, surtout, un sens du sacrifice chez Usui confirmant toute l'importance qu'a Karin pour lui.

La situation entre Karin et Kenta évolue donc petit à petit, mais l'essentiel de ce tome ne se situe pas encore là, car l'heure est venue d'en découvrir plus sur le père de Kenta, et d'apprendre les raisons cruelles qui l'ont forcé à s'éloigner du jeune garçon et de sa mère.
On appréciera l'ambiance mélancolique conservée par l'auteur, car malgré ces révélations venant nuancer le père de Kenta, la situation ne s'arrangera que partiellement. Le pardon est là, mais on ne peut pas revenir sur le passé.
Toutefois, on regrettera un peu la rapidité avec laquelle tout ceci est raconté : l'émotion est là, mais il faut bien avouer que l'on attendait un plus gros rôle de la part du père de Kenta... Peut-être reviendra-t-il plus tard ? En attendant, la rapidité de l'ensemble donne à nouveau l'impression que Yuna Kagesaki manque un brin d'ambition dans les différents arcs racontés jusqu'à présent.

Un volume imparfait mais riche d'informations, et qui fait évoluer un peu plus la relation entre nos deux héros.
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Re: Karin, chibi vampire

Message non lu par Koiwai » 09 sept. 2012, 18:58

Tome 8 :

Un début d'évolution semble possible dans la relation entre Karin et Kenta, chacun étant amoureux de l'autre mais ne remarquant pas les sentiments de l'élu(e) de son coeur. Kenta est aveugle comme pas deux, quant à Karin, elle se questionne toujours quant à la possibilité d'une relation entre un humain et un vampire...
Face à une situation qui l'horripile de plus en plus, et par amitié pour Karin, Maki décide de faire bouger les choses ! Elle vient se mêler à la situation, bien décidée à décoincer les deux amoureux, organise un rendez-vous galant entre eux et... voilà. C'est à peu près tout ce qui se passe dans ce huitième volume qui, il faut bien le dire, tourne en rond, la relation entre Karin et Kenta, qui semblait devoir évoluer, faisant finalement du surplace, voire un pas en arrière. Voilà qui est un poil décevant, même si l'on ne s'ennuie aucunement à la lecture, les caractères coincés des deux amoureux amenant bon nombre de situations amusantes et les rendant toujours plus mignons.

A part cette avancée qui tarde à arriver, il y a tout de même deux autres éléments à retenir de ce volume : l'apparition d'un nouveau personnage dont on attend de voir le rôle, et le mystère lié à une étrange entité liée à Karin et apparaissant en rêve à Kenta. Dans l'immédiat, rien de concret, mais de nouvelles pistes à développer.

Une relation qui tourne en rond entre Karin et Kenta mais qui offre quelques nouveaux passages réellement amusants ou attendrissants, et quelques nouveaux éléments dont on attend de voir le développement, pour un volume pas déplaisant, mais un peu longuet. En fin de volume, on appréciera le chapitre spécial mettant en avant Maki en revenant sur la naissance de son amitié avec Karin.
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Re: Karin, chibi vampire

Message non lu par Koiwai » 23 sept. 2012, 18:08

Tome 9 :

Karin et Kenta profitent de leur rendez-vous orchestré par Maki, sous la surveillance d'Anju, toujours inquiète pour sa grande soeur, et qui se sert de l'un de ses prétendants comme d'un prétexte pour se rendre sur les lieux. Bientôt, nos deux tourtereaux s'en vont faire un tour dans la grande roue. Ils sont enfin seuls, bercés par le paysage... L'heure serait-elle venue de déclarer une bonne fois pour toutes ce qu'ils ont sur le coeur ?

Ca y est ! Après bien des maladresses dues à leur timidité maladive, l'heure est venue pour Karin et Kenta de faire un nouveau pas dans leur relation, puisqu'ils ont enfin pleinement conscience des sentiments qu'ils éprouvent l'un pour l'autre ! Quant à pouvoir les assumer totalement, cela leur demandera encore un certain temps, visiblement, leur côté coincé ayant vite fait de revenir au galop, et Karin s'interrogeant toujours quant à la possibilité d'une relation entre une vampire et un humain. On apprécie ici la déclaration tant attendue, les doutes toujours présents chez Karin, et la détermination de Kenta pour y faire face. De même, on est tantôt amusés par la façon dont Anju manipule le pauvre garçon qui est épris d'elle, tantôt touchés par son inquiétude pour sa soeur, qui la pousse à mettre jusqu'à sa propre santé en danger.

Sur le plan amoureux, les choses bougent donc un peu, une étape cruciale est passée, même si nos deux amoureux restent bien coincés. C'est dans ce contexte que Yuriya Tachibana, la demoiselle apparue dans le tome précédent, prend plus d'ampleur : que cherche-t-elle en tournant autour de la vie privée de Karin ? Se douterait-elle du statut du vampire de notre héroïne ? Et elle-même, qui est-elle exactement ? Autant de questions venant entretenir le mystère. Certaines réponses arrivent déjà et étaient plutôt cousues de fil blanc, mais au fil des pages (notamment les dernières du volume), de nouvelles interrogations apparaissent autour de l'objectif exact de la jeune fille et, surtout, de son oncle.
Occupant les trois quarts de ce tome, la mise en place de cette nouvelle partie sur Tachibana tend à traîner un peu en longueur, mais est toutefois rythmée par les frasques de la famille de Karin, bien décidée à protéger notre héroïne. On retiendra notamment avec amusement le père de la famille Maaka, contraint bien malgré lui de jouer les méchants...

Faisant évoluer doucement mais sûrement la relation entre Karin et Kenta avant d'ouvrir un nouvel arc, ce neuvième tome, bien qu'un peu longuet et prévisible par moments, s'avère plaisant à suivre. On attend avec curiosité ce que nous réserve la suite.
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