Sket Dance

Destinés à un public adolescent masculin mais faisant néanmoins fureur chez certain(e)s adultes et/ou jeunes filles, les shonen ont droit à leur propre rubrique!
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Takato
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Sket Dance

Message non lu par Takato » 07 janv. 2013, 22:38

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Fiche Manga News


Tome 1 :

Vous avez un soucis ? Vous vous sentez en danger ? N'hésitez plus et appelez le Sket à la rescousse ! Trio improbable, Bossun le stratège, Himeko l'ancienne bagarreuse et Switch l'intello muet vous viennent en aide, peu importe la mission ! Pour le meilleur et... pour le pire !

Sket Dance fait parti de ces nouvelles séries du Shônen Jump qui cartonnent au pays du Soleil Levant. Par sa réputation, le titre se présente comme un gag manga à la Gintama, mais le contexte de Samouraï en moins et se déroulant dans un cadre lycéen comme nous en rencontrons beaucoup dans la comédie manga. Et ce premier volume vient confirmer la réputation qui précède la série : Dans Sket Dance, rien n'est sérieux, tout est loufoque !

Dans cette introduction, chaque chapitre raconte une histoire, excepté le passage centré sur Himeko qui occupe exceptionnellement deux chapitres complets. Ce premier tome propose ainsi la classique recette du chapitre narrant une péripétie délirante autour du Sket, visant pour le moment à introduire les différents personnages, développer les caractères bien trempés de cette brochette de héros... une introduction très classique pour un titre de ce genre en somme !
Est-ce pour autant que l'on s'ennuie ? Pas vraiment non. Car sans renouveler le genre, il faut reconnaître que Sket Dance permet de passer un très bon moment sur ce premier volume. L'ingrédient miracle, c'est tout d'abord des personnages décalés et jamais sérieux mais néanmoins attachants, créant ainsi une multitude de dialogues absurdes et situations improbables... On retrouve un humour particulier, typiquement nippon, que les adeptes du genre apprécieront forcément ! Et tout se passe sans temps morts car malgré les courtes trames scénaristiques de chaque chapitre, les situations s'enchainent comme un marathon et les petites histoires de cet opus se dévorent assez vite. On ne s'ennuie pas, on s'amuse, et ce premier volume laisse un excellent souvenir en tête ! Attention toutefois à certains gags qui tournent beaucoup autour de la référence à la culture otaku et ne sera pas à la portée de tous les lecteurs... Mention spéciale au septième chapitre qui nécessite quelques notions du mangaka pour une compréhension totale !

A ce stade là, il reste toutefois difficile de se faire une idée définitive de Sket Dance, et on se questionne beaucoup sur la suite... Si ce premier tome est bon, on peut craindre un manque de renouvellement de la part de l'auteur, une succession de gags sans réelle trame scénaristique qui s'installe, ou alors une évolution décevante vers le manga de baston... Pour l'heure, difficile d'entrevoir l'avenir mais fort heureusement, le second opus de la saga est paru en même temps que ce premier volet, histoire de prolonger le plaisir de découverte !

Et Kazé fait très fort en proposant ces deux premiers tomes à un prix plus qu'attractif : à 3,99 euros le volumes, on aurait tort de bouder la série, au moins pour la découvrir ! D'autant plus que l'édition est de très bonne facture et propose une adaptation fluide et bien pensée, chose peu évidente pour ce genre de titre... En guise de bonus, on apprécie énormément les notes de l'auteur sur chaque chapitre, permettant de découvrir comment il met en place chaque histoire de son récit.

Là où nous devons nous montrer indulgent avec Kenta Shinohara, c'est sur ses dessins. L'artiste le dit lui-même, ce n'est pas ce qui le mettra en valeur. Le trait s'avère maîtrisé mais classique, collant à l'ambiance shônen barré de cette comédie déjantée. Cela n'empêchera pas le maître d'évoluer mais gageons qu'il semble se concentrer sur sa trame scénaristique.

Ainsi, ce premier tome de Sket Dance est une agréable surprise. Peu prétentieux, sans prise de tête, proposant des situations barrées au possible et des personnages attachants sur fond d'enquête décalées, cette introduction a de quoi faire passer un agréable moment. Reste à voir ce que donnera le titre sur le long terme mais pour le moment, on se régal volontiers !
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Re: Sket Dance

Message non lu par Takato » 25 mars 2013, 20:50

Tome 2 :

Le Sket accepte toujours toutes sortes de missions, farfelues ou non. Mais lorsque le club protecteur de la vie scolaire menace notre troupe de fermeture du club, celle-ci n’a d’autre choix que de réagir…

Ce nouveau volume de Sket Dance nous plonges dans 5 nouvelles histoires dont la longueur varie d’un récit à l’autre ! Les tonalités de ces aventures changent de l’une à l’autre et l’auteur essaie de varier ses récits et ses gags… pour notre plus grand plaisir !

La première histoire s’avère plutôt émouvante mais n’en reste pas moins hilarante à certains moments. Kenta Shinohara a beau flirter entre plusieurs ambiances, l’humour reste omniprésente dans le titre. La seconde histoire nous présente ce qui aurait pu être « l’ennemi » du manga mais au final, le club protecteur de la vie scolaire représente d’avantage un rival et permet d’introduire au récit de nouveaux personnages aux personnalités bien trempées. Les autres histoires de ce tome introduisent très peu de nouvelles têtes vouées à devenir récurrente et préfère s’appuyer sur les intervenants du premier volume qui prennent d’avantage d’importance au fil des chapitres. Néanmoins, l’auteur ne cherche pas vraiment à les fouiller pour l’instant, le tout étant toujours de planter le décor de la série, ce qui ne nous empêche pas d’apprécier ces personnages toujours plus farfelus à chaque chapitre !

Parmi toutes les histoires du volume, on doit reconnaître que le mangaka démontre réellement son talent dans celles s’étalant sur plusieurs chapitres. L’auteur a le chic pour développer une intrigue légère en plusieurs temps, y apporter de nouveaux éléments ainsi que des retournements de situation. Ainsi, les récits en un unique chapitre s’avèrent parfois prévisibles et ne laissent pas le temps de découvrir les nouveaux personnages. Mais ce second volume propose 3 histoires sur 5 de plusieurs chapitres et s’avère ainsi des plus agréables. La dernière affaire revient d’ailleurs au registre des premières aventures de nos héros et se consacre de nouveau à l’enquête, un genre très efficace sur ce titre qu’on aimerait voir renouvelé et approfondi.

Sket Dance continue de nous prouver qu’il est un excellent divertissement dans son genre ! Pour le moment, le titre est peu ambitieux et ne se tracasse pas à proposer des développements scénaristiques et des approfondissements des personnages. Tout cela pourrait bien venir avec le temps mais jusque-là, la lecture s’apprécie telle quelle. Une belle fraicheur dans le shônen !
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Re: Sket Dance

Message non lu par Takato » 01 mai 2014, 22:34

Tome 9 :

Jouer les stylistes pour Shinzô, accomplir un défi culinaire, faire passer Bossun pour le petit-ami d’Himeko afin de la débarrasser d’un gros lourd… Comme à son habitude, le Sket ne s’ennuie pas, et c’est notamment le cas lorsqu’ils viennent en aide à Mademoiselle Remi, leur professeur d’histoire peu doué pour l’enseignement…

Neuvième tome pour Sket Dance qui constitue toujours un divertissement drôle et efficace. Seulement, ce nouveau volume n’atteint pas le niveau d’excellente des précédents opus et constitue simplement une lecture satisfaisante, alors que certains volumes se sont montrés bluffant. On le sait désormais, Kenta Shinohara excelle lorsqu’il s’agit de jongler entre les tonalités, de passer du comique pur et dur à une intrigue plus touchante, voire carrément sombre et larmoyante, ou encore sur les histoires qui se découpent en plusieurs chapitres. Or, ce tome insiste avant tout sur l’humour, et uniquement par le biais d’histoires de deux chapitres grands maximum.
Pour autant, le divertissement est correct et le plaisir de lecture est immense. L’auteur parvient toujours à faire rire grâce à des personnages barrés comme Shinzô ou Romane, et introduire des gags absurdes au possible. La petite nouveauté est l’insistance sur le personnage de Remi, la jeune prof peu douée introduite dans les volumes précédents qui se retrouve un peu développée, sans compter que le personnage va amener indirectement d’autres histoires de ce volet.

On remarque l’absence d’ambiances diverses dans ce volume consacré presque à 100% à l’humour. Nous avons bien affaire à quelques séquences émotions mais très discrètes et qui ne parviennent pas à nous atteindre autant qu’à l’accoutumée. Aussi, la presque absence du conseil des élèves est un frein tant la rivalité entre les deux groupes apporte des situations improbables au possible. Heureusement un chapitre centré sur l’opposition entre Bossun et Tsubaki vient contenter les fans.

Ce tome 9 se laisse lire volontiers mais n’est pas aussi prenant que les précédents. Pourtant, il est évident que Kenta Shinohara ne manque pas d’idées et a les moyens de se renouveler, l’inconvénient est qu’il s’ancre dans ce tome sur des chapitres purement comiques et des histoires souvent courtes, tandis que le mangaka est maître dans le jonglage entre les tons et lorsqu’il s’agit de dessiner de plus longues histoires. Nous n’avons pas affaire à un mauvais tome, loin de là, mais à un tome juste sympathique, ce qui est décevant de la part de Sket Dance.

Promis, j'essaie de ne plus négliger les topics de séries que je chronique. 8)
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Re: Sket Dance

Message non lu par Takato » 24 mai 2014, 13:21

Vous n'avez toujours pas commencé Sket Dance ? Grave erreur !

Tome 10 :

Quels lourds secrets cachent le contexte familial de l’enjoué Bossun ? Lorsqu’à 14 ans, ce dernier découvre des vidéos gardées par sa mère, il ne s’attendait pas à découvrir une bien cruelle vérité. Et alors que son anniversaire approche, c’est un autre secret encore plus percutant qui s’apprête à être dévoilé !

Au bout de 10 tomes, on commence à comprendre que Sket Dance n’a pas de registre prédéfini. Parfois, nous avons une comédie scolaire, tandis que d’autres chapitres s’avèrent plus émouvant. D’une manière générale, les arcs flashbacks autour des protagonistes gagnent en sérieux, comme nous l’a démontré l’excellent épisode sur Switch, écrit d’une main de maître. Cette fois, Kenta Shinohara réitère la formule, mais sur un volume complet, centré sur Bossun !

Parler de flashback sur toute la durée du tome serait faux tant celui-ci se découpe clairement en deux parties : la découverte de Bossun sur ses parents alors qu’il avait 14 ans, et l’époque actuelle où notre héros découvre une vérité plus bluffante encore.
Le premier chapitre du tome s’avère déroutant, présentant un sosie de Bossun, mais entouré d’autres protagonistes… Puis l’histoire peut commencer, Bossun s’apprête à découvrir la vérité sur son père qu’il n’a jamais connu, et dont sa mère ne parle jamais. Au fil des pages, le mangaka nous mène de surprise en surprise, sur des fausses pistes permanentes, et nous surprend à chaque révélation. Kenta Shinohara avait prouvé ses grands talents d’écriture sur l’épisode de Switch, mais ils atteignent ici leur paroxysme : l’issue de cet épisode est imprévisible, et parfaitement amenée ! Ainsi, le lecteur va découvrir qui sont les parents de Bossun, et ainsi son cercle familial, son côté amical et… les raisons qui l’ont poussé à ouvrir le Sket. Et comme nous le prouve le commentaire de l’auteur à la fin de cet épisode, rien n’est vraiment lié au hasard. Le Maître avait imaginé ce contexte depuis un moment déjà, il attendait simplement une occasion pour l’exploiter.

Passée la moitié du tome, le flashback trouvé sa conclusion, et nous revenons par conséquent à l’époque présente. On pense alors retomber sur des chapitres frais et drôles, mais il n’en est rien : Kenta Shinohara repart de plus belles avec de nouvelles révélations qui viennent compléter ce flashback riche en émotions. Et cette fois, impossible d’évoquer un dixième du contenu de cette surprise sans spoiler, nous pouvons juste dévoiler que le contexte familial du héros est une nouvelle fois affecté. Coup de génie une fois encore pour l’auteur : la révélation ne sort pas du chapeau, il s’agit bien là d’une idée que le mangaka avait en tête depuis les débuts de son œuvre, se demandant s’il aurait la possibilité de l’exploiter. Quelques petits indices furent distillés dans les tomes précédents, preuve de la bonne foi de l’auteur. En découle un traitement différent de Bossun et le second concerné, et force est de constater que l’écriture de Shinohara est d’une justesse incomparable, ne partant jamais dans l’excès, n’en faisant jamais trop peu, tout juste le nécessaire. Quelques enjeux de la série s’en retrouvent bouleversés, aussi on est curieux de voir si ce long épisode aura un impact conséquent sur la suite de la série.

Dans Sket Dance, un tome peut nous faire rire aux éclats, tandis que le suivant aura le pouvoir de nous surprendre et nous choquer. C’est le cas de ce tome 10, écrit de manière ingénieuse, apportant de nombreuses réponses en ce qui concerne Bossun, tout en développant le contexte de certains personnages, un en particulier… L’épisode de Switch était excellent, celui de Bossun est juste exceptionnel, et nous rappelle à quel point on aime lire Sket Dance, ce shônen totalement imprévisible !
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Re: Sket Dance

Message non lu par Koiwai » 24 mai 2014, 14:15

Hop, un vieux copier-coller cause flemme : Je suis bien d'accord avec toi !
Cette série a pour l'instant toujours su rebondir en alternant toujours aussi bien les ambiances. Le tome 9 était quand même très légèrement redondant... et puis là, paf, le tome 10, une merveille d'émotion et une pépite de narration, qui démontre à nouveau que l'auteur en a sous le coude et qu'il sait toujours rebondir au bon moment. Et puis, surtout, on sent son attachement à sa série. Maintenant que nos trois héros ayant été passés en revue, j'espère aussi qu'il nous proposera de temps à autre des flashbacks sur les personnages secondaires (genre, je veux un beau flashback sur Romane \o/ ).
Bref, en fait, c'est le shônen que je prends le plus de plaisir à lire en ce moment (avec, dans d'autres styles, Dream Team, Alice in Borderland et Magi).
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Re: Sket Dance

Message non lu par Koiwai » 24 déc. 2014, 16:54

Tome 13 :

Alors, grâce à cette palette de personnages auxquels je me suis beaucoup attaché, je continue de passer un très bon moment de lecture, mais il faut avouer que ce tome-ci fut moins inspiré, surtout dans sa première partie, entre l'humour caca du premier chapitre pas très glorieux (l'auteur avoue lui-même que c'était un peu un bouche-trou), la rencontre par internet trop banale (même si voir Switch tout comprendre et Bossun & Himeko mettre autant de temps à capter, c'était fun), et des chapitres un peu trop ancrés dans les habitudes, entre le passage d'Enigman rigolo mais pas très recherché, ou le chapitre sur Romane (néanmoins, c'est l'occasion de voir qu'elle a un peu évolué dans son travail de mangaka, et ça c'est chouette).

Finalement, la partie que j'ai préférée, c'est celle qui débute en fin de tome, parce qu'elle s'axe sur l'un de mes personnages préférés, à savoir la belle et tellement cassante Daisy. Si le fond reste assez classique, il permet de voir un peu mieux ce qui se cache réellement sous son caractère refusant de demander de l'aide aux autres, presque antisocial. Tsubaki est excellent aussi dans sa volonté de l'aider malgré tout, et j'espère que le lien entre ces deux-là en ressortira grandi. Du coup, j'ai hâte de lire la suite !
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Re: Sket Dance

Message non lu par Takato » 20 janv. 2015, 19:31

Tome 14 :

Tsubaki est furax. Dans le but de venger Daisy, il part à la rencontre du gang de racailles à l’origine de l’agression de son amie. Seul contre toute une bande, Tsubaki n’a que peu de chances, mais il peut compter sur l’aide des précieux et loufoques alliés…

L’arc autour de l’agression de Daisy ne se sera pas vraiment éternisé puisque seuls les deux premiers chapitres se chargent d’y apporter une conclusion. Et à ce titre, malgré une légère déception à cause d’un manque de travail sur l’émotion, cette histoire aura tenu ces promesses et apporté son lot de bons moments. Voir Tsubaki s’énerver ainsi ne laisse pas indifférent, le lien développé entre le personnage et Bossun continue d’être exploité de manière assez discrète, et le mangaka parvient à apporter quelques gags puis nuancer la tonalité de son récit et ne pas le rendre trop sérieux. Gageons que d’une manière globale, ce passage aura certainement un impact sur la psychologie de Daisy, mais ce sont les prochaines apparitions de la demoiselle qui nous permettront d’affirmer ce bilan.

Le reste du tome se consacre à une succession de chapitres humoristiques se développant sur un unique chapitre, bien qu’une exception soit faite pour la coupe mondiale du Genesis, un diptyque où l’auteur va toujours plus loin dans le n’importe quoi et où déconnecter son cerveau est primordiale pour adhérer à l’humour. Quand il s’agit de créer une série de gags absurde, Kenta Shinohara s’en sort bien, aussi ce n’importe quoi reste très efficace et se moque gentiment mais brillamment des mangas sportifs.
Pour le reste, ce sont bien des histoires indépendantes qui nous sont offertes mais le mangaka parvient à se renouveler dans ses idées et la manière de les aborder. On préfère souvent des scénarios plus construits, se développant sur plusieurs chapitres mais force est de constater que dans le cas présent, l’auteur parvient à entretenir son humour, le faire monter en puissance et conclure par de belles chutes dans ces scénarios d’un seul chapitre. A ce stade où suivre les déboires rocambolesques de Bossun et sa bande est un réel plaisir, on apprécie le divertissement de bon cœur et on rit souvent. Difficile de se lasser de Sket Dance qui, dans le genre du pur gag manga, constitue un plaisir à chaque opus.

Le titre de Shinohara entretien ainsi un niveau constant avec une fin d’arc plus sérieuse qu’à l’accoutumée qui développe clairement les psychologies des personnages, et d’autres histoires plus farfelues misant surtout sur l’humour de la série. Afin de nous surprendre, il faudrait que le titre insiste sur les relations entre personnages, chose que le mangaka a déjà commencé à faire dans les volumes précédents. Un bon volume donc, et le plaisir de lecture est toujours intact.
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Re: Sket Dance

Message non lu par Koiwai » 02 août 2015, 11:29

Tome 15 :

Un tome bien sympa malgré un gros manque d'originalité.

La nouvelle venue qu'est Saya m'a bien plu dans son caractère de pimbèche, est plutôt attachante mine de rien au fil des chapitres la concernant, et amène un petit coup de renouveau bienvenu grâce à ses sentiments. Le voyage scolaire lui, fait dans le plus grand classicisme dans sa situation d'échanges de corps Bossun/Himeko, mais les situations tordues évitent toujours de justesse le surplus de mauvais goût (malgré l'humour très pipi-caca par moments), c'est plutôt bien dosé et ça nous offre nos deux héros sous un angle qu'on ne leur connaissait pas trop (dont une brève scène à connotation SM qui m'a bien fait marrer) :3 Pis de leur côté, Chû et Tsubaki restent très bien aussi !
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