Saiyuki/Saiyuki Reload

[NiDNiM]

Oui ça me prend quand j'ai des choses à dire sur la série Faudrait que ça m'arrive plus souvent, d'ailleurs, ça me fait du bien d'avoir un peu de temps pour écrire ^^'

A fond, à fond ... Attends voir si je me décide à aller à fond je vais te trouver des paragraphes entiers tant j'aime blablater sur la profondeur morale de certains personnages <3 Mais non, ta chronique est très bien ! *lis la phrase suivante* Euuuh, bon je retire alors c'est vrai que ça fait échange de politesse ^^'

Un effort de rédaction bien involontaire en tout cas (wéééé, je me suis pas faite quoter par le fameux Wang ... Si c'est pas du bol, ça ... )

Ah mais je m'arrête totalement au "IlétroboIntel" (oui, tous ont un charme si particulier que je peux pas citer, là ... Trop dur de choisir xD). Disons que je justifie mon attirance par de grands discours ^^' Non sérieusement, c'est sûr que les lectrices de shojo qui aimeront le tome seront plus que capables de se rendre compte de la portée de certains passages qui peuvent, au premier abord, paraître prétentieux et arrogants ... Je suis assez d'accord avec ta comparaison vis à vis de Light, il est tout à fait vrai que ce personnage est arrogant sans réelle histoire derrière lui, sans aucune passion autre que celle de la pseudo justice et d'arriver à la pseudo place de Dieu de son monde à lui ... ça colle peut être bien à l'image de Light, mais j'ai tout de suite plus de mal à m'identifier au personnage, à le comprendre voir le soutenir ...
Action ? Quelle action ? Au bout de 4 tomes, on commence à comprendre le message : ils avancent en jeep, mais le soleil est toujours aussi loin à l'horizon (effectivement, toujours devant eux ... ) Je suis médisante, les quêtes paralléles sont totalement bénéfiques au développement social et mental des quatre andouilles ^^'

Oui c'est un des points que j'aime beaucoup dans Saiyuki : je comprends les motivations de Yaone, par exemple, alors que dans d'autres mangas je pige rarement comment une fille peut suivre quelqu'un dont je n'approuve pas les motivations ... Même si Saiyuki semble très léger, parfois, y'a toute cette dimension d'authenticité que j'apprécie, et qu'on retrouve dans les mentalités de tous les personnages.
Ah mais si, les yokais sont follement intéressant d'un point de vue ... Ouais, pas convaincant ... ça met de la poudre aux yeux, et ça permet de garder l'aspect baston de héros surpuissants, qui ne le sont pas tant que ça.

Bon je me relis les Reload, j'ai un peu oublié les premiers. Après, sus à la rédaction, je t'entraînerai dans un déterrage de topic pour chaque volume

[EDIT/ Tu m'as refilé ta maladie des têtes de pages ... !]
[EDIT 2/ Et puis je décline toute responsabilité si on trouve des contradictions dans ce post, mes yeux se ferment un peu, à cette heure ci, et je suis pas du soir.]

[NiDNiM]

Comme promis, voilà mon avis sur le Reload 1 ...

Saiyuki Reload Vol 1 :

Une citation qui convient très bien à ce premier tome : « C’est comme d’habitude ! »

Après Saiyuki, la deuxième saison du manga arrive dans nos contrées, sous l’appellation originale de Saiyuki Reload. Nos quatre compères reviennent donc et finalement … C’est exactement la même chose. Ce premier volume se découpe en trois parties, dont deux petites histoires qui nous rappellent grandement Saiyuki : la bande à Sanzo arrive dans un village, nettoie les environs des enquiquineurs et se fait remercier avec beaucoup de nourriture, avant de partir en lançant deux ou trois phrases biens senties. La deuxième, elle, est un peu plus touchante. Elle met en scène un yokai ayant échappé à la mutation, recueillant les gosses qui ne sont pas encore touchés afin de les protéger des villageois … et d’eux même. Si la première « nouvelle » sentait le déjà vu et s’oublie bien vite, celle-ci est un peu plus marquante de par le désespoir d’un choix sans issue. Enfin, ce premier tome de Saiyuki Reload ouvre les portes à un bien curieux match : Sanzo VS Sanzo, originaux VS Doppelgängers … Un match qui, s’il est bien tourné, peut devenir amusant.

Quoi qu’il en soit, on l’aura bien compris, l’Ouest, ce n’est pas pour tout de suite ! A force d’avancer de quelques kilomètres à chaque tome, la bande à Sanzo n’est pas prête de coller une dérouillée à ceux qui souhaitent ressusciter Gyumao. De même, aucun changement n’est à observer dans l’attitude des personnages, qui se veulent toujours aussi désinvoltes et prévisibles. On retrouve avec délice un gosse affamé et malpoli, un dragueur invétéré aux mœurs douteuses, un moine agile de la gâchette et prompt à la fumette, et enfin le jeune torturé intérieurement qui n’en laisse rien paraître … A peine l’histoire du « gentil » yokai permet elle de faire prendre conscience à Goku de sa faiblesse, et l’amusante relation de ce dernier à la neige remet elle au goût du jour l’attachement aux flash backs de l’auteur, qui en profite toujours pour faire une pause dans son « intrigue » principale. En définitive, Saiyuki Reload 1 s’apparente à un divertissement fugace et à peine mystérieux qui pourra décevoir les fans de la première saison, achevée bien plus subtilement que ça.

Les graphismes, eux, ne cessent d’évoluer, et ce pour le plus grand plaisir des lecteurs. Les émotions sont plus profondes, les visages ont lus de relief, le découpage de l’histoire est dynamique … Mais l’édition a emprunté le chemin inverse . Panini nous offre un manga de grande taille à couverture rigide. Loin de la souplesse de Saiyuki, cette saison est difficile à lire car peu agréable au vu de cette dureté de la couverture. De plus, le papier est de qualité plus que discutable, et certains choix de Panini ne semblent pas judicieux : garder une police noire sur une illustration que l’on distingue pourtant à peine tant les dégradés sont limités … Certaines pages sont astreignantes à lire ou à suivre, ce qui est dommage étant donné la qualité latente du titre. On ne croit pas vraiment en une amélioration de l’édition, mais on peut placer nos espoirs dans l’avancée de Saiyuki Reload. Humour, dessins séduisants, émotions, divertissement … Il ne manque qu’une véritable intrigue à ce titre pour décoller et rejoindre Saiyuki au rang des bonnes lectures. Parce qu’une histoire par chapitre, ce n’est supportable qu’un temps …

[Wang Tianjun]

Merci de continuer à faire vivre le topic !!!

Je suis encore une fois assez d'accord avec ton analyse du 1er tome de Saiyuki Reload. On a là surtout un warm-up qui se contente de refixer le contexte qu'on aurait pu oublier entre les deux séries, et une succession de courtes histoires à l'intérêt relatif. Un peu comme un début de série... ce qui n'est quand même pas tout à fait le cas ! En lisant ce tome à la suite du dernier tome de Saiyuki, la transition est plutôt simpliste. ça reste toutefois agréable à suivre, malgré l'édition calamiteuse des Paneuneus .

[NiDNiM]

Mais de rien !
Entre nous soit dit, vivement que j'en arrive aux passages plus intéressants, j'ai eu du mal sur tout le début du tome 2 ...

Saiyuki Reload 2 :

On retrouve donc la suite du combat contre les Doppelgängers des quatre compères qui est source d’humour mais … c’est tout. En quelques pages à peine, c’est terminé. Une excuse pour faire sourire les lecteurs de quelques répliques bien senties ? Sans doute. Car la facilité avec laquelle ils se battent eux-mêmes est déconcertante. Ils galèrent deux minutes, se disent que finalement ils peuvent le faire et … Ils le font !? C’est amusant, de s’en sortir avec une excuse du type « mais moi je suis plus évolué, maintenant, c’est qu’une copie périmée … », mais cela manque d’authenticité. Certes ce manga n’est pas reconnu pour cela, mais il y a des limites à ne pas franchir. Et malheureusement, Saiyuki Reload s’en approche. Mais pour sauver un début de volume plus que décevant, on peut avancer l’intérêt (infime) suivant : découvrir un nouveau « méchant qui se la pète avec ses lunettes » … A suivre (enfin, peut être …). Pendant ce temps, la bande à Sanzo suit son cours et se retrouve malencontreusement en plein milieu d’une rivière, qui permet de mettre une dose supplémentaire de combats contre yokais suicidaires. Notre petit groupe est séparé, mais le même destin que d’habitude leur est réservé : se battre contre les « monstres », parfois en effectuant une petite (minuscule) remise en question. Ici, c’est Zakuro, un ennemi venu d’ailleurs, qui ne fait que survoler la psychologie pourtant diversifiée des héros. L’auteur ne s’est pas vraiment foulée, mais c’est au moins quelque chose qu’on avait pas encore eu. Autre avantage : exhiber les torses de nos héros séduisants -_-’ En somme, cela amène un interlude divertissant … S’il n’y avait pas eu Kogaiji ! En effet, ce dernier n’est plus le même, suite à un léger lavage de cerveau effectué par le docteur Ni. Il se retrouve nez à nez avec Goku, seul, qui va en premier lieu se réjouir de ce combat inespéré mais certainement intéressant … avant de déchanter rapidement. Le prince n’a plus rien de l’homme d’honneur qu’il était, à tel point que l’on peine à trouver l’humanité qui le caractérisait tant. Et nous voilà arrivés au seul moment intéressant de ce tome 2 (les quelques dernières pages, en somme). C’est un des changements que l’on attendait, il reste à voir comment cela va se terminer …

A côté de ça, « Lovely baby » est une nouvelle, un hommage touchant à Jeep, mais qui lui non plus ne présente pas le moindre intérêt … Et qui, au final, reflète tout à fait l’esprit de ce volume de Saiyuki. Par conte l’humour fonctionne encore très bien (ou alors le lecteur est naïf, mais bon, c’est tout de même l’intérêt principal de la série, hein !), et L’image très crayonnée de fin de volume, lors du dernier coup de Goku, est très réussie. C’est avec un mélange d’impatience (habituelle de la première "saison") et d’inquiétude que l’on ira lire la suite … A noter toutefois qu’on retrouve deux fois la même image (convergence de lignes étranges) comme image de transition sans intérêt … Mais avec une telle édition, remarquable par sa médiocre qualité, il est difficile de juger de la nature de cette image. Minekura en serait elle venue à recycler ses dessins ? Ce serait dommage, étant donné que c'est ce qui sauve le titre lorsque celui perd en intensité scénaristique.

[NiDNiM]

[Résurrection de topic ... Wang, tu m'as abandonnée ? xD]

Saiyuki Reload 3 :

Un début en fanfare pour ce troisième tome de la deuxième saison de Saiyuki. Goku, affaibli par les yokais précédents mais en prise avec Kogaiji, s’effondre à l’arrivée de la cavalerie. Cette dernière fait à présent face à l’ennemi transfiguré, ne combattant que pour obéir et rapporter le sutra à sa « mère ». En gros, c’est une belle leçon de loyauté que l’auteur nous propose. C’est ici que l’intérêt renaît un peu : l’opposition manichéenne s’efface totalement, laissant le soin à chaque camp d’exposer des raisons de se battre. On aurait même presque tendance à donner raison aux opposants de la bande à Sanzo. Après tout, ceux-ci ne se battent QUE pour sauver le monde. Et le dévouement des sbires de Kogaiji, ainsi que sa force morale pour reprendre le dessus sur lui-même, sont tellement plus passionnants. Cela se révèle d’ailleurs être un atout et une faiblesse de ce tome trois. Et puis … Les quatre drilles finissent à l’eau, le caquet rabattu. Cela vaut bien quelques combats chaotiques. Surtout que les premiers du volume mettent en place une certaine stratégie entre nos compagnons. Eux aussi évoluent un peu, même si au fond ils restent tous fidèles à leurs personnalités rebelles et marginales. C’est une belle théorie fondée que l’esprit de groupe que la mangaka met ici en place, au travers d’un affrontement pas si anecdotique.

Après un petit interlude colérique opposant le prince Kogaiji et un docteur Ni ayant échoué, la bande des quatre repart … A vrai dire on ne sait pas bien où. Puisque maintenant débutent les flash back. Encore !? Et oui. Mais la richesse de Minekura consiste à travailler, retravailler et exploiter à fond ses personnages. On ne peut pas lui en vouloir, étant donné le gain en authenticité. Mis à part la lassitude qui s’installe parfois, c’est un bon point pour la série. Ici, point d’ennui. On commence par la découverte du bonze Ukoku Sanzo. Qui il est, ce qu’il pense … Tout cela n’était que mystère, et ces quelques pages permettent de révéler un protagoniste passionnant, poursuivant un objectif aussi personnel que dérangeant. Puis, nous laissant sur notre surprise, l’auteur repart sur le passé de Sanzo, entre son départ du monastère où il a grandit et sa position actuelle. Ces dernières pages vont nous mener jusqu’à sa rencontre avec Goku, ainsi qu’au développement de sa stabilité morale. C’est son cheminement pour arriver à sa philosophie actuelle qui est décrite, parsemée de remarques comme on aime, de la part d’un jeune homme décidément peu en phase avec le monde qui l’entoure … En résumé, peu d’humour dans ce volume, quelques erreurs de graphisme, mais un scénario véritablement intéressant et prenant. N’ayant rien à voir avec le deuxième tome, on espère que le suivant sera tout aussi vivant et stimulant pour le lecteur.

[Wang Tianjun]

[Résurrection de topic ... Wang, tu m'as abandonnée ? xD]

Maaaais non !!!
Je voulais juste voir si ce topic pouvait faire réagir d'autres personnes que toi et moi, mais apparemment je me suis fourvoyé...
Et puis j'allais pas flooder en disant à chaque fois "toutafé dakor" !!! Et puis surtout ça fait longtemps que je les ai lu ceux là, les détails ne me reviennent pas forcément...

Mais sur ce tome 3 :

Le n-ième combat "Sanzo team"vs "Kogaï-team" : Disons que (selon mes souvenirs) j'avais trouvé la fin du combat assez cliché, le Kogaiji qui reprend ses esprits tout seul voyant ses compagnons le protéger... c'est du classique... et pourtant c'est quand même assez efficace ! Et puis, comme tu l'as souligné, on retrouve enfin des ennemis dignes de ce nom, qui ont un but un peu plus développé que la simple obéissance à Dame Gyokumen. Et comme d'habitude dans ces affrontements, il n'y a ni vainqueurs ni vaincus, même si une des deux équipes finit à la flotte...

Les chapitres Burial : Comme souvent avec Saiyuki, les flashback sont vraiment intéressants et prenant, car ils nous sorte de l'apparente linéarité du voyage vers Tenjiku pour venir approfondir la personnalité des protagonistes. En outre ici, c'est Ukoku Sanzo, le méchant présenté en toute fin de Saiyuki premier du nom, qui est mis en avant, et on comprend en quoi il est LE véritable méchant de l'histoire, LE boss de la série, et surement LE personnage le plus intéressant ^^ (*adore les psychopathes *).

ça te rassure comme ça Nid ? ^^

[NiDNiM]

Absolument. Je me sentais seule
D'ailleurs ça va être l'heure d'un cours d'anglais sûrement très intéressant je peux pas rester mais ... Merci de répondre XD

De toute façon il est clair qu'Ukoku SERA le personnage intéressant. reste à voir s'il sera assez exploité, autant qu'il le mérite. (Les psychopates sont nettement plus intéressant que le commun des mortels ...)

[Oscar François]

Bah, moi je n'ai lu que Saiyuki, et c'est étrange, je croyais avoir déjà posté mon avis sur ce topic é_è (je vais pas bien >< !!!)

Au début, j'ai été prise d'une vraie "folie saiyukienne"; je dessinais même "comme" (mais en plus moche u_u) Minekura ! Mon perso préféré était Hakkai (et il l'est toujours ) ! Je trouvais le chara design super, l'histoire intrigante et tout...
Donc j'ai acheté tous les manga au prix fort (10,20 neurones, une fortune pour moi !) ... à la première lecture, j'ai été comblée, mais plus on s'approchait de la fin, plus je me disais : c'est bizarre, c'est bientôt la fin et ils scandent toujours "en route vers l'ouest !" ... mais bon, quand j'ai compris que la fin n'en était pas vraiment une, c'est mieux passé.

Tout de même, j'ai l'impression que vers la fin, mon engouement était un peu tombé; comme s'il fallait dire "tout ça pour ça". Mais comme je n'ai pas encore lu la suite, je ne peux peut-être pas dire ça^^'! Je vais leur laisser une deuxième chance !!!

J'ai aussi vu l'anime (qui m'a tuée è_é) mais la partie que j'ai préférée est celle où ils sont 500 ans en arrière... j'ai appris qu'il y avait un manga dessus... Saiyuki gaiden, si je ne me trompe pas ? (j'avais bien aimé cette partie, allez savoir pourquoi^^')

[Wang Tianjun]

Chic chic, enfin quelqu'un pour rompre le dialogue entre moi et Nid

Concernant la fin de Saiyuki, comme on l'a dit ce n'en est pas vraiment une. C'est surtout qu'il y a eu un changement d'éditeur au milieu ! Du coup Minekura a fait une fin d'arc pour Saiyuki, en laissant des pistes pour la suite (ce qui fait assez série américaine en soi). Ainsi Reload se lit quasiment dans la continuité, mis à part un début un peu poussif qui repose les bases inutilement...


Effectivement, il y a aussi une série qui s'appelle Saiyuki Gaïden. Il me semble que ce n'est constitué que d'un tome (deux ?), et effectivement, cette préquelle raconte les aventures de Goku 500 ans auparavant, où il a rencontré les précédentes incarnations des 3 autres héros, ainsi que Kanzeon et Nataku (que l'on voit dans Saiyuki). Le tout se passant au Togenkyo dans le domaine divin, et a pour but d'expliquer comment Goku a fini par être enfermé sur le mont Gogyo. Et l'anime a bien repris dans sa saison 2 ce qui y est raconté. En revanche je ne sais pas s'il y a une fin... enfin, tout bon fansite de Saiyuki devrait pouvoir te répondre !

[yaku]

pour Saiyuki Gaiden, il y a 3 tomes actuellement au japon (mais toujours pas prévus pour la France), et la série est en cours! (mais bon, vu le rythme "soutenu" de Minekura, on a laaaaargement le temps avant de voir la fin)

sinon, j'ai pas encore regardé l'anime Reload Gunlock.... ça termine la série, ou ça finit encore en queue de poisson pas frais?