Karin, chibi vampire

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Koiwai
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Re: Karin, chibi vampire

Message non lu par Koiwai » 01 oct. 2012, 21:06

Tome 10 :

Entre la lente évolution de sa relation maladroite avec Kenta et les nouveaux problèmes qui cela amène vis-à-vis de son entourage, Karin ne sait plus où donner de la tête, et à peine a-t-elle fait la paix avec Yuriya Tachibana qu'un problème d'un tout autre genre arrive : c'est bientôt l'anniversaire de Kenta, et la jeune fille est bien décidée à lui offrir un cadeau. L'écharpe tricotée ne manque pas de lui faire plaisir, mais quand une nouvelle étape est sur le point d'être franchie entre nos deux tourtereaux, ceux-ci sont dérangés par... Elda, la grand-mère de Karin, réveillée après un long sommeil, et qui n'a pas fini de semer la zizanie !

Alors que la relation entre Karin et enta évolue encore tout doucement, maladroitement mais sûrement, Elda revient à la charge pour donner un nouveau coup de fouet à l'intrigue, car bien évidemment, elle ne cautionne la relation entre sa petite fille vampire et un humain. Dans le même temps, c'est aussi la pauvre Tachibana qui fait les frais de la grand-mère, qui hait plus que tout les sangs-mêlés... Pour quelles raisons ?

La réponse à cette question arrive ici, entre autres révélations. Car avec les nouveaux rebondissements apportés par le réveil d'Elda, de nouvelles informations fracassantes arrivent sur un constat cruel qui pourrait briser l'avenir de la relation entre Karin et Kenta, mais également le passé douloureux d'Elda, tandis que la suite amorce l'arrivée prochaine de nouvelles informations sur la famille de Carla, la mère de Karin.
Malheureusement, dans l'immédiat, on peine encore à saisir les répercussions de toute ci. La piste sur la reproduction des sangs-mêlés n'est pas encore utilisée, et le récit principal passe trop vite sur le passée d'Elda, qui se voit finalement développé dans un chapitre bonus intéressant. Toutefois, dommage que ce passé n'ait pas été directement incorporé à l'histoire principal, car l'impact aurait alors sans doute été plus fort.

Globalement, ce dixième tome poursuit donc l'histoire sur un bon rythme, car on se doute que les nouvelles informations vont secouer en profondeur les personnages par la suite.
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Re: Karin, chibi vampire

Message non lu par Koiwai » 06 oct. 2012, 16:37

Tome 11 :

Après les événements liés au réveil d'Elda, la vie a quasiment repris son cours habituel. Karin et Kenta continuent de se fréquenter en allant au lycée, Yuriya Tachibana reste sous surveillance, et Carla, la mère de Karin, est retournée chez ses parents afin d'avoir enfin certaines informations attendues.
Pourtant, quelque chose ne va pas chez Anju, la plus jeune des Maaka. Bien qu'elle n'ait que 12 ans et soit donc encore jeune, les prémices de sa transformation en vampire se font sentir, et l'issue semble inéluctable : bientôt, elle ne pourra plus profiter des petits plats préparés par sa soeur, ne pourra plus aller à l'école où l'attendent ses amis, ne pourra plus faire ce qu'elle a toujours aimé... La fillette parviendra-t-elle seulement à le supporter ?

Dans ce onzième volume où l'humour se fait beaucoup plus discret, Yuna Kagesaki met de côté les tourments habituels de Karin, Kenta ou Yuriya pour mettre en avant Anju, la petite soeur renfermée, qui arrive à une étape cruciale de sa vie, l'une des plus cruelles, qui vaut à nombre de vampires une période de grande faiblesse : la transformation définitive en vampire, et tout ce que cela sous-entend. Bientôt, la jeune fille devra changer radicalement son mode de vie et ne pourra plus profiter de ce qu'elle a toujours aimé. Elle devra bientôt laisser tomber les bons petits plats de sa grande soeur pour se nourrir de sang, abandonner sa vie diurne à l'école pour vivre uniquement la nuit, loin des autres... et ne pourra plus veiller sur Karin comme elle l'a toujours fait.

Ces différentes étapes, c'est ce que nous propose de suivre l'auteur, les unes après les autres, au fil des tourments de la fillette, qui ne peut que se rendre compte de l'inévitable issue tandis qu'elle essaie vainement de poursuivre le rythme de vie qu'elle a toujours mené et, comme toujours, de cacher ses émotions. Ainsi la voit-on désormais souffrir et s'évanouir face aux rayons du soleil, perdre le sens du goût, tenter de s'éloigner de ses camarades de classe... La situation est touchante, car elle permet d'entrevoir la fillette taciturne comme on ne l'avait encore jamais vue, cherchant à se montrer forte alors qu'elle n'a jamais été aussi fragile, mais aussi parce que Kagesaki parvient à mettre subtilement en avant la tristesse et la dureté de la situation, notamment en revenant sur les instants de bonheur passé qui animaient les journées de la jeune fille et qu'elle ne connaîtra plus jamais, et également parce que l'auteur n'oublie pas le ressenti des autres personnages. On pense bien sûr à Karin, également à Ren qui se montre enfin un peu plus en jouant son rôle de grand frère, et surtout au jeune Koibuchi, qui voit ses sentiments pour Anju, ses doutes et sa situation familiale joliment exposés de manière à rendre le récit encore plus intense. C'est d'ailleurs la conclusion de l'amitié entre Anju et Koibuchi qui sonnera comme le point culminant du volume, car elle concrétise définitivement et cruellement la nouvelle vie de la fillette.

Après plusieurs volumes alternant les hauts et les bas et laissant souvent un petit goût de trop peu dans le développement, Yuna Kagesaki montre pour la première fois une capacité à mener réellement d'un bout à l'autre un focus en développant tout correctement, sans rien oublier, pas même d'évoquer le fait qu'Anju devra désormais définitivement laisser sa place à Kenta pour veiller sur Karin. En résulte un volume touchant, et sans doute le plus abouti de la série pour l'instant. Il aura fallu attendre un tome centré sur un personnage secondaire pour voir ça, mais cela nous permet d'espérer une suite du même acabit.
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Re: Karin, chibi vampire

Message non lu par Koiwai » 07 oct. 2012, 18:32

Tome 12 :

Anju étant devenue une vampire adulte, Kenta est désormais le seul à pouvoir veiller sur Karin la journée. Le jeune garçon est bien décidé à assumer ce rôle, mais sa maladresse et son manque d'expérience dans le domaine risquent de poser quelques problèmes, d'autant que Karin continue de se morfondre à cause de la transformation de sa petite soeur, et encore plus au sujet de sa relation avec son bien-aimé, qui risque d'être mise à mal par la terrible vérité qu'elle a apprise au sujet de l'union entre humain et vampire...

Revenant sur Karin et Kenta, ce douzième tome fait la part belle à leur relation, mise à mal par de nombreux problèmes : la cruelle vérité quant à l'union entre humain et vampire, le spleen de Karin au sujet de sa soeur, celui de Kenta lié à des difficultés familiales, la maladie de refoulement de notre héroïne... Autant d'épreuves qui permettront surtout au jeune couple de se consolider toujours plus, au point d'arriver à une réelle avancée en fin de tome (enfin !). Mais avant d'en arriver là, l'ensemble tourne par moments en rond.

Au beau milieu de tout ceci, le retour de Carla marque l'arrivée de révélations attendues au sujet de l'étrange maladie de Karin, tandis que l'oncle de Yuriya intrigue toujours plus quant à ses énigmatiques desseins. Malheureusement, les révélations tant attendues sont rapidement présentées, et de manière pas très claire, si bien que l'on n'en saisit pas encore toute la portée. Espérons que la suite de la série reviendra de meilleure manière sur ces informations qui devraient avoir une importance capitale dans la dernière ligne droite de la série.
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Re: Karin, chibi vampire

Message non lu par Koiwai » 22 oct. 2012, 21:23

Tome 13 :

Karin et Kenta viennent de s'échanger leur premier baiser et sont dans tous leurs états, et l'on lit tellement facilement en Karin que Maki et Yuriya devinent rapidement qu'il s'est passé quelque chose ! Mais l'heure n'est plus aux amourettes : dans l'ombre, Glark, l'oncle de Yuriya, peut enfin mettre son plan énigmatique en route. L'heure est venue d'apprendre pour quelle dramatique raison il s'intéresse à Karin : elle est la "Psyché" tant recherchée par tous les vampires, celle dont le sang pourra faire renaître un espèce en voie d'extinction... en échange de sa propre vie. Kidnappée et séquestrée par Glark, Karin se voit trahie par Yuriya, tandis que toute sa famille ainsi que Kenta, paniqués, partent à sa recherche.

Cet avant-dernier tome ouvre la dernière ligne droite de la série. La cruelle vérité sur le sang de Karin se révèle, et tout destine notre héroïne à une mort certaine, en contrepartie de quoi elle sauvera bien malgré elle l'ensemble de son espèce... Mais en a-t-elle seulement envie ? Pendant que les vampires, dont Glark et une étrange vampire du nom de Brigitte, se réjouissent d'avoir enfin mis la main sur "Psyché", notre héroïne pense avant tout à sa famille, qui doit être paniquée, et à Kenta qu'elle ne reverra peut-être jamais.
Tandis que les recherches entretiennent le dynamisme du récit, Yuna Kagesaki n'oublie aucun personnage, chacun agissant pour sauver Karin, d'un Ren furieux à une Anju désespérée, en passant par une Elda progressant en solitaire, et évidemment par un Kenta qui risque fort d'être la clé de tout, sa relation avec Karin et la morsure qu'il a reçue de son aimée créant en lui un curieux événement...

Dynamique et plutôt intense, cet avant-dernier tome prépare bien le terrain pour le grand final, malgré quelques moments qui tombent un peu à l'eau, comme la fin de tome où Karin apprend le sort qui l'attend, moment dont l'intensité n'est pas aussi forte que prévue puisque le lecteur a appris cela en tout début de tome.
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Re: Karin, chibi vampire

Message non lu par Koiwai » 25 oct. 2012, 23:08

Tome 14 :

Séquestrée par Glarck au sein de la famille Brownlick, Karin se désespère depuis qu'elle a pris connaissance du funeste sort qui l'attend... Mais les siens sont bien décidés à la sauver : pour que Kenta puisse la libérer, Henry et Ren montent un plan où ils pourraient bien y laisser leur propre vie...

L'heure des derniers rebondissements de Karin chibi vampire est arrivée. Kenta et les Marker s'opposent à Glarck, Brigitte et leurs compagnons pour sauver la vie de Karin. De par le plan suicidaire fomenté par Henry et Ren, une certaine tension dramatique s'installe, accentuée par les tourments intérieurs d'une Tachibana tiraillée entre sa loyauté envers son oncle bienfaiteur et son amitié envers notre héroïne. Malheureusement, le soufflé finit par retomber en partie, tant les ultimes rebondissements liés à la séquestration de Karin et à l'opposition contre les Brownlick sont faciles, limite un peu incohérents dans les changements entrevus chez certains personnages après la fin du combat. Néanmoins, toutes les réponses aux interrogations sont là, même si certaines, notamment celles concernant le passé de Psyché et les ancêtres des Marker, restent un peu floues, confuses.

Facile, rapide et moins dramatique que ce à quoi on s'attendait, la conclusion du face à face contre Glarck et Brigitte manque donc de panache... et l'on est alors d'autant plus heureux de voir arriver une fin aboutie et très touchante. En effet, si l'ultime lutte contre les Brownlick déçoit un peu, cela n'empêche pas Yuna Kagesaki d'apporter une véritable conclusion tout en nuances à sa série. pendant la moitié de ce dernier tome, l'auteur prend le temps de revenir sur les différents personnages, de montrer ce qu'ils deviennent. Certains rebondissements amusent, comme celui liant Ren et Brigitte, tandis que d'autres perspectives d'avenir, comme celles de Tachibana, tendent à toucher un peu plus. Le ton est juste, le mangaka nous fait dire au revoir à ses personnages en douceur, avant que les dernières pages, superbes, apportent une fin tout en nuances, heureuse sur certains points, profondément triste sur d'autres, les inévitables sacrifices des uns devant faire le bonheur de celle qu'ils ont toujours protégée, dans l'ombre.

En somme, les facilités et le manque de verve des derniers rebondissements liés à Psyché, aux Brownlick ou au passé des vampires sont largement compensés par une conclusion réussie en tous points, qui prend réellement le temps de bien boucler les choses là où tant de série échouent. Souvent inégal, Karin chibi vampire a pourtant su tirer son épingle du jeu du début à la fin en offrant des personnages qui, mine de rien, sont facilement devenus très attachants.
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