Trill on Eden

Shojo, josei, yuri, yaoï... En d'autres termes voici la rubrique regroupant les genres de manga destinés à un public féminin!
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Koiwai
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Trill on Eden

Message non lu par Koiwai » 19 déc. 2012, 17:52

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La fiche sur le site


Tome 1 :

Ritsu est une lycéenne comme les autres, à ceci près qu'elle est une éternelle poissarde : depuis toujours, les crasses n'arrêtent pas de plomber sa vie, à tel point qu'elle est sans cesse stressée et souffre d'un ulcère à l'estomac ! Il faut aussi dire que son environnement familial, où elle doit sans cesse s'occuper de ses deux frères adoptifs infernaux, ne l'aident pas à être plus sereine...
Alors que la famille de Ritsu doit déménager, sa mère décide alors de l'éloigner du stress quotidien en l'inscrivant en internat dans un nouveau lycée. Ritsu part confiante, est bien décidée à démarrer une vie plus calme, et pour cela, elle commence par se faire des amies dans ce lycée où elle débarque en cours d'année. Les poisses sont toujours là (arriver en cours automatiquement en retard pour diverses raisons, etc...), mais elle a bon espoir... jusqu'au jour où elle fait la rencontre fracassante (rien, de grave, elle ne fait que le piétiner) d'Eiri Takamura, l'un des garçons les plus populaires de l'école, mais doté d'une réputation bien peu flatteuse : passant son temps à sécher les cours et enchaîner les conquêtes amoureuses, on lui pardonne facilement tout grâce à son don inné pour la musique...

Ceci est donc le pitch de départ de Trill on Eden, premier manga de Maki Fujita à paraître en France. Un pitch pas forcément très attirant à la base tant il accumule les clichés, mais qui va heureusement vite s'enrichir, tout d'abord autour du fonctionnement du lycée, un peu particulier, puisque doté d'une section normale, d'une section musique et d'une section communication. Le plus étrange vient de l'internat, composé d'un foyer pour filles, un foyer pour garçons, et un foyer spécial où l'on ne rentre que sur recommandation. Et c'est évidemment dans ce dernier que Ritsu va se retrouvée propulsée sans qu'elle n'ait rien demandé, suite à sa rencontre avec Eiri, qui n'a pas fini de lui pourrir la vie. En effet, le foyer spécial est régi par un système de parrainage obligeant deux élèves à veiller l'un sur l'autre, et suite aux manigances du délégué, notre chère héroïne se retrouve évidemment en duo avec Eiri...

Encore des clichés, que la mangaka s'empresse vite d'approfondir, car rien n'est dû au hasard dans sa série : si Ritsu se retrouve avec Eiri, c'est pour une bonne raison : tenter de remettre le jeune garçon dans le droit chemin. Une tâche non aisée, d'autant que ses quelques précédentes altercations avec Eiri lui ont appris à se méfier de lui. Une relation houleuse semble devoir se mettre en place, mais Eiri intrigue Ritsu autant qu'il intriguera les lectrices. Pourquoi se compote-t-il comme il le fait, de manière si égoïste ?

Eiri est bien l'élément moteur de ce début de série, et à vrai dire, on est aussi intrigué que Ritsu au fur et à mesure qu'on le découvre. Doté d'une talent de musicien inné et impressionnant au point d'avoir secrètement composé des musiques de films, et a pourtant, un jour, décidé de tout lâché et de se renfermer sur lui-même. Son égoïsme et son je m'en foutisme total semblent avoir de sombres causes, que l'on attend avec curiosité de découvrir dans la suite de la série.

En somme, ce premier volume parvient à bien introduire les choses. Mais tout n'est pas parfait. AInsi, si les différentes facettes du fonctionnement du lycée sont amenées assez rapidement et de manière plutôt claire, certains aspects sont trop vite abordés pour qu'on en retienne bien tout tout de suite. Les personnages secondaires sont déjà assez nombreux, mais pour l'instant aucun ne tire vraiment son épingle du jeu, Maki Fujita se contentant de les faire entrer en scène, ou tentant de manière assez basique de leur offrir un rôle par moments un peu inutile. Pour l'heure, donc, seul le délégué s'avère intéressant dans les protagonistes de second plan. Enfin, Si Eiri intrigue et que Ritsu séduit de par son côté franc et courageux, certaines réactions du beau gosse peuvent irriter, de même que les quelques élans de crétinerie de notre héroïnes (élans qui ne durent jamais longtemps, heureusement).

Saupoudré d'un zeste d'humour, d'une narration soutenue et d'un dessin classique mais efficace, Trill on Eden commence donc plutôt bien.
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Re: Trill on Eden

Message non lu par Koiwai » 24 févr. 2013, 16:18

Tome 2 :

Depuis que Ritsu est devenue la partenaire d'Eiri, des changements semblent commencer à se faire chez le jeune homme, qui finit même par accepter l'offre de Mlle Kiyohara en se remettant à la musique... en échange du départ de notre héroïne du foyer Tenkyu ! Mais que cache réellement cette décision ?

Ainsi démarre ce deuxième volume, qui voit Eiri reprendre la musique, tandis que Ritsu doit faire face aux débuts de brimades de certaines personnes... ainsi qu'aux sautes d'humeur de son partenaire ! Finalement vite expédiée et basique, la question du départ de Ritsu permet surtout d'entrevoir bel et bien les changement qui sont en train de s'opérer chez Eiri grâce à sa partenaire. Blasé par les personnes qui l'entourent et qui sont soit mauvaises envers lui parce qu'il est aisé, soit exagérément gentilles pour ne pas se le mettre à dos, Eiri a enfin la sensation d'avoir avec Ritsu une personne qui est naturelle avec lui, même si celle-ci conserve son don pour l'énerver. Dommage toutefois que la mangaka n'insiste ps un peu plus sur les changement de Ritsu et préfère amuser la galerie (de manière certes assez efficace) avec les crêpages de chignon de nos deux héros, quitte à parfois se contredire (Eiri qui menace Ritsu de tout déballer à sa mère pour la mettre dans l'embarras, puis qui déclare quelques pages plus loin qu'il ne savait pas que la jeune fille préférait tout cacher à celle-ci...).

Quant à la suite du volume, elle reste assez bien équilibrée entre la relation Ritsu/Eiri et la musique, et cette fois-ci,c 'est au tour de notre héroïne de devoir se lancer dans le registre musical : elle doit se trouver un talent, et beaucoup la voient bien dans le chant. Seul hic : elle est incapable de chanter quand on le lui demande ! Un homme mystérieux du nom d'Ise débarque alors au lycée... La mise en place d'Ise, prof de chant excentrique, est l'un des principaux enjeux de la suite du tome, et se fait sans convaincre totalement. Les amatrices d'hommes excentriques seront aux anges, tandis que les autres lectrices resteront irritées par le look et le langage de poseur pas crédible d'un bonhomme qui en fait vraiment un peu trop. En filigranes, on découvre vaguement une facette du passé tourmenté de Ritsu via ses cauchemars, on reste intrigué par les agissements du proviseur ou de Hidetsugu, et le récit reste très animé par les chamailleries de nos deux héros... parfois même trop animées, la mangaka se reposant beaucoup là-dessus sans vraiment faire évoluer quoi que ce soit, ce qui fait qu'on se retrouve avec de l'humour basique et qui tourne un peu en rond. Une petite tare non aidée par un découpage parfois un peu trop brouillon.

Le deuxième tome de Trill on Eden poursuit donc les choses de façon un peu maladroite mais intrigante. Maki Fujita trouve un certain équilibre entre la musique et le focus sur ses personnages, mais un nouveau venu comme Ise peut irriter considérablement, et la mangaka tend à oublier de vraiment développer ses protagonistes au profit de chamailleries qui tournent un peu en rond (sans parler des personnages secondaires assez transparents). L'ensemble est donc un peu bancal, mais ne manque pas d'intérêt.
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Re: Trill on Eden

Message non lu par Koiwai » 25 févr. 2013, 23:35

Tome 3 :

Surprenant Eiri et Ritsu en pleine dispute, l'excentrique Ise décide purement et simplement d'enlever la jeune fille, façon prince charmant de pacotille ! Notre héroïne n'est pas rassurée par la situation et pourtant, ce qu'Ise va lui faire découvrir risque bien de lui faire complètement changer d'avis au sujet du professeur de chant. Quant à Eiri, passablement irrité par ce qui vient de se passer, il choisit de mener une enquête sur le passé de Ritsu...

Après un deuxième tome qui faisait du nouveau personnage Ise un homme un poil irritant tant il était un cliché d'excentricité, le troisième tome de Trill on Eden vient changer la donne en bien alors qu'on ne s'y attendait pas forcément, l'escapade de Ritsu en compagnie du professeur de chant dévoilant un monde inédit aux yeux de la jeune fille, un monde qui risque fort de la faire évoluer encore un peu, tandis qu'elle découvre une autre facette d'un Ise qui y gagne beaucoup, ses tourments passés étant présentés assez rapidement mais de façon suffisamment bonne pour l'approfondir réellement et faire ressortir son amour authentique pour la musique.

La suite du tome permet alors de confronter Eiri et Ritsu, chacun d'eux en ayant appris plus sur l'autre et étant décide à approfondir directement ses connaissances. On en apprend alors plus sur nos deux héros, certaines souffrances bien dissimulées se dévoilent alors, et si la narration reste parfois maladroite, on comprend bien que chacun pourrait bien réussir à aller de l'avant après s'être plus ou moins confié.

Quant à la fin du tome, on attend encore de voir ce qu'elle va donner. Pour l'heure, l'arrivée du petit frère Hiro ne convainc pas vraiment, les rebondissements qu'il est censé amener restant pour l'heure superficiels et un peu expédiés, sans compter les clichés que véhicule ce faux frère qui considère évidemment Ritsu comme plus que sa soeur...

Globalement, il reste des maladresses comme une narration pas toujours fluide et quelques dialogues maladroits (le frère qui préfèrerait voir sa soeur avoir l'estomac perforé, moui, pas très subtil...), mais notre duo vedette est sur la bonne voie pour évoluer.
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Re: Trill on Eden

Message non lu par Koiwai » 06 mars 2013, 21:19

Tome 4 :

Hiroki Kanoya, le "frère" de Ritsu, a pour suohait de repartir avec notre héroïne, qui devrait alors quitter le foyer Tenkyu et le lycée ! Finalement, les choses ne tarderont pas à trouver une solution aucunement surprenante, et pas totalement convaincante. En effet, là où il y avait matière à bien travailler les choses, tout se résout assez rapidement au vu de la solution de facilité prise par la mangaka au sujet du frère, et un peu trop rapidement et classiquement, les choses reposant à nouveau sur le schéma désormais habituel : incapable de prendre une décision claire, Ritsu se voit à nouveau mise au pied du mur par les remarques acerbes d'un Eiri qui cache encore et toujours ses bonnes intentions sous ses airs mauvais.

Dans la suite du tome, la situation s'inverse, et c'est Eiri qui pourrait désormais quitter le lycée ! On a d'abord peur face à un tel manque d'originalité, mais la mangaka rebondit assez bien sur cet élément finalement juste évoqué afin de voir se dévoiler une facette importante du passé du jeune homme, celle qui l'a rendu tel qu'il est aujourd'hui. Tandis qu'apparaît un nouveau personnage aussi farfelu qu'irritant en la personne d'Enji, grand frère cadet d'Eiri totalement dans le cliché du beau gosse efféminé, on reste très intéressé par les révélations sur le passé d'Eiri. Il y a de l'idée, mais une fois de plus, c'est un arrière-goût d'inachevé qui domine à la fin, car Maki Fujita ne s'attarde pas tant que ça sur ces explications, n'offre qu'un contenu superficiel sans travailler la chose de l'intérieur, et aboutit sur un final convenu.

Entre la partie sur le frère de Ritsu et celle sur le passé d'Eiri, on se retrouve donc avec deux axes qui aboutissent de façon assez précipitée sur des choses finalement trop superficielles. Grâce à l'humour omniprésent et malgré l'idiotie parfois trop maladive d'une Ritsu qui évolue encore assez peu, la lecture reste agréable, mais on attendait plus de ces bouleversement qui, finalement, n'arrivent jamais vraiment.
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Re: Trill on Eden

Message non lu par Koiwai » 26 mars 2013, 20:31

Tome 5 :

Petit à petit, Ritsu continue de s'habituer à sa vie au sein du foyer Tenkyû, entre ses cours de chant et son quotidien aux côté d'Eiri, qu'elle continue d'apprendre à connaître. Mais dans le foyer, certains élèves continuent de s'interroger sur sa présence alors qu'elle n'a aucun don particulier. Parmi eux, il y a Kan, jeune fille solitaire particulièrement froide avec tout le monde, et encore plus avec Ise qu'elle déteste... pour quelle raison ? C'est ce que nous découvrons ici, car tandis que la spontanéité habituelle de Ritsu la fait toujours passer pour une idiote de première catégorie, ce caractère franc enclenche également un retour sur l'époque où Ise était encore élève et sur sa relation avec son parrain. Le focus sur Ise et les Kan aurait pu être sympathique s'il n'était pas abordé de façon aussi basique, et s'il ne s'en dégageait pas l'impression que les personnages s'inventent des problèmes autour de pas grand chose. Ici, la raison poussant Kan à détester Ise est tout de même très puérile. Enfin, le comportement de Ritsu tend plusieurs fois à irriter, notamment quand elle s'excuse à tout bout de champs sans raison, ou quand elle en arrive bêtement à trouver normale qu'on la mette à l'écart parce qu'elle n'a aucun don particulier. Qui a dit cruchotte ?

Puis la suite du volume voit débarquer Muneyuki, le frère le plus âge et le plus autoritaire d'Eiri, qui demande purement et simplement à Ritsu de l'aider à convaincre son frère d'abandonner la musique !
Si l'on se demande un peu comment tout ceci va tourner, il n'en ressort toutefois pas de grand suspense, Maki Fujita nous ayant déjà fait le coup de la menace sur l'avenir musical d'Eiri. Alors quand on ajoute en plus les habituelles réactions idiotes de Ritsu et l'aspect graphique toujours un peu bordélique et jonché de dialogues répétitifs, on se dit que la mangaka a bien du mal à renouveler son intrigue.

On se retrouve alors avec un volume peu inspiré, qui aborde des idées répétitives de façon basique. Seuls les plus gros fans de la série risquent d'y trouver leur compte, et on espère que Maki Fujita réveillera un peu son manga par la suite.
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Re: Trill on Eden

Message non lu par Koiwai » 31 mars 2013, 21:53

Tome 6 :

Alors qu'elle poursuit son quotidien aux côtés d'Eiri et qu'elle a fait la connaissance d'Enji, Ritsu rencontre à présent l'aîné des trois frères Takamura : Muneyuki, dont la réputation n'est plu à faire, puisqu'il est connu qu'il souhaite faire arrêter la musique à Eiri... et c'est bien dans de but qu'il débarque ! Pour permettre à Eiri de tenter sa chance dans la musique en tant que professionnel, Ritsu accepte alors de conclure un pacte avec Muneyuki...
En même temps que notre héroïne, on découvre en Muneyuki un homme d'abord assez froid, qui ne voit rien de bond ans la musique ne la comprend pas et ne cherche pas à la comprendre. Pourtant, en apprenant à le connaître un peu, Ritsu comprend qu'il ne s'agit pas foncièrement d'une mauvaise personne. On attend désormais de voir plus tard sur quoi aboutira ce qui se joue dans la première partie de ce volume, mais dans l'immédiat, si Muneyuki est plutôt correctement présenté, il est dommage que Maki Fujita ne mette pas un peu mieux en avant les choses, certains éléments restant un peu plombés par la narration et le découpage toujours un peu bordéliques, ainsi que par certains dialogues un brin décousus et la surexploitation de certaines facette des personnages : Eiri qui n'en fait qu'à sa tête, Ritsu toujours un peu croche et qui se laisse trop facilement taquiner, encore et toujours...

Ces petits défauts sont toujours présents dans la suite du volume, suite qui a toutefois le mérite d'aborder convenablement l'un des principaux problèmes de la série : le malaise entre Ritsu, qui veut continuer la musique, et sa mère qui y est allergique. La mère de notre héroïne découvre enfin que sa fille fait partie de la section musique de son lycée, et la réaction risque d'être tendue quand mère et fille se retrouveront. Cette tension est bel et bien palpable au fil des petites disputes et des malentendus, et permet surtout de conserver l'intérêt du lecteur, avant que les explications entre mère et fille ne viennent enfin. Il y a toujours des rebondissements très gros (la femme enceinte, Eiri qui débarque au bon moment...), mais ils servent plutôt bien le focus fait sur la mère de Ritsu, sur sa relation avec notre héroïne, et sur cette famille recomposée qui a envers et contre tout fort à faire pour conserver son bonheur.

On a donc un tome plutôt plaisant, qui peut à nouveau irriter de par ses quelques gros clichés et le côté un peu cruche de Ritsu, mais qui aborde assez bien certains points, notamment en ce qui concerne la mère et la famille de Ritsu.
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Re: Trill on Eden

Message non lu par Koiwai » 04 avr. 2013, 16:11

Tome 7 :

Ritsu a enfin pu se réconcilier avec sa mère, et peut continuer d'aller de l'avant, son intérêt pour la musique allant toujours en grandissant, tout comme son intérêt pour Eiri. Mais de nouveaux problèmes ne tardent pas à arriver : le père de Ritsu débarque avec Rin, la soeur jumelle de notre héroïne, et aimerait repartir avec Ritsu ! Et au même moment réapparaît Kyôko Ogura, l'ancien amour d'Eiri qui semble être à l'origine de bien des problèmes du passé...

Dans ce septième tome, Maki Fujita développe en parallèle deux intrigues plutôt intéressantes, car elles permettent toutes deux à Ritsu de s'affirmer toujours plus, même si notre héroïne conserve toujours son côté cruchotte irritant, à force d'enchaîner les bourdes et de se faire manipuler dans tous les sens, surtout par Muneyuki dont les objectifs restent étranges en fin de volume.

Au fil de ces deux intrigues vaguement entremêlées, on découvre donc plusieurs nouveaux personnages. Musicien célèbre, le père de Ritsu ne manque pas d'intérêt, car la mangaka nous fait vite mais bien comprendre ses regrets de n'avoir pu être utile à notre héroïne pendant toutes ces années. Il est toutefois dommage que cette nouvelle intrigue autour du père soit assez vite expédiée, tout comme il est dommage de ne pas voir Rin, la soeur jumelle, dans un rôle plus fort et plus utile. Quant à Kyôko, la mangaka l'enveloppe vite d'un petit voile de mystère tant sa relation avec Eiri semble s'être mal terminée pour une raison bien précise. Mais Kyôko est-elle si mauvaise que le laissent penser les explications du passé ? C'est ce que nous découvrirons plutôt vers la fin du tome. Là aussi, l'arrivée de Kyôko est intéressante, et ne tombe heureusement pas dans les plus gros clichés (le retour d'un ancien amour aboutit si souvent sur une rivalité amoureuse...), mais le focus s'avère un peu rapide, même s'il annonce une suite et fin intéressante.

Cet avant-dernier volume s'avère donc plutôt intéressant grâce à l'arrivée de plusieurs personnages évoqués plusieurs fois, qui viennent à leur tour semer le trouble auprès de Ritsu et d'Eiri. les problèmes qu'ils amènent sont abordés de façon un peu trop succincte, mais ont le mérite de préparer un huitième tome qui s'annonce plutôt intéressant.
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Re: Trill on Eden

Message non lu par Koiwai » 08 avr. 2013, 23:08

Tome 8 :

Malgré les propos de Kyôko Ogura, Ritsu préfère continuer comme si de rien n'était, mais elle reste troublée au plus profond d'elle-même. Elle continue de s'entraîner au chant avec beaucoup de motivation, tandis qu'Eiri a bel et bien repris goût au piano. Mais notre héroïne ayant un don pour s'attirer les ennuis, la poisse lui tombe à nouveau dessus : alors qu'un concert avec Eiri se profile, elle est victime d'une extinction de voix...

Avec ce huitième et dernier volume, on se demande bien comment Trill on Eden, qui n'a pas encore réellement fait changer ses personnages, va bien pouvoir se terminer... La réponse est simple : il n'y a pas de réelle fin !

En effet, si les rebondissements amenés par Kyôko laissent clairement entrevoir, enfin, les évolution de notre couple-vedette, on reste très décontenancé par la fin. Point culminant, le concert concrétise le lien fort qui s'est créé entre Ritsu et Eiri, la première ayant trouvé sa voie grâce au deuxième, tandis que lui-même a retrouvé la motivation grâce à elle. En résulte évidemment une relation qui tourne à l'amour, comme on s'y attendait... mais curieusement, Maki Fujita évoque à peine ce point. De même, tous les événements avant le concert paraissent assez expéditifs et superficiels, à l'image de l'extinction de voix de Ritsu, qui n'est qu'un faux rebondissement, ou de l'intrigue sur Kyôko qui n'est pas exploitée à 100%.

Hormis le focus sur la voie de la musique qui semble s'être ouverte pour nos deux héros (qui reste lui-même assez rapide), rien ne trouve une réelle conclusion dans ce dernier volume, et encore moins la plupart des intrigues autour des personnages secondaires, un peu laissés en plan. Il y a bien les deux chapitres bonus revenant sur les manipulations de Muneyuki qui fait passer Ritsu pour sa fiancée, mais cela n'aboutit sur rien de très intéressant, et l'on se contente alors une dernière fois de se dire que notre héroïne, qui se laisse totalement manipuler par l'aîné des Takamura, reste désespérément cruche. Pour une fin, on aurait pu s'attendre à mieux.
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